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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



Recherche

Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:10

 

Message des syndicats aux IFI : Il est temps de faire marche arrière sur trois années de rigueur destructrice
Message des syndicats aux IFI : Il est temps de faire marche arrière sur trois années de rigueur destructrice
11 octobre 2013 : Le mouvement syndical international appelle instamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, réunis à Washington du 11 au 13 octobre, à faire marche arrière sur les politiques d’austérité et de dérégulation néfastes qui contribuent à un nouveau déclin économique mondial et la persistance d’un chômage élevé.

La nécessité urgente d’un changement de cap a été mise en évidence par les perspectives économiques mises à jour du FMI, rendues publiques mardi, où le Fonds anticipe que le ralentissement soudain intervenu dans quelques-unes des principales économies émergentes persistera durant plusieurs années encore et astreindra l’économie mondiale à une trajectoire de croissance considérablement inférieure à celle d’avant la crise de 2008-2009. L’opinion des prévisionnistes selon laquelle l’Europe pourrait renouer avec la croissance en 2014 dès lors que la "Troïka" a assoupli ses objectifs en matière de déficit budgétaire devrait, une fois pour toute, écarter l’idée fausse selon laquelle l’austérité et les politiques de déréglementation des trois dernières années ont été bénéfiques pour la croissance.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, a indiqué : « Il est grand temps que le FMI renonce à la promotion de programmes de rigueur destructifs et au démantèlement de la protection des travailleurs, qui ont constitué des éléments charnières de ses programmes de prêt et de ses conseils politiques en Europe. Nous saluons le fait que le Fonds semble enfin reconnaître le point de vue du mouvement syndical concernant l’austérité mais il conviendrait également qu’il renonce à ses stratégies visant à affaiblir les protections pour les travailleurs vulnérables et à démanteler les mécanismes de négociation collective. »

S’agissant des plans du président Jim Yong Kim en vue d’une réorganisation du Groupe de la Banque mondiale, Sharan Burrow a déclaré : « Nous nous réjouissons de l’annonce faite par la Banque mondiale concernant son intention d’accorder plus d’attention à l’impact sur l’emploi de ses politiques, de même qu’à leurs effets distributifs. Les syndicats veulent voir la Banque mondiale et le FMI inscrire, tous deux, le travail décent au cœur de leurs objectifs politiques. La Banque devrait jouer un rôle nettement plus engagé qu’elle ne l’a fait jusqu’ici pour aider les travailleuses et travailleurs à faire la transition de l’emploi informel à l’emploi formel et soutenir l’initiative du socle de protection sociale des Nations Unies. »

La secrétaire générale de la CSI a aussi encouragé la Banque mondiale à « donner suite à sa recherche prospective sur l’impact dévastateur du changement climatique et à aider à mobiliser les investissements nécessaires pour une transition juste vers un avenir bas carbone. »

Pour consulter la déclaration complète de la CSI et de ses partenaires du groupement Global Unions aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, prière de cliquer sur :

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 10:50

Une fois de plus le siège du parlement européen à Strasbourg est contesté par une cohorte d'élus sans autres principes que leur confort et par une commission que le gaspillage éhonté dans ses moyens de fonctionnement, le traitement de ses membres ou de ses administratifs n'effarouchent pas.

Il est vrai aussi que le gouvernement français n'a jamais ( sauf  et cela remonte à loin, sous le général De Gaulle!) remis vraiment à sa place une commission dont le champ des fonctions est aussi vaste qu'exagéré et la prétention à incarner un état fédéral aussi contraire aux traités qu'aux réalités historiques d'une Europe incapable de définir ses propres frontières.

Loos, ancien ministre et élu alsacien, vient d'écrire à Fabius: la réponse devrait couler de source: la France mettra son veto à toute remise en cause supplémentaire du nombre de sessions du Parlement à Strasbourg, encore plus à une relocalisation à Bruxelles. Le règlement intérieur du Parlement ne saurait être en contradiction avec les traités fondateurs.

Le prétexte du transport de documents et d'archives de la ville siège de la Commission à la ville siège du Parlement, à l'heure de la dématérialisation relève du gag, les difficultés de logement d'une plaisanterie quand on sait combien touchent par mois les députés européens en salaires, frais et indemnités diverses; la gêne pour les opérations de lobbying est au contraire une très bonne chose quand on songe que  toute opération de lobbying est à la fois une source de corruption et la valorisation d'intérêts privés sans rapport avec une quelconque forme de dialogue social dont la commisssion, le conseil ou le parlement n'ont visiblement rien à faire!

Il suffirait donc, une fois de plus, qu'il y ait à Paris, un gouvernement qui se préoccupât des intérêts majeurs et réels de la France. L'Europe n'existe pas comme puissance, non seulement parce que les états de l'UE sont intégrés à l'OTAN qui en fait des supplétifs des USA, mais parce que l'idée même d'une Europe puissance supposerait l'existence d'un projet européen portable par les peuples et non pas par des politiciens sans référence doctrinale connue ou avouable ou par des affairistes qui ne sont intéressés que par un marché sans régulation sociale digne de ce nom et où règne le renard dans le poulailler!

Alain Duhamel qui est au commentaire politique ce que Michel Drûcker est au paysage audiovisuel français, écrit dans Libération (24/10): "le parti socialiste s'est toujours senti malheureux au gouvernement, comme si la victoire était inéluctablement le début de la trahison"  ...

Son développement reprend tous les poncifs de la doxa contemporaine dans notre aire politique, en particulier l'opposition entre ce que serait le socialisme et ce que certains, dont lui-même, appellent la social-démocratie. La définition de la social-démocratie qu'avait un jour, pas si lointain, donnée DSK, rejoignait ce degré 0 de la politique qui caractérise nos élus actuels depuis plus de vingt ans:" mon projet est socialiste, ma démarche démocrate".

 Que le socialisme comme la social-démocratie aient une histoire et une base théorique n'effleure même plus ces manipulateurs de symboles, ou plutôt, comme nous n'avons pas à les supposer totalement ignorants, il nous faut constater que le cynisme l'a emporté sur le respect du citoyen, de la souveraineté du peuple et d'une analyse lucide des rapports sociaux et des moyens de les transformer dans la durée.

Le " remords du pouvoir" ( pour reprendre le titre d'un ouvrage publié en 1992, Alain Bergougnioux et Gérard Grunberg:"Le long remords du pouvoir: le Parti socialiste français de 1905 à 1992", Fayard) est très inégalement éprouvé: voir et entendre (par exemple, mais la dame est porte-parole) Najat Vallaud-Belkacem et sa maîtrise de la langue de bois suffit à en convaincre; pour le reste il faudrait qu'il y eût une base théorique, un corps de doctrine dont la pratique du pouvoir éloignerait, pour ajouter foi à l'existence d'un tel remords.

Or ce qui caracérise le PS comme d'ailleurs tous les partis de gouvernement, c'est qu'ils n'ont plus de doctrine et de principes de philosophie politique: démission des intellectuels, croyance partagée en la "fin de l'histoire", disparition de l'URSS (la Corée du Nord n'étant qu'un prétexte pour le lobby militaro-industriel),  pratique du story telling, utilisation des partis comme machines à casting de candidats, carriérisme et féodalités locales, gangrène avancée de la financiarisation mondialisée et de la corruption généralisée qui en découle, refus d'en tirer des conséquences pratiques pour mettre en place des régulations comptables, fiscales et juridiques universelles intégrant la dimension virtuelle du phénomène etc...

Tous éléments que M.Duhamel n'évoque pas.

Contrairement en revanche à ce qu'il écrit, personne en France ne croit à "une société imaginaire, radicalement différente" mais chacun sait que considérer comme seule possible une politique qui permet , comme dans tous les pays, à une minorité de plus en plus réduite de s'enrichir toujours plus, se heurte à la conscience des peuples même insuffisamment éclairés par des media, souvent aux ordres précisément des prédateurs, ou par des experts qui vivent sans doute trop bien de leur conformisme et n'ont plus qu'une vague idée de ce qui signifient liberté, justice ou égalité ou s'en moquent tout à fait.

 La réponse la plus facile à de tels errements, parce que lui aussi se passe de bases théoriques dignes de ce nom, c'est malheureusement le populisme.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 12:00

Expulsion de Leonarda : une solution non conforme aux droits de l'enfant

 

Si le Président de la République  reconnaît que l'expulsion de Leonarda n'aurait pas dû se passer ainsi, en ne lui permettant pas dans les faits de revenir en France, il ne tire pas les conséquences de cette reconduction à la frontière et ne répond pas aux revendications qui s'expriment depuis plusieurs jours.

 

Annoncer que Leonarda peut revenir, « si elle en fait la demande », finir sa scolarité en France mais « seule » revient à fermer une porte à peine ouverte !

Cette proposition est en contradiction avec  les textes internationaux et les droits de l'enfant notamment sur le regroupement familial.

Quel enfant peut assumer, à 15 ans, une scolarité ainsi coupée de sa famille ? Et que deviennent les autres enfants de la famille qui étaient scolarisés à l'école élémentaire?

 

La seule réponse aux questions soulevées par la FSU est l'engagement d'une nouvelle règlementation interdisant les interpellations dans le cadre scolaire.

La FSU demande que cette réglementation prenne effet immédiatement. Car la situation de Leonarda, n'est malheureusement pas isolée. D'autres lycéens et étudiants étrangers voient leurs études hypothéquées par le risque d'une reconduite à la frontière résultant de textes législatives établis par les gouvernements précédents. 

 

La FSU demande également au gouvernement d'ouvrir des discussions sur les conditions de régularisation et particulièrement pour faire de la scolarité des enfants un critère déterminant de régularisation.

 

Cette situation montre une fois encore que la question des « sans papier » doit être rouverte car le cadre juridique n'est pas satisfaisant.

Le Président et le gouvernement ne doivent pas se réfugier derrière ce cadre juridique pour refuser de le changer et faire fi des valeurs et principes de la démocratie.



-- 
PRESSE-FSU

Guillaume PRIOUX            
01 41 63 27 40
06 50 00 35 73
presse@fsu.fr
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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 09:31
Un ministre de l'intérieur est responsable des brutalités et des exactions de ses agents . Combien de temps le freluquet le plus ambitieux de France va-t-il couvrir ses meutes lepénisées? Et les media?
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Jean-Baptiste Eyraud passé à tabac par les CRS:
deux côtes cassées, silence radio ?

Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne.

Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi. 

Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République.

Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis.

Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.

Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud.

Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée.

Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.

En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social.

Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrémIste.


Attac France,

Paris, le 22 octobre 2013
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 16:29

Info transmise par l'intermédiaire de Michel Barbe


 Vendredi 25 octobre 2013 à 9h00 a lieu au Conseil de prud’hommes de Marseille un procès opposant pour l’instant 17 femmes de ménage à leur employeur la société ONET SERVICES. La Marseillaise du lundi 14 octobre en parle dans ses colonnes.  l'Huma doit en faire de même d'ici vendredi.

Faut-il parler de procès de la honte ou de celles des damnées de la terre. En tout cas cette affaire dont aura à juger le Conseil de prud’hommes est l’exemple même du procès en discrimination qu’ont intenté des femmes de ménage de la société ONET SERVICES. 

S’il est une catégorie de travailleurs qui doit recevoir le soutien du plus grand nombre c’est bien celle-ci car de mon point de vue non seulement de juriste, puisque c’est moi qui assure leur défense, mais d’un point de vue humain, il apparaît manifeste que ces femmes subissent une discrimination particulièrement honteuse à l’abri des regards.

Il est vrai que le secteur du nettoyage est un marché particulièrement concurrentiel, qui conduit trop souvent les entreprises de propreté à pratiquer le dumping sur les salaires de la catégorie sociale la plus fragile, qu’on appelle parfois « les invisibles ».Ces femmes de ménage qui manquent trop souvent de considérations et qui subissent de plein fouet une précarisation toujours plus accrue de leurs conditions de travail avec des temps partiel non choisis,

vont apprendre qu’elles sont la seule catégorie professionnelle dans l’entreprise ONET SERVICES à ne pas percevoir une prime de 13e mois qui est pourtant versée à l’ensemble du personnel. 

Cette découverte a été vécue par ces femmes comme une insulte faite à leurs conditions. En quelque sorte comme une double peine. Beaucoup ont hésité à entreprendre cette procédure de peur de perdre leur emploi. Pour l’instant 17 ont osé franchir le cap, soutenu par la CGT du nettoyage qui intervient à leurs côtés.

Quand on sait que sur 40 000 salariés employés par ONET, plus de 70 % sont des agents de nettoyage, le montant de l’économie réalisée sur le compte de ces femmes de ménage et considérable et permet à l’entreprise de pouvoir en effet réaliser des bénéfices qui ont plus que doublé cette année. 

Comment l’employeur pourrait justifier d’un tel versement à l’ensemble du personnel et pas aux agents de nettoyage si ce n’est parce que justement elles sont femmes de ménages, d’origine étrangère, isolées du reste de l’entreprise, recrutée 9 fois sur 10 sur le chantier où elles devront travailler en signant leur contrat sur un bout de table.

Et le pire dans tout cela c’est qu’une enquête a permis de démontrer qu’elles n’étaient pas les seules à subir cette discrimination. Les employées de la société ISS et TFN deux poids-lourds du nettoyage en France pratiquent de la sorte.

si tu veux bien diffuser très largement autour de toi cette info et envisager un soutien pour ces femmes vendredi au prud'hommes , bienvenue pour assister au procès.
 Cordialement 

 Roger Vignaud


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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:08

 

 La ville à l’épreuve de la démocratie 

 Du 25 au 27 octobre 2013

A la Friche la Belle de Mai.... Et dans Marseille

Notez le débat dans lequel participe la FSU13 (Stéphane Rio) le samedi 26 à 16h30 : le rôle et la place des services publics de la culture à Marseille (état et collectivités locales)

 

Trois jours d’échanges, de débats, sur le principe des universités populaires

Avec des analyses d’urbanistes, de chercheurs en sciences humaines et sociales, des retours d’expériences de citoyens engagés pour le droit à la ville pour tous, des interventions d’artistes et d’opérateurs culturels et sociaux... L’enjeu : révéler les mécanismes de la ségrégation urbaine. Cette rencontre ne s’adresse pas uniquement à un public d’initiés et de spécialistes ; elle recherche, dans sa forme, à devenir une invitation à penser pour le plus grand nombre. Nous voulons construire un espace d’échange qui articule la réflexion et la pratique. Une invitation à comprendre pour ensuite agir plus efficacement.

Cette rencontre publique s’inscrit dans un cycle et dans la continuité des travaux réguliers de Pensons le matin. Sur le principe des universités populaires, le collectif Pensons le matin se réunit un samedi matin par mois à la Friche la Belle de Mai. Depuis trois ans, les participants analysent ainsi les articulations entre les questions de démocratie culturelle, les processus de gentrification et le droit à la ville pour tous. Le processus d’échange et de dialogue s’appuie sur des témoignages, des recherches et des expérimentations urbaines, sociales et artistiques. Ce premier cycle de rencontres publiques témoigne d’une volonté de partager le plus largement possible la réflexion sur ces enjeux démocratiques. 

La rencontre comprendra :

• Le colloque « Fabriquer la ville », organisé en collaboration avec l’association Les Amis du Roi des Aulnes, le Centre Franco-Allemand de Provence et le Goethe-Institut.

• Un espace de réflexion et de débat citoyen sur le lien entre culture, gentrification et les multiples formes de ségrégation urbaine

• Des balades urbaines permettront également d'éprouver les transformations urbaines. Pour « penser avec les pieds » les questions de la démocratie artistique, culturelle et urbaine

• Des propositions artistiques, à la Friche la Belle de Mai et dans la ville, offriront autant d’échos sensibles aux débats.

Plus spécifiquement un débat le samedi 26 octobre est organisé de 16h30 à 17h30, avec les interventions de syndicalistes FSU et CGT, de responsables de structure ou d’équipement culturel de proximité, qui se propose de traiter l’état du service public de la culture à travers le territoire (en particulier celui de Marseille-Provence 2013) et le rôle que l’on assigne à la culture.

Des propositions concrètes seront également émises pour permettre de poursuivre la réflexion.

 

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 08:48

 

Un récent sondage a mis cette somme dans le débat public: il s'agit de ce que les ménages estiment nécessaire pour joindre les deux bouts (et cela dépasse 700 € pour les familles nombreuses).

Il se trouve qu' à l'automne 2013 le salaire médian brut est de 1675 € et le salaire moyen de 2438 €: outre que cette différence entre les deux repères montre l'inégalité des salaires en France ( les temps partiels et les emplois précaires , la remise en cause des conventions collectives ou le blocage salarial, les effets pervers de la "sécurisation" de l'emploi, tout y concourt), il apparaît que la demande sociale porte sur un montant équivalent au quart ou à plus du tiers du revenu effectivement disponible.

La question salariale est donc posée et il n'est pas inintéressant de rappeler que pendant ce temps là, au moment où un Gattaz déclare sans rire qu'on "ne fait plus de profit en France" et où les 500 plus riches ont vu leur fortune croître de 25 % en 1 an, l'injustice sociale et l'urgence d'une autre politique et d'une réforme fiscale sautent aux yeux.

 Quel rapport avec Valls et Léonarda?

Dans les difficultés et la déception, dans l'absence de crédit accordable aux politiques et donc dans la "résignation rageuse", les leurres sécuritaires agités par les démagogues offrent une dérivation et une alternative aux mobilisations qu'on ne peut pas espérer voir aboutir.

Et les Roms comme les sans papiers servent de marionnettes à des politiciens qui jouent  Guignol devant les citoyens pris pour des enfants.

On a beaucoup entendu parler de la légalité de la mesure d'expulsion de la jeune collégienne, de l'épuisement des procédures, du respect dû à la Loi: il n'empêche que tous les jours les citoyens , électeurs , contribuables voient se pavaner des politiciens mis en examen, entendus comme témoins assistés, déjà condamnés et revenus se faire élire alors que ce qui leur était reproché aurait dû leur valoir une interdiction définitive d'eercer un mandat public ; on les voit, aux côtés de patrons plus ou moins diserts, se pavaner dans les media qui  invitent tout ce beau monde par complicité ou complaisance pour embrouiller les esprits en faisant paraître "sympathiques" des escrocs et des pillards. Pendant ce temps là, on oublie  que nous vivons dasn une société où seul compte le fric (le pognon, la tune ) , quels que soient les moyens qui l'ait procuré. Y compris en détournant des fonds publics, en fraudant le fisc, en usant et abusant des paradis fiscaux que Sarkozy avait osé dire "finis"... 

 Alors oui, le lien entre Valls, Léonarda et les 540 € est facile à établir: le chien de garde d'un système aboie pour empêcher qu'on s'en approche.

 Il aurait l'air fin s'il s'avérait que la famille expulsée n'est pas kossovare... 

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Pour le retour de Leonarda et de Khatchik, mobilisation lycéenne dans l'académie

Posted: 18 Oct 2013 10:48 AM PDT

devant la préfecture à Marseille

Plusieurs centaines de lycéens se sont mobilisés le vendredi 18 Octobre dans l'académie d'Aix Marseille, à l'appel de leurs organisations syndicales 
A Gap, à Avignon, à Marseille, ils ont manifesté, ont bloqué leur lycée.
Ils réclament le retour de Leonarda et de Katchik, la fin de la politique inhumaine de M. Valls
A Marseille, 200 d'entre eux ont manifesté dans les rues de la ville et ont été reçus par la Préfecture.
La FSU soutient leur mouvement et réclame elle aussi l'arrêt des expulsions d'enfants ou d'adolescents scolarisés.
Elle demande qu'un vrai débat démocratique ait lieu sur la politique d'immigration de la France et de l'Union Européenne, au moment où les drames de Lampedusa renvoient les états à leurs responsabilités.
La fermeture des frontières n'est pas une solution.
lycée Perier Marseille


Pour le retour de Leonarda, Katchik et leur famille

Posted: 17 Oct 2013 12:20 PM PDT

Expulsion indigne de Leonarda : Respecter le droit à l'éducation 
 Monsieur le Premier Ministre, 

La FSU partage l'émotion et l'indignation générales face à l'expulsion de la jeune Leonarda et aux conditions de son interpellation. Elle constate que celle-ci intervient à la suite d'autres expulsions et notamment celle d'un élève d'un lycée professionnel parisien, Katchik pour lequel aujourd'hui manifestent des centaines de lycéens à Paris. 

Ces affaires, au delà des circonstances et de l'émotion qu'elles provoquent, posent en fait la question du respect du droit à l'éducation, reconnu par des textes internationaux dont la France est signataire. En effet l'effectivité de ce droit est remise en cause si l'école devient un lieu où l'on doit sans cesse craindre l'expulsion ou si les familles en situation irrégulière ont peur de conduire leurs enfants à l'école. Elle l'est également si l'on expulse ou déplace des élèves en cours de scolarité sans se préoccuper de la rupture que provoque une telle expulsion. 

C'est l'attachement à ce droit qui explique les multiples mobilisations contre les expulsions d'enfants ou de jeunes scolarisés qui avaient obligé Nicolas Sarkozy en 2005 à donner des consignes pour que la police n'intervienne pas à l'école et autour de l'école en matière d'expulsion et pour que l'on n'expulse pas les élèves avant la fin de leur année scolaire. 

Enfin il est incompréhensible que d'un côté l'on ne cesse de parler de la nécessité pour les « étrangers » en situation irrégulière de montrer leur volonté d'intégration pour pouvoir être régularisés et que de l'autre l'on refuse de tenir compte de la scolarisation des élèves dans le service public français d'éducation, qui est censé être le lieu par excellence d'intégration et de formation aux valeurs de la République. 

C'est pourquoi la FSU s'adresse à vous pour que non seulement Leonarda, Katchik et les autres puissent revenir mais pour que soient modifiées les règles en vigueur. 

Nous demandons bien sûr qu'il soit rappelé fermement sur la base du respect du droit à l'éducation que la police n'interpelle pas des enfants ou des familles en situation irrégulière dans le cadre de l'école ou à proximité des établissements scolaires et qu'il soit clairement stipulé qu'aucune expulsion n'intervienne avant la fin au moins d'un cycle voire avant l'acquisition d'un diplôme. 

Nous demandons qu'il soit précisé que la scolarisation des enfants doit être un des éléments déterminants d'appréciation pour les décisions de régularisation. Pour nous l'intérêt des enfants concernés doit être l'élément premier de toute décision prise en ce domaine. 

C'est pourquoi la FSU demande le retour en France de Leonarda ainsi que de Katchik et de leurs parents. 

Bien évidemment la FSU revendique un changement profond dans la politique de l'immigration : ces affaires sont exemplaires de tout ce qu'il y a d'inacceptable et contraire aux droits humains dans cette politique. Mais il nous semble que le gouvernement a en tout état de cause la responsabilité d'assurer l'effectivité du droit à l'éducation pour tous, en conformité avec les valeurs de notre République et aux engagements internationaux de la France. 

Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l'expression de mes salutations respectueuses. 

Bernadette Groison 

Secrétaire Générale de la FSU

Comité Technique Académique d'Aix Marseille

Posted: 17 Oct 2013 12:03 PM PDT

Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs les membres du CTA,
 

 
Tout d'abord, Monsieur le Recteur laissez moi vous souhaiter la bienvenue dans cette académie, puisque c'est la première réunion du CTA depuis votre nomination à Aix-Marseille.
 

 
Je voudrais avant que les débats soient ouverts revenir sur les conditions qui ont poussé notre collègue de travail Pierre Jacque au geste dramatique que l'on connaît, la veille de la rentrée scolaire.
 
Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet, les personnels de son établissement, le lycée Artaud, se sont mobilisés pour lui rendre hommage, pour faire en sorte que les lycéens soient correctement accueillis. Les enseignants des disciplines STI ont largement témoigné de la dégradation de leurs conditions de travail depuis la mise en place à la hussarde de la réforme STI2D. Les membres du CHSCT Académique ont entrepris un énorme travail d'enquête, d'audition des personnels, de l'administration, des IPR pour que toute la lumière soit faite, pour que le lien entre ce suicide et les conditions d'exercice du métier soit mis en lumière comme la lettre que Pierre Jacque nous a laissée l'indique sans équivoque. Pour sa mémoire, pour sa famille, sa femme enseignante elle aussi, pour nous tous la reconnaissance de sa mort comme « accident de service » serait la conclusion qui permettrait d'aborder la question de la souffrance au travail, des RPS sous un autre angle et permettrait à toute la communauté éducative d'avancer sur ce sujet.
 

 
Concernant la rentrée scolaire et sans déflorer l'ordre du jour de ce CTA, la première « rentrée Peillon » a été décevante. Certes la saignée budgétaire n’a pas touché l’éducation, contrairement à d’autres ministères de la fonction publique, pour autant, la rentrée s’est avérée très difficile : privée de 80000 postes ces dernières années, l’école est exsangue ; elle connaît aussi une crise de recrutement et les créations de postes consenties par Vincent Peillon ne sont pas à la hauteur, absorbées pour beaucoup par les besoins de la formation initiale des enseignants qui reste d'ailleurs à construire ; la situation est dégradée également par la continuité d’une politique éducative, contestée pourtant. Les conditions d’une rentrée sereine n'étaient pas au rendez vous.
 

 
D'une façon plus générale, je formule le vœu que sous votre direction dans un cadre où la priorité à l'éducation serait de mise, nous réussissions collectivement sur la voix de la réussite pour tous, du recul des inégalités scolaires et culturelles et du progrès social pour les personnels.
 
L'académie d'Aix Marseille, Monsieur le Recteur est terre de contrastes, ombres et lumières à la fois. C'est un territoire où la densité urbaine côtoie les zones agricoles ou de montagne avec à chaque fois des caractéristiques différentes pour le fonctionnement du service public d'éducation, mais avec une constante : le retard chronique des résultats scolaires sur les résultats nationaux. Les déséquilibres sociaux comptent pour beaucoup dans cette situation.
 

 
Je formule le vœu que dans le cadre d'un décret réécrit, la réforme des rythmes scolaires nécessaire puisse être mise en pratique en prenant en compte tous les maillons de la chaîne.
 
Je parle bien ici de la réformes des rythmes scolaires et non pas des rythmes péri-scolaires. Il faut se poser la double question :
 
Comment faire réussir les élèves dès l'école pré-élémentaire ? Et comment le faire dans l'intérêt général des enfants, des familles et des personnels ? Cela signifie trouver le bon rythme mais aussi les moyens nécessaires pour diminuer le nombre d'élèves dans les classes, pouvoir généraliser à toutes les écoles relevant de l'éducation prioritaire le dispositif « plus de maîtres que de classes », pouvoir rétablir partout où cela est nécessaire, c'est à dire partout, les dispositifs RASED qui ont été globalement démantelés par le pouvoir précédent, pouvoir donner corps à une véritable médecine de prévention pour tous les élèves. En ce qui concerne le rythme à l'école primaire, il faudra entendre les personnels qui ont nécessairement un regard d'experts sur le sujet, il faudra faire en sorte que l'égalité soit assurée sur tout le territoire et que les communes « pauvres » puissent offrir les mêmes prestations que les autres dans le cadre d'une péréquation et d'une redistribution nationale.
 

 
Je formule aussi le vœu que le chantier qui s'ouvre sur l'éducation prioritaire puisse déboucher sur une relance de celle-ci, c’est une condition nécessaire à la refondation de l’école. Dans la plupart des cas la multiplication des dispositifs dérogatoires, des réformes servant à masquer l'absence d'ambitions et à modifier les statuts ont dilué cette volonté qui n'a gardé de prioritaire que le nom.
 
Le débat sur l'éducation prioritaire n’aurait pas lieu d’être, si le système éducatif était véritablement démocratisé, si la réussite de tous, avec les mêmes ambitions pour chacun, était assurée et s’appuyait sur une réelle mixité sociale et scolaire, dans une société plus égalitaire, plus juste... Mais notre école n’en est pas là, loin s’en faut. Sa massification ne s’est pas traduite par une véritable démocratisation. En France plus qu’ailleurs, l’échec scolaire touche beaucoup d’élèves, et particulièrement ceux des milieux socialement défavorisés.
 
Dans un tel contexte, l’éducation prioritaire reste une nécessité et doit être relancée.
 
« Donner plus à ceux qui ont le moins » : si le projet généreux de 1981 n’a jamais vraiment réussi à combler les écarts de réussite scolaire entre les ZEP et les zones plus favorisées, il a permis, dans un contexte de crise sociale et scolaire, d'éviter un effondrement des résultats des élèves.
Les dernières réformes de l’éducation prioritaire ont surtout consisté à empiler les dispositifs tout en réduisant le périmètre de ces zones ou leur nombre. La création des RAR puis des ECLAIR a transformé le dispositif initial, en limitant les ambitions au seul socle, en introduisant des hiérarchies intermédiaires et en mettant en cause les statuts des personnels dans le second degré, pendant que les RRS n'étaient plus soutenus par une politique nationale.
Le dispositif ECLAIR et ses fondements, rejetés par les personnels et les syndicats, doivent être clairement et définitivement abandonnés.
Car c'est bien une nouvelle politique de l'éducation prioritaire qu'il faut construire. Définition des secteurs, publics scolarisés, conditions d'enseignement, travail en équipe, relations avec les parents, formation, conditions de travail, place de la médecine scolaire et rôle des infirmièr-e-s et conseillères de santé (qui revendiquent toujours leur rattachement aux équipes pédagogiques et leur maintien dans le Ministère de l'Education Nationale) ... autant de thèmes à traiter, qui doivent conduire à des propositions, des décisions et des mesures concrètes. Cela nécessitera aussi un budget ambitieux si on veut améliorer le quotidien dès les premières années de scolarisation.
Malgré un calendrier précipité et des modalités contraignantes dont le ministère porte la responsabilité, les assises de l’éducation prioritaire doivent permettre à l’ensemble des personnels exerçant dans les réseaux d’exprimer leurs points de vue et leurs revendications pour une refondation ambitieuse, permettant la réussite de tous les élèves dans tous les territoires.
Aucune relance ambitieuse de l'éducation prioritaire ne se fera sans les acteurs de l'éducation, c'est pour cela Monsieur le Recteur, que la FSU vous demande de favoriser la tenue d'assemblées générales réunissant tous les personnels concernés, de groupes de travail thématiques sans lilitation de l'expression pour faire en sorte que l'expérience, les sucés obtenus, les échecs constatés nous éclairent sur le chemin à suivre. La FSU s'inscrit pleinement dans le dispositif de consultation mis en place mais en demande son élargissement et l'implication de tous au delà d'une surreprésentation possible du point de vue de l'administration et des corps d'inspection .

Nous attirons votre attention sur la situation particulière des quartiers populaires de Marseille.
Si les chiffres sont accablants pour l'académie (les écarts des taux de réussite obtenus avec la moyenne nationale au Brevet, au Baccalauréat sont permanents, les retards et les taux de redoublement aussi), la situation est encore pire dans les zones urbaines qui concentrent pauvreté, désertification économique et retrait de l'état.
A Marseille en particulier, les arrondissements les plus pauvres représentent 30 % des habitants, ils scolarisent 45 % des collégiens. La rupture dans les parcours scolaires, aboutissement macabre de plusieurs années d'échec scolaire, se révèle en fin de collège : les quartiers nord ne représentent que 28 % des lycéens de la ville ! Les offres publiques de formation sont soit insuffisantes, soit inadaptées (par exemple le tissus de lycées professionnels n'est pas à la hauteur de la demande sociale et il faut souvent traverser la ville d'un bout à l'autre pour accéder à la formation recherchée.) Nous vous demandons d'intervenir au plus haut niveau pour que des mesures d'urgence qui ne soient pas des mesures de redéploiement soient mise en place. Contre le développement de l'économie parallèle et son cortège de violences, il y a urgence éducative.


Je formule aussi le vœu que l'année 2013 2014 soit aussi celle de la prise en compte des réalités du second degré, absent de la loi d'orientation.
Cherchant à maintenir des équilibres issus de la concertation, la loi de « refondation de l’Ecole » a répondu partiellement à des attentes de la profession : note de vie scolaire, redéfinition du « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » confiée à « un conseil supérieur des programmes », suppression de « l’apprentissage junior » réaffirmation du rôle de l’éducation nationale dans la formation continue des adultes… Elle réaffirme la volonté de lutter contre les sorties sans diplôme ou qualification.
Cependant, elle renvoie les sujets les plus conflictuels à la rédaction des décrets d’application ou à la loi de l’acte III de la décentralisation, que ce soit sur la mise en œuvre d’une meilleure articulation entre le premier degré et le collège, sur le devenir de l’orientation scolaire et de ses personnels et sur le pilotage des cartes de formation professionnelles et technologiques. 
La loi et son rapport annexé ne donnent pas d’indications sur les améliorations que les personnels du second degré attendent et qui sont fondamentales pour réussir « une refondation » en termes de conditions de travail et de revalorisation de leurs métiers.
La FSU considère que la création d’un cycle CM2-6ème, piloté au moins pour une part par un conseil école-collège, ne peut être la réponse au problème posé par la liaison entre le primaire et le secondaire. Le collège doit être mieux affirmé comme la première étape d’un second degré qui amène toute une génération dans une des trois voies du lycée qui reste le grand oublié de ce projet. La FSU rappelle son ambition de démocratisation de l’accès aux diplômes de niveau IV et aux qualifications et, à ce titre, regrettent que cette ambition n’ait pas trouvé de traduction par la prolongation de la scolarité obligatoire à 18 ans. Beaucoup d’éléments restent donc à préciser. 
Face aux incertitudes qui demeurent au regard du prochain projet de loi de décentralisation, la FSU réaffirme son opposition à toute décentralisation de l’orientation scolaire ou mise sous double tutelle Etat-Régions des conseillers d’orientation-psychologues dont la contribution à la réussite scolaire doit être réaffirmée. A ce titre, elle combattra la vision restrictive de l’orientation scolaire développée dans la loi d’orientation. Par ailleurs elle s’oppose à toute perspective de décentralisation du pilotage de la carte des formations professionnelles et technologiques. 
La FSU alerte les personnels sur certains dangers potentiels de ce projet. Elles les appelle à s’exprimer publiquement dès maintenant sur leurs exigences et aspirations.
Collège du socle, poursuite d'études, réformes du lycée, réforme des enseignements technologiques, réforme de la voie professionnelle … tout doit être mis à plat pour redéfinir un second degré de l'excellence et de la réussite, pour redéfinir un collège permettant la poursuite d'études pour tous, pour redonner au lycée la sérénité nécessaire et l'assurance de faire fonctionner le trépied pédagogique articulant formations professionnelles technologiques et générales.

Voila les ambitions de la FSU pour le systèmes éducatif public et ses personnels, pour une école réhabilitée et une priorité à l'éducation à tous les niveaux . C'est une condition essentielle pour que l'école réussisse.
Tout cela a un coup mais comme l'ignorance coûte toujours plus cher au final, nous préférons miser sur l'éducation.

Pour finir Monsieur le Recteur, je voudrai aborder ici la situation de Monsieur Jacques Risso directeur d'école à Rustrel dans le Vaucluse.
Ce collègue est actuellement suspendu « à titre conservatoire » depuis le 1erseptembre 2013 sans qu’aucune faute grave ne lui ait été signifiée dans le courrier que lui a adressé le directeur académique de Vaucluse le 30 août 2013.
Pour évoquer cette situation, une demande d’audience urgente vous a été adressée le 7 octobre dernier dans un courrier intersyndical commun du SNUipp-FSU, du SNUDI-FO et du SE-UNSA qui représentent la très grande majorité de la profession. Il s'agit de trouver une issue favorable à cette crise et vous en avez la possibilité.
Les Professeurs des Ecoles de Vaucluse qui sont particulièrement mobilisés demandent simplement que les droits de ce collègue soient respectés.

Je vous remercie Monsieur le Recteur pour votre attention.

Alain Barlatier
pour la délégation FSU
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 14:55

Retraites : la FSU ne renonce pas

L'assemblée nationale vote aujourd'hui le projet de loi sur les retraites sans que le projet ait été modifié pour prendre en compte les exigences de l'ensemble des salariés et chômeurs, les espoirs des jeunes et les attentes des retraités.

Les mobilisations d'aujourd'hui expriment la déception et la colère devant le renoncement à rétablir le droit à la retraite à 60 ans, à supprimer la décote et réparer les injustices des précédentes réformes, à mettre un terme aux inégalités existantes notamment entre les femmes et les hommes, à rétablir la confiance dans notre système de retraites et son financement.

Ni la crise, ni la démographie de notre pays ne justifient de tels choix et particulièrement celui de l'allongement de la durée de cotisation.

Le projet de loi arrivera bientôt devant les sénateurs. Auront-ils le courage d’abandonner ce projet ? D'ouvrir la voie à une autre réforme mobilisant de fait les questions de l’emploi et des salaires ? La FSU leur demande.

Car ce qu'attendent aujourd'hui les salariés est bien un engagement du gouvernement à vaincre le fatalisme, à répondre aux besoins, à mettre la finance au service du  progrès social.

Les salariés, les chômeurs, les retraités et les jeunes mobilisés depuis des semaines affirment clairement leur attachement à un système de retraite juste, progressiste et solidaire. Ils n'abandonneront pas leurs exigences.

Elle s'imposera à nouveau comme une exigence sociale. 

Et la question des retraites ne pourra longtemps rester en l'état.

La justice comme la cohésion sociale commandent des réponses aux questions posées : retraite, santé, emploi,  formation, pouvoir d’achat, fiscalité...

La FSU invite les personnels à  intervenir pour se faire entendre davantage afin d'imposer les réels changements attendus.


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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 22:09

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 16:17
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Bernadette Groison

Secrétaire Générale

BG/NO/13.14/025

Monsieur Jean-Marc Ayrault

Premier Ministre

Hôtel Matignon

57 rue de Varenne

75700 Paris

 

 

Les Lilas, le 17 octobre 2013

 

Expulsion indigne de Leonarda : Respecter le droit à l'éducation

 

Monsieur le Premier Ministre,

La FSU partage l'émotion et l'indignation générales face à l'expulsion de la jeune Leonarda et aux conditions de son interpellation. Elle constate que celle-ci intervient à la suite d'autres expulsions et notamment celle d'un élève d'un lycée professionnel parisien, Katchik pour lequel aujourd'hui manifestent des centaines de lycéens à Paris.

Ces affaires, au delà des circonstances et de l'émotion qu'elles provoquent, posent en fait la question du respect du droit à l'éducation, reconnu par des textes internationaux dont la France est signataire. En effet l'effectivité de ce droit est remise en cause si l'école devient un lieu où l'on doit sans cesse craindre l'expulsion ou si les familles en situation irrégulière ont peur de conduire leurs enfants à l'école. Elle l'est également si l'on expulse ou déplace des élèves en cours de scolarité sans se préoccuper de la rupture que provoque une telle expulsion.

C'est l'attachement à ce droit qui explique les multiples mobilisations contre les expulsions d'enfants ou de jeunes scolarisés qui avaient obligé Nicolas Sarkozy en 2005 à donner des consignes pour que la police n'intervienne pas à l'école et autour de l'école en matière d'expulsion et pour que l'on n'expulse pas les élèves avant la fin de leur année scolaire.

Enfin il est incompréhensible que d'un côté l'on ne cesse de parler de la nécessité pour les « étrangers » en situation irrégulière de montrer leur volonté d'intégration pour pouvoir être régularisés et que de l'autre l'on refuse de tenir compte de la scolarisation des élèves dans le service public français d'éducation, qui est censé être le lieu par excellence d'intégration et de formation aux valeurs de la République.

C'est pourquoi la FSU s'adresse à vous pour que non seulement Leonarda, Katchik et les autres puissent revenir mais pour que soient modifiées les règles en vigueur.

Nous demandons bien sûr qu'il soit rappelé fermement sur la base du respect du droit à l'éducation que la police n'interpelle pas des enfants ou des familles en situation irrégulière dans le cadre de l'école ou à proximité des établissements scolaires et qu'il soit clairement stipulé qu'aucune expulsion n'intervienne avant la fin au moins d'un cycle voire avant l'acquisition d'un diplôme.

Nous demandons qu'il soit précisé que la scolarisation des enfants doit être un des éléments déterminants d'appréciation pour les décisions de régularisation. Pour nous l’intérêt des enfants concernés doit être l’élément premier de toute décision prise en ce domaine.

C’est pourquoi la FSU demande le retour en France de Leonarda ainsi que de Katchik et de leurs parents.

Bien évidemment la FSU revendique un changement profond dans la politique de l'immigration : ces affaires sont exemplaires de tout ce qu'il y a d'inacceptable et contraire aux droits humains dans cette politique. Mais il nous semble que le gouvernement a en tout état de cause la responsabilité d'assurer l'effectivité du droit à l'éducation pour tous, en conformité avec les valeurs de notre République et aux engagements internationaux de la France.

Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mes salutations respectueuses.

 

 

Bernadette Groison

Secrétaire Générale de la FSU



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