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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 11:54

 

 

Résumé du rapport dressé par le Collectif pour un audit citoyen (Michel Bonnard):
59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs
Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit « de responsabilité » qui prévoit 50 milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont justifiés au nom de cet impératif.
Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente: une croissance excessive des dépenses publiques.
Mais ce discours ne résiste pas à l’examen des faits. Dans ce rapport nous montrons que l’augmentation de la dette de l’État – qui représente l’essentiel, soit 79%, de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.
Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises : du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.
Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel.
C’est ensuite parce que les taux d’intérêt ont souvent atteint des niveaux excessifs, notamment dans les années 1990 avec les politiques de « franc fort » pour préparer l’entrée dans l’euro, engendrant un « effet boule de neige » qui pèse encore très lourdement sur la dette actuelle.
Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.
L’impact combiné de l’effet boule de neige et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). Si l’État n’avait pas réduit ses recettes et choyé les marchés financiers, le ratio dette publique sur PIB aurait été en 2012 de 43% au lieu de 90 % comme le montre le graphique ci-contre.
Au total, 59% de l’actuelle dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêts excessifs.
 La hausse de la dette publique provient pour l’essentiel
des cadeaux fiscaux et des hauts taux d’intérêt
Source : Insee, comptabilité nationale ; calculs CAC
Le rapport d’audit propose aussi une évaluation des impacts des paradis fiscaux ainsi que de la crise financière de 2008 dans l’envolée de la dette publique.
Au total, il apparaît clairement que la dette publique a été provoquée par des politiques économiques largement favorables aux intérêts des créanciers et des riches, alors que les sacrifices demandés aujourd’hui pour la réduire pèsent pour l’essentiel sur les salariés, les retraités et les usagers des services publics. Cela pose la question de sa légitimité.
Le rapport se conclut par une série de propositions destinées à alléger le fardeau de la dette (près de 50 milliards d’euros d’intérêts par an et plus de 100 milliards de remboursements) pour rompre avec le cercle vicieux des politiques d’austérité et financer les investissements publics dont l’urgence sociale et écologique n’est plus à démontrer.
La réalisation d’un audit de la dette publique effectué par les citoyens ou sous contrôle citoyen, devrait permettre d’ouvrir enfin un véritable débat démocratique sur la dette publique. Ce débat devrait amener à déterminer quelle partie de cette dette est jugée par les citoyens comme illégitime. Les premières évaluations ici proposées par le groupe de travail du Collectif pour un audit citoyen se veulent une contribution à ce débat.

Ont participé à l’élaboration du rapport :
  • Michel Husson (Conseil scientifique d’Attac, coordination),
  • Pascal Franchet (CADTM),
  • Robert Joumard (Attac),
  • Evelyne Ngo (Solidaires Finances Publiques),
  • Henri Sterdyniak (Économistes Atterrés),
  • Patrick Saurin (Sud BPCE)
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:07

 

POURSUIVONS LA MOBILISATION !

 

 

Suite aux réunions du jeudi 2 et vendredi 3 octobre, la direction de l'ESPE et le rectorat ont refusé toute concession aux collègues stagiaires concernant les modalités de leur formation.

 

Face à cette situation inadmissible et ce dialogue de sourds, le SNES-FSU propose quatre modes d'action :

 

-Au niveau national : centralisation et remontées des problèmes de toutes les académies, liés à la formation, lors du collectif stagiaire SNES ce jeudi 9 octobre à Paris, pour envisager des actions au niveau ministériel.

 

-Au niveau académique : investir les instances de l'ESPE (conseils de perfectionnement, conseil d'école etc) afin de peser sur le déroulement et les modalités de la formation.

 

-Elargir l'action au delà de l'ESPE. Dans votre établissement : sensibiliser votre tuteur et l'ensemble des collègues à votre situation (par le biais d'un tract). Cette semaine vos tuteurs sont convoqués au rectorat et pourraient relayer vos doléances.

 

-Médiatiser l'action : organiser une conférence de presse avec une délégation de stagiaires, mercredi ou vendredi au siège du SNES à Marseille.

 

 

 

Venez en discuter demain en

ASSEMBLEE GENERALE

aux ESPE de Canebière et d'Aix à partir de 12 H.

 

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Oui à la formation ! Non à la punition !


Le sort réservé dans l'ESPE aux stagiaires lauréats des concours concerne toute la

 

profession !


Soutenez et relayez les revendications des stagiaires !


Nous nous félicitons du rétablissement d'une formation initiale en alternance des professeurs stagiaires lauréats des concours. Mais sa mise en œuvre, à la rentrée 2014, au sein d'une ESPE prise de court par l'ampleur de la tâche, le nombre important de stagiaires aux profils divers, et la pénurie de moyens, n'est pas à la hauteur des attentes.

Les formations de culture commune à tous les stagiaires sont trop abstraites, les modalités d'évaluation sont inadaptées à une formation en alternance (examens, contrôle continu), la charge de travail personnel incompatible avec la découverte du métier, l'organisation de la formation défaillante (emplois du temps fluctuants, formations durant les congés scolaires...).

Stagiaires et titulaires, promouvons ensemble les principes d'une formation de qualité adaptée aux métiers de l'éducation, qui s'appuie sur les situations de stage et qui respecte la professionnalité des professeurs et CPE.

Concrètement, nous demandons :

- un allègement de la charge de travail personnel (exposés, dossiers, préparations de cours fictifs)
- un allègement des procédures d'évaluation : ni examens terminaux ni contrôle continu, mais la prise en compte des liens qu'il a été possible d'établir en cours d'année entre des situations vécues en stage et les apports de la formation

suppression des cours pendant les vacances scolaires

- un cadrage de l'avis du chef d'établissement pour la titularisation : prise en compte de l'avis du tuteur et des collègues

- une adaptation de la formation pour les titulaires d'un M2 ou qui en sont dispensés (nombre d'UE, mémoire, validation)

- le retour à un premier salaire correspondant à l'échelon 3 (2000 € brut pour un certifié au lieu de 1600 €)

l'abandon de la baisse de 50% de l'indemnité des tuteurs dans le second degré

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 15:49

GrandeAfiiche17OCTOBRE2014 Samedi11octMars2014invitation-ufac-oct-2014-defaffiche-ufac-oct-2014

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:38

 

 

Communiqué FSU

Les Lilas le 01 octobre 2014
 
 
Budget 2015 : les fonctionnaires, les femmes et les retraités paient la facture
 

La présentation du budget de la sécurité sociale et du budget de l'Etat montre que le gouvernement persiste dans son choix de baisse des dépenses publiques : 50 milliards d'économie d'ici 2017 dont 21 milliards en 2015, c'est à dire 7 milliards sur l'Etat et ses opérateurs, 3,7 sur les collectivités locales et 10 sur la sécurité sociale.

Les conséquences en sont malheureusement trop connues : gel des salaires des fonctionnaires, baisse des pensions et des prestations sociales, baisse des investissements des collectivités locales pourtant utiles à toutes et tous et y compris aux entreprises...

Ces économies pèsent lourdement sur nombre de salariés, de jeunes et de retraités, retraités qui ont rappelé hier la nécessité d'améliorer leur pouvoir d'achat et qui contestent la loi d'adaptation au vieillissement, notoirement insuffisante au regard des besoins.

  Ce programme d'économies impose aussi des restrictions au budget de la Sécurité sociale.  Si le gouvernement a fini par entendre raison en renonçant au gel de l'ensemble des prestations familiales qu'il avait initialement prévu pour 2015 – ce dont la FSU se félicite - il choisit de raboter de 700 millions d’euros ces prestations, fragilisant ainsi l'ensemble de la politique familiale. 

La FSU conteste notamment la division par trois de la prime à la naissance à partir du deuxième enfant et les nouvelles dispositions relatives au congé parental qui vont avoir pour conséquences, derrière le paravent bien opportun de l’égalité femme/homme, de conduire les hommes, dont souvent le salaire est supérieur aux femmes, à ne pas prendre tout bonnement leur congé parental.

Et sans oublier que notre pays compte plus de 5 millions de chômeurs qui payent de manière dramatique le résultat d'une crise économique et sociale qui n'a que trop duré.

Le débat qui s'ouvre autour de ce projet de budget ne doit pas faire l'impasse sur les origines de la crise économique et financière que nous subissons depuis 2008. Elle a pour origine la crise de la finance et de la spéculation.

Ce ne sont pas les citoyens qui coûtent chers, ce ne sont pas les salariés ni les retraités qui en sont la cause.

Dans ce contexte, maintenir les aides aux entreprises sans en interroger les principes et modalités c'est accepter à terme d'aller dans l'impasse. Tous les indicateurs montrent effectivement que ce sont les grandes entreprises qui sont par exemple les principales bénéficiaires du CICE. Ces aides, sans discernement ni contrôle et exigence de contreparties, non seulement ne produisent pas les résultats attendus en terme d'emplois et de retour sur investissement mais ont également de plus en plus de mal à convaincre de leur pertinence.

La FSU, qui rappelle que la France est un pays riche, tient aussi à rappeler que les dépenses de l'Etat sont autant d'investissements indispensables au bon fonctionnement de notre société.

Les services publics et de la Fonction publique doivent pouvoir jouer tout leur rôle dans la relance de l’activité de notre pays, dans la lutte contre les inégalités et dans l’anticipation des mutations à venir.

La FSU alerte le Gouvernement sur les conséquences de ce budget pour la Fonction publique. A quelques jours de l’ouverture des négociations pour l’avenir de la Fonction publique, ce projet de budget, s’il devait rester en l’état, acte l’absence de revalorisation du point d’indice et une stabilisation des effectifs de l’Etat et offre peu de possibilités pour des mesures catégorielles.

Les créations de postes dans quelques ministères ne peuvent masquer plus longtemps une austérité réelle.

Le gouvernement doit mettre fin au gel du point d’indice des agents de la Fonction publique.

Cependant, une politique plus redistributive et plus juste, plus porteuse d'avenir n'est guère envisageable sans réelle réforme fiscale guidée par une volonté de répartir mieux et de manière plus équitable les richesses produites.
Ce n'est pas le choix actuel du gouvernement !

 

Améliorer la vie quotidienne notamment par l'emploi, le pouvoir d'achat et une protection sociale de haut niveau, répondre aux besoins de tous les citoyennes et citoyennes sur l'ensemble du territoire, permettre la relance dans le cadre d'un développement durable, assurer des perspectives d'avenir à toutes et tous et particulièrement à tous les jeunes, c'est à cela que doit répondre le budget de 2015. A rebours d’une austérité qui nous mène droit dans le mur, il est urgent de conduire les réformes nécessaires pour plus de justice sociale, plus d’égalité et construire des perspectives de progrès social dans le cadre d'une cohésion sociale garantie.

 

C'est en ce sens que la FSU portera à nouveau ses exigences notamment auprès du Conseil National des Services publics qui se met en place, et qu’elle interviendra auprès des parlementaires pour leur demander de corriger ce projet de budget.
 
Philippe CASTEL, Chargé des relations avec la presse pour la FSU,
presse@fsu.fr 06 72 53 91 13 / 01 41 63 27 40
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 10:44

 

Le diagnostic est fondé, hélas, la reprise en mains par les citoyens un préalable nécessaire mais a-t-on désormais renoncé à l'internationalisme?

 ( lire ci-dessous, pour info)

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Texte diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 18 juin 2014.

NOUS CONSTATONS QUE :

Jamais, depuis 70 ans, les conquêtes sociales, la dignité et l’existence nationales du peuple français n’ont été aussi attaquées qu’aujourd’hui.

Derrière l’« alternance » fictive qui conduit la Droite, le P.S. - et ses satellites - à se succéder à l’Elysée et au gouvernement, l’oligarchie prend appui sur la monnaie unique européenne et sur l’U.E. atlantiste, supranationale et néolibérale pour :

  • Appauvrir les classes populaires et les couches moyennes, maintenir un énorme taux de chômage, généraliser la précarité, broyer les services et le secteur publics, briser l’Université, la recherche publique, le logement social, la Sécurité sociale, le Code du travail, les retraites par répartition, l’Education nationale, les statuts et les conventions collectives, le S.M.I.C., toutes les conquêtes du Front populaire et du C.N.R. ;
  • Dissoudre la France dans une Europe fédérale des régions sous tutelle des Etats-Unis et de l’Allemagne, et dans un Grand Marché transatlantique sous tutelle de la finance et des multinationales destructeurs pour le produire en France, ravageurs pour la langue et la culture françaises et mortels pour la République une, laïque, souveraine et indivisible. Communes, départements, Etat-nation sont sous la menace imminente d’être liquidés au profit des euro-régions.
  • Bafouer la démocratie en harcelant le monde du travail, en contournant la laïcité, en violant la volonté des peuples exprimée par référendum, en déversant une euro-propagande de chaque instant, en châtrant le parlement français de ses prérogatives.
  • Entraîner la France dans d’incessantes interventions extérieures (ingérences de l’U.E. et de l’O.T.A.N. au Proche-Orient, en Afrique, en Ukraine…).

Nous ne nous laissons pas duper par les pseudo « alternatives » trompe-l’œil au service du système : leurre paralysant que l’ « Europe sociale » ou « l’autre Europe » portées par une gauche et une droite euro-formatées. Leurre dangereux et déshonorant que le FN qui détourne l’esprit républicain qu’il a si longtemps combattu, alimente l’anti-syndicalisme, le racisme et la xénophobie en désignant l’étranger comme responsable du délitement de la Nation tout en épargnant le capitalisme.

L’euro-destruction de notre pays sous les coups convergents du MEDEF, des marchés financiers, de l’Axe Washington-Berlin et des gouvernements français convertis à l’européisme et au libre-échange, exige un sursaut urgent du peuple.

ENSEMBLE, OUI, nous avons la responsabilité de construire un mouvement de résistance populaire et progressiste pour :

  • sortir la France de l’euro, de l’Union européenne et de l’OTAN ;
  • stopper l’euro-austérité, les accords transatlantiques avec le Canada et les Etats-Unis et le projet visant à morceler et réduire la France en régions européennes ;
  • organiser la solidarité avec les autres peuples, notamment européens, sur la base de la coopération, en se débarrassant du principe de « concurrence libre et non faussée ».

OUVRONS UN LARGE DEBAT PARTOUT EN FRANCE dans chaque département pour unir et mobiliser notre peuple afin de créer un rapport de force victorieux. Ensemble, élaborons un programme fédérateur pour la reconstruction sociale et républicaine de la France en nous appuyant sur le programme du C.N.R. : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, coopérations internationales, nationalisation des banques et des entreprises stratégiques, ré-industrialisation du pays, démocratie centrée sur le monde du travail, rétablissement des protections sociales, défense de l’environnement contre le tout-profit, action pour la paix mondiale et pour le développement solidaire de tous les peuples et de tous les individus...

Dans la diversité de nos engagements, et pour que renaissent les Jours heureux, prolongeons au présent l’œuvre humaniste et progressiste du Conseil National de la Résistance !

NOUS APPELONS LES CITOYENS à rejoindre le Comité national de résistance républicaine à l’U.E. et ses Comités départementaux. Espaces pluralistes, ouverts et démocratiques, où chacun peut débattre et s’engager, ils rassemblent des citoyens, organisés ou non, qui ont un objectif commun : libérer le peuple et la nation de la tutelle qui les prive de leurs droits démocratiques pour construire une société où dignité, liberté, égalité, fraternité seront partagées par toutes et par tous.

JE SIGNE ET JE REJOINS LE CNR-RUE ET LE COMITE DEPARTEMENTAL
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 09:30

 

terrail affiche 

 

 

Ecole commune et pédagogie de l’exigence intellectuelle

Jean-Pierre Terrail

Conférence à Marseille le 9 octobre 2014

18h, ESPE, La Canebière

 

1 – « Tous capables » : un mot d’ordre crédible ou un espoir bienveillant mais toujours déçu ?


Soit à poser la question : le bagage de l’oralité suffit-il à une entrée normale dans l’univers de l’écrit ? Et à interroger ce que la linguistique, l’ethnologie des sociétés sans écriture, la psychologie de l’enfant nous apprennent à cet égard.

Réussir à mobiliser les ressources de l’oralité et s’en prendre réellement aux inégalités scolaires impose d’agir sur deux fronts : l’organisation des parcours des élèves, et la conduite des apprentissages.


2 – De l’école unique à l’école commune


L’école « unique », tout entière organisée depuis Berthoin (1959) autour de la mise en concurrence des élèves,  reproduit fidèlement les inégalités de classe année après année. Seule la mise en cause de cette concurrence, dans le cadre d’une école « commune » où l’on apprend sans être classé, pourrait permettre de rompre significativement avec cette logique de la reproduction.


3 – De la pédagogie du détour à la pédagogie de l’exigence


Le principe du détour pédagogique est au cœur de la modernisation des années 1970/1980, etdu passage du « transmettre » à l’« apprendre ». Les dispositifs pédagogiques qui sont alors mis en place sont censés habituer les élèves à apprendre par eux-mêmes et favoriser la réussite des élèves d’origine populaire en contournant ou en différant l’affrontement à la difficulté intellectuelle.

Face aux limites d’une orientation pédagogique qui, contrairement aux intentions de ses promoteurs, ne parvient pas à réduire les écarts, une autre voie peut être explorée, celle d’un enseignement exigeant et  ambitieux dans les quartiers populaires

L’exemple de la lecture. Qu’est-ce qu’un enseignement exigeant de la lecture au CP ? 

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 20:25

 

Un lobbyiste du pétrole à l'action pour le climat, un facho à la culture et à l'éduc, quelques invertébrés sensibles  au vent et des libéraux vendus d'avance aux multinationales (voir le traité avec le Canada... qui préfigure ce que veulent ces liquidateurs des services publics et de la souveraineté populaire), bref la Commisssion comme Sarkozy a changé, en pire!

Nonobstant le fait que Marine Le Pen n'a jamais émis la moindre critique sérieuse contre les multinationales, la finance dérégulée, les privatisations et la mise à mort des services publics, on ne peut pas s'étonner que son discours catch all sur le ressenti de catégories brimées par des élites interchangeables, fonctionne auprès d'auditoires fatigués ou incultes.

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Dans 24 heures, un baron du pétrole espagnol pourrait devenir notre prochain Commissaire Européen à l’action pour le climat. Nous sommes les seuls à pouvoir stopper cette incroyable nomination!

Il serait complètement absurde de laisser les rênes de la politique européenne en matière d’énergie et de négociations climatiques à quelqu’un que le Sunday Times surnomme "Señor Pétrole". Mais les députés européens peuvent encore rejeter cette nomination. Quelques députés sont prêts à la soutenir en échange de faveurs politiques, mais si les 
progressistes reçoivent un soutien suffisant, ils pourraient mener la charge pour bloquer cette candidature.

Le week-end dernier, nous avons organisé la plus grande mobilisation de l’histoire pour des énergies 100% renouvelables. Continuons sur notre lancée et exigeons qu’un champion du climat soit nommé à ce poste stratégique. L’indignation publique a déjà contraint les députés européens à rejeter au dernier moment des nominations controversées. Cela ne dépend que de nous -- cliquez pour dire NON à Arias Cañete et avertissez tout le monde autour de vous -- notre pétition sera directement remise aux députés européens:


https://secure.avaaz.org/fr/canete_climate_pa_fr/?bWPcZcb&v=47200

Le nouveau Commissaire à l'action pour le climat et à l'énergie sera responsable de la mise en place de l’ambitieux programme de réduction des émissions et devra mener l’UE vers une économie verte et décarbonnée. Malgré cela, après des semaines de petits jeux politiques, nos dirigeants ont conclu un accord qui implique que ce poste crucial revienne à l’un des candidats les moins qualifiés.

Cañete est un homme qui entretient des liens étroits avec l’industrie pétrolière. Il a beau avoir vendu ses actions dans deux compagnies pétrolières et clamer sa bonne foi, de sérieux soupçons de conflit d’intérêt subsistent. Non content d’être l’ancien dirigeant de ces compagnies, son fils et son beau-frère y occupent des postes importants! Lors de son passage au Ministère de l’Environnement espagnol, il s’est distingué par l’autorisation d’exploiter du pétrole au large des Îles Canaries. Ce simple fait devrait invalider sa candidature et comme si cela ne suffisait pas, il s’est fait remarqué par son sexisme pendant les dernières élections européennes.

Heureusement, il y a une dernière épreuve que M. Cañete doit franchir: dans 24 heures, il devra se présenter lors de deux auditions difficiles à Bruxelles. Si ces dernières se soldent par une opinion négative, le Président de la Commission Juncker devra revoir l’accord qu’il a passé et trouver un meilleur candidat pour ce poste. Selon les experts, les leaders des grands partis redoutent les changements, mais si le comité se sent suffisamment en confiance pour rejeter la candidature de Cañete, Juncker pourrait être forcé de redistribuer les postes ou de demander au gouvernement espagnol de présenter un nouveau candidat.

En 2004, à la suite d’une vague de protestation, les députés européens avaient utilisés leur pouvoir pour annuler la candidature de l’ultra-conservateur Rocco Buttiglione au poste de Commissaire chargé de la Justice. Les députés progressistes sont prêts à monter au créneau, mais ils ont besoin du mandat de centaines de milliers d’entre nous aux quatre coins de l’Europe pour agir. Nous avons seulement 24 heures -- signez maintenant, partagez tout autour de vous et nos voix seront remises directement au Parlement:


https://secure.avaaz.org/fr/canete_climate_pa_fr/?bWPcZcb&v=47200

La semaine dernière, 675 000 personnes ont participé à 2000 évènements partout dans le monde à l’occasion de la Marche des Citoyens pour le Climat, et nous avons réussi à attirer l’attention de nos dirigeants. Nous savons que l’ambition et le leadership de l’Europe sont cruciaux pour obtenir l’accord dont nous avons besoin pour sauver la planète. Nous ne pouvons pas laisser la politique de l’UE en matière de climat entre les mains de quelqu’un dont les intérêts sont en complète contradiction avec tout ce pour quoi nous travaillons, et avec ce que les scientifiques nous disent. Exigeons un leadership sans faille pour s’attaquer à la plus grande crise de notre époque!

 


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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 17:02

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 18:39

Nouvelle approche de l’actualité d’une perspective révolutionnaire

(Un point de vue de Michel Bonnard)

 

 

J’ai la conviction que le système capitaliste n’est ni éternel, ni qu’il s’effondrera de lui-même. Par ailleurs, l’immense majorité de l’humanité n’est pas prête à l’abattre dans les toutes prochaines années. Pourtant, son développement atteint des limites écologiques, sociales et géopolitiques : il pille fiévreusement les ressources naturelles, accentue les oppositions de classes et aiguise les concurrences entre les continents. Ces éléments sont lourds de menaces.

L’échec des révolutions prolétariennes du siècle dernier n’induit nullement que dépasser l’ère capitaliste est impossible ou que « le socialisme réel » -modèle de totalitarisme- devrait être l’étape suivante du développement de l’humanité. Pour autant, aujourd’hui, des propositions de transformation sociale anticapitaliste, une conscience de classe, une auto-organisation des travailleurs et des organisations révolutionnaires manquent cruellement.

Au-delà de la conscience des malheurs engendrés par le capitalisme, sans utopies réalistes et sans propositions crédibles portées majoritairement, la puissance de l’idéologie dominante, les forces de répression des États annihileront les tentatives de révoltes. Il est donc indispensable de préparer les outils idéologiques et organisationnels qui font défaut, sur des bases anticapitalistes et internationalistes.

Chacun est conscient que nous vivons sous la menace d’une crise systémique du capitalisme sous sa forme financiarisée au travers des dettes souveraines, de la liquidation prévisible du dollar et de la spéculation incontrôlable, en particulier sur les produits dérivés (632 579 milliards de dollars fin 2012 pour un PIB mondial de 70 020 milliards de dollars 1).

Penser que le capitalisme est réformable n’est pas crédible : la classe supérieure n’est en aucun cas prête à perdre ne serait-ce qu’une fraction de son pouvoir. Tant qu’il n’aura pas été renversé, le capitalisme, dominant, réussira toujours à reprendre ce qu’il a dû céder à un moment. De plus, les démocraties occidentales se transforment en mettant en place une oligarchie d’experts issus directement des grands groupes multinationaux et les forces politiques faisant référence naguère au socialisme sont maintenant acquises au néocapitalisme. Le langage même exprime le niveau du rapport de forces entre les classes : ce sont les gouvernements, soutenants le capital, ou encore les médias contrôlés par les grands groupes qui parlent maintenant de « réformes »… régressives. Enfin, les États organisent un contrôle de plus en plus étroit des populations.

Pendant ce temps, les travailleurs, créateurs de richesses, se trouvent mis en concurrence et subissent des régressions continues dans les pays avancés et une nouvelle forme d’esclavage ailleurs. Stopper les régressions et construire une société émancipée du salariat, sont des tâches actuelles.

D’où l’expression : « Actualité d’une perspective révolutionnaire ».

La précarité qui se généralise, le délitement de nos institutions, la perte de légitimité des représentants politiques font qu’une révolte est tout à fait prévisible. Celle-ci peut être récupérée par l’extrême droite qui se renforce dans toute l’Europe sur des propositions qui sont aujourd’hui reprises par les couches les plus fragiles, premières victimes du système. C’est pourquoi il est urgent de proposer une voie qui conduise à une société solidaire et démocratique.

Les pays du sud de l’Europe se trouvent dans une situation dramatique qui préfigure l’avenir des pays du nord de l’Europe. Les mesures d’austérité qui les frappent, sont de même nature que celles qui se mettent en place plus lentement ailleurs, comme par exemple en France. La baisse des salaires, des pensions de retraite, des protections sociales, la flexibilité du travail, la privatisation des entreprises publiques, le démantèlement des services publics, la braderie du patrimoine national, la criminalisation de l’action syndicale et politique, la redéfinition du maillage administratif (suppression des départements comme c’est le cas en Grèce), etc. Le chômage est devenu insupportable et près de 500 000 personnes venues de l’Europe du sud ont émigré vers l’Allemagne en 2012 (2).

La social-démocratie s’est soit effondrée, comme en Grèce, soit a régressé face à de nouvelles forces de gauche, comme en Espagne. La situation, en Europe, est extrêmement diverse, mais il reste que la social-démocratie joue partout le même rôle de supplétif de la droite, en alternance comme en France, ou sous forme de coalition comme en Allemagne et en Grèce. Cela signifie qu’il n’est plus possible de passer des accords ou encore de soutenir ces formations social-libérales. Faire le contraire donnerait la fausse image d’un changement possible. Il aurait en plus l’effet pervers d’entretenir l’illusion sur la volonté et sur les capacités des « socialistes » à réformer dans un sens progressiste. Enfin, dans la situation de rejet profond et massif du PS, ce serait contreproductif !

La montée de la droite et de l’extrême droite en France renforce les contraintes ce qui mène au vote « utile », comme pis-aller : contre le FN, voter UMP et contre l’UMP, voter PS ! Ce piège qui semble aujourd’hui indépassable tient à l’absence de projet de prise du pouvoir venu de la gauche de gauche.

Le Front de gauche, si on se réfère au programme de 2012, constate la crise du capitalisme financier et pose la question de l’action humaine contre celui-ci pour la démocratie et « des rapports humains fondés sur la solidarité et la coopération ». Il perçoit aussi les méfaits économiques, sociaux, écologiques du néolibéralisme et présente une longue liste non exhaustive de mesures politiques nécessaires contre le néolibéralisme.

Il fait appel à « la mobilisation des femmes et des hommes, [à] la construction de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens. » Bien : cela ouvre le débat.

Les perspectives politiques du Front de gauche apparaissent dans sa vision de l’alternative. Il considère la domination du capital financier comme étant des « choix politiques que les peuples peuvent inverser. » Pour ce faire, « il [faudrait] que soient élus des dirigeants qui ne dépendent d’aucune manière de l’oligarchie financière et que le peuple, à la faveur d’une Sixième République, exerce le pouvoir pour de bon. » Au bout du compte, « la condition pour qu’un gouvernement de gauche fasse du bon travail », c’est « que la volonté inflexible de résister à la finance devienne majoritaire à gauche et dans le pays. (3)»

La première erreur de fond est de croire que le capitalisme financier serait le produit d’un choix politique que l’on pourrait inverser. Il est le produit d’une adaptation du capitalisme dans une période où le développement des forces productives se trouve limité par la raréfaction des ressources naturelles et, malgré la mondialisation, par la stagnation du marché saturé de marchandises.

Il implique une spéculation exponentielle sur les matières premières et surtout sur les produits financiers virtuels d’une part et, d’autre part, l’extraction de plus en plus importante de plus-values du travail par une régression sociale et une productivité accrue. Le néolibéralisme est la mise en conformité des institutions avec ce néocapitalisme et le développement de politiques favorables à cette adaptation.

La seconde erreur est de se projeter dans la perspective de passer à une VI° République avec un gouvernement de gauche et une majorité de gauche élue, suite à, ou dans le cadre d’une « révolution citoyenne ». Tout cela est bien beau, mais perpétue l’idée que l’État a pour objectif de travailler en faveur de tous, servi par une majorité issue d’élections. Or, l’État est l’instrument de domination de la société par la classe dominante et les structures de l’État, aujourd’hui, sont telles que les intérêts à long terme des capitalistes sont assurés.

L’ignorer induit des illusions dangereuses. La Révolution française a été faite par des sujets, citoyens en devenir, pour remettre le pouvoir entre les mains de la bourgeoisie. Cela a été le passage obligé, à l’époque, pour abolir la domination féodale et consacrer la domination capitaliste.

Ce projet cohérent reste une politique parlementariste et réformiste, dont j’ai déjà dénoncé l’inanité. Je pense qu’il faut aller plus loin.

Qu’est-ce qu’une révolution citoyenne ? Une révolution démocratique très certainement. Mais pour moi, c’est d’une révolution prolétarienne, dont il faut parler, une révolution qui renverse l’État bourgeois, qui transforme la société, qui fasse que la classe des salariés abolira la domination du capital et construira une société sans dominés et sans dominants. C’est la condition incontournable pour que « le peuple […] exerce le pouvoir pour de bon. » Cela ne signifie surtout pas que cette révolution aurait comme projet de transformer l’État bourgeois en un État bureaucratique issus d’une avant-garde révolutionnaire. Les moyens de cette révolution démocratique, radicale et les objectifs qu’elle se fixera sont à débattre dès à présent afin d’expliciter collectivement la nature de cette perspective révolutionnaire.

Il n’existe pas de recette pour s’engager dans cette voie, mais il faut commencer par en avoir la volonté après avoir pris conscience de sa nécessité et de son actualité.

Cela signifie qu’il faut discuter de tout, sans tabou, sans intérêt organisationnel à préserver prioritairement. La Front de gauche traverse de grosses difficultés dues à sa composition en cartel d’organisations aux intérêts divergents. Ensemble tente de dépasser cet obstacle, souhaitons que ce ne soit pas seulement pour faire le poids face au PC et au PG, ce qui le ramènerait à défendre un nouvel intérêt particulier.

Enfin, la stratégie proposée par le Front de gauche vis-à-vis de l’Europe part de l’existence d’un gouvernement Front de gauche en France prêt à contester la politique de l’Union européenne. Cette stratégie est basée sur l’impact des décisions de l’État français plus que sur la solidarité internationale des peuples. Elle reste donc fondamentalement arrimée à une vision nationale et non internationaliste.

Le débat doit encore prendre en compte le sentiment d’impuissance qui domine majoritairement en France. L’abstention et le repli nationaliste en sont les conséquences. L’effet boule de neige de la montée du FN amplifie le phénomène et lui ouvre un boulevard que l’incantation ne barrera pas. La gauche de gauche et la gauche révolutionnaire ont pris un retard très important, mais, même si le temps est compté, les propositions ne manquent pas dans notre camp et nous avons la capacité d’appréhender la signification profonde des événements.

Face à la résistible marche au pouvoir de l’extrême droite, nous sommes les seuls à défendre la prise du pouvoir par les travailleurs pour changer de société. C’est cette perspective qui est l’alternative à la régression sociale et à la dérive autoritaire des États.

Dans mon premier texte, je lançais des propositions à débattre, qui n’évoquaient en rien un programme de gouvernement. Elles représentaient des objectifs de luttes susceptibles d’être repris massivement dans la perspective de transformer la société. « Ces luttes doivent intégrer, en plus de la résistance à la baisse des salaires, à celle de la protection sociale et à l’augmentation du chômage, des propositions inversant la tendance comme, éventuellement, la revendication d’un revenu suffisant universel, la baisse significative du temps de travail, la socialisation des entreprises qui ferment, la transparence dans les comptes des entreprises, la saisie des biens des multinationales qui délocalisent leur production et leurs profits, le contrôle des effets polluants des entreprises par leurs employés et par les habitants proches, etc. » Ces revendications contiennent des éléments entrant en contradiction avec les critères bourgeois de préservation de la propriété privée des entreprises.

Devant le rejet massif des institutions de la V° République, la perte de légitimité du président, le caractère antidémocratique de la représentation nationale, la Sixième République est certainement un besoin. Le problème est pourtant de ne pas participer à la perpétuation et à la légitimation d’un État bourgeois rénové. Autrement dit, lancer le débat pour une autre République doit déjà se faire dans la perspective de créer des formes de démocraties directes supplantant la représentation des citoyens. Il doit intégrer également l’idée d’un contrôle continu des élus par les assemblées populaires (révocabilité, limitation des mandats, etc.).

Je suppose que cela peut paraître trop ambitieux, hors de portée. Pourtant, le système capitaliste nous entraîne vers des lendemains qui déchantent. Alors, le dépasser est bien à réfléchir.

Michel Bonnard, 26 septembre 2014

* Actualité d’une perspective révolutionnaire et Poursuite de l’actualité d’une perspective révolutionnaire

1) http://www.atlantico.fr/decryptage/632-579-milliards-dollars-epee-damocles-qui-pese-marches-mondiaux-eberhardt-unger-776221.html#FfEr2B4xHzwI2awE.99
2) 147 000 Polonais, 92 000 Roumains, 46 000 Bulgares, 42 000 Hongrois, 26 000 Grecs, 32 000 Italiens, 27 000 Espagnols, 10 000 Portugais.
3) Les citations de ces deux paragraphes viennent toutes de l’introduction au programme du Front de gauche en 2012 pour la présidentielle et les législatives. 
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 18:15

Prose tombale.

 

Quelle guerre?

 

Quand le quotidien les Echos (26-27/09/2014) consacre deux pages à la coalition « antidjihadiste » et à l’intervention française au Moyen-Orient, il n’oublie pas d’évoquer les sources de financement des criminels sociopathes affublés des oripeaux d’une religion dévoyée contre lesquels le PR engagé la France: ni le financement initial par les apprentis sorciers de monarchies sunnites du golfe à la légitimité peu assurée, ni les exactions ou racket imposé aux 8 millions de personnes, civils  désarmés qui peuplent la zone sur laquelle ils exercent leur pouvoir, ni le pillage probable de la succursale de la banque centrale irakienne à Mossoul, ni le trafic d’antiquités, ni la vente à des traders inconscients ou cyniques de pétrole au prix cassé mais toujours lucratif…

Ce que l’article, comme celui du Monde, omet de préciser , c’est la forme du paiement utilisé: si le racket local peut  s’effectuer en cash, ce qui au demeurant, suppose des liquidités, on imagine mal la vente du pétrole par camions, à raison de 50 000 barils par jour, systématiquement sous cette forme.

Comme parmi les acheteurs de ce pétrole figurent des grossistes turcs et irakiens, des affairistes kurdes ou libanais, voire le gouvernement syrien, il ne semble pas impossible de « tracer » les flux financiers et encore moins les déplacements de convois.

Il paraît que le gouvernement turc, qui démolit méthodiquement l’héritage laïque d’Ataturk, commence d’être inquiet et sortirait de l’ambiguïté de la position qu’il a prise depuis plusieurs mois.

 

Quelle politique?

 

De Gaulle parlait de « l’Orient compliqué », la question qui se pose, à propos du Président français actuel, c’est « qu’allait-il faire dans cette galère? »

Personne ne croyant à l’indignation morale d’un politicien banal, les pires raisons peuvent être invoquées sans risquer une contradiction convaincante: diversion par rapport à la situation économique et sociale du pays, tropisme atlantiste hérité de la SFIO et de Mitterrand, prétexte pour renforcer un arsenal répressif utilisable tous azimuts plus tard, moyen de négocier avec les partenaires de l’UE dont les efforts militaires , dans le cadre de l’OTAN, ne satisfont pas leur partenaire et tuteur américain, tout est possible…

L’abjection des terroristes est une évidence mais la complicité de fait avec des agissements criminels, d’états souverains, du système bancaire mondial et de quelques politiciens « occidentaux » qui ont toléré ces financements par ces états (Ah, les amis qataris déchargés de taxation sur les plus-values immobilières par Sarkozy!) ne peut-elle être invoquée, mise en cause et sanctionnée ?

Combien de temps peut on cacher le coût quotidien d’une guerre à un peuple qu’on pressure d’impôts pour une dette, grossie par la droite, et une crise suscitée par l’appétit démesuré de prédateurs en col blanc qui prétendent s’affranchir de tout compte à rendre?

Il y a des tribus en Orient et cela ne facilite pas la mise en place d’appareils d’Etat fiables et démocratiques, mais il en est aussi chez nous, d’une autre nature, des classes sociales qui ont conscience d’elles-mêmes par exemple, dont on peut raisonnablement penser qu’elles ne veulent d’un Etat que s’il est à leur service exclusif…

L’Union sacrée ou l’unanimisme en politique sont rarement utiles à tous les citoyens et la mondialisation tue bien mieux que la dissension. Les témoins qui se font tuer ne sont qu’exceptionnellement les fauteurs des conflits…

 

 

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