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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 15:53

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 10:27

 

 

 

Chers  amis et camarades,

Ce message est écrit  après l'appel  du ministre de l'intérieur Manuel Valls ;  au moment où le cardinal- archevêque de Lyon défile  avec une faune inqualifiable et après que le cardinal-archevêque   de Paris a appelé à manifester  de même , je vous rappelle que la presse locale, le Républicain Lorrain,  du lundi 26 janvier nous a appris qu'à son meeting de Metz devant 4000 personnes Dieudonné a chanté 

« Ami (résistant)  la sens-tu,   dans ton cul,    ma quenelle  etc. » 

et personne ne s’est  élevé   parmi ces 4000  Lorrains pour hurler : 

« Dieudonné,   après une profanation  aussi gravissime , tu es le pire des salauds. S’il y avait   une justice,  moralement,  tu devrais être immédiatement   condamné, déchu de ta nationalité française et  expulsé du territoire national »

 

C’est la première fois  connue  que Dieudonné   insulte ainsi les résistants : il fallait réagir immédiatement. Et le préfet de la Moselle aurait dû le traduire en justice.


Amis et camarades de la FNDIRP, de la L&H, de la FOL, de la FSU, du Cercle Jean Macé, de la FCPE, du PS, du PCF, élus de Metz, personne n'a réagi publiquement.

 

Je n’ose penser  que vous avez  oublié   que les héros que (...) Dieudonné a insulté d’une manière  si abjecte ont payé leur sacrifice pour notre liberté de leur vie, de la torture, de leur déportation à Dachau, à Mauthausen, à Tréblinka ou à  Auschwitz.

Simplement manque de vigilance, paresse intellectuelle, vous vous êtes tus.

 

Et moi-même Paul Berger,  même  le très  vieux schnock  que je suis   est sans excuse et  ne  se pardonne pas de ne pas vous avoir alerté et demandé de réagir et voilà un exemple  de plus d'endormissement des démocrates, des antiracistes et des anciens résistants...


 

Nous sommes en 1930. C’est sûr.

 

J'attends votre réponse avec intérêt   et la suite que vous donnerez ou  que vous  ne donnerez pas à cet appel.

 

Amitiés   à tous

 

Paul Berger  

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 10:05

On pourra ajouter à la lecture des deux communiqués de presse ci-dessous, l'article du Canard Enchaîné du 5 février et l'article de Médiapart de ce jour.

Le cynisme et le ridicule de la droite ne peut faire oublier le refus ancien de la gauche de doter la France d'une véritable Constitution (selon Montesquieu...)

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Communiqué du 5 février 2014

 

C'est avec consternation que l'USM a pris connaissance des informations selon lesquelles des pressions ont été exercées par le cabinet de la Ministre de la Justice sur le procureur général de la cour d'appel de Paris pour qu'il sollicite sa mutation à la Cour de cassation en qualité de premier avocat général.


La tentative de la Chancellerie de faire croire qu'il s'agissait d'une proposition d'avancement, afin de pourvoir un poste vacant, est tout autant ridicule que scandaleuse.

L'USM observe que le cabinet ne montre pas un tel empressement à pourvoir les 400 postes actuellement vacants dans l'ensemble des juridictions, laissant à la Direction des services judiciaires, dont c'est d'ailleurs le rôle, le soin de tenter de gérer la pénurie.


Alors que la Ministre proclame régulièrement son attachement à l'indépendance du parquet, l'USM dénonce la persistance des pratiques bien connues de l'ancienne majorité, consistant à déplacer, selon leur proximité politique supposée, des magistrats de la hiérarchie du parquet dont les décisions pourraient s'avérer gênantes.

Après des mois pendant lesquels l'USM n'a cessé de dénoncer la partialité du cabinet de la garde des Sceaux et la composition orientée de nombreux groupes de travail et commissions, cette nouvelle marque de mépris pour l'indépendance de la magistrature ne peut qu'inquiéter.


Ces pratiques indignes et récurrentes expliquent malheureusement l'échec de la réforme constitutionnelle du Conseil supérieur de la magistrature et du statut du parquet.

L'USM appelle avec force le gouvernement à reprendre cette réforme et, conformément aux préconisations du GRECO et de la commission Nadal sur la modernisation du parquet, à aligner totalement le statut des magistrats du parquet sur celui des magistrats du siège, en transférant le pouvoir de nomination des procureurs, procureurs généraux, et membres du parquet général de la cour de cassation du garde des Sceaux à un Conseil supérieur de la magistrature à la composition rénovée.


L'indépendance de la Justice n'est pas une faveur faite aux magistrats mais un pilier essentiel d'un Etat de droit.


Il est urgent qu'au-delà des paroles et de l'affichage, les actes suivent.

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Pour rompre avec ces pratiques : une réforme du CSM !

Communiqué de presse du Syndicat de la magistrature en réaction aux propos du procureur général près la Cour d’appel de Paris

Communiqués de presse, publié le 5 février 2014, mis à jour le 5 février 2014

Pour rompre avec ces pratiques : une réforme du CSM !

Le Procureur Général près la cour d’appel de Paris, François Falletti, nommé à ce poste en 2010, affirme aujourd’hui dans la presse que, convoqué au Ministère de la Justice, il lui aurait été demandé de quitter son poste, contre un poste de premier avocat général à la Cour de cassation.

Si cela s’avérait exact, cela révèlerait la poursuite de pratiques détestables - que le Syndicat de la magistrature a toujours dénoncées - qui n’en déplaise à Éric Ciotti, ne sont malheureusement pas « inédites dans l’histoire de la magistrature contemporaine » et qui illustrent, s’il en était besoin, l’insupportable dépendance du ministère public vis-à-vis du pouvoir exécutif.

Le Syndicat de la magistrature ne peut que rappeler une nouvelle fois la nécessité d’engager enfin une réforme du statut des magistrats, et plus particulièrement de ceux du Parquet afin de mettre leur carrière à l’abri des pressions, qu’elles soient politiques ou institutionnelles.

Il faut pour cela que la réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sorte de l’ornière politique où elle se trouve afin de retirer au pouvoir exécutif toute possibilité d’influer sur la nomination et la carrière des magistrats du parquet. Pour cela, le CSM doit se voir confier le pouvoir de proposition et de nomination de l’ensemble des magistrats, et être le seul compétent en matière disciplinaire.

Ce n’est qu’à ce prix que cesseront les atteintes à l’indépendance de la justice.

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 20:26

« Taxe sur les transactions financières, c’est maintenant ! ». Comme l’écrivent Pascal Canfin et Pierre Moscovici (Les Echos, 30/01), ministres du développement et de l’économie, « après plus d’une décennie de mobilisation de la société civile pour défendre le bien-fondé d’une taxe sur les transactions financières, nous sommes maintenant au moment de la décision politique ».

Nous, organisations des sociétés civiles française et allemande, nous réjouissons de voir arriver le moment de la décision politique. Mais nous sommes extrêmement inquiets concernant la dernière phrase du texte des deux ministres, « la France sera au rendez-vous ».

Tout d’abord, les ministres s’engagent à ce que le produit de la taxe serve à financer « la lutte contre les grandes pandémies comme le sida ou le paludisme et la lutte contre le changement climatique », et nous devons nous en féliciter. Toutefois, à ce jour, seule la France, par la voix de ses ministres et de son Président de la République, s’est engagée sur cette question.

Or, alors que les ministres français clament leur souhait d’affecter des « ressources additionnelles » à la solidarité internationale, la taxe française sur les transactions financières n’a pas atteint cet objectif, puisque les financements liés à la taxe n’ont, en France, pas permis de dégager des ressources supplémentaires mais seulement de compenser des coupes budgétaires effectuées par ailleurs.

Il importe donc en passant au niveau européen de surmonter l’échec de la taxe française en la matière : la France et l’Allemagne, lors du sommet franco-allemand du 19 février, devront donc s’engager ensemble à affecter de manière additionnelle une partie des revenus de la taxe européenne sur les transactions financières à la solidarité internationale, la lutte contre le Sida et le changement climatique. Nous espérons que le gouvernement français pourra en convaincre ses partenaires européens, et notamment la Chancelière Angela Merkel.

Mais à quoi serviraient ces engagements si le produit de la TTF européenne se révélait finalement dérisoire ? Or, en même temps qu’il nous promet un usage solidaire pour les fonds récoltés, le gouvernement français continue, selon nos informations, de s’employer en coulisses à rétrécir le plus possible l’assiette de la taxe et donc le volume de ces fonds.

Une illustration se trouve dans le texte même de leur tribune. Les ministres français s’y déclarent, en effet, en accord avec le gouvernement allemand pour « une taxe ambitieuse dont l’assiette aille au-delà des actions et inclue certains produits financiers, notamment dérivés, propices à la spéculation ». Mais cette phrase ambigüe fausse la position allemande et cache, en fait, le bras de fer qui se joue actuellement dans la négociation entre Berlin et Bercy où le ministère des finances français tente à tout prix de sortir de l’assiette de la taxe les produits dérivés et les transactions à haute fréquence.

En face, la position du gouvernement allemand, comme celle de la Commission européenne, n’est pas de se limiter à « certains produits financiers propices à la spéculation » comme le voudrait Paris, mais, comme le stipule l’accord de gouvernement CDU-SPD, d’inclure « tous les instruments financiers, en particulier les actions, obligations, actions de sociétés de financement ainsi que les produits dérivés » (p.46).

De même, la taxe proposée par la Commission Européenne ne vise pas particulièrement telle ou telle catégorie de titre financier mais toute pratique spéculative à haute fréquence. Ces transactions, qui peuvent concerner n’importe quelle catégorie d’actif, et sont effectuées à grande vitesse par des logiciels informatiques, ont proliféré et nourri l’instabilité des marchés sans apporter de service réel à l’économie. Il n’y a donc aucune rationalité à vouloir exclure de la taxe telle ou telle catégorie d’actif au motif qu’elle serait par nature moins spéculative que d’autres ! Inclure l’ensemble des produits dérivés est décisif car ils représentent aujourd’hui plus que deux tiers des transactions financières. N’oublions pas le lourd prix que nos sociétés ont payé et continuent de payer à cause de l’instabilité des marchés financiers !

En septembre 2011, le ministère des finances français et son homologue allemand écrivaient dans une lettre commune à la Commission Européenne que « l’assiette de la taxe devrait être large et couvrir toutes les transactions liées à des instruments financiers tels les actions, obligations, transactions de devises et produits dérivés. »

Nous demandons aujourd’hui que la France tienne ses engagements envers ses partenaires et les citoyens européens. Toute exclusion d’une catégorie d’actifs serait une capitulation devant le lobby des banques et réduirait d’autant les recettes attendues pour la solidarité nationale, européenne et internationale.

Thomas Coutrot (Attac France), Hakima Himmich (Coalition Plus), Luc Lamprière (Oxfam France), Detlev Larcher (Attac Allemagne), Bruno Spire (Aides), Peter Wahl (WEED)

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 20:20

 

 

 

 

http://www.lenouveleconomiste.fr/lettre-ouverte-au-conseil-general-de-la-banque-de-france-21434/

Lettre ouverte au Conseil général de la Banque de France

13 signataires, stupéfaits de la position du gouverneur de la Banque de France à l’encontre de la réforme bancaire de Michel Barnier, s’adressent au Conseil général de la Banque de France

Mesdames et Messieurs les Conseillers,

Après plus d’une année de travail, la commission européenne vient de proposer une directive sur la façon d’éviter que les difficultés d’une ou plusieurs grandes banques plongent à nouveau l’Europe dans la crise. Le travail de la commission est impressionnant : 60 pages de texte et 600 pages d’annexes techniques en anglais que la commission a pris soin de rédiger après avoir consulté toutes les parties prenantes, y compris les banques centrales ; et sur la base d’un rapport qui avait déjà recherché (et trouvé) le consensus entre ses membres.

Dans les heures qui ont suivi cette publication, M. le Gouverneur Noyer a déclaré : « Les idées qui ont été mises sur la table par le commissaire Barnier sont des idées, je pèse mes mots, qui sont irresponsables et contraires aux intérêts de l’économie européenne ».

La brutalité de cette prise de position a créé la stupéfaction. Le commissaire Barnier a indiqué : « Je ne peux pas croire que Christian Noyer, qui est un homme compétent, ait pu faire ces déclarations en ayant pris connaissance du détail de nos propositions », ajoutant que, dans le cadre de l’examen du texte, « M. Noyer et ses collègues auront à évaluer et décider des mesures qu’il est « responsable » ou « irresponsable » de prendre ».

Nous souhaitons savoir si le gouverneur a pris la précaution de vous consulter avant de faire cette déclaration comme gouverneur, donc en votre nom ; et dans le cas contraire, si vous approuvez cette déclaration.

Le présent gouverneur s’est déjà permis de critiquer la taxe sur les transactions financières, promue par la France et 10 autres pays européens.

Ne vous semble-t-il pas que cette nouvelle critique renforce le risque que le gouverneur et son institution apparaissent comme le porte-parole de grandes banques dont il reprend sans nuances les arguments, alors qu’il préside l’Autorité qui les supervise.

Mesdames, Messieurs les membres du Conseil, votre responsabilité est forte. La gouvernance qui régit la Banque de France donne une grande liberté au gouverneur. Vous êtes son seul contre-pouvoir, exercé au travers notamment de l’article L. 142-8 du code monétaire et financier qui vous autorise à mettre fin à ses fonctions en cas d’incapacité ou de faute grave.

Sans envisager une telle extrémité, c’est à vous, Mesdames et Messieurs les Conseillers qu’il revient d’inviter fermement le gouverneur à s’en tenir aux missions de la Banque de France et de faire preuve de mesure dans ses prises de position publiques.

Et nous vous remercions par avance de bien vouloir faire connaître publiquement votre décision collective sur ce point.

Olivier Berruyer, président de l’association DiaCrisis
Jerome Cazes, président du Club des Vigilants
Michel Crinetz, commissaire-contrôleur général honoraire des assurances
Guy Flury, coordinateur du groupe Banques du Collectif Roosevelt
Jean Gadrey, économiste, Lille
Gaël Giraud, directeur de recherches au CNRS, labex REFI (Régulation Financière).
Alain Grandjean, économiste
Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt
Pierre-Henry Leroy, président de Proxinvest
Dominique Plihon, professeur des universités, porte-parole d’ATTAC
Francis Raugel, ancien directeur financier
Laurence Scialom, professeure des universités
Claude Simon, ancien commissaire aux comptes

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:42
Fille-ou-Garcon.jpgVous êtes parent, grand parent, enseignant, administrateur, ou tout simplement vous êtes intéressé par les questions de "Genre" rejoignez nous pour une réflexion dans la bonne humeur dans un cadre coloré et accueillant.
Partagez l'affiche en pièce jointe, faites circuler
Devenir Fille ou Garçon ?  
  Questions de Genre   
Conférence/Débat présentée et animée par Gérard Neyrand, sociologue, 
professeur à l’Université de Toulouse  

Vendredi 7 Février à 20heures au Lakota Café 

Si le nom de bébé n'a pas de genre, masculin ou féminin, le bébé lui est doté d'un sexe qui le fait  
d'emblée  identifier  par  ses  parents  et  par  tout  l'ordre  social  comme  garçon  ou  fille.  Tout  l'imaginaire  social  et  parental  qui  se  développe  à  partir  de  cette  différence  est  aujourd'hui   questionné  par  le  bouleversement  des  places  des  filles  et  des  garçons  dans  la  société.  Ce  que  
montrent les approches anthropologiques et sociologiques c'est à la fois la présence constante de  
cette différenciation et sa grande variabilité.   
C'est cela que la notion de genre met en avant : le fait qu'être garçon ou fille est une construction  
sociale qui dépasse largement la différenciation biologique des sexes. Ce qui, on l'a vu récemment,  
ne va pas sans provoquer des réactions d'une rare virulence.  

  
L’intervenant s’appuiera sur ses deux publications récentes :  
Corps sexué de l’enfant et normes sociales. La normativité corporelle en société  
néolibérale 

/avec Sahra Mekboul, Toulouse, Erès, janvier 2014.  
  
Père, mère, des fonctions incertaines. Les parents changent, les normes  
restent 

/avec Michel Tort, Marie‐Dominique Wilpert, Toulouse, Erès, 2013  


Lakota Café  20 Av. Emile Zola 13850  Gréasque
 

Lakota Café 
04 42 61 10 51
06 28 68 05 30
http://www.lakotacafebio.com/
Pour ne plus recevoir nos envois, renvoyez en demandant la radiation de vos coordonnées

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 14:21

140206-APPEL-FSU13-6fevrier.jpg

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 18:07

 

Attac interpelle les têtes de listes des partis au gouvernement pour les élections européennes, afin qu’ils prennent position pour une véritable taxe sur les transactions financières et non pour une taxe au rabais. Une première initiative qui sera suivie par d’autres pour empêcher Bercy de réduire en miettes le projet de taxe européenne.
Cette lettre ouverte (disponible ici et à diffuser largement) a été envoyée à : Pascal Durand, Karima Delli, Sandrine Bélier, Michèle Rivasi, José Bové, Yannick Jadot, Clarisse Heusquin, Yvette Duchemann (pour EELV) et Harlem Désir, Gilles Pargneaux, Catherine Trautmann, Vincent Peillon, Virginie Rozière, Isabelle Thomas, Jean-Paul Denanot (pour le PS/PRG).
***
Madame la candidate, Monsieur le candidat,
Vous mènerez dans votre circonscription la liste de votre parti aux élections européennes de mai 2014. Dans votre programme figurera une mesure emblématique pour réguler la finance : la taxe européenne sur les transactions financières (TTF) (taxe Tobin).
Nous nous adressons dès maintenant à vous car il y a urgence : ensemble, il nous reste quelques jours pour éviter que le gouvernement français ne vide de sa substance la TTF européenne.
Comme vous le savez, onze pays de la zone euro dont la France ont engagé en 2012 une procédure pour adopter un projet, formulé par la Commission européenne, de TTF à l’assiette large, incluant les actions, les obligations et les produits dérivés, et touchant les opérations les plus spéculatives (trading à haute fréquence).
Cette taxe représenterait un pas en avant considérable pour réduire le volume de la spéculation financière, tout en dégageant des revenus importants, estimés à 34 milliards d’euros. Ces sommes pourraient servir à protéger l’emploi et les services publics, ainsi qu’à tenir les engagements français et européens concernant la lutte mondiale contre la pauvreté, le sida et le réchauffement climatique.
Mais depuis quelques mois, le lobby financier a lancé une offensive contre ce projet de TTF qui affectera ses profits : la finance ne veut pas réparer les dégâts de la crise qu’elle a provoquée ni verser une contribution au bien commun. Elle ne veut pas que soient taxés les produits dérivés ni les opérations spéculatives.
Cette offensive n’a pour l’instant pas ébranlé la Commission européenne ni le gouvernement allemand,
mais le ministre de l’économie Pierre Moscovici s’y est montré sensible, déclarant « excessif » le projet de la Commission.
S’appuyant lui aussi sur les arguments du lobby bancaire, le gouverneur de la Banque de France, M. Noyer, a quant à lui indiqué que ce projet devait être « entièrement revu ».
Ces déclarations inquiétantes s’inscrivent dans la perspective d’une échéance cruciale : le 19 février, à l’issue du Conseil des ministres franco-allemand à l’Élysée, le Président de la République annoncera la proposition commune de la France et de l’Allemagne sur la TTF.
En ce moment même ont lieu des négociations où la France s’efforce de réduire considérablement la portée du projet relativement ambitieux soutenu par la Commission et l’Allemagne. Si cette tentative aboutit, la crédibilité de vos engagements électoraux sera considérablement affectée.
Le sommet du 19 février débouchera-t-il sur une TTF proche du projet de la Commission, qui rapporterait 36 milliards d’euros au plan européen dont 11 milliards en France, ou bien comme le propose Bercy, une taxe au rabais, ne taxant qu’une fraction minime des produits dérivés, ni le trading à haute fréquence, proche donc de celle créée par N. Sarkozy en 2011 et qui ne rapporte même pas 0,5 milliard ?
Une prise de position publique de votre part d’ici le 19 février pourrait peser en faveur de la mise en place dès 2015 d’une véritable taxe sur les transactions financières, pour réduire la spéculation et financer la solidarité nationale, européenne et internationale.
Nous ne manquerons pas de faire connaître votre positionnement, qui, à n’en pas douter, intéressera les électrices et électeurs.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Madame la candidate, Monsieur le candidat, l’expression de notre haute considération,
Thomas Coutrot et Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France 

Adhérez, réadhérez à Attac : http://www.france.attac.org/adherer
Désinscription : http://list.attac.org/wws/signoff/informons
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 14:15

 

 

Après la rumeur, l'info

 

 

Depuis 1989, « les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d’enseignement

supérieur […] contribuent à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes,

notamment en matière d’orientation. […] Ils assurent une formation à la connaissance et au

respect des droits de la personne ainsi qu’à la compréhension des situations concrètes qui y

portent atteinte. […] Les écoles, les collèges et les lycées assurent une mission d’information

sur les violences et une éducation à la sexualité.» (Article L. 121-1 du code de l’éducation).

 

C’est bien la mission du système éducatif de faire réussir chacun et chacune, fille ou garçon, de la maternelle à l’enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs humanistes d’égalité et de respect entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, soient transmises et comprises dès le plus jeune âge. Ces valeurs sont inscrites dans la Constitution et dans les textes internationaux ratifiés par la France comme la Convention des Nations Unies sur « l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ».


Pourtant, les disparités entre les sexes demeurent bien réelles. La réussite et l’échec scolaire, la réussite et l’échec en matière d’insertion professionnelle restent des phénomènes relativement sexués. La manière d’interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d’orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres.

Ces pratiques en classe, le plus souvent involontaires, ont des conséquences significatives sur les parcours scolaires, puis professionnels, des jeunes. Le paradoxe est connu : les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons mais leurs choix d’orientation –– demeurent très traditionnels et trop souvent restreints à quelques secteurs d’activité. D’une palette plus étendue, les parcours des garçons ne les détournent pas moins de certains domaines professionnels, considérés comme « féminins ». Alors que le taux d’accès au baccalauréat des filles est largement supérieur à celui des garçons (76,6 % pour les filles contre 66,8% pour les garçons) elles ne représentent que 43,5 % des élèves inscrit(e)s en première année des classes préparatoires aux grandes écoles. Lutter contre cette situation, c’est aussi créer les conditions pour permettre à notre système éducatif d’assurer la réussite de chacun dans la vie sociale et professionnelle.

Préjugés et stéréotypes sexistes, ancrés dans l’inconscient collectif, sont la source directe

de discriminations et, à ce titre, doivent être combattus dès le plus jeune âge. Ainsi, la mixité

acquise en droit et ancrée dans la pratique demeure une condition nécessaire mais non suffisante à une égalité réelle entre filles et garçons et plus tard entre femmes et hommes. Elle doit être accompagnée d’une action volontariste des pouvoirs publics, de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative et des partenaires de l’École.

La présente convention est porteuse d’une vision partagée : la réussite de tous et toutes,

élèves, apprentis ou étudiants, qui est au coeur de la mission du service public, suppose de

créer les conditions pour que l’École porte à tous niveaux le message de l’Égalité entre les

filles et les garçons et participe à modifier la division sexuée des rôles dans la société. Cela

nécessite que :

- la réussite scolaire des filles contribue pleinement à la construction de l’égalité

professionnelle entre les femmes et les hommes. L’éducation à l’égalité, au respect

mutuel et la lutte contre toutes les formes de violence à l’école s’inscrivent dans la

perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes ;

- l’éducation à la sexualité, dans toutes ses dimensions, soit assurée pour les filles et

les garçons. Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités

et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer

l’égalité effective entre filles et garçons, femmes et hommes.

convention interministérielle pour légalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif - 2013/2018 3

Conclue pour la période 2013-2018, cette convention sera régulièrement suivie et évaluée

par un comité de pilotage partenarial associant représentant(e)s des ministères, expert(e)s

qualifié(e)s et associations, pour décliner les orientations en priorités opérationnelles et en

actions concrètes et pour suivre les résultats.

Le pilotage du comité est assuré conjointement par le/la délégué(e) interministériel(le) aux

droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes et par le/la recteur(trice)

représentant(e) du ministère de l’éducation nationale.

L’impulsion donnée au niveau national favorise l’initiative, l’innovation, l’engagement d’expérimentations au niveau local et la mutualisation des expériences. Elle conforte les déclinaisons régionales de la convention et renforce la collaboration entre le réseau des chargé(e)s de mission égalité en académie, le réseau du service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes (déléguées régionales et chargé(e)s de mission), le réseau « Insertion-Égalité » du ministère en charge de l’agriculture et les référents égalité dans les établissementsd’enseignement supérieur et de recherche. Elle trouvera notamment un appui dans les établissements scolaires au travers des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté et des instances de la vie lycéenne.

Le ministère de l’éducation nationale, le ministère délégué chargé de la réussite éducative, le ministère des droits des femmes, le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sont signataires de la convention.

Celle-ci est articulée autour de trois chantiers prioritaires qui seront déclinés dès 2013.


1. Acquérir et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes

2. Renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons,

les femmes et les hommes

3. S’engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les

niveaux d’étude


Ce fort engagement interministériel dans le système éducatif n’est pas isolé. Il est accompagné par d’autres engagements ambitieux pour l’égalité entre les femmes et les hommes qui seront mis en en oeuvre dans le domaine de la culture, du sport, des médias, des violences faites aux femmes, etc.

La création d’un ministère des droits des femmes de plein exercice, la nouvelle démarche

interministérielle, fondée sur la création des hauts fonctionnaires à l’égalité, le nouveau comité interministériel et les feuilles de route ministérielles pour l’égalité, marquent la volonté du Président de la République et du Gouvernement tout entier de promouvoir une action renouvelée sur ce sujet, à la fois ambitieuse et exemplaire.

Les ministères signataires de la convention affirment aujourd’hui leur détermination à décliner concrètement la politique publique volontariste en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, afin de construire la société de l’égalité réelle entre les hommes et les femmes.

 

 

 
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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 18:46

 

 

Démocratie et Socialisme
Et si on s’attaquait aux dividendes ?
par Gérard Filoche

Suppression des cotisations familiales patronales, soit 30 milliards d’euros d’exonérations sociales pour les entreprises, et au moins 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques en trois ans : voilà le cœur du pacte de « responsabilité » présenté par François Hollande.

Suppression de l’emploi public, subvention pour l’emploi privé

Il s’agit bien d’une remise en cause du financement de la protection sociale, à savoir son financement par le travail. Les entreprises bénéficient pourtant de la politique familiale. « Directement et au premier chef »  écrivait même la Cour des Comptes dans un récent rapport, puisque l'un de ses objectifs est de  « faciliter la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. »

La réduction massive des dépenses publiques ne peut se faire sans baisse continue de l’emploi public (comme la droite l’a fait avec la RGPP) . Mais en même temps, on subventionne de plus en plus massivement l’emploi privé. Il y a un paradoxe, non ?

Créer un million d’emplois ! C’est urgent.

Un emploi coûte en moyenne (tout compris) 48 000 euros par an en France. 30 milliards de baisse de cotisations sociales, cela permettrait déjà de financer 625 000 emplois supplémentaires entièrement aux frais du contribuable sans que les entreprises aient un sou à débourser pour ça (*) . Et le Medef ne veut pas s’engager sur un objectif de création d’emplois chiffré en contrepartie du pacte de « responsabilité » ? Inacceptable ! L’enjeu aujourd'hui, c'est pour le Parti socialiste et tous les partis de gauche de soutenir les syndicats de salariés à arracher des contreparties.

Baisser le coût du Capital ?

La question principale reste bien celle du coût du capital. De nombreuses entreprises, à l’instar de celles du CAC 40, ont maintenu voire augmenté leur taux de distribution des dividendes aux actionnaires malgré la crise. Depuis dix ans les dividendes versés aux actionnaires sont plus élevés que le montant des investissements. N’est-il pas temps de « ponctionner » les dividendes ?

 (*) chiffres cités par Guillaume Duval, Alternatives économiques


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