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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 10:39

 

 

En noir ou en rose des variantes possibles pour une lettre aus élus parlementaires. Mais d'autres combinaisons sont possibles.

L'essentiel est que le citoyen soit respecté, que l'élu pense à l'intérêt des citoyens d'abord et que les media, thik tanks et autres serre-files libéraux cessent de faire prendre des vessies pour des lanternes!

Une vraie révolution!

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Madame la députée

Madame la sénateur

Monsieur le député

Monsieur le sénateur

 

 

les retraités ont aujourd’hui le sentiment très fort d’être la cible de critiques et d’attaques convergentes qui visent à les opposer  à la population salariée en activité ou aux générations des jeunes demandeurs d’emploi, quand chacun cependant sait l’aide qu’ils peuvent apporter directement à leurs enfants et petits-enfants et leur participation active au fonctionnement du tissu associatif .

 nous avons souhaité attirer votre attention sur l’inquiétude et le mécontentement grandissant des retraités que nous représentons.

Ils sont en effet l’objet d’une véritable agression médiatique conduite depuis plusieurs mois par les experts habituels des plateaux télé, certains think tanks, voire la Cour des comptes ou le COR.

 

Alors que les inégalités s’accroissent chez les retraités comme chez les actifs, alors que l’INSEE fait apparaître une perte moyenne de leur pouvoir d’achat de 1,1 % , alors que la pension moyenne est de 1216 €, avec des écarts considérables , et que la retraite médiane est encore inférieure à cette moyenne, les retraités sont présentés comme des privilégiés qui doivent être plus lourdement taxés.

 La Cour des Comptes, allant au delà de sa mission institutionnelle, cible de prétendus avantages fiscaux des retraités et préconise une augmentation de la CSG pour eux, pendant que des catégories sociales en sont encore dispensées.

L’abattement de 10% dans le calcul de l’impôt est présenté par exemple comme une niche fiscale alors qu’il résulte d’une recherche d’équité dans la qualité de déclarant des rémunérations perçues, le taux de csg des retraités différent de celui des actifs ne tient pas compte de l’assiette de la perception de cette taxe et la création d’une taxe de 0,3 % qui semble attribuer aux seuls retraités la perspective d’une perte d’autonomie s’affranchit de la prise en compte du fait que le nombre de retraités contraints d’avoir une activité professionnelle complémentaire a été multiplié par 3 depuis 20 ans. La baisse continue des pensions versées, à droits égaux, fait que la moitié des retraites sont aujourd’hui inférieures au SMIC net.  

 

  • Une taxe de 0,3% exclusivement payée par les retraités et destinée à financer en partie la perte d’autonomie a été votée lors des débats budgétaires; cette décision est doublement regrettable: elle segmente les assurés sociaux en fonction de risques attendus ou supposés, contrairement aux principes mêmes qui ont présidé à la création de la Sécurité sociale; elle rompt le lien solidaire et intergénérationnel.

Les retraités ont pu voir en outre la dégradation des conditions de prise en charge des soins et des prestations diverses, l’allongement incessant de la liste des médicaments déremboursés, le non remboursement d’éléments nécessaires à la vie quotidienne précisément en cas de perte d’autonomie sont autant de raisons qui expliquent le renoncement aux soins de plus en plus fréquent. Ainsi donc alors qu’on les considère comme une catégorie à charge on les taxe doublement tout en mettant en place des limitations réelles d’accès aux soins dont on leur reproche d’être les plus fréquents utilisateurs. Il est difficile de ne pas voir dans ces décisions une forme de mépris ou de déni social pour un quart de la population.

  • Cette réorientation du fonctionnement même de la protection sociale ne laisse pas d’interroger l’ensemble des organisations de salariés et pas seulement celles de retraités.
    La perte d’autonomie comme le handicap ne sont pas  liés au statut de retraité et le développement de la logique assurantielle pour une catégorie d’assujettis est gros de menaces pour la suite, les salariés ayant mainte expérience de la généralisation de régressions introduites en douceur..

Les négociations sur les retraites complémentaires du régime général, dans un système de caisses tenues à l’équilibre , aboutissent avec le choix de la désindexation sur l’évolution des prix, à une baisse programmée du pouvoir d’achat des pensions. L’ensemble des retraités est donc fondé à craindre une remise en cause globale du principe légal d’ajustement annuel des pensions au 1er avril. L’expérience prouve que la stagnation ni la récession économique ne se traduisent par une baisse des prix et des hausses importantes de divers tarifs ont été annoncées pour le1er janvier.

  • La désindexation des retraites complémentaires annoncerait-elle par exemple celle du régime général et des pensions des foncions publiques?

Les retraités ne se résignent pas à la dégradation continue de leur niveau de vie après une vie de travail et de participation à la vie de la collectivité.

 Ils ont le sentiment très net que les réformes continuent de dispenser de la réalité de tout effort des catégories beaucoup plus favorisées qu’eux. Ils contribuent par le paiement de leurs impôts, avec le gel du barême à un effort significatif, de même que les veufs et veuves parmi eux dont le calcul de l’IRPP se fait désormais amputé d’une demi part. 

Après les actions unitaires des organisations de retraités cet automne, d’autres mobilisations  sont envisagées.

Les retraités pour eux-mêmes comme dans leur soutien effectif aux actions des salariés et des chômeurs, veulent que soient réellement entendus leurs besoins, en matière de respect dans la société, comme dans le maintien de leur pouvoir d’achat, de hausse significative des pensions les plus  faibles, d’accès garanti aux soins. 

Le rendez vous du 1er avril ne doit pas donner lieu à une remise en cause des principes de la justice sociale et à un renoncement aux engagements pris et sanctionnés par la loi. 

L’effort national invoqué ne tient compte ni des informations connues de tous ou du moins disponibles dans les media sur les paradis fiscaux, ni des rémunérations du cac 40 ou des expatriés non contraints par leur activité professionnelle ou leur contrat de travail qui ne se sentent pas tenus de participer à l’effort commun en fonction de leurs moyens et préfèrent résider à l’étranger. 

 Les retraités se sont déjà mobilisés cet automne sur les questions de leur pouvoir d’achat, de la perte d’autonomie, de l’accès aux soins et plus généralement de leur place dans la société.

Ils sont prêts à se mobiliser à nouveau mais ils ne peuvent qu’être indignés par une politique d’austérité qui fait d’eux une cible, au prétexte sans doute que leur mécontentement ne pourrait avoir d’impact visible dans le fonctionnement économique ou social du pays.

C’est ce mécontentement dont nous tenions à vous faire part.

je vous prie d’agréer etc

Nous vous saurions gré de peser en faveur d’une défense réelle des intérêts des salariés actifs et retraités du pays, les retraites n’étant qu’une rémunération continuée du travaiL

Je vous prie etc

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 10:37

communiqué CGT FSU du conseil général
la FSU des bouches du Rhône exprime son entière solidarité à notre camarade et aux militants du SDU 

DGAS : MARDI 5 FÉVRIER 2013

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE/ A.G. /PRÉAVIS DE GRÈVE

Suite à très la violente agression dont a été victime notre collègue éducatrice de la MDS de Préssensé, le personnel, la CGT et la FSU ont décidée d’un rassemblement solidaire autour d’un Apéro et de poursuivre leurs échanges au cours de l’assemblée générale qui suivra dans le cadre d’un préavis de grève.


Aujourd’hui Le personnel de la MDS, tous métiers confondus, exerce toujours son droit de retrait. La collectivité n’ayant pas totalement répondue à l’ensemble des préalables permettant une reprise du travail sécurisée.


TROP D’AGRESSIONS, TROP D’AGENTS MALMENÉS !


Parce que depuis trop longtemps, nous alertons notre collectivité sur la dégradation de nos conditions de travail, parce que nous connaissons les points de rupture des populations fragiles, parce que depuis des mois les personnels font des propositions à même d’améliorer le quotidien de travail sans qu’elles soient prises en compte :


Nos organisations syndicales ont déposé ce jour un préavis de grève pour le mardi 5 février 2013 après-midi.


Ensemble avec le personnel réunit en Assemblée générale, nous évoquerons les conditions de travail actuelles dans les MDS et services déconcentrés et vous rendrons compte des points abordés avec la collectivité lors du RDV DRH.


Tous ensemble, exigeons des conditions de travail garantissant à l’ensemble du personnel protection et sécurité !


Dans l’Atrium de l’Hôtel du Département.


Nous sommes tous concernés !

  • RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE

Le Mardi 5 février 2013

  • De 12h à 14h

  • A l’hôtel du département (ATRIUM)
  • Suivie d’une Assemblée Générale dans le cadre d’un préavis de grève à l’hôtel du département salle A1 123
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 16:05
    Le 12 Février, POUR une autre réforme des rythmes scolaires

Le 12 février, le SNUipp-FSU appelle à une journée nationale de grève, de manifestations et de rassemblements : Oui à une réforme des rythmes mais réussie pour les élèves et construite avec les enseignants.
Depuis des semaines, nous n’avons cessé d’attirer l’attention du ministre sur les multiples difficultés que pose la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle a été engagée. Nous ne revendiquons pas un statu-quo ou un retour en arrière...bien au contraire !
- Nous voulons une réforme réussie pour tous les enfants sur tout le territoire.
- Nous demandons également une réforme qui prennent en compte les conditions de vie professionnelle des enseignants.
Inégalités : nous écrivons un NON
Or, à l’épreuve des travaux pratiques, c’est la grande déception. Alors que le ministre affirmait en octobre dans le journal Le Monde « qu’aucun enfant ne soit hors de l’école avant 16h30 », aujourd’hui, l’Association des maires de France précise que l’heure de sortie de 16h30 n’est pas obligatoire et que l’organisation des activités péri-éducatives reste à la libre appréciation des élus, tout comme leur gratuité. Malgré les efforts des communes, cette réforme va générer de nouvelles inégalités dans une offre éducative qui en compte déjà beaucoup trop. Quel pis-aller.
Pas sans les enseignants
De même, alors que le ministre déclarait encore la semaine dernière sur France-Inter que les conseils d’école seraient consultés, aujourd’hui, sur le terrain, il n’en est rien. Horaires des écoles, durée de la pause méridienne, organisation de la sieste en maternelle, utilisation des locaux scolaires sur le temps péri-éducatif, organisation des activités périscolaires et des activités pédagogiques complémentaires, tout cela ne peut être pas être le fruit d’une décision unilatérale écartant les enseignants.
La pause méridienne : un temps pour qui ?
Souvent, les DASEN négocient avec les maires mais n’estiment pas utiles de réunir les équipes enseignantes. Comme il faut aller vite pour être prêt dès 2013, des schémas rigides d’organisation du temps scolaire surgissent dans les départements. Tous semblent vouloir imposer un allongement de la pause méridienne, parfois jusqu’à 2H45, avec une demi-heure d’activités périscolaires.
Où est l’intérêt de l’enfant pourtant vanté à coup de déclarations fracassantes ? Car on peut alors se demander quelle sera la nature des activités que l’on peut offrir à des enfants en 30 minutes. Et puis, que feront les enfants le reste du temps de midi ? De la cour de récréation ? Et ceux qui ne mangent pas à la cantine ? Et les enfants de maternelle dont les besoins physiologiques nécessiteraient qu’ils bénéficient de la sieste juste après le déjeuner ?
De même, où est la prise en considération des conditions de vie personnelle et professionnelle des enseignants ? Dans beaucoup d’endroits, faute de locaux, il est envisagé d’utiliser les salles de classes pour ces activités du midi. Mais alors, que feront les enseignants qui sont condamnés à rester à l’école sur ce temps méridien ? Du coup, les enseignants finiront l’école à 16H 15 voire 16H30 comme avant, avec le mercredi en plus. Il est inconcevable de leur imposer un allongement de leur amplitude de travail à l’école. Idem pour les animations pédagogiques dont certains DASEN annoncent déjà qu’elles auront lieu le mercredi après-midi. Enfin, le SNUipp-FSU demande toujours au ministre une revalorisation des PE.
Reporter pour une vraie réforme réussie en 2014
Face à ce bricolage insatisfaisant qui se dessine pour les enfants comme pour les enseignants, le SNUipp-FSU estime qu’il faut reporter la réforme à 2014. Le décret d’aménagement du temps scolaire doit être revu, les conseils d’école consultés. Il faut se donner le temps de penser une vraie réforme et de construire les conditions de sa réussite dans les écoles en s’appuyant sur les enseignants.
C’est sur cette plateforme, et pas une autre, que dans les départements, le SNUipp-FSU va s’adresser à ses partenaires attachés à une transformation de l’école au service de la réussite des élèves. Pas de statu quo ! Nous voulons faire bouger l’école, dans le bon sens et avec les enseignants. 
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 15:46

 

SYNDICAT NATIONAL DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
78, rue du Faubourg Saint-Denis
75010 - PARIS
Tél. : 0144799621
Fax : 0142462656
Courriel : 
sg@snesup.fr



Communiqué de presse du SNESUP-FSU

Défendre le droit de tous les couples au mariage

Depuis plusieurs semaines, la perspective de l’inscription dans le Code Civil d’un nouveau droit au mariage entre personnes de même sexe donne lieu à un déchaînement d’anathèmes de la part des milieux les plus conservateurs. Faisant chorus avec les mouvances intégristes, les leaders de l’opposition au mariage pour tous ont multiplié caricatures, discours apocalyptiques et amalgames haineux. Ils ont ainsi montré les ressorts homophobes de leur tir de barrage antirépublicain contre liberté, égalité et fraternité.

La reconnaissance juridique des couples de même sexe ne vient que confirmer un état de fait, et un principe d’égalité. Elle permettra de leur procurer des droits qui leur sont aujourd’hui refusés, notamment sur le plan successoral, et sur celui des conditions de séjour des étrangers en France (les préfectures ont réaffirmé qu’elles ne reconnaissent pas les couples pacsés comme des conjoints). Cette reconnaissance bénéficiera également aux enfants vivant dans une famille homoparentale, et rompra avec les usages discriminants qui jusqu’ici font obstacle à l’adoption par un couple de même sexe.

22 pays disposent déjà d’une législation posant le mariage et l’adoption sans discrimination en Europe (Pays-Bas, Belgique, Norvège, Suède, Portugal, Espagne) et au-delà (Afrique du Sud, Argentine, Canada, 9 États américains aux USA) sans que cela ait nullement donné lieu aux désordres que prophétisent les opposants au mariage pour tous en France, dont les aînés s’étaient déjà violemment opposés au divorce, à la contraception, puis à l’interruption de grossesse, enfin au Pacs.

Attaché à une République laïque, fondée sur les principes de liberté et d’égalité, le SNESUP-FSU appelle à se mobiliser pour faire échec aux campagnes hostiles au mariage pour tous, à dénoncer leur dimension discriminante et homophobe de fait, à participer aux initiatives pour soutenir le vote par le Parlement et l’application par les communes de ce nouveau droit.

Paris, le 31 janvier 2013. 


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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 14:43

 

Vers une grève nationale du 1er degré le 12 février?

Les téléspectateurs habitués à regarder C dans l'air n'en seront pas surpris mais une fois de plus Yves Calvi a montré le peu de cas qu'il faisait de la déontologie professionnelle dans l'information; il avait invité le 31 janvier dans son émission, Luc Bérille, représentant d'une organisation qui n'avait pas appelé à la grève, aucun représentant d'une de celles qui, au contraire y avaient appelé, et outre les paladins accoutumés du libéralisme médiatique Agnès Verdier-Molinié,  directrice de l'officine ultra IFRAP ( honteusement reconnue d'utilité publique par l'administration de la République!) et payée non pas pour participer à l'enrichissement de la nation ou à la formation de ses élites professionnelles mais pour répandre un discours idéologique dans le déni des fondements de l'Etat et de l'histoire de France! Bien rémunérée pour ce sale boulot... bien mieux qu'un enseignant évidemment!

Le ministre aurait parlé d'une prime annuelle de 400 €... Faut-il en rire ou en pleurer... de rage?

 

 

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:03

 

A propos de la grève du 31, du conservatisme des uns et de l'indécence de certains commentateurs...


Bruno Julliard, élu PS, fils d’élue, qui n’a jamais véritablement eu d’activité professionnelle, a marqué sa fin de participation à l’équipe Peillon par une attaque qui se voulait cinglante contre « le conservatisme des syndicats enseignants », relayée dans la presse audiovisuelle (pour ceux qui la regardent/écoutent encore) et écrite : certains trouvant d’ailleurs nécessaire d’appuyer le propos de M. Julliard par des sondages qui montreraient que les enseignants sont « conservateurs » (du moins ceux n’appartenant pas au bloc communément et  commodément dit «réformiste » probablement ): sous-entendu  les syndicats de la FSU (SNUipp, SNES, SNUEP, SNEP) avec encore cette vieille rengaine selon laquelle les syndicats « conservateurs » feraient passer les intérêts corporatistes devant ceux des élèves (comme si on devait par essence opposer/dissocier les deux).

Et donc toujours selon cette vieille rengaine, les enseignants du 1 er degré devraient accepter, sans broncher, de travailler une demi-journée de plus sans augmentation de salaire, dans « l’intérêt des élèves » (sic, heureusement les collègues parisiens ont montré la voie).

Dans le second degré, nous cherchons où est le conservatisme : si c’est le refus de voir le collège devenir une école prolongée et ségrégative, le refus du bac-3/bac+3 au service des entreprises, alors oui nous sommes conservateurs, nous cherchons la conservation d’une réelle formation progressive de l’adulte de la maternelle au supérieur.

Sur nos conditions de travail, des mots mêmes de la sénatrice (PC) B. Gonthier-Maurin auteure du rapport sénatorial "Le métier d'enseignant au coeur d'une ambition émancipatrice" :

« Toutefois, il convient de souligner que, malgré cette souffrance bien réelle, les enseignants mobilisent leur énergie pour tenter d'amortir les conséquences des réformes sur la scolarité de leurs élèves, même lorsqu'ils ne les approuvent pas sur le fond. » :

tous ces enseignants seraient donc soit non syndiqués, soit syndiqués dans des syndicats minoritaires réformistes ? Le même rapport souligne les difficultés réelles du travail enseignant :

« La souffrance ordinaire est largement tue et reste invisible de l'institution scolaire et de la hiérarchie administrative. Pourtant, elle mine en profondeur le travail de nombreux enseignants. Un sentiment d'impuissance, qui se change parfois en découragement, peut naître d'une difficulté perçue à intéresser durablement les élèves, quels qu'ils soient. Ceci se retrouve à

tous les niveaux d'enseignement, y compris en classe préparatoire, et contribue à dévaloriser à leurs propres yeux l'action des enseignants.

La multiplication des évaluations dans tous les segments du système éducatif ne peut qu'aiguiser la souffrance au travail des enseignants. La pression évaluative institutionnelle s'appuie en effet sur des dispositifs contraignants dont les enseignants ne voient pas l'intérêt pour leurs pratiques pédagogiques. Elle contribue à accroître le fossé entre les prescriptions imposées et la perception que les enseignants se font de leurs missions. Au regard de l'institution s'ajoutent celui des parents, de la presse et de l'opinion publique nourrie des enquêtes internationales. Les critiques s'accumulent pêle-mêle et perturbent les pratiques des enseignants sommés de se concentrer sur le bien-être et les performances de tous les élèves individuellement, mais sans qu'il ne leur soit proposé ni accompagnement, ni cadre d'action cohérent, ni hiérarchisation des priorités. »

Sur ces questions, la loi d’orientation n’apporte aucune réponse et à notre sens ne fera qu’accentuer ou faire perdurer l’état de fait : s’y opposer c’est

donc être conservateur M. Julliard ?

Et nul besoin de souligner l’injustice que constitue le jour de carence dans ce contexte (rappelons ici l’étude MGEN de 201 1 qui montrait clairement que 24 % des personnels de l'éducation nationale sont en état de

tension au travail et que 1 4 % sont en situation d'épuisement professionnel/burn out).

Enfin, bien entendu, il y a la question des salaires : pour gagner plus, nous devrions travailler plus (cela ne vous rappelle pas quelque chose ?) alors que avons clairement, en tant que fonctionnaire de catégorie A, vu nos salaires décrocher du reste des fonctionnaires. que ce soit pour le premier degré ou le second degré. Le rapport sénatorial cité ci-dessus invite à une réécriture des décrets de 50, nous n’y serions pas opposé si cela va dans le sens d’une prise en compte de nos missions annexes dans l’ORS, l’instauration d’heures de concertation pour le travail collectif enseignant, les projets... Est-ce cela être conservateur M. Julliard ?

Pour l’emploi, pour les salaires, pour l’amélioration de nos conditions de travail, pour des services publics de qualité, contre le jour de carence, avec l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires,  l’action du Jeudi 31 Janvier est largement justifiée!

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 09:42

 

Ci-dessous un point de vue sur les questions de financement de la protection sociale. On rappellera cependant que la question de savoir si la CSG est une cotisationsociale ou un impôt a fait l'objet d'analyses et de jugements contradictoires de la part du Conseil constitutionnel français et de la Cour de justice de l'union européenne. On se souviendra d'autre part qu'une assimilation des salaires du privé et des traitements de la Fonction publique quant à leur source est une commodité... trop commode.

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Financement de la protection sociale

« Halte au feu !... Inspection des armes !... Résultats ? »

La préparation du congrès fédéral sur cette question, les contributions diverses, les échanges sur la liste UA et le texte adopté par le BN du SNES le 29 janvier dernier ne font qu’accroître mon remords de ne pas avoir pris le temps, alors que j’en avais le projet depuis longtemps, de soumettre à l’intelligence collective de mes camarades, sous forme de contribution au débat, ma réflexion sur ces questions. Je commence donc par plaider coupable sur cette question.

Cela dit, à en juger par les différentes prises de positions, je crains fort qu’aucune position ne soit en mesure d’obtenir la majorité qualifiée au congrès de Poitiers, mais je crains encore plus qu’une majorité qualifiée finisse par se dégager qui ne serait pas la proposition du courant majoritaire, mais une agrégation de positions minoritaires et d’abstentions. Dans tous les cas, le débat devra se poursuivre au-delà  de notre congrès fédéral.

Oui, la FSU doit défendre un système qui, en dépit des coups reçus et des reculs enregistrés, reste l’un des meilleurs au monde en ce qu’il garantit au plus grand nombre une véritable protection sociale. 

Oui le FSU doit pour cela s’interroger sur les moyens de financer, d’améliorer et de pérenniser ce système.

Mais se focaliser sur la question de la CSG me semble limité et contre-productif. Que la CSG existe depuis plus de 20 malgré notre opposition n’implique pas qu’elle soit inéluctable ou indépassable, ou alors dans l’expression « syndicalisme de transformation sociale », le sens de l’un des quatre mots m’échappe. Mais d’un autre côté se contenter de rappeler nos mandats de rejet me semble davantage destiné à vaincre qu’à convaincre.

En fait sur cette question de la protection sociale, comme sur bien d’autres, il manque au courant de pensée UA d’avoir construit et formalisé son projet. Comment jauger et juger les avancées ou les reculs, comment distinguer les compromis acceptables des compromissions éhontées, si nous ne sommes pas au clair sur ce que nous voulons construire ensemble ? 

C’est bien pour contribuer à l’élaboration de notre projet commun que je vous soumets ces réflexions qui comportent sans doute quelques convictions fortes, quelques hypothèses et pas mal d’interrogations ou d’incertitudes.

Un pays de plus en plus riche qui compte de plus en plus de pauvres de plus en plus pauvres.

Ce n’est pas la première fois que je fais cette remarque, mais il serait absurde d’évoquer le financement de notre protection sociale et ses modalités en oubliant cette réalité que chacun pourra vérifier dans les séries longues du portail de l’INSEE : entre le milieu du XXème siècle et la première décennie du XXIème siècle, le PIB de la France a été multiplié par 150 alors que sa population a été multipliée par 1,5. La question du financement de la protection sociale n’est donc pas une question de ressource globale mais bien une question de partage des richesses créées : quelle part de ces richesses doit revenir à ceux qui les ont produites par leur travail et quelle part doit continuer à alimenter des bulles spéculatives, financières ou immobilières, non seulement inutiles mais qui plus est nuisibles puisque principales responsables de ce que d’aucuns appellent « crise » ?

Un meilleur partage n’implique d’ailleurs pas obligatoirement une augmentation des taux de cotisation ou un élargissement de l’assiette, mêmes si ces questions ne sont pas taboues : avec l’assiette actuelle (sur la base de la masse salariale) et les taux actuels, l’augmentation des salaires, les créations d’emplois et la fin des « exonérations » improductives de certains employeurs augmenteraient mécaniquement les ressources de la protection sociale. Le meilleur partage peut donc passer autant par l’augmentation des salaires et la fin des « plans sociaux » que par de nouveaux mécanismes.

Salaire ou politique publique ?

Incontestablement la protection sociale a été construite et mise en place comme un élément de salaire socialisé : en échange de son travail, le salarié reçoit d’une part une certaine quantité de monnaie, en liquide, par chèque ou virement et d’autre part l’assurance de conserver une rémunération en cas de maladie (assurance maladie), de chômage (assurance chômage) ou à partir de l’âge auquel il est autorisé à cesser son activité (retraite ou assurance vieillesse). La question de la politique familiale est plus discutable, puisque le droit est ouvert par la situation familiale et non par l’activité salariée, mais elle s’est trouvée associée aux trois autres assurances par le biais des organismes collecteurs.

Comme élément du salaire, cette protection sociale a été d’emblée dans le collimateur de la bourgeoisie qui a tout fait pour en réduire le coût et la portée. Cela a commencé par le refus d’un certain nombre de professions indépendantes (agriculteurs, commerçants, artisans, professions libérales) d’être dans le même régime que l’ensemble des salariés ; cela s’est poursuivi avec la distinction artificielle  entre salaire brut et net, entre une cotisation patronale et une cotisation salariale : en réalité le salarié ne reçoit que son salaire direct (le net) et son salaire socialisé (les diverses assurances de la protection sociale) ; tous les éléments du salaire, salaire net et cotisations  sociales, sont versés par l’employeur !

Cette confusion visant à nier le caractère salarial de la protection sociale a été aggravée par la gestion paritaire des diverses caisses, entre les représentants des salariés et ceux des employeurs : la question de l’utilisation de ces éléments de salaire auraient pourtant dû ne concerner que les salariés et leurs représentants ; pourtant c’est cette gestion paritaire qui a permis à une organisation minoritaire, Félonie et Opportunisme, de gérer ces caisses avec les voix du patronat.

Toutes les exonérations de cotisations sociales, que le discours dominant n’appelle plus que « charges », tous les transferts à des budgets publics de ces dépenses, que ce soit dans le cadre des recettes habituelles ou par le biais de la CSG, de la CRDS, du « 1% solidarité » ou autres inventions, sont d’abord des baisses du salaire des travailleurs. Ces baisses sont moins immédiatement visibles que celles du salaire direct, mais elles n’en sont pas moins réelles puisque il est demandé à la Nation de financer ce qui relevait initialement de la responsabilité de l’employeur. En ce sens nous — le nous ne désigne pas ici le seul SNES ou la seule FSU, mais toutes les forces syndicales, politiques, associatives qui ont œuvré dans le même sens — nous avons eu raison de combattre et de rejeter ces exonérations et ces dispositifs. Mais nous devons également observer lucidement et affronter nos propres contradictions et paradoxes.

Nos contradictions et paradoxes.

Le productivisme des années 60 et 70, l’automatisation des productions, le dumping social planétaire des années 80 et 90, les délocalisations, les démantèlements de secteurs entiers de l’industrie, parmi ceux qui employaient le plus de main-d’œuvre et leur corollaire commun de la montée du chômage de masse ont modifié le sens des revendications ; la lutte pour l’emploi et sa sauvegarde a pris le pas sur les luttes traditionnelles pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail ; nous sommes désormais confrontés à ce paradoxe : plus une entreprise licencie, délocalise ou externalise une partie de ses activités, plus, dans le cadre de « plan sociaux », elle fait appel à des financements publics ou sociaux, plus elle fait de profits et verse des dividendes élevés aux actionnaires et moins elle contribue aux dépenses et à la protection sociale.

Dans cette situation nous — le même collectif que plus haut — avons été amenés à proposer de modifier l’assiette des cotisations sociales qui ne seraient plus proportionnelles à la masse salariale, mais devraient reposer sur la valeur ajoutée et/ou le chiffre d’affaire. Cela ne semble pas illégitime, mais ce-faisant, nous tirons la protection sociale vers la fiscalisation et nous éloignons de son caractère salarial. 

Les échanges que j’ai pu lire sur la CSG, progressive ou non, relèvent de cette même contradiction : il est légitime de se battre pour défendre et améliorer les salaires, y compris sous leur forme socialisée ; mais en voulant que tous les revenus y contribuent, nous glissons du salaire à l’impôt.

Quelles pistes ?

Face à cette contradiction nous pouvons continuer les batailles de motions définitives ou au contraire multiplier des textes inutiles à force de contorsions pour réaliser d’impossibles synthèses ; nous pouvons aussi essayer d’imaginer d’autres voies. N’y a-t-il pas, dans la nébuleuse « protection sociale » des dépenses qui relèvent d’une véritable politique publique et de la solidarité nationale, tandis que d’autres éléments doivent absolument rester du salaire socialisé ?

A mon sens les retraites et les indemnités de chômage doivent impérativement rester du salaire ; en revanche les allocations familiales, qui, à force d’exonérations diverses et successives, dépendent largement aujourd’hui du budget de l’Etat, peuvent relever d’une politique publique de la famille.

A l’origine l’assurance maladie couvrait principalement les arrêts de travail, les soins ne représentant qu’une faible part du budget global. L’extension de la couverture aux conjoints non-salariés et enfants était déjà affaire de solidarité. Les progrès de la médecine et des techniques de plus en plus sophistiquées, le perfectionnement des examens et du suivi sanitaire des populations, l’allongement de la durée de la vie, ont eu pour conséquence de modifier ce rapport entre indemnisation des arrêts de travail et soins dans le budget global des dépenses de santé. Le démantèlement de la recherche publique, des hôpitaux et de la fonction publique hospitalière a eu pour conséquences de créer des rentes de situations des laboratoires et cliniques privés, des groupes pharmaceutiques et d’une partie de la médecine libérale, à la charge de l’assurance maladie et des particuliers (dépassements d’honoraires, tourisme médical, etc.). On pourrait conserver comme salaire socialisé les indemnités journalières  et imputer  à la collectivité ce qui relève d’une véritable politique de santé publique (recherche, couverture hospitalière, médicale et sanitaire des territoires, préventions).

Quels financements ?

En dehors des griefs énoncés plus haut, à savoir faire peser sur la Nation une baisse du salaire versé par l’employeur, la CSG, comme la CRDS et autres dispositifs, présente une autre caractéristique nocive : c’est un impôt affecté a priori ; cela est contraire au principe de la non-affectation des recettes de l’Etat, principe sans doute mis en cause par d’autres nombreuses taxes mais pourtant essentiel au débat démocratique.

Si l’on accepte la démarche proposée plus haut, de faire la part dans la protection sociale de ce qui relève de l’impôt et de ce qui relève du salaire, la question du financement n’est plus celle d’une CSG, rénovée, progressive ou non. Cela est inséparable d’une remise à plat de la fiscalité. Je rappelle pour mémoire une contribution commise à ce sujet en préparation du congrès fédéral de Marseille (6 ans déjà), dont le principe était l’article 13 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : la participation de chacun aux dépenses publiques à raison « de ses facultés ». Ce principe pouvait se traduire de la façon suivante : 

  •  Une contribution très progressive sur l’ensemble des revenus comme principale recette de l’Etat ;
  •  Contribution payée individuellement et non plus par ménage (ce qui n’interdit pas de la pondérer par les charges de famille) ;
  •  Par tous, même si la première tranche, d’un montant symbolique peut être acquittée par un timbre sur la déclaration de revenu ;
  •  Lien entre qualité de contribuable et citoyenneté (distincte donc de la nationalité), d’où la nécessité que tous paient au moins la première tranche et que le contribuable soit le citoyen ou la citoyenne et non plus le ménage, hérité du Code Napoléon ;
  •  Abandon progressif de la TVA ;
  • Abandon progressif des impôts sur les sociétés (qui par nature ne peuvent pas être « citoyennes »). Il vaut mieux que les entreprises paient des salaires directs et socialisés en hausse que des impôts.
  • Refus absolu du prélèvement à la source : la levée de la contribution relève de l’Etat et ne peut être affermé à l’employeur

L’actualité récente m’amène à préciser une conséquence évidente : l’évasion fiscale entraîne la déchéance de la citoyenneté (en revanche attribuée à tous ceux qui paient leurs impôts en France, quelle que soit leur nationalité) et la dévolution à la Nation de leurs biens sis sur le territoire.

 

 Jacques Agnès (SNES-Grenoble)

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:00

 

Ce que voulait le Medef: moins d’intervention du juge, une accélération des délais, une diminution des droits réels du salarié est acté ; quant à l’accord compétitivité-emploi, on peut faire confiance aux cabinets d’experts pour établir des diagnostics économiques conformes aux voeux patronaux et une clause de retour de "bonne fortune" et de maintien de l’emploi la moins contraignante possible.
 Bon prince, M. Berger n’interdit pas au Parlement de faire son travail de législateur mais il sait que le président veut introduire une clause de dialogue social dans la Constitution ce qui est un bouleversement institutionnel considérable car cela introduit un corps intermédiaire de plus entre le citoyen souverain et le législateur qu’il a mandaté.
 Le paysage syndical français n’offre d’ailleurs aucune garantie supplémentaire de prise en compte des intérêts des salariés, cet accord en est  une bonne illustration.
En revanche, il va falloir se poser sérieusement la question, dans le mouvement syndical tout entier, de savoir si la direction de la CFDT est encore une direction "syndicale", en charge de la défense des intérêts "matériels et moraux" de ses mandants; il me semble que les deux vont de pair... et selon la conclusion qu'on en tire, cela aurait quelques conséquences pratiques sur la construction des rapports de force à prévoir et sur les alliés utiles dans cette démarche. 

 Il est clair que la valorisation de la notion de contrat, entre partenaires à la représentativité discutable et en tout cas non opposable à la qualité de citoyen, il n’y a pas d’un côté le salarié et de l’autre le citoyen, la première qualité est subsumée dans la seconde, valorisation contre la Loi, est une régression en termes démocratiques: si l’on peut contester que les élus du peuple soient systématiquement soucieux de l’intérêt général, ils sont élus au suffrage universel direct, et  l’inégalité des contractants dans un accord social n’encourage et ne favorise  à coup sûr que le plus cohérent et le plus fort.

Nous sommes bien pour certains passés dans la "post-démocratie"...et dans le déni  de la séparation des pouvoirs. Il ne faut pas confondre dialogue social et contrat social.

Dans un pays où la piétaille politicienne, jusqu’au ministre du budget, ne croie pas  ou fait semblant de ne pas croire que la lutte des classes existe, cet accord présenté comme historique par des ministres de deuxième ordre est une vraie ouverture de régressions sociales. Je parie cependant qu'au nom du réalisme les OS continueront de considérer la CFDT comme fréquentable...

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Une transcription loyale ou optimale ?

Quelques millions de salariés, progressivement, commencent à découvrir ce qui a été signé le 11 janvier dernier entre le Medef et des syndicats minoritaires. Cet « ANI » (accord national interprofessionnel) a été présenté par les médias de façon valorisante comme étant « souple pour les employeurs et protecteur pour les salariés ». Mais ceux qui le lisent découvrent qu'il est entièrement en faveur du Medef. La CGT, Force ouvrière, la FSU, Solidaires, c'est à dire la majorité des syndicats, se chargent de décortiquer les gros reculs sociaux qu'il contient en matière de droit du travail, de facilitation des licenciements, de la flexibilité des contrats (temps partiels, CDI « intermittents », intérim, mutations...). Donc peu à peu une opinion se construit pour rejeter, &agrav e; juste titre, cet ANI (dit de Wagram car il a été signé dans les locaux et sous la dictée du Medef, avenue de Wagram).

Selon la théorie récemment inventée que le contrat doit précéder la loi et être retranscris par elle, le gouvernement annonce qu'il va transcrire l'accord de « façon loyale et fidèle » dans la loi. Pourtant rien ne l'y oblige : ce n'est qu'un accord minoritaire et on ne voit pas pourquoi la majorité de gauche donnerait raison aux diktats du Medef. Certes il faut autant de contrats que possible et autant de lois que nécessaire. Certes il faut des négociations et des compromis. Mais cela n'implique pas, à la fin, de ne faire que ce que le patronat veut et signe !

Donc l'éveil des consciences et la mobilisation commencent : elles ont trois mois pour faire le plein en termes de rapport de force afin de se faire entendre. Le projet de loi sera soumis au Conseil des ministres le 6 mars. Des manifestations sont prévues par les syndicats ce 6 mars. Puis cela sera soumis au Parlement courant avril dans la perspective d'un vote courant mai. On entend que la procédure d'urgence serait adoptée : ce qui serait fâcheux car on peut être choqué qu'elle surgisse pour un si mauvais texte, et alors qu'un nombre important de députés y est hostile.

La question qui se pose est : est ce que la majorité des syndicats et des salariés hostiles à cet ANI ont les moyens de gagner ? On lit déjà le dépit de certains qui pronostiquent, de façon fataliste, que l'ANI sera transcris fidèlement, que c'est foutu, que la majorité de gauche s'inclinera forcément, etc. Eh, bien non, pas du tout : il est parfaitement POSSIBLE de gagner.

Car le débat traverse totalement le Parti socialiste, le groupe parlementaire et va forcément faire réfléchir le gouvernement. La gauche du Parti socialiste s'est prononcée contre l'ANI, cela fait 25 % des voix environ. Cela ne suffit pas. Une partie de la majorité du PS (l'ancienne « UMA ») s'est aussi prononcée contre. Cela mène à 40 % d'opposants à l'ANI. Cela ne suffit pas. Mais il y a un impact : la majorité a engagé la discussion en son sein, et une moitié est en faveur d'une « transcription loyale et fidèle » (comme l'a dit le président du groupe parlementaire Bruno Le Roux) et une autre moitié se distingue en proposant une « transcription optimale qui tienne compte des non signataires ». Cela n'a pas échappé à François Hollande puisque, dans l'un de ses « vœux » il a pr&eacu te;cisé qu'il fallait « entendre les syndicats non signataires ». Entre « loyale » et « optimale » il faut comprendre une nette différence d'appréciation, disons même une brèche. Assez pour que cela suffise à inverser ce qui est mauvais dans l'ANI et éventuellement à importer des lois plus positives pour les salariés au Parlement.

De quoi cela dépendra ? Du rapport de force créé en mars et avril par les mobilisations et manifestations. Si elles sont assez puissantes, la victoire est donc accessible. Il faut jouer gagnant pas jouer « placé ». Il faut engager, dans la plus large unité possible, les réunions d'information, meetings de lutte, manifestations et grèves jusqu'à ce que cela s'impose : la majorité des syndicats et de la gauche, tous partis confondus, ne veut pas de cet ANI maudit ! Elle veut reconstruire le droit du travail pas le détruire davantage, elle veut faire reculer le chômage, contrôler les licenciements, pas les faciliter, elle veut des protections plus fortes pour les salariés, pas des flexibilités désastreuses et nuisibles à l'emploi. Unité, comme lors du CPE ou des retraites, car gagner est possible !

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 21:46

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 10:03

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