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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 16:56
Ce qui a été dit à Thessalonique, l’engagement de SYRIZA auprès du peuple grec

 

Par Manolis Kosadinos*

Le 13 septembre 2014, à l’occasion de l’exposition commerciale internationale annuelle de Thessalonique, le président de SYRIZA Alexis Tsipras a annoncé les mesures-phares que la Coalition de Gauche Radicale – SYRIZA – entend appliquer dès les premiers jours de son investiture au gouvernement de la Grèce, espérée, annoncée par les sondages d’opinion et rendue nécessaire par le désastre dans lequel, des gouvernements serviles de droite (Nouvelle Démocratie/LaOS) et de centre-gauche (PASOK et ses tristes épigones) coalisées, ont plongé le pays ces quatre dernières années néfastes en application des recettes toxiques de banquiers, technocrates et politiciens néolibéraux européens.

 

Les déclarations d’Alexis Tsipras condensent la politique de SYRIZA pour une sortie de crise de la Grèce, au bénéfice des classes populaires et en prenant appui sur l’économie réelle du pays qui doit être revalorisée. Il s’agit d’un cahier de charges cohérent fondé sur quatre piliers : le traitement de la crise humanitaire, le redémarrage de l’économie réelle, la restauration de l’emploi avec les garanties d’un droit du travail revigoré et consolidé, la refonte citoyenne des pouvoirs de l’Etat.

Compte tenu que SYRIZA prévoit que, au moins pendant la première partie de la gouvernance anti-austéritaire les relations avec les bailleurs risquent d’être tendues, le coût des mesures est calculé tel qu’elles puissent être réalisées à « budget équilibré » c’est-à-dire sans qu’un recours à l’emprunt soit nécessaire.

Ce cahier de charges est encadré de 27 propositions thématiques de programme, le tout constituant un corpus d’environ 600 pages, qui développent et illustrent le concept de « restructuration de la production » vocable utilisé par SYRIZA pour la sortie de crise dans le sens de l’intérêt des classes populaires.

Treize programmes régionaux pour chacune des régions de la Grèce sont actuellement en voie d’élaboration par autant de conférences régionales du parti. Parmi ces régions, deux (dont Attique-Athènes qui représente 37% de la population du pays) sont gouvernées par des listes de SYRIZA alors que dans toutes les autres l’opposition de gauche est bien présente.

Il est clair que même ce vaste projet est loin d’épuiser les visées stratégiques de SYRIZA qui sont « le socialisme dans la démocratie et la liberté », « le monde où l’humain et ses besoins sont au dessus des profits et où le profit ne sera plus la force motrice de l’économie », le monde où « les travailleurs sont en position de planifier, de diriger et de protéger par leurs organes démocratiquement élus la production en l’orientant vers la satisfaction des besoins sociaux » telles qu’elles sont stipulées dans la déclaration de son 1er Congrès fondateur.

Il est toutefois prévisible que l’application des mesures du programme de Thessalonique pour la sortie de crise en faveur des classes populaires vise à rendre au peuple grec, notamment aux plus défavorisés, les moyens de survivre, de travailler, d’espérer, d’inventer, d’accéder à une citoyenneté élargie et de l’investir afin que ce peuple devienne le levier puissant de la transformation profonde populaire et citoyenne de la société.

Il est certain que la mise en place d’un tel programme n’est pas concevable sans le traitement de la question de la dette aussi bien celle de l’Etat que de la dette privée et SYRIZA  – Coalition de Gauche Radicale – propose dans ce sens des voies de sortie pour libérer la société grecque de la férule que lui a imposé le capital usurier et ses représentants institutionnels nationaux et internationaux.

Ce à quoi un projet de reconstruction doit faire face : le funeste héritage de l’austérité néolibérale.

Les politiques d’austérité dictées par la troïka (Commission, BCE, FMI) en échange des dits « plans d’aide » ont plongé le pays dans le plus grand désastre connu de son histoire en temps de paix. L’axe de référence de l’ensemble de ces mesures « l’équilibre budgétaire » a été appliqué de manière autoritaire dans l’indifférence de son impact sur l’économie réelle et sur la société, par des instances supranationales et des gouvernements serviles sous l’hégémonie idéologique et financière de la droite allemande.

Les dits plans d’aide à la Grèce ont servi majoritairement à rembourser les banques européennes, créancières de l’Etat grec, alors que l’économie, la société, le peuple grec n’ont nullement profité. Le prétexte affiché pour l’application de l’austérité, la réduction de la dette grecque s’est vite avéré fallacieux. En fait cette dette est passée de 115% du PIB avant l’application des plans (2009) à plus de 175% aujourd’hui. Il y a autant tromperie par l’usage de l’euphémisme « réformes » pour des mesures se réduisant aux coupes massives des salaires, retraites, prestations sociales dans le public et le privé, au démantèlement du droit du travail, à l’assèchement des ressources pour les politiques sociales, sanitaires, éducatives. Derrière l’application de ces politiques se cachent d’innombrables tragédies humaines. Le bilan est effarant et il figure en chiffres au tableau accolé en annexe à ce texte. Pour en prendre la vraie mesure il faudrait tenir compte du fait que la population de la Grèce est le sixième (1/6) de celle de la France, toute projection devrait donc utiliser un multiplicateur de 6.

Certains chiffres-phares sont toutefois utiles pour planter le décor. Le PIB présente une réduction cumulée depuis 2009 de 25%, le chômage est passé de 9% en 2009 à plus de 25% en 2014 (majoritairement non indemnisé), la moitié de la population accède difficilement ou pas aux soins médicaux. Les inégalités se sont accrues, certains acteurs privilégiés proches du pouvoir ayant continué d’accumuler des profits tout en échappant à la fiscalité. En revanche une majeure partie de la population a fait l’objet d’un pillage fiscal qui paralyse l’économie et menace d’expropriation beaucoup de petits propriétaires.

Pendant cette ère d’austérité (qui se poursuit et se poursuivra tant qu’il n’y aura pas de changement politique) les citoyens protestent  inlassablement: 22.000 petits et grands rassemblements selon les chiffres de la police. L’application de mesures rejetées par la majorité du peuple et le maintien au pouvoir d’un gouvernement sans soutien populaire induit l’intensification de la répression policière et la cooptation de l’extrême droite au gouvernement de droite/centre-gauche. L’information est aujourd’hui monopolisée en Grèce par des groupes connectés au capital armatorial et banquier. La fermeture illégale par décret de l’audiovisuel public (ERT) en juin 2013 justifie le déclassement de la Grèce dans  le classement RSF pour la liberté d’expression. Les dénonciations internationales pour des violations des droits humains, notamment des immigrés, sont multiples.

 

Le programme de Thessalonique

Le programme dit « de Thessalonique » constitue l’engagement de SYRIZA – Coalition de Gauche Radicale – auprès du peuple grec pour le lendemain des urnes, dans le cas probable d’une victoire des forces populaires rassemblées autour de notre parti.

Ce programme est clair et cohérent. Il cible les principaux ravages qui affectent aujourd’hui la société et l’économie de la Grèce. Le coût de l’ensemble de ces mesures est estimé à environ 11,3 milliards d’euros ; il est ainsi prévu qu’il puisse être financé par le budget de l’Etat, indépendamment de la marche des négociations avec les bailleurs et les instances supranationales, négociation que SYRIZA compte engager fermement sur la dette. Le programme comporte quatre faisceaux de mesures, les « quatre piliers » nommément : le traitement de la crise humanitaire, le redémarrage de l’économie réelle, la reconquête de l’emploi et la restauration et élargissement du droit du travail, la refonte citoyenne des mécanismes de l’Etat.

1)      Le traitement de la crise humanitaire

1a.  La fourniture de l’électricité nécessaire gratuite à 300.000 foyers sous le seuil de pauvreté (coût estimé 59,4 millions € sur un an)

1b. La subvention alimentaire à 300.000 foyers sous le seuil de pauvreté par une mobilisation synergique de l’Etat et d’acteurs militants et sociaux  (coût estimé 756 millions € sur un an)

1c. Des soins médicaux et pharmaceutiques accessibles à l’ensemble de la population par l’augmentation du remboursement et la gratuité pour les plus défavorisés (coût estimé 350 millions € sur un an)

1d. La garantie du logement pour environ 30.000 familles par la cession/réhabilitation de locaux inoccupés et une subvention substantielle au loyer (coût estimé de la subvention 54 millions € sur un an)

1e. Paiement d’un 13e mois aux retraités et pensionnés dont la retraite ou la pension est inférieure à 700 € (coût estimé 543 millions € sur un an)

1f. Gratuité des transports publics pour les personnes sous le seuil de pauvreté (coût estimé 120 millions € sur un an)

1g. Baisse de la TVA sur le fuel de chauffage au niveau antérieur à l’application du mémorandum qui  ramènerait son prix de 1,2 €/l à 0,9 €/l. Cette mesure, au-delà du bénéfice humanitaire et écologique (diminution du chauffage « sauvage » et du non chauffage) est estimée apporter aussi un bénéfice budgétaire puisque l’augmentation de l’utilisation du fuel augmenterait les recettes même avec un taux de TVA réduit.

Le coût annuel de l’ensemble des mesures du 1er « pilier » s’estime à 1,88 milliards €.

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 18:54

Le FMI vient de décider de geler les crédits prévus pour la Grèce jusqu'à la constitution d'un nouveau gouvernement.

Au passage, si la France était un état républician et une démocratie digne de ce nom sa directrice générale serait en accusation, mais la complicité et le connivence des membres de la Cour de Justice de la République ( en fait ni Cour, ni préoccupée de Justice, ni républicaine...), comme pour Eric Woerth, l'ont empêché.

Ces pressions comme celle des crapules de Bruxelles sont inadmisssibles parce qu'elles nient la souveraineté même du peuple grec. Ce qu'aucun traité n'autorise... Mais il y aura certainement des crétins utiles pour parler d'Europe sociale...à venir!

=============================================================

 

 

 
 
Halte aux pressions de l’Union européenne : la Grèce veut voter librement
 
 

Communiqué 29 décembre 2014

 
 

Suite à l’échec de l’élection présidentielle grecque, des législatives anticipées se tiendront le 25 janvier. Au moment où la Belgique se rebelle et où la Grèce se rapproche d’une rupture avec les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne, cette dernière doit immédiatement cesser toute pression et toute intervention dans le débat politique grec. Les dirigeants français, allemands et européens doivent laisser le peuple grec libre de voter et de choisir d’autres voies.

 
 

Alors que va s’ouvrir la campagne des élections législatives anticipées en Grèce, les marchés financiers et les dirigeants politiques européens, inquiets d’une possible victoire de Syriza, commencent à intensifier leur chantage sur le peuple grec.

Les taux d’intérêt sur la dette grecque grimpent à nouveau, manifestant la défiance des banquiers face au programme anti-austérité de Syriza. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a déclaré sa « préférence de voir des visages familiers » après les élections, soutenant ouvertement Antonis Samaras, actuel premier ministre, co-auteur avec la Troïka d’une politique de dévastation de la Grèce. Le commissaire européen Pierre Moscovici a lui aussi été dépêché à Athènes pour soutenir les « réformes structurelles » qui ont appauvri le peuple et détruit ses droits sociaux fondamentaux. Il s’est permis d’intervenir dans le débat électoral grec en avertissant que « l’idée d’envisager de ne pas rembourser une dette énorme est suicidaire ». Déjà lors des élections législatives grecques en 2012, François Hollande avait pesé en faveur de la droite par une intervention très remarquée à la télévision grecque.

Depuis 2010, le peuple grec a résisté aux cruelles politiques d’austérité en organisant des mobilisations sociales de très grande ampleur et en s’engageant dans des pratiques démocratiques nouvelles face à la crise d’un système politique corrompu. « Ne laisser personne seul face à la crise ! », tel est le slogan des mouvements de solidarité en Grèce.

MM. Juncker et Moscovici, vous ne pouvez pas continuer à imposer vos politiques qui détruisent la société. L’espoir d’une Europe sociale, solidaire et démocratique peut naître et se développer dans le pays qui a inventé la démocratie il y a vingt six siècles. Les Grecs ont le droit de décider eux-mêmes de leur avenir, sans menace ou pression de quiconque. Ils ont le droit de proposer de nouvelles expériences politiques aux autres peuples de l’Union européenne, pour enfin envisager une réelle union des peuples européens.

Nous ne laisserons pas le peuple grec seul face au chantage de la finance et de ses serviteurs politiques, de la Commission européenne ou de notre gouvernement. Les mobilisations sociales qui se développent en Belgique, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Slovénie et ailleurs, montrent que le peuple grec n’est pas seul en Europe à vouloir prendre un autre chemin. Soyons tous et toutes solidaires du peuple grec !

 
 
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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 16:50

Le Point, comme chacun le sait ou devrait le savoir est un hebdomadaire de droite, ce qui signifie entre autres caractéristiques plus ou moins prégnantes, qu’il accompagne idéologiquement les intérêts de la classe dominante, autrement dit aujourd’hui également la phase du capitalisme financiarisé, mondialisé, globalisé, dérégulé et pour tout dire ensauvagé.

Le titre et le contenu d’un article récent permettent de justifier cette affirmation.

 

10 idées de droite récupérées par les réformateurs de gauche…

1 Travailler le dimanche.

2. En finir avec le CDI.

3. Diminuer les allocations chômage.

4. Pactiser avec les entreprises.

5. Revoir les seuils sociaux.

6. Déverrouiller les professions réglementées.

7. Réformer le Code du travail.

8. Supprimer les 35 heures.

9. Allonger la période d'essai.

10. Faciliter les licenciements collectifs.

 

On trouve dans cette liste pratiquement toutes les exigences formulées avec plus ou moins de véhémence par le Medef et tous les poncifs libéraux, tout ce qui déconstruit le Code du travail et donc les droits acquis des salariés, tous les thèmes clairement exposés par Denis Kessler , Balladur regnante, quand il théorisait la nécessité d’une refondation sociale et l’abandon du programme du CNR ou du compromis gaullo-communiste de 1945, comme disent ces gens-là.

 

La curée…

 Ces thèmes ou ces revendications correspondent aux politiques à l’oeuvre dans les pays anglo-saxons dès Thatcher-Reagan et généralisables aux yeux des « gérants loyaux » du capital dès lors que le contre-modèle soviétique s’était effondré, comme l’avait si justement relevé Philippe Séguin dans son essai En attendant l’emploi  et dans un discours prémonitoire de 1992 (1)

 

L’accélération de la dérive financière, la titrisation des crédits (ou des dettes), la spéculation sur absolument tous les types de produits immatériels a aggravé l’exigence de rentabilisation du capital dans une atmosphère délétère de création de valeurs fictives.

Cela s’accompagne de la recherche de nouveaux champs pour la marchandisation privée avec la sape des services publics et le parasitisme de la norme financière d’une rentabilité minimale, déconnectée de l’activité productrice de biens concrets pour l’ensemble des consommateurs, nonobstant le fait que toute crise des marchés financiers amènent ses ma^tres à se tourner vers les Etats pour faire assumer par l’ensemble de la population. le coût de leurs spéculations sans principes. Le classique adage « Privatisation des profits , socialisation des pertes » joue à plein, et cela devient d’autant plus insupportable que d’une part les inégalités se creusent et que d’autre part il s’agit de compenser des jeux spéculatifs totalement artificiels.

La généralisation de ces politiques conduit à des catastrophes sociales  et à la mise en danger de la démocratie.

 

Les complices

 

Dans une période où la seule valeur réelle est l’enrichissement privé, l’appareil d’Etat fonctionne comme une machine de coercition au service, autant que peut le supporter le corps social, d’une extrême minorité.

Cela est facilité par tous les mécanismes de corruption réelle ou mentale des acteurs politiques qui en sont venus dans leur majorité à constituer une classe spécifique ou sous-classe sans renouvellement suffisant et s’auto reproduisant:  Cela est illustré par les dynasties de politiciens en France ou aux Etat-Unis, par la levée, depuis une décision de la Cour Suprême de Washington, de tout contrôle des dépenses pour les campagnes électorales, ou dans le choix des sanctions pour les dépassements des dépenses autorisées en France, par une indulgence particulièrement choquante du Conseil Constitutionnel, aussi bien avec un président de gauche qu’avec un président de droite de cette instance. 

Pour nous intéresser au seul exemple de notre pays, cela se poursuit par une incapacité à mettre fin réellement au cumul des mandats, par la possibilité pour un ministre quittant le gouvernement de retrouver sans nouvelle élection un mandat de parlementaire, par l’absence de limite de durée dans l’exercice de mandats renouvelés, par l’absence de contrôle sur l’utilisation des fonds alloués aux élus pour l’exercice de leur mandat, par l’existence d’une « réserve parlementaire », par le cumul de rémunérations liées à des activités autres que celles de législateur, par le cumul de retraites quand bien même l’activité justifiant une pension pour activité dans la FP ou dans le privé aurait été strictement concomitante avec le mandat d’élu etc…

 

La gauche n’a pas été élue pour faire cette politique…

 

Cette phrase de Pierre Joxe en dit long sur le décalage entre la politique menée et ce que pourrait être une politique de gauche.

L’affolement de la canaille eurotechnocratique à propos des élections grecques ne fait que renforcer l’idée que l’UE n’est pas une construction démocratique au service des peuples et que le concept d’Europe sociale est une fumisterie électorale.

Mais l’article du Point montre encore davantage l’enchantement de la droite pour la politique de FH et Valls;, même si, toujours pour limiter la casse en vue d’élections proches, les dirigeants du PS font mine de  critiquer la mauvaise volonté du Medef et si le Medef réclame toujours plus…

Donc si l’on en croit les employés de François Pinault, il n’est de réformateurs au PS que les plagiaires du Medef ou de la droite, puisque le programme de la droite est précisément celui du Medef.

Or aucune des réformes proposées n’a jamais eu dans aucun pays une conséquence positive pour l’emploi et leur caractéristique est de renforcer la sécurité juridique du patron au détriment de celle du salarié.; quand les experts français préconisent par exemple la flexi-sécurité danoise, ils omettent un détail de prix, quoi qu’il relève du truisme: le patronat danois n’est pas le patronat français .Ce n’est pas parce que les mêmes experts passent sous silence les erreurs stratégiques d’un certain patronat français, son goût du lucre, son peu d’intérêt pour une vraie formation professionnelle continue, son peu de sens des solidarités collectives y compris quand il bénéficie des services et aménagements publics, et que ces chantres du libéralisme préfèrent reprendre l’antienne de la lourdeur du Code du travail et des complications administratives, qu’il faut les croire 

La loi dite Macron, prétend satisfaire toutes les demandes qu’énumère cette liste de 10 « idées » et l’on sent bien que le licenciement sans motif que souhaite Gattaz pourrait faire l’objet d’un amendement accepté par le gouvernement!  Les ordonnances agréées pour réduire les compétences des inspecteurs du travail le préfigurent.

 

L’idée même de « pactiser » avec les entreprises, comme l’écrit l’hebdomadaire en cause, est une abomination politique car elle recouvre une notion de l’Etat qui ne correspond à aucun système légitimé par des élections libres et non faussées: on ne pactise qu’avec des ennemis ou des complices et c’est abaisser l’Etat au niveau d’intérêts privés et contradictoires que d’y consentir.
L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers, encore moins, si l’on peut dire, quand tout montre tous les jours que la lutte des classes anime à leur profit les décideurs de la finance et leurs serviteurs politiciens.


(1) : "Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. (...)

Quand, du fait de l'application des accords de Maastricht, notamment en ce qui concerne la monnaie unique, le coût de la dénonciation sera devenu exorbitant, le piège sera refermé et, demain, aucune majorité parlementaire, quelles que soient les circonstances, ne pourra raisonnablement revenir sur ce qui aura été fait. (...)

Enfin, et je souhaite insister sur ce point, la normalisation de la politique économique française implique à très court terme la révision à la baisse de notre système de protection sociale, qui va rapidement se révéler un obstacle rédhibitoire, tant pour l'harmonisation que pour la fameuse « conver­gence » des économies. (...)

Il est temps de dire que bâtir l'Europe des Douze sur la peur obsessionnelle de la puissance de l'Allemagne est tout de même une bien étrange démarche, proche de la paranoïa. D'autant qu'à force de vouloir faire cette intégration à tout prix, on va finir par faire l'Europe allemande plutôt que de ne pas faire l'Europe du tout, ce qui serait un comble."

 Discours à l'Assemblée Nationale - 1992

 

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 16:55

Revue de presse de Fraternité citoyenne.

 

 

 Échec et Mat: le piège en or de Vladimir Poutine. L’establishment économique occidental peut voir et comprendre l’essence de la situation. Des économistes occidentaux éminents sont certainement conscients de la gravité du problème et du désespoir de l’impasse dans laquelle se trouve le monde occidental, dans le piège doré de Poutine. Après tout, depuis les accords de Bretton Woods, nous connaissons tous la règle d’or en vigueur: « celui qui a plus d’or impose les règles ». Mais tout le monde en Occident reste silencieux là-dessus. Silencieux parce qu’aucun ne sait comment sortir de cette situation.

Si vous expliquez au public occidental tous les détails du désastre économique à venir, le public posera aux promoteurs du monde du pétrodollar les plus horribles questions, qui ressembleront à ceci:

- Combien de temps l’Occident pourra-t-il acheter du pétrole et du gaz naturel à la Russie en échange d’or physique?

- Et qu’arrivera-t-il au pétrodollar US, après que l’Occident aura épuisé tout son or physique pour payer du pétrole, du gaz naturel et de l’uranium russes, ainsi que pour payer pour des marchandises chinoises? Aujourd’hui, personne en Occident ne peut répondre à ces questions, qui semblent simples. Et cela, Mesdames et Messieurs, cela s’appelle « Échec et Mat ». Traduit du russe par Kristina Rus

http://globalepresse.com/2014/12/20/echec-et-mat-le-piege-en-or-de-vladimir-poutine/ 

 

A1/ PS – France

La loi Macron: une loi pour licencier abusivement. Gérard Filoche

http://www.businessbourse.com/topic.php/16841/La-loi-Macron-une-loi-pour-licencier-abusivement.php 

Laurent Fabius, gravement malade, devrait être remplacé

http://www.voltairenet.org/article186255.html 

Vous aussi, apprenez à défendre la loi Macron comme un député PS

http://lelab.europe1.fr/Vous-aussi-apprenez-a-defendre-la-loi-Macron-comme-un-depute-PS-19756 

Les autorités US infligent une amende record au groupe français Alstom

http://french.ruvr.ru/news/2014_12_23/Les-autorites-US-infligent-une-amende-record-au-groupe-francais-Alstom-4547/ 

En 18 mois, Emmanuel Macron a gagné 2,4 millions d'euros chez Rothschild

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/en-18-mois-emmanuel-macron-a-gagne-24-millions-d-euros-rothschild-854145.html 

Portrait troublant : Emmanuel MACRON

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/portrait-troublant-emmanuel-macron-160984 

Discrètement, la France supprime la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à 1 million d'euros à la fin décembre !

http://paslinfo.blogspot.fr/2014/12/article-de-la-semaine-discretement-la.html

 

A2/ Europe.

Russie et Europe : à quoi s'attendre ?

http://french.ruvr.ru/2014_12_19/Russie-et-Europe-a-quoi-sattendre-7316/

L’ALLEMAGNE, EMBOURBÉE DANS LA MONSTRUEUSE DETTE UKRAINIENNE, APPELLE LA RUSSIE À L’AIDE

http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/21/lallemagne-embourbee-dans-la-monstrueuse-dette-ukrainienne-appelle-la-russie-laide/

La liste s'allonge: 159 économistes envisagent désormais de sortir ou de dissoudre l'euro

http://www.wikistrike.com/2014/12/la-liste-s-allonge-159-economistes-envisagent-desormais-de-sortir-ou-de-dissoudre-l-euro.html

Lettre ouverte à Jacques Attali

http://www.poilagratter.info/lettre-au-president/303-lettre-ouverte-a-jacques-attali/

 

B/ International.

Conflit USA – Russie :

S’achemine-t-on vers une guerre nucléaire ?

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/281684027/

Une révolution colorée imminente en Russie [Landdestroyer]

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12/21/une-revolution-coloree-imminente-en-russie-landdestroyer/

Ce que Poutine ne nous dit pas

http://www.mondialisation.ca/ce-que-poutine-ne-nous-dit-pas

Le Centre russe de commandement 4 fois plus puissant que le Pentagone (Défense)

http://fr.ria.ru/defense/20141224/203304700.html

Otan: l'Occident fera tout son possible pour intégrer l'Ukraine (expert)

http://fr.ria.ru/world/20141224/203304504.html

Ukraine : Washington utilise le conflit pour renforcer son influence en Europe (Orban)

http://french.ruvr.ru/news/2014_12_24/Ukraine-Washington-utilise-le-conflit-pour-renforcer-son-influence-en-Europe-Orban-6973/

USA :

Les Etats-Unis pensent que le monde leur appartient

http://arretsurinfo.ch/les-etats-unis-pensent-que-le-monde-leur-appartient/

La presse, instrument de contrôle qui s’étiole

http://reseauinternational.net/la-presse-instrument-de-controle-qui-setiole/

Les Etats-Unis, l’Union européenne, la Grèce et l’avenir de l’économie mondiale

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/les-etats-unis-l-union-europeenne-161082

2014, l’année où l’Empire a refusé de mourir dans son lit

http://chantaldupille.over-blog.com/article-l-empire-aux-abois-appuye-sur-l-allemagne-prepare-l-apocalypse-125220230.html

17.000 MILLIARDS de $ : voici pourquoi les USA sont aux abois !

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/17-000-milliards-de-voici-pourquoi-161055

Autres :

Je ne suis par sûr de pouvoir retourner en Ukraine un jour: Enquête sur les meurtres de Maïdan

http://arretsurinfo.ch/je-e-suis-par-sur-de-pouvoir-retourner-en-ukraine-un-jour-enquete-sur-les-meurtres-de-maidan/

 

C/ Crise du capitalisme, réforme monétaire & nouveau paradigme.

CE QUE NOUS VIVONS CE N'EST PAS UNE CRISE C'EST LA PLUS GRANDE ESCROQUERIE DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE.

https://www.facebook.com/video.php?v=172616369612419

Fuck les banques !" Fermons les banques et enfermons les "banksters", parce que ce n'est plus une dette mais un hold-up ! Parce que la soi- disant dette publique que nous, nos enfants, nos petits enfants devront payer, se trouve dans les paradis fiscaux. Parce que l'austérité, c'est la finance internationale qui contraint les gouvernements à appauvrir le peuple pour enrichir les banques. Parce que on ne peut pas à la fois serrer la ceinture et baisser le pantalon. Parce que la banque Goldman Sachs, en spéculant sur la dette grecque, est responsable de la faillite de la Grèce. Parce que les banques sont les responsables de l'évasion fiscale en utilisant les filiales offshores. Parce que chaque personne qui meurt de faim aujourd'hui dans les pays peu développés, est victime d'un génocide orchestré au nom du profit par les spéculateurs et certaines multinationales. Parce que les banques gouvernent et que personne n'a voté pour elles. Parce que c'est pas la crise mais le système. Parce que s'indigner en privé, c'est consentir. Parce que la responsabilité de chacun implique deux actes: Vouloir savoir et oser dire. Parce que dans la vie, le matin, on a deux choix. Se recoucher pour continuer à rêver. Se lever pour réaliser ses rêves. Parce que il faut mieux être concerné que consterné. Parce que, en les disant ensemble, toutes les vérités sont bonnes à dire. Parce que l'Islande l'a fait. Et parce que c'est possible ! Bises." Un film du Comité Territorial de l'Humour et de la Lutte contre l'Austérité. Nouméa, le 15 juin 2013.

http://vimeo.com/68403107

Pourquoi le capitalisme aura disparu dans... moins de 40 ans. Si le capitalisme se meure, autant mettre en place l'euthanasie et ainsi précipiter sa déchéance ... nous n'attendrons pas 40 ans!

http://www.latribune.fr/opinions/20141121trib9c4a7e687/pourquoi-le-capitalisme-aura-disparu-dans-moins-de-40-ans.html

Crise économique : pourquoi le monde est au bord du gouffre

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/12/19/31003-20141219ARTFIG00416-crise-economique-pourquoi-le-monde-est-au-bord-du-gouffre.php

La BCE abaisse son principal taux directeur à 0,15%. Les états sont obligés d'emprunter à 1, 2, 5 ou 15 % en fonction de leur "note" délivrée par les agences de notations (américaines !) pour rembourser leur "dette", alors que la BCE "donne" le pognon pour peanuts aux banques, qui le revendent avec un multiplicateur de 10 à 100, que les pays ont des dettes faramineuses et que les citoyens sont écrasés par l'impôt. À part enrichir les banques et leurs propriétaires, c'est quoi le but ? Pourquoi les états n'empruntent et ne remboursent-ils pas directement au taux directeur auprès de la BCE ?

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-bce-abaisse-son-principal-taux-directeur-a-0-15_1548964.html

LES ÉTATS-UNIS PRÉPARENT LA FIN DE LA COTATION DES MÉTAUX PRÉCIEUX ET VERROUILLENT LE COURS OFFICIEL DU DOLLAR

http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/22/les-etats-unis-preparent-la-fin-de-la-cotation-des-metaux-precieux-et-verrouillent-le-cours-officiel-du-dollar/

Wake Up Call: End the Nightmare of Consumption

http://www.filmsforaction.org/watch/wake-up-call-end-the-nighmare-of-consumption/

https://www.facebook.com/video.php?v=10152557983815983

CAPITALISME la chute et ensuite par Michel Cornillon

Gratuit (au format numérique) les 27, 28, 29 et 30 décembre sur Amazon

http://www.amazon.fr/Capitalisme-chute-ensuite-Michel-Cornillon-ebook/dp/B00IPONWEY/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1418822499&sr=1-3


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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 16:12

Bruxelles s’inquiète de la montée du radicalisme de gauche

 

 

Déjà auteur d’un article sur les extrêmes droites mutantes en Europe  dans la livraison de mars 2014 du Monde diplomatique, Jean-Yves Camus, énonce quelques vérités premières dans l’article que le quotidien Le Monde consacre dans son édition des 25 et 26 décembre 2014 à  l’inquiétude de Bruxelles devant la montée des gauches radicales, en Espagne ou en Grèce, et même, si l’on songe au mouvement social en Italie ou en Belgique.

" La crise a rappelé qu'une forme de lutte des classes n'était pas morte ", dit-il et il pointe dans le discours public le retour d’oppositions qui, à vrai dire, ne surprendront que les esprits abusés par la propagande libérale quant à la fin de la lutte des classes :

les exploités contre les exploiteurs, les bénéficiaires de la mondialisation contre les laissés-pour-compte, les banquiers contre les travailleurs… 

Il développe aussi une analyse que nous pouvons partager sur la critique qu’on peut faire de l’évolution actuelle des partis jadis social-démocrates et qu’à notre avis ce n’est que par abus de langage qu’on a continué de désigner ainsi, alors qu’ils n’ont plus aucune base doctrinale renvoyant de près ou de loin à la critique du capitalisme établie par Marx, ce qui est pourtant le b, a, ba de leur existence même.

« Il n'y a plus d'utopie. Pour les sociaux-démocrates, il n'y a plus de projet d'émancipation économique collective mais seulement individuelle. Au mieux propose-t-elle une utopie sociétale, avec des projets comme le mariage pour tous. La gauche radicale s'y oppose et tente de faire comprendre aux électeurs que le logiciel actuel peut être autre chose qu'une simple adaptation au monde ».

L’histoire récente a fait litière des prédictions de Fukuyama comme des conséquences  hâtives tirées par certains des thèses sur le choc de civilisations; le choc des civilisations ayant ceci de bien aux yeux de ces acteurs politiques, que précisément il ne tient pas compte du rôle actif du système de production, encore moins de son avatar contemporain de globalisation financière mondialisée.

Nous pouvons être plus clair: la lutte des classes n’est pas finie, quoi qu’ait pu en dire un Warren Buffett se vantant, avec ses pairs du système, de l’avoir gagnée, et c’est bien cela qui inquiète les laquais bruxellois, aussi corrompus que corrupteurs, quand ils examinent l’état d’esprit de l’opinion en Grèce ou en Espagne, alors que les poussées xénophobes et ethnicistes du Nord de l’Europe ne les affolent nullement.

 

L’Europe existe-t-elle?

 

On pourrait le croire quand on voit la généralisation des politiques d’austérité plus ou moins accentuées mises en oeuvre sur le continent.

Les dirigeants politiques français, les media aux ordres et le Medef diront que la France ne connaît pas de véritable politique d’austérité et qu’il faut approfondir les réformes structurelles, comme le conseille  la Bundeskanzlerin, dont on se demande de quoi elle se mêle puisque la politique française n’impacte en rien la politique allemande.

L’enthousiasme des électeurs à l’ égard des candidats du PS montre au minimum qu’ils ont du mal à croire à cette fable et point n’est besoin de détenir une médaille Fields pour constater que son pouvoir d’achat a diminué, par la conjugaison par exemple du blocage des salaires et des pensions et par l’augmentation des prélèvements fiscaux, sans que la moindre réforme de rééquilibrage des efforts entre contribuables ait été esquissée: le taux marginal de l’IRPP a été diminué, alors qu’on peut se souvenir d’une époque où le nombre de tranches et le taux supérieur étaient plus élevés sans que l’économie en souffrît.

Mais il est vrai que les riches contribuaient un peu davantage à la solidarité inter-classes 

La théorie grotesque du too big to fail (dont  le cas de Lehman Brothers a démontré l’inanité, même si faire un exemple en sacrifiant un pion pour sauver le jeu sur l’échiquier a pu jouer un rôle dans la décision du gouvernement US à son propos) a coûté des milliards aux contribuables français et européens et augmenté les dettes publiques dont on prétend aujourd’hui qu’elles nécessitent des réformes dont les principales formes sont la privatisation de services publics, la restriction du champ d’intervention de l’Etat et la mise en coupe réglée des systèmes publics et solidaires de protection sociale: le tout pour le plus grand profit de financiers dont la fabrication continue de bulles spéculatives est le passe temps favori, avec le jeu de Monopoly des fusions-acquisitions d’entreprises dont.Goldman  Sachs fait ses choux gras comme jamais.

Un système judiciaire simplement équitable eut mis toute la direction de cette banque dans un cul de basse fosse à perpétuité…

Il se trouve donc que les gouvernements des pays européens ont soutenu les banques, quand bien même elles eussent des dizaines de filiales dans de multiples paradis fiscaux ou quand, comme au Luxembourg, un PM devenu président de la Commission de Bruxelles avait négocié des arrangements fiscaux qui faisaient perdre aux Etats des rentrées fiscales importantes. Il se trouve aussi que la plupart de ces gouvernements, dont le nôtre (i.e. celui de notre pays), sont prêts à signer un traité, TAFTA (comme on dit dans le sabir anglo-saxon que nos élites européennes croient devoir pratiquer) qui accélèrerait la démolition de notre modèle social et de nos services publics.

Lorsque dans une visée impériale les agents US ont encouragé en Ukraine une révolte contre le gouvernement d’oligarques pro-russes pour y substituer des oligarques pro-occidentaux, ils ont déclenché une guerre de sécession et entraîné l’UE dans une politique de sanctions contre la Russie dont la base légale est plus que douteuse mais dont les conséquences peuvent être encore plus dramatiques à l’échelle du continent que leurs  propres causes.

Impériale? Oui quand, quittant son statut de pays non aligné, l’Ukraine veut intégrer l’OTAN, dont l’existence même est aujourd’hui un défi à la paix du monde car cette organisation se substitue à l’ONU pour n’être qu’un outil au service exclusif des USA, espionnage industriel et politique inclus, comme le montre à l’envi l’affaire des écoutes de la NSA.

Qu’est-ce qui peut justifier une politique d’encerclement et d’encerclement renforcée de la Russie en 2014? La personnalité de son président? Alors que ni les USA , ni l’UE , ni la France ne font les délicats sur les dictatures plus ou moins criminelles qui existent des rivages de l’Afrique occidentale jusqu’au large d’Hiroshima? Ou qui laissent Orban dans leurs rangs et Erdogan à leur porte s’enfermer dans une politique où la démocratie n’a aucune part? Pauvre France dont les politiciens en place croient avoir plus à gagner en encourageant la Pologne dans ses fantasmes ou les pays baltes dans des politiques qui ne respectent pas leurs minorités, qu’en jouant honnêtement avec la Russie le rôle d’un partenaire fiable.

Qui peut croire que la Russie est un plus grand danger pour l’Occident que le pseudo état islamique du Levant dont la force n’est pas sans complices avec lesquels les affaires continuent…

Il est temps que les peuples se réveillent de l’abrutissement programmé où on les confine et que la patrie des Droits de l’Homme assume et son Histoire et sa souveraineté.

Une exposition à Paris parle de Sade, un des meilleurs illustrateurs de ce que pourrait devenir une société dont les élites prétendent se passer de principes universalisables. Bien que le « divin » marquis n’ait sans doute pas lu Kant!

 

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Non à la campagne d’intimidation du peuple grec, non à l’immixtion électorale de Berlin et de Bruxelles en faveur du gouvernement Samaras. 

 

Selon les déclarations de membres du gouvernement de la Grèce, le déroulement d’élections prématurées en cas de non élection du président de la République par le parlement actuel équivalent au désastre. Yannis Stournaras, directeur de la Banque de Grèce et ancien ministre des Finances, a évoqué des « dégâts non réversibles » de l’économie grecque causés par l’instabilité politique des derniers jours. L’effort intérieur pour terroriser les citoyens grecs, dont le but est le prolongement à tout prix de la vie du gouvernement des Samaras et Venizélos, se soutient sans ambages de cadres de l’Union Européenne haut placés, qui, à l’instar de Junker, adressent sous tous les tons le message qu’ils préfèrent « des visages familiers » au gouvernement qui sera issu des élections.

 

A cet effort de terroriser [les électeurs grecs] participent de manière active, comme se fut d’ailleurs le cas en 2012, des acteurs du gouvernement allemand ainsi que la quasi-totalité des médias systémiques allemands. Le message qu’ils essayent de faire passer auprès des grecs est univoque : « N’osez pas vous tromper de vote ! Les marchés et le reste de l’Europe ne pardonneront pas une telle posture et la Grèce se désintègrera complètement ». La scénographie de la terreur a déjà été artistiquement construite, il reste cependant à voir si cette fois-ci elle pourra avoir une influence déterminante sur les électeurs grecs.

 

La différence  spécifique avec 2012 est que l’application fidèle des Memoranda par le gouvernement actuel a poussé l’économie et société grecque, profondément blessées déjà avant cela, au bord du précipice. L’imposition autoritaire de mesures par l’usage de la répression et le contournement permanent  des institutions et des procédures parlementaires ont lésé de manière irréparable le régime démocratique. Par le biais d’élections anticipées serait enfin donnée au peuple grec la possibilité de voter contre les politiques barbares qui ont été appliquées par des personnels politiques sans scrupules.

 

Dans l’exercice de sont droit démocratique légitime le peuple grec n’a pas besoin de tuteurs ni de conseillers se réclamant de la bienveillance.  En ce qui concerne  les menaces directes ou indirectes en provenance d’acteurs financiers et de leaders d’autres Etats européens, elles doivent être publiquement condamnées et ignorées.

 

Contre la vision de la chancelière Merkel pour une Europe des Marchés, nous proposons une  vision d’une Europe de la Solidarité, d’une Europe des Peuples. Cette vision nous inspire lors de nos rencontres réitérées avec des collègues Grecs, des syndicalistes, des initiatives politiques en Grèce et en Allemagne. Par le biais de ces contacts denses nous avons eu l’opportunité de constater nous-mêmes l’ampleur du désastre occasionné par les politiques de la Troïka et de ses mandataires locaux. Nous allons lutter contre la propagande des médias et des politiciens ici en Allemagne, dont le but est la pérennisation et l’extension des politiques dictées par le memoranda et nous continuerons de nous positionner aux côtés du peuple grec dans les épreuves.

 

 

 

Premiers signataites:

Rolf Becker (Artiste); Eberhard Rondholz (Journaliste); Wolfgang Pomrehn (Journaliste); Ulrike Eifler (DGB Südosthessen); Rainhard Raika (DGB Darmstadt); Prof. Dr. Céline Jouin, (SUD éducation); Gerd Graw (Gélégué IGM Salzgitter); Fritz Klein (BR, S-Bahn Berlin, EVG); Uwe Krug (BR, S-Bahn Berlin, GDL); Jochen Gester, Hans Köbrich, Nina Knirsch, David-S. Schumann (Commité International de IG Metall Berlin); Manfred Klingele (GEW Hamburg);Rainer Thoman (Unia, Zürich); Kalle Kunkel (Gewerkschaftssekretär Berlin); Cordula Muehr (Médecin)Dr. Nadja Rakowitz (Présidente du Conseil des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Peter Hoffmann (Conseiller des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Bernhard Winter (Conseiller des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Gregor Kritidis (Initiative des scientifiques critiques – Loccumer Initiative kritischer Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler); Michael Aggelidis (Juriste, Bonn, Rechtsanwalt, Landesvorstand DIE LINKE.NRW); Paul Michel ( Mitglied des VerDi Ortsvorstandes Schwäbisch Hall); Attac Osnarbrück; Dieter Wegner, (jour fixe Gewerkschaftslinke Hamburg); Angela Müller, Alexandra Pavlou, Peter Klemm, Marianna Munk, Lothar Zieske, Anita Friedetzki, Silke Mahlau, Rainer Basowski (Griechenland Soligruppe Attac Hamburg); Hubert Schönthaler (DIE LINKE, Köln); Griechenland-Solidaritätskomitee Köln (GSKK) –  Groupe de Solidarité avec la Grèce en Cologne

 

 

Source : http://left.gr/news/ohi-sti-kampania-tromokratisis-toy-ellinikoy-laoy-lene-germanikoi-foreis-kai-prosopikotites

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 13:27
Déclaration de personnalités politiques et de syndicalistes allemands :
Non à la campagne d’intimidation du peuple grec

 

Déclaration de personnalités politiques et de syndicalistes allemands :cropped-399201_4514250906904_1995366827_n1.jpg

Non à la campagne d’intimidation du peuple grec, non à l’immixtion électorale de Berlin et de Bruxelles en faveur du gouvernement Samaras. 

Selon les déclarations de membres du gouvernement de la Grèce, le déroulement d’élections prématurées en cas de non élection du président de la République par le parlement actuel équivalent au désastre. Yannis Stournaras, directeur de la Banque de Grèce et ancien ministre des Finances, a évoqué des « dégâts non réversibles » de l’économie grecque causés par l’instabilité politique des derniers jours. L’effort intérieur pour terroriser les citoyens grecs, dont le but est le prolongement à tout prix de la vie du gouvernement des Samaras et Venizélos, se soutient sans ambages de cadres de l’Union Européenne haut placés, qui, à l’instar de Junker, adressent sous tous les tons le message qu’ils préfèrent « des visages familiers » au gouvernement qui sera issu des élections.

A cet effort de terroriser [les électeurs grecs] participent de manière active, comme se fut d’ailleurs le cas en 2012, des acteurs du gouvernement allemand ainsi que la quasi-totalité des médias systémiques allemands. Le message qu’ils essayent de faire passer auprès des grecs est univoque : « N’osez pas vous tromper de vote ! Les marchés et le reste de l’Europe ne pardonneront pas une telle posture et la Grèce se désintègrera complètement ». La scénographie de la terreur a déjà été artistiquement construite, il reste cependant à voir si cette fois-ci elle pourra avoir une influence déterminante sur les électeurs grecs.

La différence  spécifique avec 2012 est que l’application fidèle des Memoranda par le gouvernement actuel a poussé l’économie et société grecque, profondément blessées déjà avant cela, au bord du précipice. L’imposition autoritaire de mesures par l’usage de la répression et le contournement permanent  des institutions et des procédures parlementaires ont lésé de manière irréparable le régime démocratique. Par le biais d’élections anticipées serait enfin donnée au peuple grec la possibilité de voter contre les politiques barbares qui ont été appliquées par des personnels politiques sans scrupules.

Dans l’exercice de sont droit démocratique légitime le peuple grec n’a pas besoin de tuteurs ni de conseillers se réclamant de la bienveillance.  En ce qui concerne  les menaces directes ou indirectes en provenance d’acteurs financiers et de leaders d’autres Etats européens, elles doivent être publiquement condamnées et ignorées.

Contre la vision de la chancelière Merkel pour une Europe des Marchés, nous proposons une  vision d’une Europe de la Solidarité, d’une Europe des Peuples. Cette vision nous inspire lors de nos rencontres réitérées avec des collègues Grecs, des syndicalistes, des initiatives politiques en Grèce et en Allemagne. Par le biais de ces contacts denses nous avons eu l’opportunité de constater nous-mêmes l’ampleur du désastre occasionné par les politiques de la Troïka et de ses mandataires locaux. Nous allons lutter contre la propagande des médias et des politiciens ici en Allemagne, dont le but est la pérennisation et l’extension des politiques dictées par le memoranda et nous continuerons de nous positionner aux côtés du peuple grec dans les épreuves.



Premiers signataites:
Rolf Becker (Artiste); Eberhard Rondholz (Journaliste); Wolfgang Pomrehn (Journaliste); Ulrike Eifler (DGB Südosthessen); Rainhard Raika (DGB Darmstadt); Prof. Dr. Céline Jouin, (SUD éducation); Gerd Graw (Gélégué IGM Salzgitter); Fritz Klein (BR, S-Bahn Berlin, EVG); Uwe Krug (BR, S-Bahn Berlin, GDL); Jochen Gester, Hans Köbrich, Nina Knirsch, David-S. Schumann (Commité International de IG Metall Berlin); Manfred Klingele (GEW Hamburg);Rainer Thoman (Unia, Zürich); Kalle Kunkel (Gewerkschaftssekretär Berlin); Cordula Muehr (Médecin)Dr. Nadja Rakowitz (Présidente du Conseil des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Peter Hoffmann (Conseiller des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Bernhard Winter (Conseiller des Médecins Démocrates – Verein demokratischer Ärztinnen und Ärzte); Dr. Gregor Kritidis (Initiative des scientifiques critiques – Loccumer Initiative kritischer Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler); Michael Aggelidis (Juriste, Bonn, Rechtsanwalt, Landesvorstand DIE LINKE.NRW); Paul Michel ( Mitglied des VerDi Ortsvorstandes Schwäbisch Hall); Attac Osnarbrück; Dieter Wegner, (jour fixe Gewerkschaftslinke Hamburg); Angela Müller, Alexandra Pavlou, Peter Klemm, Marianna Munk, Lothar Zieske, Anita Friedetzki, Silke Mahlau, Rainer Basowski (Griechenland Soligruppe Attac Hamburg); Hubert Schönthaler (DIE LINKE, Köln); Griechenland-Solidaritätskomitee Köln (GSKK) –  Groupe de Solidarité avec la Grèce en Cologne

Source : http://left.gr/news/ohi-sti-kampania-tromokratisis-toy-ellinikoy-laoy-lene-germanikoi-foreis-kai-prosopikotites

 

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 17:47

Juppé, une tentation pour quelle gauche?

 

Ce n’est assurément pas pour rien que les Bolloré, Bouygues, Dassault, Niel, Pigasse, et autres soi-disant  entrepreneurs ont fait main basse sur des titres de la presse écrite dont on pense à raison, même si c’est à la marge, qu’ils pèsent encore sur l’opinion et, fortiori ,sur le chaînes de télévision qui distillent sans contrepoids l’idéologie dominante à jets continus.

 

Annihiler tout forme d’esprit critique chez une majorité de citoyens par l’omniprésence d’experts « multicartes » et cumulards de fonctions et de rémunérations, dont les conseils rejoignent systématiquement les intérêts de court et moyen termes des manipulateurs de la finance qui savent sacrifier un pion comme Kerviel avec la complicité de magistrats issus de la même classe sociale, l’esprit d’appartenance à une classe ne signifiant pas nécessairement qu’on dispose des revenus des plus nantis d’icelle, et l’utilisation d’une législation taillée sur mesures, telle est la mission de ce qui furent un jour justement désignés par le vocable d’éditocrates.

 

Cette presse là et ces « experts » là ont fait des gorges chaudes sur les oligarques d’Ukraine, en oubliant au passage que l’équipe installée au pouvoir à Kiev, dans des conditions que l’Histoire un jour précisera, est de même farine que la précédente quant à l’origine de la fortune de ses patrons, ou à propos des oligarques de Russie, dont la mise sur liste rouge ou noire relève de la plus haute fantaisie juridique car elle ne peut être l’objet d’une universalisation : le mot  d’oligarque, remis au goût du jour et dans l’actualité depuis l’époque de la corruption eltsinienne, moment prétendument démocratique pour les media « occidentaux » mais en réalité moment de pillage inouï pour quelques individus, on aurait aimé le voir utilisé pour désigner les patrons de Goldman Sachs, Georges Soros, Warren Buffet ou les grand philanthropes que sont les  Bill Gates et autres patrons d’internet dont les oeuvres caritatives entretiennent l’illusion qu’une politique de solidarité collective et de sécurité sociale marquerait la fin de la civilisation américaine…

Ce qui à vrai dire ne concernerait que les habitants des USA si leur exemple n’inspirait pas nos propres oligarques, il y en a en France, ou leurs roquets de substitution du Medef et toutes nos pseudo-élites dirigeantes qui ne croient plus et ne veulent plus croire en leur propre pays, ouvrant ainsi la voie aux démagogues de droite et d’extrême droite dont on sait d’expérience que la vocation n’est nullement le progrès de la démocratie ou des droits sociaux.

 

Sauver le soldat Hollande?

 

Poncif, dont on oublie régulièrement qu’un soldat est en principe le militant d’une cause.

Or il est difficile de penser que François Hollande mériterait d’être sauvé si  un Juge des enfers devait peser son âme: la liste de ses abandons tous azimuts en matière d’héritage d’une pensée de « gauche », jusqu’à Jaurès, aussi vite oublié que mis en avant pour le centenaire de son assassinat, le premier de ces abandons fut la palinodie sur la renégociation du traité de Lisbonne et du pacte budgétaire mais le plus significatif pour la société à venir fut l’abandon symbolique d’une citoyenne française à la vindicte d’un gouvernement espagnol, dont il faut les lunettes de FH pour voir dans sa pratique un système démocratique.

Rappelons les faits, Aurore Martin, dont, à titre personnel, nous ne suivons pas du tout l’engagement pour un pays basque indépendant, fut livrée à l’été 2012 à l’Espagne pour un délit inexistant dans le droit français: il s’agit là d’une négation pure et simple de la citoyenneté, les traités signés par un gouvernement lorsqu’ils mettent en cause les libertés fondamentales de ses ressortissants, citoyens qui fondent sa propre légitimité sont de principe nuls et non avenus.

La jurisprudence qui déterminerait que les traités internationaux prévalent sur le droit national doit être considérée comme un tissu de calembredaines dès lors qu’il ne s’agit pas du maintien ou de la conclusion de la paix; y compris évidemment en matière commerciale dès lors que le intérêts fondamentaux d’un pays, déterminés par lui en vertu de sa souveraineté, l’amèneraient à dénoncer tel ou tel traité. Pourquoi sinon, nous citoyens français, attachés aux fondements de la république sociale ne voulons nous pas de TAFTA?

Le citoyen est son souverain et il ne saurait être jugé par une loi à la détermination de laquelle il n’a contribué en rien, a fortiori chez lui!

Autrement dit tout gouvernement qui souscrit à des amputations de souveraineté touchant des libertés fondamentales, même sous condition de réciprocité est à nos yeux en état de forfaiture.

Facile à dire, certes, mais comment réveiller la fibre citoyenne, si on ne rappelle pas à chacun d’abord sa qualité et les droits qui y sont attachés? Le reste, c’est-à-dire lutter contre ces manquements, est affaire de rapport de force à construire.

L’actuel gouvernement espagnol voulant se doter d’une loi liberticide sur le droit de manifestation ou la liberté de la presse, on voit à quel point FH avait parlé de démocratie à juste titre …

Il est vrai que la politique d’austérité dont nos fameux experts prétendent qu’elle a bien fonctionné en Espagne, oblige à quelques coercitions pour être sinon acceptée du moins tolérée et ce ne sont pas les agissements de la Commission européenne à propos de l’élection présidentielle en Grèce qui nous amèneront à penser le contraire.

 

 Juppé pour quoi?

 

Ceux qui à gauche ne veulent plus de Hollande parce qu’il pourrait ne pas figurer au second tour  de la présidentielle de 2017 n’ont pas ce genre de position de principe: l’essentiel des décisions économiques ou sociales décidées par les gouvernements Ayrault et Valls leur agrée et la loi Macron  qui répond à nombre de demandes du Medef ne les gêne pas.

 

Ils ne se tournent vers Juppé ni à cause des abandons de principes citoyens  ni à cause d’un virage libéral dénoncé par Pierre Joxe.

 

Que la France soit au 26 ème rang dans le classement de Transparency International sur la corruption des pouvoirs ne les tracasse nullement.
Que la population carcérale soit largement au-dessus des capacités d’accueil, que les conditions de détention soient indignes d’un pays de l’OCDE, contraire à des traités qui touchant, eux, au respect de la dignité humaine, devraient être respectés, et valent à notre pays de multiples condamnations de la CEDH, ne les indigne pas outre mesure.

Qu’ils n’aient aucune garantie que Juppé, pas plus que Sarkozy, se préoccuperait de ces problèmes, leur paraît secondaire.

Marine Le Pen est agitée par eux comme un chiffon rouge et ils pensent que Sarkozy n’est pas celui qui pourrait résister le mieux à la critique qu’elle pourrait faire de son bilan. 

Passons sur le fait que dans d’autres pays de l’UE, Juppé n’aurait pu continuer la moindre carrière politique; il pourra argüer de sa loyauté à l’égard d’un président encore « populaire » et nul ne se lèvera pour dire que la loyauté à un homme ne justifie pas la mise en cause de la Loi de tous. Il est néanmoins certain que seuls les militants fanatiques de l’UMP croient que Sarkozy est vêtu de probité candide et de lin blanc et se trouve victime d’un acharnement judiciaire immérité.

 

L’incontestable avantage de Juppé, pour ces gens là, c’est qu’il est de droite et que son libéralisme économique  accompagne encore un certain sens de l’Etat: qu’il peut donc rassurer ceux qui font semblant de croire que FH n’a pas une ligne politique déterminée assez favorable aux réformes conformes à la doxa financière: que contrairement à Sarkozy il n’a pas suscité une répulsion manifeste chez un grand nombre de Français et sanctionnée en 2012; que néanmoins il appartient à cette élite du microcosme habituel et que donc on sait qu’il ne remettra en cause ni l’UE, ni l’€, ni les abandons de souveraineté consentis depuis le traité de Maastricht, ni les principes de la globalisation, ni le basculement de la création de valeur ajoutée du travail vers le capital, ni la soumission aux Etats-Unis. Bref qu’il est fiable.

Cela dit, il est certain que l’élimination du jeu politique de deux présidents sortants qui ne tenteraient pas la passe de trois, favoriserait la montée de nouvelles générations   sans garantie du moindre « changement » ce qui est peut-être cependant ce que souhaite la population, et pas seulement celle qui préfère écouter MLP que penser par elle-même, au prix de quel aventurisme?

 

Il est donc essentiel que la gauche revive, non pas à cause d’échéances électorales et pour conserver des prébendes, mais pour redonner au peuple de  France le goût de l’engagement et des solidarités collectives qui fondent les civilisations.

 

Pour ceux qui dans le mouvement syndical ou dans les partis continuent de croire au progrès et à la démocratie, cela commence par un formidable travail idéologique. Et chez nos politiciens par une non moins formidable autocritique dont on peut douter qu’ils soient capables aujourd’hui.


 

Ce n’est assurément pas pour rien que les Bolloré, Bouygues, Dassault, Niel, Pigasse, et autres soi-disant  entrepreneurs ont fait main basse sur des titres de la presse écrite dont on pense à raison, même si c’est à la marge, qu’ils pèsent encore sur l’opinion et fortiori sur le chaînes de télévision qui distillent sans contrepoids l’idéologie dominante à jets continus.

 

Annihiler tout forme d’esprit critique chez une majorité de citoyens par l’omniprésence d’experts « multicartes » et cumulards de fonctions et de rémunérations, dont les conseils rejoignent systématiquement les intérêts de court et moyen termes des manipulateurs de la finance qui savent sacrifier un pion comme Kerviel avec la complicité de magistrats issus de la même classe sociale, l’esprit d’appartenance à une classe ne signifiant pas nécessairement qu’on dispose des revenus des plus nantis d’icelle, et l’utilisation d’une législation taillée sur mesures, telle est la mission de ce qui furent un jour justement désignés par le vocable d’éditocrates.

 

Cette presse là et ces « experts » là ont fait des gorges chaudes sur les oligarques d’Ukraine, en oubliant au passage que l’équipe installée au pouvoir à Kiev, dans des conditions que l’Histoire un jour précisera, est de même farine que la précédente quant à l’origine de la fortune de ses patrons, ou à propos des oligarques de Russie, dont la mise sur liste rouge ou noire relève de la plus haute fantaisie juridique car elle ne peut être l’objet d’une universalisation : le mot  d’oligarque, remis au goût du jour et dans l’actualité depuis l’époque de la corruption eltsinienne, moment prétendument démocratique pour les media « occidentaux » mais en réalité moment de pillage inouï pour quelques individus, on aurait aimé le voir utilisé pour désigner les patrons de Goldman Sachs, Georges Soros, Warren Buffet ou les grand philanthropes que sont les  Bill Gates et autres patrons d’internet dont les oeuvres caritatives entretiennent l’illusion qu’une politique de solidarité collective et de sécurité sociale marquerait la fin de la civilisation américaine…

Ce qui à vrai dire ne concernerait que les habitants des USA si leur exemple n’inspirait pas nos propres oligarques, il y en a en France, ou leurs roquets de substitution du Medef et toutes nos pseudo-élites dirigeantes qui ne croient plus et ne veulent plus croire en leur propre pays, ouvrant ainsi la voie aux démagogues de droite et d’extrême droite dont on sait d’expérience que la vocation n’est nullement le progrès de la démocratie ou des droits sociaux.

 

Sauver le soldat Hollande?

 

Poncif, dont on oublie régulièrement qu’un soldat est en principe le militant d’une cause.

Or il est difficile de penser que François Hollande mériterait d’être sauvé si  un Juge des enfers devait peser son âme: la liste de ses abandons tous azimuts en matière d’héritage d’une pensée de « gauche », jusqu’à Jaurès, aussi vite oublié que mis en avant pour le centenaire de son assassinat, le premier de ces abandons fut la palinodie sur la renégociation du traité de Lisbonne et du pacte budgétaire mais le plus significatif pour la société à venir fut l’abandon symbolique d’une citoyenne française à la vindicte d’un gouvernement espagnol, dont il faut les lunettes de FH pour voir dans sa pratique un système démocratique.

Rappelons les faits, Aurore Martin, dont, à titre personnel, nous ne suivons pas du tout l’engagement pour un pays basque indépendant, fut livrée à l’été 2012 à l’Espagne pour un délit inexistant dans le droit français: il s’agit là d’une négation pure et simple de la citoyenneté, les traités signés par un gouvernement lorsqu’ils mettent en cause les libertés fondamentales de ses ressortissants, citoyens qui fondent sa propre légitimité sont de principe nuls et non avenus.

La jurisprudence qui déterminerait que les traités internationaux prévalent sur le droit national doit être considérée comme un tissu de calembredaines dès lors qu’il ne s’agit pas du maintien ou de la conclusion de la paix; y compris évidemment en matière commerciale dès lors que le intérêts fondamentaux d’un pays, déterminés par lui en vertu de sa souveraineté, l’amèneraient à dénoncer tel ou tel traité. Pourquoi sinon, nous citoyens français, attachés aux fondements de la république sociale ne voulons nous pas de TAFTA?

Le citoyen est son souverain et il ne saurait être jugé par une loi à la détermination de laquelle il n’a contribué en rien, a fortiori chez lui!

Autrement dit tout gouvernement qui souscrit à des amputations de souveraineté touchant des libertés fondamentales, même sous condition de réciprocité est à nos yeux en état de forfaiture.

Facile à dire, certes, mais comment réveiller la fibre citoyenne, si on le rappelle pas à chacun d’abord sa qualité et les droits qui y sont attachés?Le reste, c’est-à-dire lutter contre ces manquements, est affaire de rapport de force à construire.

L’actuel gouvernement espagnol voulant se doter d’une loi liberticide sur le droit de manifestation ou la liberté de la presse, on voit à quel point FH avait parlé de démocratie à juste titre …

Il est vrai que la politique d’austérité dont nos fameux experts prétendent qu’elle a bien fonctionné en Espagne, oblige à quelques coercitions pour être sinon acceptée du moins tolérée et ce ne sont pas les agissements de la Commission européenne à propos de l’élection présidentielle en Grèce qui nous amèneront à penser le contraire.

 

 Juppé pour quoi?

 

Ceux qui à gauche ne veulent plus de Hollande parce qu’il pourrait ne pas figurer au second tour  de la présidentielle de 2017 n’ont pas ce genre de position de principe: l’essentiel des décisions économiques ou sociales décidées par les gouvernements Ayrault et Valls leur agrée et la loi Macron (1) qui répond à nombre de demandes du Medef ne les gêne pas.

 

Ils ne se tournent vers Juppé ni à cause des abandons de principes citoyens  ni à cause d’un virage libéral dénoncé par Pierre Joxe.

 

Que la France soit au 26 ème rang dans le classement de Transparency International sur la corruption des pouvoirs ne les tracasse nullement.
Que la population carcérale soit largement au-dessus des capacités d’accueil, que les conditions de détention soient indignes d’un pays de l’OCDE, contraire à des traités qui touchant, eux, au respect de la dignité humaine, devraient être respectés, et valent à notre pays de multiples condamnations de la CEDH, ne les indigne pas outre mesure.

Qu’ils n’aient aucune garantie que Juppé, pas plus que Sarkozy, se préoccuperait de ces problèmes, leur paraît secondaire.

Marine Le Pen est agitée par eux comme un chiffon rouge et ils pensent que Sarkozy n’est pas celui qui pourrait résister le mieux à la critique qu’elle pourrait faire de son bilan. 

Passons sur le fait que dans d’autres pays de l’UE, Juppé n’aurait pu continuer la moindre carrière politique; il pourra argüer de sa loyauté à l’égard d’un président encore « populaire » et nul ne se lèvera pour dire que la loyauté à un homme ne justifie pas la mise en cause de la Loi de tous. Il est néanmoins certain que seuls les militants fanatiques de l’UMP croient que Sarkozy est vêtu de probité candide et de lin blanc et se trouve victime d’un acharnement judiciaire immérité.

 

L’incontestable avantage de Juppé, pour ces gens là, c’est qu’il est de droite et que son libéralisme économique  accompagne encore un certain sens de l’Etat: qu’il peut donc rassurer ceux qui font semblant de croire que FH n’a pas une ligne politique déterminée assez favorable aux réformes conformes à la doxa financière: que contrairement à Sarkozy il n’a pas suscité une répulsion manifeste chez un grand nombre de Français et sanctionnée en 2012; que néanmoins il appartient à cette élite du microcosme habituel et que donc on sait qu’il ne remettra en cause ni l’UE, ni l’€, ni les abandons de souveraineté consentis depuis le traité de Maastricht, ni les principes de la globalisation, ni le basculement de la création de valeur ajoutée du travail vers le capital, ni la soumission aux Etats-Unis. Bref qu’il est fiable.

Cela dit, il est certain que l’élimination du jeu politique de deux présidents sortants qui ne tenteraient pas la passe de trois, favoriserait la montée de nouvelles générations   sans garantie du moindre « changement » ce qui est peut-être cependant ce que souhaite la population, et pas seulement celle qui préfère écouter MLP que penser par elle-même, au prix de quel aventurisme?

 

Il est donc essentiel que la gauche revive, non pas à cause d’échéances électorales et pour conserver des prébendes, mais pour redonner au peuple de  France le goût de l’engagement et des solidarités collectives qui fondent les civilisations.

 

Pour ceux qui dans le mouvement syndical ou dans les partis continuent de croire au progrès et à la démocratie, cela commence par un formidable travail idéologique. Et chez nos politiciens par une non moins formidable autocritique dont on peut douter qu’ils soient capables aujourd’hui.

====== 1:En soumettant par principe le social à l'économique la loi prévoit outre le travail du dimanche légalisé (qu'est-ce d'autre que d'augmenter le nombre de dimanches travaillés? ), légalise le travail de nuit, invente la notion d'accord territorial qui limite le droit syndical,  la décision unilatérale de l'employeur, favorise le licenciement par tranches de 10 salariés puisque le contrôle a priori est supprimé, dispense les groupes d'offrir des reclassements en limitant l'obligation à l'entreprie filiale, permet le tri dans les licenciements, modifie par ordonnance l'inspection du travail au mépris des droits du Parlemnt sur de tels sujets, limite les prérogatives des prud'ommes, dérèglemente des professions réglementées,privatise des aéroports etc Bref rien qui de près ou de loin puisse être considéré comme socialiste ou de gauche.
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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 13:36

Une lettre polie, forcément polie,  au PR.

On se demande comment ont voté les représentants de la France à l'OIT, à propos de cette convention qui fait de l'emploi une marchandise ...Ilestvrai que pour le travail, c'est fait depuis longtemps. Et le patronat trouve que l'OIT est trop contraignante et demande qu'on puisse licencier sans motif! A part cela, il y a des crétins ou des complices, des "collabos" qui pensent que la lutte des classes est une vieille lune...

Bref on se dit que des listes de proscription des ennemis du peuple s'imposeraient si le peuple était réveillé. Au sens où Sade disait "Français, encore un effort!"


 Les §§ en noir sont de notre fait.

 

==================================

 

 

 

Fédération Syndicale Unitaire 

104 rue Romain Rolland -93260 Les Lilas -Tél : 01 41 63 27 30 – Fax : 01 41 63 15 48 Email : fsu.nationale@fsu.fr -Site web : www.fsu.fr 

 

Bernadette Groison Secrétaire Générale BG/NO/14.15/052 

 


Monsieur François Hollande

Président de la République

Palais de l’Elysée

55 rue du Faubourg Saint Honoré

75008 Paris 


Les Lilas le, 18 décembre 2014 


Monsieur le Président de la République, 


Ce Jeudi 18 Décembre 2014, votre gouvernement s’apprêtait à faire voter en procédure accélérée, le projet de loi autorisant la ratification n° 181 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) relative aux agences d’emploi privées. 

La FSU, avertie de ce projet a réagi immédiatement. 

Après divers contacts, nous avons obtenu l’engagement du report du vote de cette loi au mois de janvier 2015. 

Mais, pour la FSU, cela reste insatisfaisant. Nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, que ce projet de loi soit abandonné par votre gouvernement. 

La FSU souhaite vous alerter directement sur la dangerosité que représente ce texte, non seulement, pour le Service Public de l’Emploi, mais aussi pour les missions et les métiers mis en œuvre par les personnels de Pôle-Emploi. 

Cette ratification de la convention 181 de l’OIT accentue le démantèlement et fragilise un peu plus les missions de service public de Pôle Emploi et les droits de nos usager-es. Ces analyses sont constantes depuis la mise en œuvre de la loi Borloo dite de cohésion sociale et promulguée en 2005.

Des expérimentations de mise en concurrence entre le Service public et des structures privées de placement ont étés mises en œuvre depuis plusieurs années. De façon systématique, les études comparatives ont conclu qu’en matière de services d’accompagnement et de retour à l’emploi, le Service Public obtenait de meilleurs résultats que les officines privées, pour un coût bien moindre. 

La situation sociale et économique de notre pays compte 3 460 900 millions de demandeurs et demandeuses d'emploi inscrit-es en catégorie A à Pôle-Emploi, 5 154 200 demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C en France métropolitaine.

En y ajoutant les demandeurs et demandeuses d'emploi inscrits en catégories A, B, C des départements d'Outre-Mer, ce chiffre atteint 5 457 400 millions. 

Nous partageons la nécessité d’agir et de tout mettre en œuvre pour venir à bout de ce chômage endémique qui touche notre pays depuis 2008, avec les conséquences sociales dramatiques que nous constatons et auxquelles nous tentons de faire face chaque jour à Pôle Emploi. 

La question du budget de Pôle-Emploi et de ses moyens humains, malgré les 4 000 recrutements accordés par le précédent gouvernement Ayrault, demeure un véritable enjeu sur lequel votre Gouvernement doit engager sans attendre le dialogue social qui s’impose. Toutes les concertations nécessaires dans les institutions et les administrations concernées doivent ainsi être mises en œuvre. 

Enfin, il est indispensable de prendre le temps nécessaire afin de mesurer les conséquences et la portée potentielles de cette convention 181 de l’OIT, à la fois sur le marché du travail, sur les droits des demandeurs d'emploi mais aussi sur les missions du service public de l'emploi assurées par les agents-es de Pôle-Emploi au regard de la loi du 13-02-2008. 

Certains que vous mettrez tout en œuvre pour que l’abandon de ce projet de loi se concrétise au plus vite et pour que Pôle-Emploi puisse remplir toutes ses missions, nous restons disponibles pour vous exposer nos motifs et nos analyses. 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de mes salutations respectueuses. 

 

Bernadette Groison Secrétaire Générale 

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:59
COMMUNIQUE DE CUBA COOPERATION FRANCE – 17 décembre 2014

Reprise des relations entre les USA et Cuba, Cuba Coopération France salue cet évènement historique

Enfin, après plus de 50 ans, le président des Etats-Unis, Barak OBAMA, après avoir reconnu l'échec de la politique hostile envers Cuba, a annoncé ce mercredi 17 décembre 2014, la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis.

Dans deux interventions, le président Barak OBAMA et le président Raoul CASTRO ont précisé que des relations enfin normales entre les deux états allaient reprendre.

En geste de bonne volonté, un espion américain, emprisonné à Cuba, et les trois cubains accusés injustement d'espionnage, emprisonnés aux Etats-Unis, ont été libérés et ont pu regagner leur pays.

C'est une très bonne nouvelle et un événement historique.

Depuis 1961, Cuba subissait un injuste blocus de la part des Etats-Unis, qui a affecté durablement son développement et ses relations économiques et commerciales avec le reste du monde.

Depuis 20 ans Cuba Coopération France travaille à développer la coopération entre la France et Cuba.

Nous avons ainsi pu mettre en œuvre de très nombreux projets de coopérations, malgré les contraintes du blocus qui entravaient, par leur extra-territorialité, leur réalisation.

Grâce à cette action, nous avons pu mettre en échec l'isolement de Cuba et favoriser les échanges entre nos deux pays, Cuba et la France.

Nous nous félicitons donc de l'annonce de ce jour.

Cela devra finalement se concrétiser par la disparition de toutes les mesures de blocus que maintenaient les Etats-Unis envers Cuba.

La coopération, les échanges entre les peuples, sont les moyens essentiels des relations entre les états pour permettre de mieux se connaître, de partager ses savoir-faire, ses expériences, de s'aider mutuellement à un développement durable au bénéfice des populations.

Cuba Coopération France, dans le cadre de ce nouveau contexte de relations internationales, va pouvoir poursuivre encore mieux ses efforts pour développer la coopération avec Cuba.

C'est notre engagement depuis 20ans et nous ne pouvons qu'être encouragés dans la poursuite de nos projets.

CUBA COOPERATION FRANCE
1, rue René Robin – 94200 Ivry sur Seine
01.46.70.00.95 – cuba.cooperation@orange.fr
www.cubacoop.org
 
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 12:01

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Loi sur l’adaptation de la société au vieillissement 


2007… 2011… 2014… 2015… 2016… ?

 

Depuis 2007 une loi sur la perte d’autonomie a été promise et remise d’année en année.


En 2011, malgré l'intense travail mené à l'initiative de Roselyne Bachelot, le projet est abandonné.


Sous la direction de Michèle Delaunay, ministre des personnes âgées et de l’autonomie dans le


gouvernement Ayrault, trois rapports et deux mois de concertation et d’échanges ont abouti à un projet


de loi qui aurait dû être adopté fin 2014 pour être appliqué dès le 1erjanvier 2015.


Les deux remaniements ministériels (qui ont vu Michèle Delaunay remplacée par Laurence Rossignol,

 

secrétaire d’État à la famille, aux personnes âgées et à l’autonomie) ont retardé le processus.


La loi a été adoptée par l’assemblée nationale et transmise au sénat le 17 septembre 2014. Elle ne figure

 

toujours pas à l’agenda du sénat.


Alors que Laurence Rossignol vient d'assurer les organisations syndicales de retraités que la loi entrerait

 

en vigueur le 1er juillet 2015, le Premier Ministre, dans son agenda des réformes, la prévoit au premier


trimestre 2016.


Jusqu'à quand cela va-t-il durer ?

 

Plus d’1,2 million de personnes relevant de l’APA, plus de 4,3 millions de personnes aidant un de leurs


proches attendent une loi améliorant leur situation. Les retraités imposables payent une contribution


destinée à financer cette loi, et depuis près de deux ans qu’elle existe cette contribution a été détournée

 

de sa destination, alors que les besoins sont immenses.


Tout retard constitue une forme de mépris à leur égard.

 

Considérant que cette loi contient des aspects positifs, malgré ses insuffisances, la FGR-FP, comme


d’autres organisations de retraités, demande sa mise en œuvre le plus rapidement possible.


La FGR-FP va s'adresser solennellement au Premier Ministre pour demander l'accélération du

 

calendrier.


 

Paris, le 17 décembre 2014

 

 

 

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