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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



Recherche

Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 11:25
Le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe renforce les droits collectifs

La loi Laval de Suède viole la Charte sociale européenne révisée

22/11/2013
Dans une décision publiée le 20 novembre, le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a conclu que la Suède viole la Charte sociale européenne révisée à plusieurs égards. Soutenus par la Confédération européenne des syndicats (CES), ses deux affiliés suédois, Landsorganisationen i Sverige (LO) et Tjänstemännens Centralorganisation (TCO), ont déposé une réclamation contre la Suède critiquant la loi « Laval » qui avait été introduite afin de se conformer à ce qu’on a appelé l’arrêt Laval de la Cour de justice de l’Union européenne (la Cour de justice) (C-341/05 – Laval un Partneri).

Cet arrêt a eu pour effet de fortement limiter les droits des syndicats concernant le détachement des travailleurs en s’appuyant sur les « libertés économiques fondamentales » considérées plus importantes que les droits sociaux fondamentaux. Les syndicats partout en Europe ont toujours vivement critiqué cette jurisprudence.
Dans leur réclamation au CEDS, LO et TCO soutenaient que la législation suédoise n’était pas conforme au droit de grève et de négociation collective comme stipulé dans la Charte sociale européenne révisée. Les deux organisations ont également argué du fait que les travailleurs détachés devaient avoir les mêmes droits que les travailleurs migrants. Dans sa décision, le CEDS a confirmé le point de vue syndical.

La Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, a salué cette conclusion : « Cette décision reconnaît les droits des syndicats de protéger les travailleurs détachés. Elle oblige le gouvernement suédois à mettre sa législation et sa pratique en conformité avec ces exigences. En même temps, elle critique indirectement la jurisprudence de la Cour de justice pour ne pas tenir suffisamment compte des droits sociaux. Cela ouvre dès lors une nouvelle opportunité de contester cette jurisprudence. La Cour de justice doit maintenant la modifier et reconnaître aux syndicats tous les droits collectifs dont ils ont besoin pour protéger les travailleurs détachés avec efficacité. »

Décision du CEDS sur la loi Laval de Suède :http://www.coe.int/t/dghl/monitoring/socialcharter/newscoeportal/cc85admissmerits_FR.asp?

Positions de la CES sur le cas Laval et autres arrêts de la CJUE : http://www.etuc.org/r/855

Autres publications sur ces arrêts de la CJUE (y compris leurs conséquences), voir le site web de l’ETUI : http://www.etui.org/Topics/Social-dialogue-collective-bargaining/Social-legislation/The-interpretation-by-the-European-Court-of-Justice
La Confédération européenne des syndicats parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 85 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 10 fédérations sectorielles. La CES est aussi sur Facebook, Twitter, YouTube et Flickr.
Copyright © 2013 European Trade Union Confederation/ Confédération européenne des syndicats, All rights reserved.

Pour plus d'informations:

Cillian Donnelly
Responsable du Département Presse et Communication
Tél : + 32 (0)2 224 04 30
E-mail : media@etuc.org
   
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:41

Education prioritaire : les personnels ont des idées, il faut les faire entendre.

Les Etats Généraux de l’Education Prioritaire du jeudi 21 novembre 2013 (EGEP) ont réuni quatre-vingt collègues issus des collèges et lycées de l’éducation prioritaire en particulier de Marseille.

Nous avons organisé des ateliers d’échanges de pratiques, de mutualisation des expériences, pour élaborer une boîte à outils de l’éducation prioritaire que nous allons mettre à disposition sur le site.

Professeurs, CPE, assistants pédagogiques, assistants d’éducation, conseillers d’orientations psychologues, infirmières scolaires, assistantes sociales, intervenants à la MLDS ou dans des ULIS, ... ont échangé, formulé leurs ambitions pour les élèves, analysé les difficultés rencontrées, fait état de l’investissement personnel et de l’implication inouïe dans leur métier, mais aussi souligné les faiblesses du système.

Nous avons en outre organisé l’après-midi six ateliers connectés aux thématiques du chantier ministériel et des Assises officielles. Nos 12 propositions, dont un projet a été publié en septembre 2013 lors de la visite du Ministre, ont été retravaillées dans les établissements au cours du premier trimestre et dans les ateliers des EGEP. Les 12 propositions font l’accord et seront remises officiellement au recteur lors des Assises Inter-académiques sur l’Education prioritaire mercredi 4 décembre 2013 au théâtre du Merlan de Marseille.

Roland Hubert, co-secrétaire général du SNES-FSU, a présenté les enjeux nationaux de la relance de l’éducation prioritaire et ceux liés aux discussions qui s’ouvrent sur les métiers.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir aujourd’hui le sociologue Choukri Ben Ayed (plus d’informations ici), professeur de sociologie à l’Université de Poitiers, qui au pied levé, est intervenu sur le thème d’un questionnement sur la réalité d’une priorité pour l’éducation des milieux populaires. Choukri ben Ayed était en déplacement sur Marseille pour une conférence organisée par l’Association Approches Cultures et Territoires (voir le site d’ACT) à la Busserine.

Nous avons en outre accueilli le collectif du 1er juin, collectif d’habitants des Quartiers Nord de Marseille (en savoir plus), plusieurs syndicats de la FSU ( SNUipp, SNEP, SNUEP, SNASUB ...)

Jean-Marc Coppola, vice-Président de la Région PACA, était représenté par des membres de son équipe, Jeanine Ecochard, conseillère générale en charge des collèges, avait fait savoir qu’elle regrettait de ne pouvoir être parmi nous tout en se disant attentive aux contenus de nos travaux.

La presse avait fait le déplacement pour couvrir ces EGEP : La Marseillaise, provenceducation, La Provence, LCM, France Bleue...


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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:45

 

 

 

 

 

 

  18 mois de présidence Hollande, et pour les enfants de parents sans papiers,  les mineurs isolés et  les jeunes majeurs étrangers, un début de quinquennat à l’image du reste : vous voulez un dessin ?

 

Le nombre des enfants enfermés en rétention avec leurs parents dans l’attente d’une expulsion a largement diminué depuis juillet 2012. Mais cette pratique (pour laquelle l’Etat français a été condamné par la cour européenne de justice), n’est toujours pas interdite et au moins une vingtaine d’enfants en ont été victimes. Si Mitterrand et Badinter avaient supprimé la peine de mort comme Hollande et Valls ont interdit la rétention des enfants, la guillotine continuerait à fonctionner.

Quant aux enfants des familles sans papiers qui échappent à l’enfermement, ils sont assignés à résidence, le plus souvent arrachés à leur école, leur quotidien est fait de l’angoisse de leurs parents, qui pour échapper aux  menaces, discriminations, violences, aux guerres et à la misère, ont fait le choix de partir vers un pays d’asile. Errant d’un pays à l’autre pendant des mois, parfois des années d’exil, rejetés de partout, ils continuent à espérer pour leurs enfants et pour eux-mêmes une autre vie, un avenir.

Pour échapper à l’expulsion qui les renverra, bannis de France, dans un pays hostile, certaines familles vivent cachées, sans savoir quand ils pourront un jour revivre librement, ici ou ailleurs.

Dans les écoles, on continue à compter les chaises vides des enfants déplacés, cachés, et celles de ceux qui ont été expulsés avec leurs parents. Celles des enfants qui  dorment dans la rue, dans des cabines téléphoniques, sur des cartons, celles des enfants roms, déplacés, stigmatisés, celles des mineurs isolés, que les passeurs ont jetés sur le trottoir des gares et des aéroports, et qu’on se repasse, d’un département à un autre, sans prise en charge, sans  leur assurer le droit fondamental à une vraie scolarisation  qui leur ouvre l’accès à une formation et un avenir. Enfants invisibles, coupables d’être mineurs, accusés de mentir sur leur âge, sur leur nom, sur leur vie pour apaiser la conscience de ceux qui sont chargés de s’en débarrasser, de les exiler, de les renvoyer à leur misère natale ?

 

Est-ce que c’est normal d’avoir peur quand on va à l’école ? demandaient en 2007 les enfants de parents sans papiers ? Est-ce normal ?  en 2013 ?  Avec un président de la République, un Premier ministre, un ministre de l’Intérieur socialistes ?

L’affaire Léonarda et l’expulsion de Khatchik, les manifestations de lycéens ont obligé le ministre l’Intérieur à suspendre les expulsions de familles ayant des enfants scolarisés et celle de lycéens. Il ne s’en vante pas, mais les faits sont là. C’est un progrès mais ce n’est pas assez. Il faut maintenant l’assumer publiquement, le revendiquer même. Et surtout le traduire dans les lois.

La loi doit changer, offrir un avenir aux enfants, à tous les enfants et pour cela régulariser et assurer avec une  application qui change profondément avec les méthodes antérieures, les droits fondamentaux des enfants.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 09:12
édito de Démocratie et socialisme
Va-t-on continuer à foncer vers le mur à 200 à l'heure ?

Un des derniers sondages donne François Hollande et Jean-Marc Ayrault à 21 % d'opinions favorables. 

Mais, surtout, pour la première fois, François Hollande est donné minoritaire chez les sympathisants socialistes  (a fortiori dans l'ensemble des électeurs de gauche) ! Les électeurs socialistes comprennent donc mieux que François Hollande que la politique de baisse du coût de la force de travail nous entraîne vers la récession, donc vers davantage de chômage, donc vers une pression à la baisse accrue sur les salaires, donc moins de demande solvable… le cercle vicieux est enclenché. 

Jusqu'à maintenant, dans l'électorat de gauche, c'est le désarroi qui régnait : entre l'effarement que provoquent les mesures prises, et le crédit dont bénéficient les dirigeants majoritaires dans le parti auquel on s'identifie. Les électeurs socialistes continuaient à faire majoritairement confiance à François Hollande : la contre-réforme des retraites rencontrait déjà une opposition majoritaire dans l'ensemble de la gauche, mais dans l'électorat socialiste, hésitation et opposition se partageaient l'opinion.

Le renversement que révèlent les derniers sondages, ouvre une nouvelle phase : que dans l'électorat socialiste François Hollande n'obtienne plus qu'une minorité d'opinions favorables, indique que la mobilisation sociale mûrit.

  Le mouvement de masse, qui n'avait pas pu se lancer contre la loi du 14 juin (transposition de l'ANI de janvier) attend l'occasion favorable pour faire reculer le gouvernement sur un enjeu majeur (retraites, salaires, licenciements) .

 Le rejet parlementaire de la contre-réforme des retraites pourrait être un signal. 

Une étincelle peut mettre le feu à la plaine. Remettre sur de bons rails le gouvernement de la gauche, sauverait le PS de la honte de tomber à 5 %, comme ce fut le cas de Deferre à la présidentielle de 1969, comme c'est le cas du PASOK en Grèce. 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:41

CGT – CNT - FSU -SUD

 

Pourquoi les acteurs de l’archéologie préventive seront en grève le 19 novembre 2013

(Rendez-vous 12 h 30, Rue Clovis)

 

Le contexte : 

En 2003, peu après la création de l’INRAP, institut publique qui devait effectuer l’ensemble des opérations archéologiques préventives, le gouvernement décidait d’ouvrir les fouilles à la concurrence. Très vite, plusieurs sociétés privés, agréées par l’Etat ont vu le jour, elles se sont surtout développées ces dernières années. Dans son discours du 22 juin 2012, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication a réaffirmé le caractère de service public de l’Archéologie. A ce titre, elle a estimé que la loi de 2003 devait faire l’objet d’un bilan objectif au regard des nombreuses critiques soulevées par la communauté scientifique et archéologique du fait du caractère concurrentiel offert aux fouilles, et a demandé la création d’une commission pour rédiger « le livre blanc de l’archéologie ». Ce rapport devait faire le constat de la situation économique, sociale et scientifique de la discipline duquel découlerait un certain nombre de préconisations. Outre le fait que la méthodologie appliquée et les moyens qui lui ont été accordés, ont empêché la commission de faire le bilan social, elle avoue elle-même n’avoir pu faire un réel bilan économique, ni « qualitatif » sur le volet scientifique (on notera ici, qu’un tiers des membres de cette commission ont refusé ou se sont abstenus sur le texte final). Aucun argument n’est donné, ni pour justifier la concurrence, ni pour la critiquer, le système est validé de fait. Dans le cadre d’une loi sur le Patrimoine, le ministère doit rédiger un volet sur l’archéologie. Il vient de décider de ne faire que des mesures « d’accompagnement » du système actuel, en s’appuyant sur quelques préconisations du « livre blanc ».

 

Le constat : 

Aujourd’hui, le système concurrentiel en archéologie donne lieu à des dérives largement condamnables. D’abord au niveau des conditions de travail, où le dumping social est de mise, par exemple pour cette entreprise privée qui sous traite la fouille à des collègues espagnols sous contrats… espagnols  (« Qu’une entreprise privée réponde à un appel d’offre dans le cadre d’un marché ouvert à la concurrence depuis 2003 […] n’a rien d’anormal. Les choses se compliquent quand les techniciens de fouilles, embauchés en CDD par AFT […] montent au créneau pour dénoncer leurs conditions de travail et s’inquiéter du sérieux scientifiques de leur employeur. », Article « Après le plombier polonais, l’archéologue espagnol », du 8 octobre 2013, Eure info). 

 

Pour obtenir les « marchés » de fouille, tous les opérateurs, privés comme publics, doivent faire des devis de plus en plus bas. « Or, le choix de l’aménageur comme maître d’ouvrage repose sur une confusion : l’aménageur ne souhaite pas acheter la meilleure archéologie possible, […] mais seulement l’entreprise la plus rapide et la moins chère. Le « marché » n’est donc nullement un garant de la qualité scientifique, comme il peut l’être quant à la qualité technique d’une automobile […]. La confusion est également entretenue entre la compétition scientifique, usuelle et normale entre équipes de recherche, et la concurrence commerciale qui n’a rien à voir. […] En outre, la recherche privée n’existe que là où un contrôle a posteriori de qualité est possible : efficacité d’un médicament, solidité d’un pont, ce qui n’est pas le cas pour une fouille archéologique, où, une fois les opérations terminées, plus aucun contrôle n’est possible. (Demoule J.-P., VRS, n°393, mai/juillet 2013).

Les conséquences négatives sur la qualité scientifique sont de plus en plus inquiétantes. Le constat est le même tant au niveau des collectivités territoriales, que de l’INRAP ou des archéologues exerçant dans les entreprises privées.

 

Un rapport de la CGT culture  ( http://www.cgt-culture.fr/IMG/pdf/CGT_Secteur_prive_archeologie_preventive.pdf ), non démenti à ce jour, dresse un tableau sans détour sur la réalité de la concurrence en archéologie préventive. Alors que la cour des comptes a dressé un bilan qui tend à démontrer que l’archéologie préventive publique ne produit (assez) d’argent, cette étude montre en outre, que la plupart des patrons des entreprises privées du secteur se sont enrichis de manière exceptionnelle, grâce à des montages financiers très complexes, au détriment de leurs employés et de la mission princeps sur laquelle ils s’étaient engagés. 

 

« Cette approche économiste, l’octroi des opérations de fouilles au moins-disant, qui ne tient pas compte des exigences inhérentes à la discipline, est en train de déstabiliser durablement, voire de menacer directement l’existence des organismes publics, Inrap et services archéologiques de collectivités, au prix d’une indéniable déperdition scientifique. » (Demoule, J.-P., http://www.jeanpauldemoule.com/archeologie-2013-le-point-sur-la-reforme/)

 

 

 

 

Les revendications : 

Les archéologues réclament au ministère de la Culture.

-La fin du système de concurrence commerciale octroyée aux fouilles préventives qui est néfaste pour la discipline tant d’un point de vue social, économique et scientifique

-Le retour à un caractère de service public de l’archéologie avec l’intégration dans le service public des personnels du privé

-La maîtrise d’ouvrage publique pour les fouilles archéologiques

-La création d’emplois au sein des Services régionaux d’Archéologie afin de leur permettre d’assurer la totalité de leurs missions

-Un renforcement du rôle essentiel et des missions du CNRA et des CIRA et la garantie de leur indépendance

-La création d’un véritable pôle public de l’archéologie préventive pour de véritables collaborations et partenariats entre les services publics (SRA, Inrap, collectivités territoriales, CNRS et Universités)

 

Afin de pouvoir continuer à exercer leurs métiers durablement dans des conditions sociales et dans une démarche scientifique dignes d’une vraie politique d’archéologie préventive.

 

L’archéologie préventive représente aujourd’hui 90% de l’Archéologie en France. Créé en 2002, l’INRAP, principal opérateur publique d’archéologie préventive, emploie plus de 2000 archéologues. Ils réalisent environ 250 fouilles par an sur la totalité du territoire, certaines ne partenariat avec d’autres acteurs publics (Amiens Métropole, fouille du chemin Noir, MNHN, site à Mammouth de Changis). Parmi les plus médiatisés, on retiendra le site de Saint Germain en Laye du camp d’entraînements des troupes de Louis XIV ou encore le site à mammouth de Changis. 

 

 

Contacts :

Corine Charamond : 06.82.83.50.62 (Inrap, Ile de France)

Sophie Clément : 60.10.42.31.93 (Inrap, Ile de France)

Sylvie Serre : 06.87.24.84.14 (Inrap, Centre)

Hélène Djema : 06.07.91.20.59 (Collectivité territoriales, Conservatrice du Patrimoine, Service Départemental d’Archéologie du Val d’Oise (78))

 

Références :

http://www.ouest-france.fr/haute-marne-larcheologie-preventive-soumise-la-pression-du-prive-1705929

http://www.cgt-culture.fr/IMG/pdf/CGT_Secteur_prive_archeologie_preventive.pdf pour les chiffres


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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 10:07
Communiqué transmis par Pierre Stambul
Le Président Hollande en Israël : honte et colère !
lundi 18 novembre 2013

Les premières déclarations du Président François Hollande en Israël nous remplissent de honte et de colère. Citons ses paroles : "Vous êtes une grande démocratie car malgré les épreuves que vous avez rencontrées, jamais, je dis bien jamais, vous n’avez cédé sur la démocratie, sur le pluralisme, sur les droits".

Ainsi, faisant fi des textes adoptés parfois par la France elle-même condamnant la négation des droits des Palestiniens, les violations du droit international et du droit international humanitaire, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par Israël, le Président Hollande prétend en notre nom qu’Israël a toujours respecté le droit et la démocratie - ce qui n’est vrai, pour l’essentiel, que pour la population juive d’Israël.

Ainsi, le Président, se ralliant à la théorie du choc des civilisations, prétend à la fermeté dans le dossier du nucléaire iranien, alors même qu’il continue de feindre l’ignorance de l’armement nucléaire israélien (des dizaines de têtes nucléaires à Dimona). Ainsi, le Président emmène dans ses bagages des dizaines de patrons pour développer les échanges économiques avec Israël, dont de nombreuses sociétés prospérant grâce au développement illégal de la colonisation. La SNCF vient de signer un important accord économique avec les chemins de fer israéliens.

Le Président Hollande conforte ainsi la position du gouvernement le plus réactionnaire qu’Israël ait jamais connu dans sa poursuite du vol des terres du peuple palestinien, comme le démontre l’accélération de la colonisation du Nakab/Néguev par le déplacement forcé des Bédouins palestiniens.

Il feint d’ignorer le blocus illégal et inhumain imposé à la population de la bande de Gaza. Certes, le Président Hollande - qui passe dans les territoires palestiniens occupés un temps en proportion de l’espace qu’Israël leur concède encore - propose à nouveau au gouvernement Netanyahou de renoncer à la poursuite de la colonisation, mais c’est sans la moindre menace de sanction en cas de refus, et c’est pour demander aussitôt à l’Autorité Palestinienne de nouvelles concessions unilatérales pour relancer un processus de paix qui n’existe que dans les discours.

L’Union Juive Française pour la Paix assure le peuple palestinien de son soutien dans sa lutte difficile pour ses droits et salue sa résistance. Elle contribuera au développement du mouvement de solidarité en France, pour ne pas voir notre pays s’enfoncer dans la complicité avec les crimes commis.

Elle appelle toutes celles et ceux qui sont attaché-e-s aux droits humains à s’engager plus encore dans la campagne pour le boycott de l’Etat d’Israël et de ses institutions, le désinvestissement, et les sanctions, à laquelle le peuple palestinien nous a invité-e-s. La France, ses partis, ses syndicats, ses institutions doivent rejoindre les nombreux partis, syndicats, institutions en Europe qui ont répondu à cet appel. La campagne BDS France doit s’amplifier.

La France ne peut rester plus longtemps complice de l’apartheid israélien.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 15:36

CGT – FSU – Solidaires
Réforme des retraites 2013 : Tout « bénef » pour le MEDEF !

 
Alors que le Sénat vient de rejeter à l’unanimité la nouvelle contre-réforme des retraites, les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires de Côte d’Or ont rencontré fin octobre trois parlementaires de Cote d’Or, Kheira BOUZIANE, Laurent GRANDGUILLAUME, tous deux députés PS et Rémi DELATTE, député UMP, pour faire entendre leurs arguments et propositions concernant la nouvelle réforme du système des retraites par répartition.

Furent abordés nombre de sujets préoccupants pour les salarié-es de notre département, que ce soit en terme d’emplois à l’heure des plans sociaux (TRW et Parker), de salaires, de protection sociale, de services publics… bref de vie tout court, tant le dossier des retraites est transversal au contrat social.
Au préalable, les organisations syndicales ont rappelé que cette réforme ne vise qu’à entériner en l’aggravant la réforme Sarkozy de 2010, réforme que le Parti Socialiste a combattue aux côtés des organisations syndicales en 2010.


Les autres parlementaires contactés n’ont pas répondu à l’exception de François Rebsamen qui a souhaité connaître nos propositions par écrit…. que pourtant nous lui avions déjà tous fait parvenir.


Des questions restées sans réponses !
L’allongement insupportable de la durée de cotisation à 43 ans.
Si cette loi est votée, la plupart des salarié-es ne pourront plus partir à l’âge légal qui reste fixé à 62 ans sauf à consentir une baisse importante de leur retraite. En effet, la décote n’a pas été supprimée et les salarié-es verront leur pension amputée de 1,25 % par trimestre manquant.
Les députés nous disent qu’il faut travailler plus longtemps car nous vivons plus longtemps. Pourtant, à aucun moment le projet de réforme ne fait référence à l’espérance de vie sans incapacité qui se situe autour de 62 ans. Par conséquent, voter cette loi, c’est amputer très largement le droit de vivre sa retraite en bonne santé.
Comment imposer aux salarié-es de travailler plus longtemps alors que les entreprises « jettent » les salarié-es âgés pour inaptitude ou parce qu’ils ne sont pas assez productifs ?
Sur ces sujets, nous n’avons eu aucune réponse, hormis les contrats de génération « qui permettraient aux entreprises de garder leurs salariés âgés. »

Prise en compte de la pénibilité, beaucoup d’incertitudes et de désillusions à venir.
Si le compte pénibilité constitue une avancée, cela reste insuffisant. Pourquoi avoir limité ce compte à 100 points ? Il faudra 25 ans de travaux pénibles pour bénéficier d’un départ anticipé de 2 ans. En outre, ce projet de loi ne contraint pas les entreprises à travailler réellement la prévention et à l’amélioration des conditions de travail.
Une réforme injuste et non financée à long terme.


Voter cette loi, c’est mettre lourdement à contribution les salarié-es et retraité-es.
Fiscalisation des majorations de pension de 10% pour les retraité-es ayant élevé 3 enfants


Revalorisation de pension retardée de 6 mois


Hausse de 0,3% des cotisations pour les salarié-es comme pour les entreprises.

Par contre la hausse des cotisations patronales sera entièrement compensée par la baisse des cotisations de la branche famille.


Rappelons que les entreprises bénéficient déjà de 30 milliards par an d’exonérations de cotisations patronales soit-disant au nom de l’emploi.

Pourtant le chômage augmente tous les jours.
Concernant le financement de ce projet de loi, les députés n’ont pas réfuté nos arguments.

Cette loi…
…c’est tout « bénef » pour le MEDEF!
Rémi DELATTE (député UMP) a voté contre le projet de loi estimant qu’il n’allait pas assez loin.
Les organisations syndicales de Côte d’Or CGT, FSU, Solidaires ont fait des propositions pour une autre réforme des retraites pérenne et porteuse de progrès social, elles n’ont pas été entendues.
En votant le projet de loi gouvernemental, les députés entérineront une réforme INJUSTE, INEQUITABLE et NON FINANCÉE.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 22:33


EGEP : J-4

Les inégalités scolaires en chiffres :  30,6 % vs 82,5 %

De quoi allons-nous parler aux Etats Généraux de l'Education Prioritaire ? 
A titre d'exemple, nous portons à votre connaissance le travail préparatoire à nos travaux réalisé par les Conseillers d'Orientation du SNES-FSU sur les parcours scolaires sur la zone urbaine de Marseille, et sur l'utilité des CIO de la Ville de Marseille pour accompagner les élèves issus des milieux populaires.
 

A Marseille, on trouve les quartiers (au sens de l’INSEE) parmi les plus pauvres de France mais aussi parmi les plus riches.
Selon les quartiers, les chances d’accéder à un Lycée Général ou Technologique sont très différentes :
30,6 % vs 82,5 % : 30,6% des élèves accèdent au DNB au collège A.Rimbaud (XV°) contre 82,5% au collège Monticelli (VIII°) soit une différence de plus de 51pts.
70% vs 86,1 % : 70 % des élèves entrés en Seconde au Lycée Saint-Exupéry (XV°) en 2006 ont obtenu le baccalauréat, contre 86,1% de ceux entrés au Lycée Perier (VIII°)
Pour prendre connaissance de l'ensemble du document :
http://www.aix.snes.edu/IMG/pdf/Contribution_a_une_reflexion_sur_l_implantation_des_CIO_marseillais-2.pdf


Les Etats Généraux de l'Education Prioritaire (EGEP) sont organisés par le SNES-FSU Aix-Marseille jeudi 21 novembre 2013 au Lycée Saint-Exupéry de Marseille (XV°), de 9 h à 17h.

Ils réuniront plusieurs dizaines de collègues qui vivent la ZEP au quotidien car ils y travaillent. Professeurs, personnels de vie scolaire, conseillers d'orientation-psychologues, personnels de la Maison de Lutte contre le décrochage scolaire, ... se réuniront pour échanger sur leur vécu, leurs méthodes, leurs expériences et formuler leurs propositions pour une relance de l'Education Prioritaire.
La journée se déroulera en 12 ateliers participatifs au sein desquels les participants élaboreront une "boîte à outils de l'éducation prioritaire" qui sera mise à disposition des équipes pédagogiques pour mutualiser les pratiques et offrir des ressources pratiques, validées par les acteurs de terrain eux-mêmes.
Le second objectif des ateliers consistera à reprendre le Plan d'Urgence pour les Quartiers Populaires de Marseille élaboré par le SNES-FSU Aix-Marseille et présenté le 16 septembre lors de la visite du Ministre Vincent Peillon au Lycée Saint-Exupéry, pour l'enrichir et élargir sa portée à l'éducation prioritaire au-delà de Marseille.


Ces Etats Généraux ont été préparés par des réunions syndicales sur le terrain, dans les établissements scolaires, au cours desquelles le plan d'urgence a été travaillé par les collègues. Des propositions nouvelles ont été formulées,des analyses ont été élaborées.

A rebours des grands messes institutionnelles dont les conclusions sont écrites avant même que les débats n'aient lieu, EGEP se présente comme un forum de l'éducation prioritaire où les débats seront concrets, pratiques, utiles et formateurs. 

Pour s'inscrire et participer aux EGEP, prendre contact avec le SNES-FSU Aix-Marseille. s3aix@snes.edu



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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:28

 

A propos de l'enseignement privé, rappelons que si les organisations syndicales du public peuvent avoir accès aux informations qui concernent le financement par les collectivités territoriales des établissements sous contrat ( dotation par élève, travaux divers...), l'opacité règne sur le nombre d'enseignants et sur les taux d'encadrement dans ce système parallèle , concurrentiel et essentiellement financé par des deniers publics.

Il semble que le Ministère ne s'en préoccupe pas particulièrement , ayant sans doute définitivement fait son deuil d'un service public universel d'éducation plus conforme à l'alinéa 13 du Préambule de la Constitution, alors qu'aujourd'hui le système éducatif français fonctionne, et en cela il fut en quelque sorte précurseur, selon le principe du partenariat public-privé: on sait que dans d'autres domaines, ce PPP est une catastrophe pour les finances publiques (de l'hôpital sud de Paris au "pentagone" français, les exemples abondent) et curieusement nul ne s'interroge sur ses méfaits pour le service public d'éducation... L'expérience de 1984 pourtant fut bien contredite par celle de 1994, comme si aux yeux de l'opinion, au moins en ce temps là, il ya avait des limites à ne pas franchir..

Le sous-entendu serait-il, dans le cerveau des comptables de Bercy et des idéologues néo-libéraux formatés par l'ENA, que l'Education doit sortir entièrement de la Fonction publique d'Etat, au grand dam de l'obligation constitutionnelle de service public? Cela expliquerait, comme pour le système de santé, la multiplication de réformes aussi progressives que subreptices dans leurs conséquences réelles, son évolution de plus en plus déconcentrée et "managériale" en attendant le saut qualitatif que serait sa liquidation pure et simple en tant que service public national, à l'occasion d'un changement de majorité ou pour céder à quelques lobbys plus ou moins menaçants et surévalués.

En matière éducative aussi le diable est dans les détails... et nous ne disons rien du particularisme d'Alsace-Moselle!

Le principe républicain fondamental d'égalité étant bafoué tous les jours, les citoyens sont en droit d'attendre qu'un gouvernement socialiste s'efforce de justifier l'épithète qu'on lui accole, ce qui aujourd'hui, n'est pas le cas, quoi qu'en disent les paltoquets de droite et d'extrême droite.

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Comité départemental de l'Education Nationale des Bouches-du-Rhône

15 Nov 2013 

Déclaration de la FSU :
Concernant la rentrée scolaire et sans déflorer l'ordre du jour de ce CDEN, la première « rentrée Peillon » a été décevante. Certes la saignée budgétaire n’a pas touché l’éducation, contrairement à d’autres ministères de la fonction publique, pour autant, la rentrée s’est avérée très difficile : privée de 80000 postes ces dernières années, l’école est exsangue ; elle connaît aussi une crise de recrutement et les créations de postes consenties par Vincent Peillon ne sont pas à la hauteur, absorbées pour beaucoup par les besoins de la formation initiale des enseignants qui reste d'ailleurs à construire, et par un renouveau de la démographie scolaire (2191 élèves de plus dans le premier degré, effectifs stables dans les collèges dans le département).
Les 144 ETP supplémentaires de professeurs des écoles et les 34 ETP dans les collèges du département même s'ils représentent un signe évidemment positif ne sauraient être une réponse satisfaisante à la situation créée par les politiques précédentes (par exemple 247 emplois détruits dans le premier degré lors des trois dernières années avec un effectif élèves à la rentrée 2013 équivalent à ce qu'il était en 2003, dans le second degré c'est plus de 10% des emplois qui avaient été supprimés pour une baisse d'élèves inférieure à 5%).
La situation est dégradée également par la continuité d’une politique éducative, contestée pourtant (réformes du lycée général, technologique et professionnel, socle commun au collège, livret de compétences, rased...).
Les mesures nouvelles comme celle sur la réforme des rythmes scolaires suscitent interrogations, inquiétudes et mobilisations comme l'atteste le succès de la grève unitaire d'hier associant professeurs des écoles et personnels territoriaux (65% de grévistes, 2000 manifestants dans les rues de Marseille).
La FSU demande avec ses syndicats la réécriture complète du décret, la prise en compte de l'avis des personnels, la création des emplois statutaires nécessaires dans la fonction publique territoriale pour assurer l'égalité de traitement sur tout le territoire et la réussite de ce chantier dans l'intérêt général.
Comment faire réussir les élèves dès l'école pré-élémentaire ? Et comment le faire dans l'intérêt général des enfants, des familles et des personnels ? Pour cela il faut trouver le bon rythme mais aussi les moyens nécessaires pour diminuer le nombre d'élèves dans les classes, pouvoir généraliser à toutes les écoles relevant de l'éducation prioritaire le dispositif « plus de maîtres que de classes », pouvoir rétablir partout où cela est nécessaire, c'est à dire partout, les dispositifs RASED qui ont été globalement démantelés par le pouvoir précédent, pouvoir donner corps à une véritable médecine de prévention pour tous les élèves.
Les conditions d’une rentrée sereine n'étaient vraiment pas au rendez vous.
D'une façon plus générale, la FSU formule le vœu dans un cadre où la priorité à l'éducation serait de mise, de s'engager collectivement sur la voie de la réussite pour tous, du recul des inégalités scolaires et culturelles et du pr/ogrès social pour les personnels.
Le département des Bouches-du-Rhône est terre de contrastes, ombres et lumières à la fois. C'est un territoire où la densité urbaine côtoie les zones agricoles avec à chaque fois des caractéristiques différentes pour le fonctionnement du service public d'éducation, mais avec une constante : le retard chronique des résultats scolaires départementaux sur les résultats nationaux. Les déséquilibres sociaux comptent pour beaucoup dans cette situation : -4.2% de retard pour la réussite du DNB, -1% de retard pour les taux de passage en sixième et en seconde, -4.5% pour la seconde GT, 10000 jeunes en situation de décrochage scolaire …
Nous attirons votre attention sur la situation particulière des quartiers populaires de Marseille et des Bouches-du-Rhône.
Si les chiffres sont accablants pour l'académie et le département, la situation est encore pire dans les zones urbaines qui concentrent pauvreté, désertification économique et retrait de l'état.
A Marseille en particulier, les arrondissements les plus pauvres représentent 30 % des habitants, ils scolarisent 45 % des collégiens. La rupture dans les parcours scolaires, aboutissement macabre de plusieurs années d'échec scolaire, se révèle en fin de collège : les quartiers nord ne représentent que 28 % des lycéens de la ville ! Les offres publiques de formation sont soit insuffisantes, soit inadaptées (par exemple le tissus de lycées professionnels n'est pas à la hauteur de la demande sociale et les élèves doivent souvent traverser la ville d'un bout à l'autre pour accéder à la formation recherchée). Des mesures d'urgence qui ne soient pas des mesures de redéploiement doivent être prises. Contre le développement de l'économie parallèle et son cortège de violences, il y a urgence éducative.
La FSU se prononce pour un plan d'urgence éducatif :
Dans le premier degré, il s'agit :
  • d'arriver à un taux de scolarisation des moins de trois ans de 25% dès maintenant avec l'objectif de 50% d'ici 2020, avec le recrutement de personnels correspondant ;
  • de généraliser et pérenniser les postes de Maîtres supplémentaires à toutes les écoles de l'Éducation Prioritaire ;
  • d'abaisser les effectifs par classe : 20 pour toutes les classes de l'Éducation Prioritaire (15 en TPS et PS) ;
  • de restaurer les RASED décimés par les politiques précédentes ;
  • de mettre en oeuvre un véritable plan d'équipement informatique des écoles ;
  • de rétablir les moyens d'encadrement et d'assistance pédagogique (sorties, informatique, BCD...).
Dans le second degré, il est essentiel :
  • d'abaisser les effectifs par classe avec recrutement correspondant (objectif 20 élèves maxi d'ici 5 ans), et prévoir un dispositif spécifique pour les élèves non lecteurs en collège,
  • de renforcer les vies scolaires en CPE et surveillants ;
  • de libérer du temps pour les équipes pédagogiques, les stabiliser et conforter leur cohésion ;
  • d'assurer la poursuite d'études et l’accès égal aux qualifications pour toutes et tous ;
  • de créer un corps de médiateurs sociaux avec un statut stable, une formation et une qualification reconnues ;
  • d'inscrire dans la durée la politique éducative avec un cadre national s'affranchissant des contingences locales.
Il faut renforcer la médecine scolaire avec la présence effective d'une infirmière dans tous les établissements du second degré et une médecine de prévention dès le plus jeune âge.
Il en est de même pour les conseillers d'orientation et les personnels sociaux en nombre très insuffisant.
Il faut renforcer les réponses éducatives pour faire entrer les adolescents dans le travail scolaire, afin de les amener à la réussite qui n'est pas l'acquisition d'un socle, mais bien la détention d'une qualification qui ouvre les portes du marché du travail. C'est pour cette raison que la question des poursuites d'étude dans les quartiers populaires au-delà du collège est un enjeu social premier.
Pour ce faire, il faut en particulier construire les infrastructures d'accueil dont manquent cruellement ces quartiers. Le 14ème arrondissement de Marseille, où résident 60 000 habitants, n'a aucun lycée général et technologique sur son territoire. Sa construction doit rapidement être mise en œuvre. Le renforcement de l'enseignement professionnel dans ces quartiers est une nécessité.
Il faut engager aussi un plan d'urbanisme global, avec la rénovation et la construction d'écoles élémentaires et pré-élémentaires qui sont en nombre largement insuffisant et ne peuvent accueillir les enfants de moins de trois ans.
Il faut développer les équipements sportifs (gymnases, piscines, terrains de sport) et en permettre l'accès à tous les scolaires.
Quelques constats sur les "Equipements EPS" sur la ville de Marseille :
24 installations sportives sont fermées actuellement, 20% des installations ne sont pas utilisables car fermées ou en rénovations partielles ou ont changé de destinations par manque d'autres équipements utilisables.
11 piscines sont ouvertes pour les scolaires pour 900 00 habitants.
Aucun gymnase de la ville de Marseille ne correspond aux exigences du guide du MEN.
L'enseignement de l'EPS et les animations des Associations Sportives dans la 2ème ville de France se font dans une disparité et une inégalité inadmissibles.
Les différents "Plans" (piscines, stades, gymnases) élaborés par la mairie de Marseille prouvent bien la précarité dans laquelle se trouve la cité phocéenne. 
En particulier, les 13ème et 14ème arrondissements de la ville sont dans un état de délabrement total.
Nous demandons qu'un plan de rattrapage conséquent à la hauteur du problème soit mis en place.
Nous souhaitons que tous les acteurs du monde sportif phocéen y soient associés : représentants des fédérations, des personnels scolaires, municipaux et associatifs.
Il nous semble que le Guide MEN : « L'accès aux équipements sportifs pour l'enseignement de l'Éducation Physique et Sportive et pour le l'ensemble des pratiques sportives scolaires » doit servir de support à l'élaboration de ce projet.
Par ailleurs, il faut rapidement adapter et développer le réseau de transports collectifs dans les quartiers, en assurer la gratuité pour les enfants et adolescents scolarisés et leurs accompagnants.
La FSU formule aussi le vœu que le chantier qui s'ouvre sur l'éducation prioritaire puisse déboucher sur une relance de celle-ci. C’est une condition nécessaire à la refondation de l’école. Dans la plupart des cas la multiplication des dispositifs dérogatoires, des réformes servant à masquer l'absence d'ambitions et à modifier les statuts ont dilué cette volonté qui n'a gardé de prioritaire que le nom.
Le débat sur l'éducation prioritaire n’aurait pas lieu d’être, si le système éducatif était véritablement démocratisé, si la réussite de tous, avec les mêmes ambitions pour chacun, était assurée et s’appuyait sur une réelle mixité sociale et scolaire, dans une société plus égalitaire, plus juste... Mais notre école n’en est pas là, loin s’en faut. Sa massification ne s’est pas traduite par une véritable démocratisation. En France plus qu’ailleurs, l’échec scolaire touche beaucoup d’élèves, et particulièrement ceux des milieux socialement défavorisés.
Dans un tel contexte, l’éducation prioritaire reste une nécessité et doit être relancée.
« Donner plus à ceux qui ont le moins » : si le projet généreux de 1981 n’a jamais vraiment réussi à combler les écarts de réussite scolaire entre les ZEP et les zones plus favorisées, il a permis, dans un contexte de crise sociale et scolaire, d'éviter un effondrement des résultats des élèves.
Les dernières réformes de l’éducation prioritaire ont surtout consisté à empiler les dispositifs tout en réduisant le périmètre de ces zones ou leur nombre. La création des RAR puis des ECLAIR a transformé le dispositif initial, en limitant les ambitions au seul socle, en introduisant des hiérarchies intermédiaires et en mettant en cause les statuts des personnels dans le second degré, pendant que les RRS n'étaient plus soutenus par une politique nationale.
Le dispositif ECLAIR et ses fondements, rejetés par les personnels et leurs syndicats, doivent être clairement et définitivement abandonnés.
Car c'est bien une nouvelle politique de l'éducation prioritaire qu'il faut construire. Définition des secteurs, publics scolarisés, conditions d'enseignement, travail en équipe, relations avec les parents, formation, conditions de travail, place de la médecine scolaire et rôle des infirmièr-e-s et conseillères de santé (qui revendiquent toujours leur rattachement aux équipes pédagogiques et leur maintien dans le Ministère de l'Education Nationale) ... autant de thèmes à traiter, qui doivent conduire à des propositions, des décisions et des mesures concrètes. Cela nécessitera aussi un budget ambitieux si on veut améliorer le quotidien dès les premières années de scolarisation.
Malgré un calendrier précipité et des modalités contraignantes dont le ministère porte la responsabilité, les assises de l’éducation prioritaire doivent permettre à l’ensemble des personnels exerçant dans les réseaux d’exprimer leurs points de vue et leurs revendications pour une refondation ambitieuse, permettant la réussite de tous les élèves dans tous les territoires.
Aucune relance ambitieuse de l'éducation prioritaire ne se fera sans les acteurs de l'éducation. La FSU s'inscrit pleinement dans le dispositif de consultation mis en place mais en demande son élargissement et l'implication de tous et non une surreprésentation possible du point de vue de l'administration et des corps d'inspection.
Elle appelle les personnels de second degré à participer massivement aux Etats généraux organisés par le SNES FSU le 21 novembre dans les quartiers nord de Marseille, au lycée Saint-Exupéry.
La FSU formule aussi le vœu que l'année 2013 2014 soit aussi celle de la prise en compte des réalités du second degré, absent de la loi d'orientation.
Cherchant à maintenir des équilibres issus de la concertation, la loi de « refondation de l’Ecole » a répondu partiellement à des attentes de la profession : note de vie scolaire, redéfinition du « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » confiée à « un conseil supérieur des programmes », suppression de « l’apprentissage junior » réaffirmation du rôle de l’éducation nationale dans la formation continue des adultes… Elle réaffirme la volonté de lutter contre les sorties sans diplôme ou qualification.
Cependant, elle renvoie les sujets les plus conflictuels à la rédaction des décrets d’application ou à la loi de l’acte III de la décentralisation, que ce soit sur la mise en œuvre d’une meilleure articulation entre le premier degré et le collège, sur le devenir de l’orientation scolaire et de ses personnels et sur le pilotage des cartes de formation professionnelles et technologiques. 
La loi et son rapport annexé ne donnent pas d’indications sur les améliorations que les personnels du second degré attendent et qui sont fondamentales pour réussir « une refondation » en terme de conditions de travail et de revalorisation de leurs métiers.
La FSU considère que la création d’un cycle CM2-6ème, piloté au moins pour une part par un conseil école-collège, ne peut être la réponse au problème posé par la liaison entre le primaire et le secondaire. Le collège doit être mieux affirmé comme la première étape d’un second degré qui amène toute une génération dans une des trois voies du lycée qui reste le grand oublié de ce projet. La FSU rappelle son ambition de démocratisation de l’accès aux diplômes de niveau IV et aux qualifications et, à ce titre, regrettent que cette ambition n’ait pas trouvé de traduction par la prolongation de la scolarité obligatoire à 18 ans. Beaucoup d’éléments restent donc à préciser. 
Face aux incertitudes qui demeurent au regard du prochain projet de loi de décentralisation, la FSU réaffirme son opposition à toute décentralisation de l’orientation scolaire ou mise sous double tutelle Etat-Régions des conseillers d’orientation-psychologues dont la contribution à la réussite scolaire doit être réaffirmée. A ce titre, elle combattra la vision restrictive de l’orientation scolaire développée dans la loi d’orientation. Par ailleurs elle s’oppose à toute perspective de décentralisation du pilotage de la carte des formations professionnelles et technologiques. 
La FSU alerte les personnels sur certains dangers potentiels de ce projet. Elles les appelle à s’exprimer publiquement dès maintenant sur leurs exigences et aspirations.
Collège du socle, poursuite d'études, réformes du lycée, réforme des enseignements technologiques, réforme de la voie professionnelle … tout doit être mis à plat pour redéfinir un second degré de l'excellence et de la réussite, pour redéfinir un collège permettant la poursuite d'études pour tous, pour redonner au lycée la sérénité nécessaire et l'assurance de faire fonctionner le trépied pédagogique articulant formations professionnelles technologiques et générales.
Voila les ambitions de la FSU pour le système éducatif public et ses personnels, pour une école réhabilitée et une priorité à l'éducation à tous les niveaux . C'est une condition essentielle pour que l'école réussisse.
Tout cela a un coup mais, comme l'ignorance coûte toujours plus cher au final, nous préférons miser sur l'éducation.
La FSU vous remercie, mesdames et messieurs, pour votre attention.
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Vaucluse : l'école victime de la concurence publique du privé

 

 Dans le Vaucluse .... 
L'Ecole publique victime de la concurrence du privé : réaction de la FSU84 à des propos du directeur diocésain de l'enseignement catholique.
15 novembre
 
Voir communiqué et dossier de presse en PJ - Voir aussi sur France Bleue Vaucluse : http://www.francebleu.fr/societe/en...
 

Rythmes scolaires : forte mobilisation dans les écoles de Vaucluse

 

Rythmes scolaires : forte mobilisation dans les écoles de Vaucluse le 14 novembre à l’appel du SNUipp-FSU, de la FNEC-FP-FO, de la CGT Education et Territoriaux et de SUD Education.
 

 
Sur le terrain, ce qui est annoncé comme devant « améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et contribuer à leur réussite » donne parfois un résultat inverse.
 

 
Dans une majorité des cas la mise en œuvre de la réforme des rythmes est chaotique : les contraintes imposées par le décret ministériel du 26 janvier ne permettent pas la mise en œuvre d’évolutions positives des temps d’enseignement, elles font de l’organisation des activités péri-éducatives sur les temps scolaires libérés un vrai casse-tête.
 

 
Le SNUipp-FSU refuse que la question des rythmes scolaires soit traitée par du bricolage.
 

 
Le ministre doit retirer son décret actuel sur les rythmes et suspendre la réforme pour qu’il n’y ait pas généralisation de son application à toutes les écoles au plan national à la rentrée 2014.
 

 
La tenue d'une table ronde sur la question des rythmes est aujourd'hui une urgence.
 

 
Le ministre doit ouvrir des négociations à l’échelle nationale avec toute la communauté éducative, pour définir les contenus d’une réelle réforme globale de l’école qui ne se réduise pas seulement au réaménagement des rythmes. En s’appuyant sur l’expertise des personnels.
 

 
Si le Ministère n’entend pas les revendications légitimes portées par les personnels, le SNUipp-FSU considère nécessaire de réfléchir à une nouvelle journée de grève nationale pour obtenir des réponses.
 

 

 
Le SNuipp-FSU Vaucluse a appelé à la journée de mobilisation sur les rythmes scolaires du 14 novembre en l’inscrivant dans le cadre d’une quinzaine nationale d’action plus large pour l’école.
 

 
Lundi 4 novembre, le SNUipp-FSU a lancé une alerte au ministre de l'Education nationale à travers une lettre ouverte : « réforme des rythmes bancale, conditions de travail dégradées, on ne peut pas continuer comme cela ».
 
Personne ne croit que l'on va résoudre l'échec scolaire en faisant uniquement revenir les enfants le mercredi matin à l'école.
 
Pour la réussite des élèves, les vraies questions sont les contenus d'enseignement, la pédagogie dans la classe, l'éducation prioritaire, la formation continue... Des priorités qui touchent au fonctionnement de l'école ( direction, RASED, « plus de maitres que de classes »…) et demandent des améliorations de nos conditions de travail ( effectifs, temps, confiance...)
 

 
La quinzaine de mobilisation lancée par le SNUipp-FSU se terminera par un rassemblement national mercredi 20 novembre devant le ministère de l'Education nationale.
 

 
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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:50

Il est certes singulier de voir la droite non seulement prôner la désobéissance civique des maires, belle leçon pour la jeunesse que de refuser la Loi dont on est l'exécuteur élu, mais, dans le cas précis des rythmes scolaires, se dresser contre une méthode qu'elle avait appliquée avec Darcos en sens inverse il n'y a pas si longtemps!

A force de faire flèche de tout bois contre le gouvernement Hollande-Ayrault, sa propre crédibilité dans l'exercice des responsabilités de l'Etat risque d'en souffrir. Ce ne serait pas dramatique, si, dans la conjoncture, le FN n'en profitait pas, au moins dans les sondages, à 4 mois d'élections municipales et à 7 mois d'élections européennes. 

Le moindre paradoxe n'est pas le fait que la semaine de 4 jours imposée sans demande des personnels du premier degré, avait été acceptée comme un allègement de la charge de travail hebdomadaire et que l'embarras des syndicats sur l'approche de la gestion des rythmes scolaires demeure patent, dès qu'un provocateur ou un comptable parle de raccourcir les vacances d'été. La diminution du temps global annualisé de travail comptée en heures n'est pas compensée par la perte éventuelle d'un temps plus long de liberté compté en jours.

Les études sur les rythmes scolaires sont souvent livrées en vrac avec les résultats d'enquêtes sur le performance scolaire de type PISA, or la corrélation entre l'organisation de la semaine ou de l'année et lesdits résultats n'est démontrée dans aucune, alors que la formation des maîtres, leur valorisation sociale, les conditions matérielles d'accueil des élèves, l'équipement, le taux d'encadrement, à programmes et compositions sociales équivalentes jouent un rôle mesurable. Quant aux conditions de vie quotidienne extra-scolaire des élèves eux-mêmes on a le sentiment que PISA, comme le préteur romain "de minimis non curat".

Le constat de Georges Fotinos et de François Testu ( Libération, 14 novembre 2013) sur l'année scolaire à la française, "Le plus petit nombre annuel de jours de classe, les vacances les plus longues, la semaine (jusqu’en 2014) la plus courte, le nombre annuel d’heures d’enseignement (pour les petites classes) le plus important. Le tout avec des programmes d’enseignement quasiment inchangés et alourdis par une pédagogie de l’évaluation" doit être lu complètement et sans oublier les "détails": petites classes, programmes, évaluation!

Une nième réforme de l'éducation n'a de sens que si le débat public permet d'entériner des objectifs politiques forts, par exemple, l'élévation générale des qualifications, sans laisser quiconque sur les bords du chemin; ce n'est qu'après que les comptables de Bercy ou les pédagogues et psychologues pourraient être convoqués pour aider à l'aménagement du systèem: car le service public d'éducation, au fonctionnement compliqué et même perturbé par l'existence d'un enseignement privé, est un système... dans un système qu'on appelle la Société.

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Rythmes scolaires : Dans les Bouches-du-Rhône, forte mobilisation des écoles

 

Jeudi 14 novembre, les enseignants du 1er degré des Bouches-du-Rhône se sont fortement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme des rythmes scolaires mise en place par Vincent Peillon.

A l'appel du SNUipp-FSU, de la FNEC-FP-FO, de la CGT Educ'action et de SUD Education, 65% des professeurs des écoles étaient en grève et près de 400 écoles (sur 1170) étaient fermées.

Après un rassemblement devant l'Inspection Académique, un cortège de plus de 2000 manifestants s'est dirigé vers la préfecture où une délégation a été reçue.

Pour le SNUipp-FSU, la réforme Peillon n'est pas acceptable.
- Elle dégrade les conditions de travail des enseignants (temps de présence, accès à leur classe, frais supplémentaires...).
- Elle n'apporte pas de meilleurs conditions d'apprentissage pour les élèves (fatigue, multiplication des intervenants, perte de repères pour les plus jeunes...).
- Elle fait peser des charges supplémentaires sur les communes, renforçant les inégalités de l'offre éducative sur le territoire national.

Si le SNUipp-FSU rejette catégoriquement cette réforme, il n'est pour autant pas opposé à une modification des rythmes scolaires. Cependant, l'élaboration de celle-ci ne peut que tenir compte de l'expertise des professeurs des écoles.

Vincent Peillon doit donc suspendre sa réforme, retirer son décret et ouvrir des discussions avec la profession.

D'ores et déjà, le SNUipp-FSU a invité ses partenaires syndicaux une rencontre, au niveau national, et y proposera une journée nationale de grève début décembre.
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Alpes de Haute Provence : Rythmes scolaires Mobilisation réussie!

 

La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés.
Pendant les réunions d’information syndicale de ce premier trimestre, les enseignants des Alpes de Haute Provence, comme dans de nombreux départements, ont exprimé leur mécontentement sur les conditions de travail et sur la réforme des rythmes scolaires.
Force est de constater que la réforme des rythmes n’apporte aucun bénéfice aux élèves et aux enseignants, perturbe l’organisation de la vie des familles, pose un problème de transfert de charges sur les municipalités et les familles et aggrave les inégalités territoriales.
Le cadre inapproprié de la réforme est inacceptable. Le recours à la grève est donc apparut comme indispensable pour faire avancer cette revendication largement exprimée : ni statu quo, ni bricolage dont élèves et enseignants feraient les frais. C’est en ce sens que le conseil syndical du SNUipp04 s’est prononcé à l’unanimité pour un appel à la grève le 13 novembre.
La réécriture du décret s’impose pour obtenir : la suspension de la réforme des rythmes, l’élaboration d’un projet s’appuyant sur l’expertise des personnels .

Résultats de notre sondage :
86 écoles ont répondu (sur 168 au total, ce qui f.ait un bon panel):
35 écoles fermées ( 27 mercredi/ 8 jeudi)
15 à environs 75% 5 (dont écoles à + de 9 classes)
19 à 0%
8 à environs 50%
9 à environs 25 %
Ce qui donne une moyenne de 65% de grévistes

du côté des ATSEM :
Une trentaine d’ATSEM se sont mises en grève. Ecartelées entre éducation nationale et collectivités territoriales, elles sont inquiètes de l’avenir de leur profession.
Les Parents mobilisés
Dans une quinzaine de communes, avec boycott, parents et élus étaient présents aux différents rendez-vous que nous avions proposés.

Les parents  mobilisés :
Ils étaient présents dans une quinzaine de communes avec boycott. Les parents et élus avaient répondu et s'étaient mobilisés pour les différents rendez-vous que nous avions proposés.
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