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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 15:39

 

 

 

A la veille des deux événements essentiels de notre vie politique, l’élection présidentielle puis les élections législatives, on peut craindre que les candidats des grands partis en tout cas, ceux qui comptent vraiment étant donné l’état du système électoral, reprennent les rhétoriques habituelles. A chaque grand moment du débat public, le discours moyen du candidat moyen consiste à expliquer qu’en restant fidèle à ses « valeurs » mais sans faire d’idéologie, il faut parler de mesures « concrètes » qui répondent aux « problèmes quotidiens » des Français. Et à la fin, on peut s’attendre à voir des propositions pratiques fort peu nombreuses et bien en dessous des besoins, des attentes et des revendications de la majorité de nos concitoyens. Sans que l’on ait jamais donné du corps à ces « valeurs » en les rattachant à des doctrines et à une histoire, ni montré en quoi elles pouvaient directement inspirer et animer un programme et une action politique.  

 

Or, ce n’est pas sans établir des principes politiques plus précis que des valeurs générales, ce n’est pas en s’adressant aux citoyens comme s’ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, ne pouvant rien comprendre à un monde complexe, ce n’est pas en misant sur l’apparence du « concret » qui finalement ne mobilise ni les cœurs ni les esprits, bref, ce n’est pas en arrêtant de faire de la politique que l’on construit la solide assise sociale, nécessaire à la victoire électorale, puis à un exercice du pouvoir qui échappe à la logique des alternances à répétition.  

 

C’est de la gauche qui aspire à gouverner et en particulier de son plus grand parti, le PS, qu’il faut exiger une ambition politique, ancrée profondément et majoritairement dans l’opinion, qui tranche avec les campagnes électorales de l’après 1981. Non seulement parce que la droite a vocation à conserver un ordre établi inégalitaire, qui s’oppose à l’intérêt général. Mais aussi car la droite est intrinsèquement le parti de la résistance aux aspirations du peuple, à l’approfondissement de sa souveraineté et de la citoyenneté. En effet, la vision qu’a la droite du pouvoir et de sa légitimité reste viciée soit par le bonapartisme, reposant sur le césarisme et le culte du chef, soit par le libéralisme, marqué par l’élitisme et la méfiance à l’égard de la souveraineté populaire, soit enfin par la démocratie chrétienne, résultat d’une adaptation tardive et pâlie des idées démocratiques au christianisme.

  

 

Nous voulons montrer ici que ce sont sur des points de doctrine clairs, distincts et opposables aux autres que la gauche doit bâtir son ambition programmatique et son action politique. Et nous ajoutons que ces points de doctrine doivent être issus du républicanisme, puisque nous vivons dans une nation définie et construite par la République, du fait de son enracinement au sein d’un peuple qui s’est imprégné de son idéal. Ce sont d’abord les principes républicains qui peuvent mobiliser une majorité stable pour la gauche, à condition que la République ne soit pas utilisée comme une référence mémorielle convenue, ni comme une bonne conscience. A condition aussi que la République ne soit pas un thème parmi d’autres (le travail, le pouvoir d’achat, la sécurité…), aussi important serait-il, dont il faudrait se saisir, notamment sous l’angle unique de la rénovation de la Constitution et des institutions. Le républicanisme doit être le cœur et le sang du programme de toute gauche qui veut gouverner : il doit en être le centre vital et en même temps irriguer et donner vie à toutes ses thématiques.

 Ainsi, la République ne doit pas être le terrain laissé et réservé à des candidats, qui en seraient les défenseurs spécialisés, tel Jean-Pierre Chevènement en 2002. La gauche ne doit pas non plus proposer une vision consensuelle et statique de la république qui aurait ainsi vocation à « rassembler », comme l’avait fait Chevènement et comme le PS le fait souvent, en annexe de ses programmes. Le républicanisme doit impulser, dynamiser et mobiliser. Pour cela il doit être nettement marqué et connoté idéologiquement. Le rassemblement du plus grand nombre suivra non sur des bases affadies mais à partir et autour d’une mobilisation du cœur de l’opinion de gauche.  

 

 

 

 

Entendons nous donc bien sur le sens que nous donnons à la République. Il s’agit d’abord de la République « maximale »[1], un idéal de régime plus ou moins traduit dans la réalité, défini originellement pendant la Révolution française et au long du 19ème siècle. Le républicanisme se caractérise par la reconnaissance d’une double filiation : filiation philosophique des Lumières et filiation historique, dans la lignée de la Révolution française et du jacobinisme. Etre républicain, c’est alors s’identifier à des valeurs générales de liberté, d’égalité et de fraternité et à des principes (aujourd’hui constitutionnalisés) : la démocratie, l’indivisibilité, la laïcité et le caractère social du régime. Dans ce cadre, la vie politique est fondée sur la citoyenneté, le parlementarisme et l’élaboration de droits universels. Puis la loi traduit la volonté générale et la primauté de l’intérêt général.  

 

Et la droite ne sera jamais à la hauteur de cette définition, authentique et exigeante de la République. Elle n’a toujours intégré les valeurs et les principes de la République, fondamentalement étrangers à ses bases idéologiques, que de façon incomplète, au mieux en les modérant et en les minimisant, au pire en les détournant. Pour la droite le terme « républicain » est une formule vague, jamais bien définie. Il est au mieux (chez De Gaulle notamment) synonyme du service de la nation et de la mission de l’Etat. Il sert plus souvent, à une droite toujours plus libérale, sécuritaire et néoconservatrice - ou en un mot, réactionnaire - de prétexte pour légitimer ses actes, d’autant plus qu’ils trahissent justement l’idéal de la République.  

 

En outre, dans la continuité de la conception « maximale » de la République, être républicain, pour nous, c’est vouloir la République « jusqu’au bout » : la République qui porte à leur terme ses principes fondateurs, issus de la Grande Révolution, jusqu’à la réalisation effective de l’égalité des droits et l’aboutissement de la démocratie laïque. Ce qui passe par la transformation sociale, qui permet à tous de se libérer des contraintes économiques de l’ordre établi capitaliste, pour accéder pleinement à la citoyenneté. C’est-à-dire la poursuite de la République idéale par le Socialisme, au sens général du mot : le dépassement du capitalisme et l’extension du champ de la démocratie du politique à l’économique et au social. Bref la synthèse qui trouve son aboutissement chez Jaurès : le socialisme dans la République, le socialisme par et pour la République.  

 

Nous attendons du ou des candidats de la gauche de gouvernement, d’une part, la référence à des points de doctrine républicaine, explicitement mis en perspective dans l’affichage de vraies réformes transformatrices. D’autre part, nous pensons nécessaire l’imprégnation implicite de tout son discours par les idées des Lumières, de la Révolution française et donc du républicanisme. Dans une période où l’on parle de la fin des grandes idéologies voire de la « fin de l’histoire », nous prétendons que ce sont les idées, les thématiques et le vocabulaire républicains qui mettront puissamment en mouvement la raison et les sentiments politiques des Français. D’autant plus que le ressort de cette mobilisation possède une dimension patriotique tout en l’élevant au niveau de l’universel. En effet l’attachement à la République est constitutif de notre nation. La Révolution française et les conquêtes politiques et sociales républicaines sont identitaires pour la France. Et en même temps, elles sont la contribution majeure de notre peuple au progrès de l’humanité.  

 

 

 

 

C’est finalement de citoyenneté qu’il est question ici. Elle est le moyen et la fin de la démocratie et de la République. Elle est la clé d’une légitimité renforcée pour un gouvernement de transformation sociale. Enfin ce qu’il faut, c’est bien s’adresser à « l’animal politique », pensant et agissant, qui se trouve en chacun de nous. Ce qui va bien au-delà de la communication et du marketing politiques généralisés. Ce qui va bien au-delà du jeu sur les peurs plus ou moins insaisissables, que l’on agite à droite sur la sécurité et l’immigration et à gauche, sur la mondialisation ou l’environnement. Ce qui va aussi au-delà de la prétention, pour l’extrême gauche, à mobiliser par les intérêts de classe, classe que l’on se garde bien de définir. Pour s’adresser à lui de façon juste et efficace, il faut considérer que le citoyen n’est pas un être irrationnel, soumis à ses affects et ses humeurs, ni un être économique mu par le calcul des ses intérêts et par une nature égoïste, ni l’individu fondu dans l’intérêt de classe. Il faut au contraire faire appel à sa conscience de l’intérêt général et à la volonté de participer, en tant qu’être libre et égal aux autres, à la construction de son émancipation et du bien-être commun. C’est cette vision de l’individu-citoyen qui doit aussi caractériser l’appartenance à la gauche, en premier lieu de ceux qui prétendent la représenter.  

 

Nous proposons d’en finir avec l’idée qu’un bon candidat est quelqu’un qui joue sur la sympathie ou la confiance des électeurs. Les électeurs ne choisissent pas une personne qu’ils aiment ou qui leur inspirent un respect évident. Sinon, Lionel Jospin aurait été élu en 2002. Les gens savent reconnaître la grandeur et la valeur d’un personnage politique, dans son rapport avec l’avenir collectif et le projet de société. C’est cela qui provoque une adhésion massive et durable, dans un temps politique long, qui surpasse les événements médiatiques, les stratégies aléatoires de communication et la vie politicienne. Et cette grandeur vient d’abord de la capacité à saisir les occasions historiques, à faire appel à une culture politique et en même temps à l’enrichir et à la transmettre.  

 

Qu’auraient été un Robespierre, un Saint Just, un Bonaparte, un Jaurès, un De Gaulle, un Blum, un Mitterand… sans cela ? Des hommes qui brillent dans leurs milieux, c’est sûr. Des hommes qui exercent des responsabilités importantes, sans doute. Mais il en faut plus pour gagner le soutien franc, incontesté et massif du plus grand nombre et acquérir d’ailleurs une figure mémorielle dans l’histoire. Saint Just et Robespierre, poussés et appuyés par les Sans Culottes, ont mené la Révolution jusqu’à la République. Bonaparte a profité du désarroi politique des Français et de la déliquescence des gouvernements en place pour s’emparer du pouvoir en incarnant la grandeur de la France. Jaurès est l’homme de la construction de l’unité du socialisme, de sa synthèse avec la République, le défenseur des victimes de l’injustice et la voix de la paix. De Gaulle est d’abord l’homme du 18 juin et du sursaut patriotique, puis de la stabilité de l’Etat et de l’indépendance nationale. Même à des degrés moindres de grandeur, Blum est avant tout l’homme qui a servi loyalement les intérêts et la dignité de la classe ouvrière, pendant le Front populaire. Mitterrand est celui qui a compris, en oeuvrant pour le programme commun, l’attente d’unité et de changement radical au sein du peuple de gauche.  

 

Si l’on part de ces exemples sûrs (que l’on aime ou que l’on déteste leur action), l’image, la confiance et l’affectif apparaissent seulement comme des accompagnateurs et des effets, qui entretiennent la mobilisation et l’adhésion. Mais ils n’en sont pas les leviers, car au-delà, il y a l’adéquation avec les enjeux collectifs de l’histoire et l’intelligence politique qui consiste à les saisir et ensuite seulement à se mettre en scène. Si aujourd’hui la communication, un supposé charisme naturel, la sympathie et l’image peuvent apparaître comme des armes politiques essentielles, c’est seulement parce qu’aucune perspective programmatique et aucune personnalité ayant les dimensions nécessaires ne se dégagent.  

 

A ce propos, citons Saint Just, qui écrit dans ses Fragments sur les institutions républicaines (écrits entre 1792 et 1794) : « Malheur à ceux qui vivent dans un temps où l’on persuade par la finesse de l’esprit, et où l’homme ingénu au milieu des factions est trouvé criminel, parce qu’il ne peut comprendre le crime ! Alors toute délibération cesse, parce que, dans son résultat, on ne trouve plus, et celui qui avait raison, et celui qui était dans l’erreur ; mais celui qui était le plus insolent et celui qui était le plus timide. Toute délibération cessant sur l’intérêt public, les volontés sont substituées au droit : voilà la tyrannie. » [2] Quand rien de grand ne sort du lot, c’est-à-dire rien qui n’incarne le bien commun, rien qui ne fasse écho à la volonté générale et à la fois l’éclaire, tout se vaut à peu près aux yeux des gens. Ou en fait, rien ne vaut vraiment quelque chose. L’opinion n’a plus de constance, ni d’investissement ou d’engagement net. La politique devient un jeu hasardeux où la seule stratégie reste la mise en place d’une image qui ne repose que sur elle-même et où le premier recours est le marketing politique.  

 

Mais il ne faut pas s’en lamenter. Cela donne une chance à saisir pour un candidat et un programme de gauche. C’est la chance de remettre de la grandeur sur la scène publique, à partir des principes et des acquis de la République. Car ils sont bafoués constamment par une droite qui substitue « l’égalité des chances » à l’égalité des droits, qui détruit la protection sociale et les garanties du bien-être commun, qui construit la décentralisation contre l’indivisibilité du territoire, qui sacrifie les droits et les libertés au nom de la lutte contre l’insécurité et l’immigration, qui fait la loi contre la majorité du peuple. C’est la chance de faire écho à une majorité des Français, qui rejette systématiquement les mesures libérales du gouvernement et qui réclame un retour et un approfondissement de la démocratie, politique et sociale. Nos concitoyens n’ont cessé ces dernières années de démontrer leur intelligence politique en comprenant et en désavouant le projet de société de la droite et du néolibéralisme. Y compris les plus jeunes, qui l’ont prouvé lors des mobilisations records contre le CPE (contrat première embauche). Avant déjà, en 2003, les enseignants et la masse des salariés avaient exprimé, dans des manifestations monstres, leur refus du recul social en matière de retraites. Puis le 29 mai 2005, tous nos concitoyens se sont engagés dans le débat, pourtant des plus complexes, sur le TCE (traité constitutionnel européen), qui a été rejeté, d’abord au nom de la démocratie et de l’antilibéralisme.  

 

 

 

 

La gauche gouvernementale et le PS en premier lieu ont le devoir de conquérir et de satisfaire cette majorité, qui s’exprime d’abord dans la rue. Sa campagne ne la touchera ni à l’affectif, ni à la communication, ni grâce à la bonne mine de l’un ou de l’une. Car la volonté générale s’est exprimée par des revendications claires et par l’attente de choix de société nets. Une chance historique s’ouvre à la gauche, si elle pense la citoyenneté de façon républicaine et si elle veut asseoir sa légitimité sur une base sociale large et solide. Il faut qu’elle soit une gauche de combat, solidement appuyée sur des références et des ambitions républicaines et démocratiques et une gauche d’alternative, fidèle aux motivations politiques et sociales qui ont mobilisé la majorité. Encore faudra-t-il avoir des candidats, aux élections présidentielles puis législatives, qui veuillent s’appuyer sur ces motivations, les maintenir en haleine et s’en faire l’écho.


 

[1] Selon l’expression de l’historien Maurice Agulhon.

[2] Saint Just, L’esprit de la révolution. Suivi de Fragments sur les institutions républicaines, Paris, Editions 10/18, 2003, p 147-148 (ouvrage comportant en outre une introduction de Michelle Vovelle). On peut aussi se référer à Saint Just, Œuvres complètes, Paris, Editions Ivrea, 2003.

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