France ou Sarkoland ? Retraites, mouvement social...

"Malheur à nous, si nous ouvrons nos âmes aux perfides insinuations de nos ennemis, qui ne peuvent nous vaincre qu'en nous divisant! Malheur à nous, si nous brisons le faisceau au lieu de le resserrer; si les intérêts privés, si la vanité offensée se fait entendre à la place de la patrie et  de la vérité!"

 5 nivôse an II- 25 décembre 1793-Robespierre à la Convention 

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    Retraites : ça ne passe pas !

Le gouvernement tente d’aller vite pour désamorcer une contestation qui ne cesse de s’amplifier. Avec un nouveau passage en force au Sénat en faisant voter le décalage des bornes d'âge, il a fait preuve de grand mépris et d'une nouvelle provocation face aux exigences portées par des millions de français.

Mais cette  quatrième journée d'action, en un peu plus d'un mois, montre que, ensemble, salariés du public et du privé, mais aussi jeunes, chômeurs et retraités sont déterminés à ne pas laisser passer cette réforme.

La mobilisation reste toujours aussi forte et ancrée partout en France. Elle est également toujours soutenue et confortée par une opinion publique hostile à ce projet de réforme.

C'est le coeur même de la réforme qui est contestée. Car l'abandon des 60 ans ne garantit pas à terme le financement du système de retraite par répartition. Il pénaliserait tous les salariés et aggraverait le chômage notamment des jeunes. Par ailleurs cette mesure est contradictoire avec le sens de l’histoire sociale. Elle prend le risque de remettre en cause la tendance à l’allongement de l’espérance de vie.

Le gouvernement doit retirer son projet et prendre le temps nécessaire du débat de société qui n'a pas eu lieu. Il doit ouvrir de réelles négociations afin d'entendre nos propositions en terme  d'emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’étude...

Il est encore possible de construire une réforme juste, solidaire et efficace à terme. Une réforme qui assure le système de retraite par répartition à l’ensemble des générations.

 C'est pourquoi nous n'en resterons pas la !

Le gouvernement accélère les procédures, alors accélérons la riposte !

Dans un contexte où la contestation s’amplifie, où la journée intersyndicale du 12 octobre est une nouvelle réussite, où des mouvements reconductibles sont envisagés dans différents secteurs pour les jours à venir, la FSU appelle à faire du samedi 16 octobre une nouvelle journée massive de manifestations partout en France.

La FSU a appelé les personnels à débattre des modalités pour étendre encore et généraliser ce mouvement de grève et de manifestations et décidera avec eux des suites à donner à l'action. Elle réunit un bureau fédéral extraordinaire jeudi matin et proposera de nouvelles mobilisations à l'intersyndicale qui se réunit l’après midi.

Par son refus de prendre en compte les demandes exprimées par les grévistes et manifestants largement soutenus par la population, le gouvernement porte la responsabilité de la poursuite et de l’extension du mouvement. Rien n’est joué puisque la loi ne sera adoptée qu’à l’issue du vote final de l’assemblée nationale.

Les Lilas, le 12 octobre 2010

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      SNES Aix Marseille

Mardi 16 octobre 18 h

Mardi 12 octobre : mobilisation amplifiée
Nous sommes majoritaires, continuons tous ensemble sans tarder
Réunir des Assemblées Générales dans chaque établissement
Inscrire l'action au quotidien, y compris par des grèves
Organiser une participation maximale aux manifestations unitaires du samedi 16 octobre

Le Président de la République a manœuvré pour que le Sénat vote les articles essentiels du projets de Loi sur les retraites en fin de semaine dernière, le gouvernement s'obstine à répéter sur tous les médias qu'il n'y aura aucune autre concession, comme l'a affirmé encore aujourd'hui le Premier Ministre. Cette stratégie du passage en force, au mépris même du fonctionnement démocratique des Institutions de notre République, a une double finalité : convaincre une partie des salariés qu'il ne sert plus à rien de se mobiliser, pousser une autre partie dans la radicalisation. Cette stratégie, à hauts risques, de la confrontation, du conflit, du clivage de la société en deux blocs antagonistes est celle du pouvoir. Ce n'est pas celle des salariés, qui sont aujourd'hui, engagés dans un mouvement déterminé, serein, responsable, unitaire, où tous les syndicats et toutes les corporations sont impliqués, soutenu par une écrasante majorité des citoyens de ce pays.

Nous l'avons encore vu aujourd'hui : alors que le gouvernement et certains médias, pariait sur un recul de la mobilisation, nous avons été encore plus nombreux dans les grèves et les manifestations. C'est un cinglant désaveu pour la majorité présidentielle, c'est un échec du pouvoir. 60% des professeurs, CPE, COPSy étaient en grève aujourd'hui dans notre académie et les manifestations ont rassemblé plus de monde que les fois précédentes, avec y compris des lycéens et des étudiants.

Face à la situation de blocage créée de toute pièce par un pouvoir qui veut passer en force et nous prendre de vitesse, qui refuse de retirer son projet et d'ouvrir des négociations sur d'autres bases, le SNES appelle les collègues à une nouvelle séquence de mobilisation.

Le SNES appelle à réunir des Assemblées Générales dans chaque établissement dès mercredi et à mettre en débat avec les collègues les suites de l'action dans la perspective des manifestations déterminantes du samedi 16 octobre (à l'appel de l'intersyndicale nationale interprofessionnelle). Le SNES propose que les Assemblées Générales se déterminent sur toute action qui permette de maintenir dans la lutte le plus grand nombre de collègues, y compris le recours à la grève partout où un nombre significatif de collègues est déterminé. La journée du jeudi 14 octobre sera en particulier de ce point de vue là un moment déterminant. Les préavis nécessaires ont été déposés. Nous appelons à organiser des actions dans chaque établissement au cours de la journée de jeudi (distributions de tracts aux parents, occupations des standards, affichages de banderoles, ...) et à organiser dans les principales villes des manifestations le soir, à l'image de la manifestation de "veille éducative" qui partira des Réformés à 18 h à Marseille jeudi soir. S'adresser aux élus de la République, à commencer par les Sénateurs, y compris à ceux de la majorité, est un action importante dans le contexte actuel.

Le SNES appelle à compléter la plate-forme de mobilisation en mettant tout ce qui ne va pas dans l'Education sur la table : lauréats des concours sans formation, expérimentations diverses et variées, réforme des lycées, disparition programmée de la voie technologique, collèges étranglés par la pénurie budgétaire, vies scolaires décimés par les suppressions d'emplois aidés, charge de travail, blocage des salaires, rôle du chef d'établissement et du conseil pédagogique... Les mobilisations naissances des lycéens, à l'appel des organisations lycéennes, sont pour nos sections syndicales l'occasion de rouvrir le débat avec les usagers sur la forfaiture que représente la réforme des lycées.

Le SNES appelle à assurer le succès populaire des manifestations du samedi 16 octobre, nouvelle journée nationale de convergence des luttes des salariés, quel que soit leur secteur d'activité, quelle que soit la forme de leur lutte. Le SNES appelle à apporter un soutien effectif aux salariés des autres secteurs de l'activité économique dont la mobilisation est essentielle : transports, ports, raffineries, pétro-chimie ... en particulier en organisant des initiatives locales unitaires avec les Unions Locales des confédérations.

A Marseille, rendez-vous à 14 h 30 Place Castellane 
(rendez-vous SNES : angle du bd Baille et du Cours Lieutaud)

Dans cette période d'intense activité militante, au cours de laquelle de nombreux collègues partagent les analyses du SNES, s'accordent sur ses revendications, s'engagent dans les actions qu'il organise, nous invitons à déployer une intense campagne de syndicalisation pour être demain plus nombreux et plus fort au quotidien pour défendre nos droits, nos conditions de travail, nos métiers et nos rémunérations.

Prochaines intersyndicales : 
Unions Départementales des Bouches-du-Rhône : mercredi 13 après-midi
fédérations de l'Education, département des Bouches-du-Rhône : mercredi 13 soir
Intersyndicale nationale interprofessionnelle : jeudi 14 octobre.

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Trois films cultes pour commémorer le 65ème anniversaire de la Victoire de 1945

Dans le cadre de son Université Populaire, le Théâtre Toursky est heureux de présenter :   

Mardi 12 et Mercredi 13 octobre à 19h00

Trois films cultes pour commémorer le 65ème anniversaire de la Victoire de 1945
présentés par Borodachev Nikola, actuel directeur du Fonds d’État des Films de Russie.

• Mardi 12 octobre à 19 heures sera présenté le film d’Alexandre Stolper :« Les vivants et les morts » -1963-en couleur-188mn.
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• Cette adaptation cinématographique du roman de Simonov demeure l’un des films les plus populaires en Russie sur la Seconde Guerre Mondiale.
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• Mercredi 13 octobre à 19 heures seront présentés deux films de Yuri Ozerov :
  
  • « La Bataille de Berlin »-1971-en couleur-79mn
  • et « Le Dernier Assaut »-1971-en couleur-75 mn.
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Ces deux films relatent les derniers jours de la seconde guerre mondiale où se jouait le destin d’une Europe ensanglantée et oppressée…À la fin des projections, un débat sera organisé en présence d’une délégation de cinéastes moscovites, des représentants du Consulat Russe à Marseille et des anciens combattants des Bouches-du-Rhône.
 

Une exposition de photos de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) venue de Moscou sera présentée au Théâtre Toursky pendant cette Université Populaire.

Le public est convié à suivre un concert dédié aux chansons populaires des années de guerre par un collectif de sept chanteurs russes et un couple de danseurs dans le hall du théâtre présenté par l’Association Franco - Russe « Perspectives ». 
Durée du concert : 1 heure.

Pour cette manifestation exceptionnelle, l’entrée est libre.

Théâtre Toursky 
16 promenade Léo Ferré 
Marseille (13) 
Réservations au 0 820 300 033  
Contact- Presse : Serge Alexandre au 06 18 58 94 18