Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

.

Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



Recherche

Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 17:47

Pour mémoire, un salmigondis de com’ démago , hélas!

Et aucune autocritique à attendre.

============================================================

« Je ne crois pas, en réalité, qu’un seul de mes camarades trentenaires, moi comprise jusqu’à présent, ait jamais sérieusement imaginé contribuer à faire revenir la gauche en s’appuyant , comme nos aînés de 1981, sur une vague d’espoir- et donc de multiplier les invitations au rêve-, mais bien seulement en incarnant la seule force politique capable de répondre au désespoir profond des citoyens auxquels nous nous adressons chaque jour. »

« Après trois défaites consécutives à la présidentielle, et d’innombrables victoires aux élections locales, nous savons désormais que nous n’incarnons plus la rupture, le changement, une nouvelle donne. C’est un fait devant lequel, à quelques encablures d’une nouvelle élection présidentielle, les socialistes ne doivent pas, et d’ailleurs ne veulent pas se résigner: le désir de changement est une aspiration en tant que telle, à laquelle il faut répondre en acceptant de prendre des risques, y compris avec l’opinion dominante. »

« La domination, l’oppression et la discrimination sont toujours à l’oeuvre avec un degré de violence à l’égard des individus qui ne cesse de croître un peu partout dans la société française suscitant la révolte, la colère, l’abstention ou la résignation à se tourner vers les extrémismes de tous ordres. »

Najat Belkacem (1) in Retour vers le futur, contribution à la Revue Socialiste n°42 (2 ème trimestre 2011) , numéro spécial du 30 ème anniversaire du 10 mai 1981 consacré aux Héritages et espérances

(1): C’est ainsi qu’est signée cette contribution. A l’époque, après avoir été porte-parole de SR, NB cumulait les mandats de conseillère générale du Rhône, adjointe au maire de Lyon et secrétaire nationale du PS aux questions de société.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 12:43

Le SNES interpelle la Ministre

mardi 19 mai 2015

Madame la Ministre,

Aujourd’hui, plus d’un enseignant sur deux travaillant en collège est en grève pour exprimer le refus de votre projet de réforme du collège.

Pourtant, tous ces personnels n’ont pas choisi de gaîté de cœur de ne pas prendre leurs classes aujourd’hui et de perdre une journée de salaire. Ils n’ont pas fait ce choix parce qu’ils seraient ringards ou arc-boutés sur une vision rétrograde de leur métier. Ils inventent au quotidien, ils assurent depuis des années leur mission dans des conditions de plus en plus dégradées et attendent un changement d’orientation des politiques éducatives au service de la réussite de leurs élèves.

La dynamique du débat de l’été 2012 pour la refondation de l’École a été brutalement interrompue par votre projet qui a cédé à des sirènes qui, depuis 3 ans, refusent la recherche de toute forme de consensus pour imposer leur vision largement minoritaire dans nos professions. Ainsi l’interdisciplinarité proposée n’est pas celle qui était attendue et l’autonomie que vous envisagez n’est pas celle des équipes pédagogiques et éducatives. La réforme annoncée ne sera pas pédagogique, quoique ses promoteurs en disent, mais bureaucratique.

Il est encore temps, et nous vous l’avons redit au Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 avril, de reprendre le fil des discussions et de stopper ce qui s’annonce comme un véritable gâchis pour les jeunes, pour nos professions. Prenons le temps du débat sur l’articulation des enseignements disciplinaires avec les formes de l’interdisciplinarité, sur ce que doit recouvrir l’expression « marges de manœuvre des établissements », sur les conditions d’étude des élèves et la notion « d’accompagnement », sur les conditions de travail et de formation des personnels, sur les moyens pour développer le travail collectif…

Le SNES-FSU, majoritaire chez les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré et donc, à ce titre représentatif, renouvelle solennellement sa demande de retrait de votre projet et de reprise immédiate des discussions pour l’avenir du collège.

Frédérique ROLET, Roland HUBERT
Co-secrétaires généraux du SNES-FSU

Partager cet article
Repost0
18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 10:22

Délit de solidarité

Plus de 4 ans après les faits, deux militants du RESF13 devant le Tribunal Administratif de Marseille mercredi 20 mai…

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à 9h devant le Tribunal

Le 12 mars 2011, environ 200 manifestants se rassemblaient à l’appel du Réseau Education Sans Frontières à l’aéroport de Marignane pour protester contre l’expulsion d’un père comorien de trois enfants scolarisés à Marseille.

Leur détermination permettait qu’une famille ne soit pas démantelée et ce père retrouvait femme et enfants le soir même. Neuf mois plus tard, il était régularisé.

Un an après, alors que la page du sarkozysme était tournée, deux militants du RESF13 (facilement identifiables, Florimond GUIMARD professeur des écoles et Jean SICARD retraité) se voyaient reprocher d’être passés au-delà de portiques de sécurité lors de cette manifestation… Pour cela, la Préfecture des Bouches du Rhône leur infligeait une amende administrative de 200€ chacun !

Des milliers de signataires* de la pétition « La solidarité n’est pas un délit » demandaient alors l’arrêt de la procédure. Des recours gracieux et hiérarchique auprès du Préfet et du Ministre des Transports furent constitués. Mais l’entêtement politique à réprimer, à travers ces deux militants, l’action citoyenne solidaire et spontanée d’un quartier, d’une école, d’une communauté, de militants associatifs, syndicaux et politiques… obligea de saisir la justice.

Et c’est plus de 4 ans après les faits que le tribunal administratif de Marseille audiencera cette affaire mercredi 20 mai 2015 à 9h30.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN MERCREDI 20 MAI à 9h

devant le Tribunal Administratif (22-24 rue Breteuil 13006)

*Premiers signataires :

N. Arthaud (LO), E. Arvois (CGT Educ’action 13), A. Barlatier (FSU13), O. Besancenot (NPA), I. Bonnet (LO13), T. Cadart (SGEN-CFDT), JP. Cavalié (Cimade Paca), C. Connaulte (SGEN-CFDT Provence-Alpes), M. Chessa (UD CGT13), A. Coupé (Solidaires), P. Dharéville (PCF13), P. Désiré (CGT Educ’action), C. Doré (SNUipp13-FSU), L. Escure (UNSA Education), B. Eynaud (LDH13), P. Frackowiak, V. Gomez (UNSA Educ Paca), D. Grandjean (EELV Paca), B. Groison (FSU), F. Harl (SUD Education 13), B. Hetier (MRAP), C. Hoareau (Rouges Vifs 13), JF Longo (FSU13), JL Mélenchon (PG), H. Mekrelouf (MRAP13), P. Mennucci (PS), H. Ohresser (Solidaires13), P Parra (UD CFDT13), P. Poutou (NPA), JA Puig (SUD Ecucation), A. Refalo, S. Rio (SNES-FSU Aix/Marseille), S. Sihr (SNUipp-FSU), D. Simonnet (PG)…

Liens vers l’origine de l’affaire (mars 2011) et la convocation de Jean et Florimond devant la commission de sureté de l’aéroport de Marignane (juin 2012)

Délit de solidarité

Plus de 4 ans après les faits, deux militants du RESF13 devant le Tribunal Administratif de Marseille mercredi 20 mai…

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à 9h devant le Tribunal

Le 12 mars 2011, environ 200 manifestants se rassemblaient à l’appel du Réseau Education Sans Frontières à l’aéroport de Marignane pour protester contre l’expulsion d’un père comorien de trois enfants scolarisés à Marseille.

Leur détermination permettait qu’une famille ne soit pas démantelée et ce père retrouvait femme et enfants le soir même. Neuf mois plus tard, il était régularisé.

Un an après, alors que la page du sarkozysme était tournée, deux militants du RESF13 (facilement identifiables, Florimond GUIMARD professeur des écoles et Jean SICARD retraité) se voyaient reprocher d’être passés au-delà de portiques de sécurité lors de cette manifestation… Pour cela, la Préfecture des Bouches du Rhône leur infligeait une amende administrative de 200€ chacun !

Des milliers de signataires* de la pétition « La solidarité n’est pas un délit » demandaient alors l’arrêt de la procédure. Des recours gracieux et hiérarchique auprès du Préfet et du Ministre des Transports furent constitués. Mais l’entêtement politique à réprimer, à travers ces deux militants, l’action citoyenne solidaire et spontanée d’un quartier, d’une école, d’une communauté, de militants associatifs, syndicaux et politiques… obligea de saisir la justice.

Et c’est plus de 4 ans après les faits que le tribunal administratif de Marseille audiencera cette affaire mercredi 20 mai 2015 à 9h30.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN MERCREDI 20 MAI à 9h

devant le Tribunal Administratif (22-24 rue Breteuil 13006)

*Premiers signataires :

N. Arthaud (LO), E. Arvois (CGT Educ’action 13), A. Barlatier (FSU13), O. Besancenot (NPA), I. Bonnet (LO13), T. Cadart (SGEN-CFDT), JP. Cavalié (Cimade Paca), C. Connaulte (SGEN-CFDT Provence-Alpes), M. Chessa (UD CGT13), A. Coupé (Solidaires), P. Dharéville (PCF13), P. Désiré (CGT Educ’action), C. Doré (SNUipp13-FSU), L. Escure (UNSA Education), B. Eynaud (LDH13), P. Frackowiak, V. Gomez (UNSA Educ Paca), D. Grandjean (EELV Paca), B. Groison (FSU), F. Harl (SUD Education 13), B. Hetier (MRAP), C. Hoareau (Rouges Vifs 13), JF Longo (FSU13), JL Mélenchon (PG), H. Mekrelouf (MRAP13), P. Mennucci (PS), H. Ohresser (Solidaires13), P Parra (UD CFDT13), P. Poutou (NPA), JA Puig (SUD Ecucation), A. Refalo, S. Rio (SNES-FSU Aix/Marseille), S. Sihr (SNUipp-FSU), D. Simonnet (PG)…

Liens vers l’origine de l’affaire (mars 2011) et la convocation de Jean et Florimond devant la commission de sureté de l’aéroport de Marignane (juin 2012)

Partager cet article
Repost0
13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 08:50

Le risque de continuer à perdre c'est la motion A


Une chance d'inverser et gagner à gauche, c'est la
motion B




Proposée au vote des militants socialistes au congrès de Poitiers, la Motion A signée de Jean-Christophe Cambadelis, Manuel Valls, Michel Sapin et de tous les ministres socialistes, est en grande difficulté politique : ce qu’elle propose, Bercy a d’ores et déjà publiquement déclaré que c’était hors de question. Le paradoxe est ainsi à son comble : la Motion A soutient le gouvernement, et le gouvernement ne la soutient pas, le grand écart est réalisé, elle ne sera donc pas entendue. Tout continuera comme avant.


Non seulement le projet de loi Macron, reporté après congrès (pour ne pas user d’un nouveau « 49-3 » à la veille du vote des militants) passera, mais de mauvaises nouvelles s’annoncent pour… septembre et le budget 2016.

Le gouvernement déclare continuer à faire prévaloir les accords d’entreprise et les contrats de gré à gré contre les lois du travail, et remettre en cause les CDI en plus du travail le dimanche et de nuit… En guise de « dialogue social » le projet de loi Rebsamen réduit les CHSCT et supprime les obligations des entreprises de comparer les salaires femmes-hommes.


Il vise à supprimer 22 000 postes et 3 milliards dans les hôpitaux. A la SNCF, ca serait 17 000 postes en moins et la diminution du nombre de trains en circulation sur certaines lignes. Après Mittal, et Petroplus…Vallourec et d’autres industries de pointe, se ferment à cause du laisser-faire libéral qui règne au ministère de l’économie.


Emmanuel Macron se félicite au nom du gouvernement de la « retraite chapeau » de 300 000 euros du PDG de PSA Philippe Varin, tandis que les petites retraites, sont gelées. Michel Sapin appelle au blocage des salaires « trop élevés » selon lui et propose de prendre l’argent nécessaire aux armées sur les hôpitaux et les logements, resserre toujours plus les boulons budgétaires.


Pourtant on le vérifie chaque jour : quand le déficit baisse de 5,3 à 4 %, la dette augmente de 86 à 97 % du Pib. L’austérité étouffe l’économie et aboutit au résultat inverse à celui qui est visé.


Si vous votez Motion A cela n’aura qu’un sens, vous donnerez un blanc-seing au gouvernement actuel. Sans aucune chance de l’infléchir ! La seule interprétation sera que la ligne Valls-Macron a gagné et non pas que les "aubrystes" l’ont infléchi !


D’ailleurs qui lit la Motion A ne peut que rester incrédule : comment des ministres qui font noir, ont-ils signé quelque chose qui tire plus ou moins vers le blanc ? En quoi la « belle alliance » , l’ « alliance populaire » de la motion Valls-Cambadélis est-elle crédible ? Qui peut croire qu’il puisse y avoir unité de la gauche sur une ligne libérale ? Ce n’est pas seulement le grand écart masqué c’est une forme d’entourloupe en plein jour ! Les adhérents de notre parti doivent être respectés !


Et si tout continue avec la motion A, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour deviner la suite : austérité aggravée pour atteindre 3,8 % de déficit, puis 3,5 %. Et l’austérité c’est le chômage. On a 577 000 chômeurs de plus en catégorie A et 1 300 000 de plus pour les catégories A, B et C, depuis juin 2012.

Complaire aux critères des libéraux de Bruxelles, c’est contraire à « sortir de la crise » , c’est courir à l’échec total. Avec 5,9 millions de chômeurs toutes catégories confondues, outre-mer inclus, comment un candidat socialiste, quel qu’il soit, pourra-t-il avoir du crédit pour se présenter en 2017 et empêcher un duel UMP-FN au second tour ?


On a perdu 4 élections, municipales, européennes, sénatoriales, départementales non pas parce que la France se « droitise » mais parce que notre électorat, déçu, s’abstient massivement.

Avec la même orientation politique, nous risquons de perdre une majorité de régions en décembre. Et quand on aura perdu les villes, les départements, les régions, comment gagner la présidentielle, et les législatives ? Comment gagner en bloquant les salaires ? En enlevant 50 + 17 milliards aux besoins sociaux et services publics, hôpitaux, collectivités, en donnant 41 milliards aux multinationales lesquelles suppriment des emplois tout simplement parce que spéculer avec l’argent qu’on leur donne rapporte davantage que d’embaucher ?


Il n’y a qu’une seule chance d’infléchir la fin du quinquennat et de le sauver, d’éviter un 21 avril en pire, c’est de voter pour la seule motion qui propose une alternative, avant que tout soit foutu, c’est la motion B.


Voter B c’est envoyer le message décisif : non seulement nos électeurs de gauche ne sont pas d’accord avec ce qui s’est fait et continue de se faire, mais les membres du parti majoritaire, du grand parti de gauche qu’est le parti socialiste ne sont pas d’accord non plus.


C’est confier les rênes à une équipe socialiste alternative sérieuse et connue qui va d’Arnaud Montebourg, Aurélie Filipetti, Benoit Hamon, Guillaume Balas, Pouria Amirsahi, Laurent Baumel, Daniel Goldberg François Kalfon, Christian Paul à Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel, Jérôme Guedj, Gérard Filoche, Fréderic Lutaud. 60 députés ont refusé le toxique projet de loi Macron et sont déjà engagés pour un nouveau gouvernement majoritaire au Parlement, unitaire avec toute la gauche, rose rouge vert.


Les autres partis de la gauche se disent prêts à renouer sur nos propositions. La Motion B est la seule chance que cela se fasse.


En cas de majorité pour la motion B, ça change : le président entendra ( il a su recevoir les députés dits « frondeurs » ) . Un autre gouvernement sera mis en place et un collectif budgétaire dès juillet 2015. Hausse des salaires, réforme fiscale, réforme bancaire, contrôle des licenciements, ce sera une réorientation immédiate, nous avons fait un agenda précis des réformes car il faudra aller vite en 2016.


Le Budget 2016 est celui de la dernière chance. On peut mettre en œuvre une vigoureuse politique de récupération de la fraude fiscale ; on peut redonner une priorité immédiate à l’emploi public. C’est le dernier message pour redistribuer les richesses et permettre la relance : en augmentant les salaires pour remplir les carnets de commande. Ré engager la réduction de la durée du travail pour faire reculer le chômage de masse.


L’électorat de gauche qui, depuis 18 mois, déçu, en colère, s’abstient massivement, attend des signes sérieux à gauche pour se remobiliser : nous les lui donnerons car ces signes sont dans la motion B. La remobilisation de nos électeurs se fera à cette condition.


Le vote de la Motion B créerait évènement, ce serait ré ouvrir la porte, et on sait tous en notre for intérieur que le vote de la Motion A la fermerait.


La Motion A c’est le risque de tout perdre. La Motion B c’est une chance de faire bouger les lignes.


La Motion A c’est continuer, seuls, dans la voie libérale. La motion B, c’est renouer avec toute la gauche.


La Motion A risque de faire « mourir la gauche » comme l’annonce Valls, partisan de faire du Parti socialiste une UDI bis. La Motion B peut la sauver et inverser le cours des choses.


Notre avenir ce n’est pas d’être livrés au libéralisme sans rivage façon Valls-Macron. Notre avenir c’est la gauche, c’est le socialisme dans la grande tradition de Jaurès Blum Mitterrand Jospin.


Votez A, vous votez Macron libéral façon 19° siècle. Votez B, vous votez Jaurès moderne façon 21° siècle.


Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste et de l'équipe d'animation de la motion B.








Ce texte est soutenu par 100 militants, issus de toute la France : Yvon BACHELET (Ain) - Franck PARRA (Alpes-de-Haute-Provence) - Christine MIEGGE, Raymond DECLERCQ (Hautes-Alpes) - Michèle MURATORE, Roy CUSACK (Alpes-Maritimes) - Romain NOUAR (Ardennes) - Géraldine GAY (Aude) - Lionel BOSC (Aveyron) - Jean-Paul NAIL (Bouche du Rhône) - Marie-Dominique FRIGOUT (Calvados) - Jean-Luc CLEMENT (Charente) - Btissam MNANI (Cher) - Hervé GROULT (Doubs) - Michel DESCORMES (Drôme) - Pierre CHEVALIER (Eure) - Paul KERSALE (Finistère) - Christophe GENEIX (Gard) - Virginie HOUADEC, Claude TOUCHEFEU, Jacques GIRMA (Haute Garonne) - Antoine ROCHER (Gironde) - Jean MEDAN, Laurent BEAUD, Alain MANTHEGUETTI, Olivier DEDIEU (Hérault) - Jean-Paul TOUZET (Ille et Vilaine) - Jacky PARIS (Indre et Loire) - Alain CHABERT (Isère) - Jean-Marc GARDERE (Jura) - Marie-Claude EXPELOSIN, Jérôme DENJEAN (Landes) - Bernard MOTTO-ROS, Marie MOTTO-ROS, Johan CESA (Loire) - Raymond VACHERON, Arlette ARNAUD LANDAU, Laurent JOHANNY (Haute Loire) - Vincent GRENIER, Catherine TOUCHEFEU, Eric THOUZEAU (Loire Atlantique) - Michel REYDON (Lozere) - Didier LASSAUZAY, Musthapha BEN AMAR, Maurice MATHET, Marise LADIESSE, Gérard BERTHIOT (Marne) - Martine LEGAY, Patrick LEFEVRE (Haute-Marne) - Véronique CHASSATTE (Meurthe-et-Moselle) - Gérard MACHLINE (Meuse) - Kevin LE BEUVANT (Morbihan) - Jean-Baptiste STEPHANE (Nièvre) - Bruno GOSSELIN, Brice MANKOU (Pas-de-Calais) - Bernard GRANGEON (Puy de Dome) - Jean-Yves LALANNE, Thomas CHAVIGNE, Pierre RUSCASSIE (Pyrénées Atlantique) - Michele SUZANNE, Jean-Pierre ROLAND, Gerard SUZANNE, Ludovic CHARPENTIER (Hautes Pyrénées) - Thomas RISSER (Bas-Rhin) - Patrice SCHURCH (Haut-Rhin) - Lucien ORANGE, Emilie MARCOVICI (Rhône) - Guy BEAUNE (Sarthe) - Noël PONTHUS (Haute-Savoie) - Frédéric LUTAUD, Pierre KERDRAON, Henry CHAZELLE, Julien TAMPE, Sybille FASSO, Françoise FILOCHE (Paris) - François PANEL, Olivier MOURET, Valérie AUVREY, Josepha CUVIER, Jean Claude BRANCHEREAU (Seine Maritime) - Séraphin OGOUMAH, Marie-Claude LEMOINE (Seine-et-Marne) - Philippe GROS, Afzal CHAUDRY (Yvelines) - Idriss EL MESNAOUI, Patrice MOREAU, Jacques KALBACH (Deux-Sèvres) - Jean-Jacques CHAVIGNE (Somme) - Michel ESCUDERO (Var) - Florence CAPRON, Dominique BATOUX, Philippe BATOUX (Vaucluse) - Léopold BRUGEROLE (Vienne) - Jean-Pierre COTE (Vosges) - Hubert BELZ (Territoire de Belfort) - Charles CALA (Essonne) - Béatrice MAUBRAS (Hauts-de-Seine) - Manuel GOUTHIERE (Seine Saint Denis) - Anne-Marie MARTY (Val de Marne) - Chistian GOURDET (Val d'Oise)


Notre Motion B est rassembleuse, et toutes ses composantes ont besoin de soutien pas seulement politique évidemment mais matériel.


« D&S » est la revue mensuelle de la gauche socialiste depuis plus de 20 ans, elle s’est mise, bien sur, toute entière, au service de la motion B.


Nous osons faire appel à vous de militants à militants :


pour vous abonnez à la revue (10 numéros, un an, 30 euros minima, chèque à l’ordre de D&S C/0 Gérard Filoche 85 rue Rambuteau 75 001 Paris)
pour abonder la souscription qui nous permet de fonctionner, frais de communications, de déplacements…
il nous faut des centaines de petits de chèques, lesquels additionnés, seuls moyens de couvrir les dépenses engagées pour défendre nos idées.



Ensuite nous vous invitons à consulter nos sites car ils fournissent une riche documentation, argumentation par articles ou vidéos sur tous les sujets en débat :


http://www.democratie-socialisme.org
http://www.filoche.net



Enfin nous vous invitons à signer la motion B, sur le site ad hoc :


http://www.agauchepourgagner.fr



Et pour recevoir les informations, transmettez-nous vos coordonnées et celles de toutes celles et ceux, proches de vous, qui sont intéressés.


Abonnez-vous à la lettre de D&S :


http://list.filoche.net/subscribe.php

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:33

Réseau Education Sans Frontières 13

resf13@no-log.org 06 31 32 48 65

61 rue Consolat 13001 Marseille

www.educationsansfrontieres.org

Délit de solidarité

Plus de 4 ans après les faits, deux militants du RESF13 devant le Tribunal Administratif de Marseille mercredi 20 mai…

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à 9h devant le Tribunal

Le 12 mars 2011, environ 200 manifestants se rassemblaient à l’appel du Réseau Education Sans Frontières à l’aéroport de Marignane pour protester contre l’expulsion d’un père comorien de trois enfants scolarisés à Marseille.

Leur détermination permettait qu’une famille ne soit pas démantelée et ce père retrouvait femme et enfants le soir même. Neuf mois plus tard, il était régularisé.

Un an après, alors que la page du sarkozysme était tournée, deux militants du RESF13 (facilement identifiables, Florimond GUIMARD professeur des écoles et Jean SICARD retraité) se voyaient reprocher d’être passés au-delà de portiques de sécurité lors de cette manifestation… Pour cela, la Préfecture des Bouches du Rhône leur infligeait une amende administrative de 200€ chacun !

Des milliers de signataires* de la pétition « La solidarité n’est pas un délit » demandaient alors l’arrêt de la procédure. Des recours gracieux et hiérarchique auprès du Préfet et du Ministre des Transports furent constitués. Mais l’entêtement politique à réprimer, à travers ces deux militants, l’action citoyenne solidaire et spontanée d’un quartier, d’une école, d’une communauté, de militants associatifs, syndicaux et politiques… obligea de saisir la justice.

Et c’est plus de 4 ans après les faits que le tribunal administratif de Marseille audiencera cette affaire mercredi 20 mai 2015 à 9h30.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN MERCREDI 20 MAI à 9h

devant le Tribunal Administratif (22-24 rue Breteuil 13006)

*Premiers signataires :

N. Arthaud (LO), E. Arvois (CGT Educ’action 13), A. Barlatier (FSU13), O. Besancenot (NPA), I. Bonnet (LO13), T. Cadart (SGEN-CFDT), JP. Cavalié (Cimade Paca), C. Connaulte (SGEN-CFDT Provence-Alpes), M. Chessa (UD CGT13), A. Coupé (Solidaires), P. Dharéville (PCF13), P. Désiré (CGT Educ’action), C. Doré (SNUipp13-FSU), L. Escure (UNSA Education), B. Eynaud (LDH13), P. Frackowiak, V. Gomez (UNSA Educ Paca), D. Grandjean (EELV Paca), B. Groison (FSU), F. Harl (SUD Education 13), B. Hetier (MRAP), C. Hoareau (Rouges Vifs 13), JF Longo (FSU13), JL Mélenchon (PG), H. Mekrelouf (MRAP13), P. Mennucci (PS), H. Ohresser (Solidaires13), P Parra (UD CFDT13), P. Poutou (NPA), JA Puig (SUD Ecucation), A. Refalo, S. Rio (SNES-FSU Aix/Marseille), S. Sihr (SNUipp-FSU), D. Simonnet (PG)…

Liens vers l’origine de l’affaire (mars 2011) et la convocation de Jean et Florimond devant la commission de sureté de l’aéroport de Marignane (juin 2012)

Partager cet article
Repost0
9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 18:01



Grèce-Union européenne


Le bras de fer s’accentue


Le gouvernement grec a retiré de la table des négociations Yaris Varoufakis qui était devenu la bête noire des ministres des Finances de l’Eurogroupe. Ceux-ci avaient essayé de cristalliser sur celui qui reste le ministre des Finances grec, leur opposition à la politique du gouvernement Tsipras. Leur but est de faire du ministre grec le bouc émissaire de l’échec de la réunion des négociations de Riga, la semaine dernière, et d’une éventuelle sortie de la Grèce dont la Commission européenne et les dirigeants des Etats européens porteraient, pourtant, l’entière responsabilité.





Il n’est pas sûr, cependant qu’ils aient gagné au change car l’équipe des négociateurs grecs (travaillant en étroite collaboration avec Yaris Varoufakis) sera Euclides Tsakalotos, ministre adjoint des Affaires étrangères et membre de l’aile gauche de Syriza !


L’Union européenne continue sa « stratégie du nœud coulant ».


Elle veut non seulement faire en sorte que Grèce accepte de se pendre mais qu’en plus, elle tresse elle-même la corde. Elle fait tout pour que ce soit le Parlement grec qui adopte des mesures de réduction des salaires, des pensions et accélère les privatisations.


Les concessions faites par le gouvernement grec pouvaient laisser croire que l’UE allait arriver à ses fins mais le rapport de forces paraît aujourd’hui nettement plus équilibré, la population grecque appuyant, dans sa grande majorité, la politique de Syriza.


La « ligne rouge » de Syriza


Le gouvernement grec a accepté de faire de nombreuses concessions. Il avait envoyé, le 24 février, la liste des « réformes » qu’il comptait mettre en œuvre. Il en a envoyé trois autres depuis.


Mais Syriza s’est fixé une « ligne rouge » qu’il ne veut pas franchir, la remise en question du cœur de son programme : mise en œuvre d’un plan d’urgence humanitaire, refus de nouvelles coupes dans les salaires, les pensions ou la Sécurité sociale, refus d’une nouvelle « libéralisation » du marché du travail.


Alexis Tsipras déclarait le 31 mars devant le Parlement grec : « Nous cherchons un compromis honnête avec nos partenaires, mais ne vous attendez pas à ce que nous signions une reddition sans condition. C’est pourquoi nous sommes attaqués sans pitié mais c’est la raison pour laquelle la société nous soutient. »


Il précisait, ensuite, la politique du gouvernement grec : « il est crucial que les recettes provenant de l’utilisation de la propriété publique ne soient pas jetées dans un gouffre sans fond pour le remboursement de la dette mais placées là où le pays en a besoin, la sécurité sociale, la croissance ».


La Grèce est aujourd’hui totalement isolée face à l’ensemble des autres Etats européens. Depuis Lisbonne, le mois dernier, Manuel Valls enfonçait le clou en demandant à la Grèce « une liste de réformes plus profondes ». Ces « réformes plus profondes » sont celles exigées par la Commission européenne et la BCE : une nouvelle baisse des salaires et des pensions, une nouvelle augmentation de la TVA, de nouveaux plans de licenciements dans la fonction publique. Ces réformes ont déjà provoqué une triple catastrophe en Grèce : une catastrophe économique (une chute de 26 % du PIB depuis 2009) , une catastrophe sociale (27 % de la population active au chômage) et une catastrophe financière (la dette publique a augmenté de 113 % à 187 % du PIB entre 2009 et 2014) ! Mais Manuel Valls demande d’approfondir encore cette catastrophe !


Le collectif pour un audit citoyen lance un appel « La Grèce, une chance pour l’Europe » , signé par de nombreuses personnalités et soutenu par des responsables politiques issus de toute la gauche. Il demande instamment à François Hollande de s’opposer à l’étranglement financier de la Grèce et de la démocratie en Europe, et conclut sur un appel à mobilisation pour la semaine d’action européenne contre l’austérité et en soutien au peuple grec du 20 au 26 juin dans toute l’Europe.


Vous pouvez signer et diffuser l’appel sur le site du « collectif audit citoyen » http://www.audit-citoyen.org/ ?p=6412

Démocratie et socialisme


Partager cet article
Repost0
7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 20:38

Quelques films à voir en mai, au Gyptis, 136, rue Loubon, 13003 Marseille (parking facile Place Cadenat)

Cinéaste et militant, combattant de la cause anticoloniale et anti-impérialiste, René Vautier est une figure majeure du cinéma français. Quelques mois après sa disparition, un hommage lui est rendu à travers la projection de trois films emblématiques :

* Mardi 5 mai, à 19h30 : "Petit blanc à la caméra rouge" (documentaire de Richard Hamon) et "Afrique 50" de René Vautier

En 1950, René Vautier réalise son premier film, Afrique 50. Au départ, il s’agit d’un film de commande de la Ligue de l'enseignement destinée à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies. Mais les images tournées sur place témoignent d’une réalité tout autre et le film devient un véritable brûlot anticolonialiste. Ce sera même, le premier film anticolonialiste français de l’histoire du cinéma qui vaudra à René 13 inculpations et une condamnation à un an de prison. Le film reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie.
Vautier est mis en prison militaire à Saint-Maixent, puis à Niederlahnstein en zone française d’occupation en Allemagne. Il sort en juin 1952.

* Mardi 12 mai à 19h30 : "Avoir 20 ans dans les Aurès" de René Vautier

Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain.

* Mardi 19 mai, à 19h30 : "Quand les femmes ont pris la colère", de Soazig Chapdelaine et René Vauthier.

Luttes ouvrières. 1975 : usine Tréfimétaux, à Couëron, banlieue de Nantes. Une grève classique au départ, pour soutenir les revendications salariales. Lutte où les femmes « prirent la colère » en occupant le bureau du directeur qui refusait de les recevoir. Plainte, procès pour séquestration… Le blocage de la direction, plus la ténacité des salariés, donneront un an de lutte exceptionnelle et exemplaire, qui mobilisera la solidarité dans toute l’agglomération de Nantes - St Nazaire.

D'autre part :

* Mardi 26 mai, à 19h30 et mardi 2 juin à 19h30 : "La Commune (Paris 1871), de Peter Watkins

(France, 2000 - 3h30)

Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé... Dans un espace théâtralisé, plus de 200 participants (intermittents du spectacle, chômeurs, sans-papiers, provinciaux, Montreuillois, simples citoyens, ...) interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de La Commune pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques (...)

Un chef-d'oeuvre !...

La projection du 26 mai sera suivie d'une rencontre avec Jean-Jacques Hocquard, directeur avec Armand Gatti de la Parole errante à Montreuil où a été réalisé le film, qui nous parlera de ce tournage épique ...

* Vendredi 29 mai à 19h30, samedi 30 mai à 18h, dimanche 31 mai à 20h :

"Howard Zinn, une histoire populaire des Etats-Unis", documentaire de Olivier Azam et Daniel Mermet (2015 - 1ère partie).

" Avec l’énorme succès de son livre Une histoire populaire des Etats-Unis, Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes. A Paris et à Boston nous avons eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait « Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant ».
Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film. "

Partager cet article
Repost0
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 09:58



FSU Aix Marseille


300 militant-e-s, syndicats, associations lancent un appel pour un avenir solidaire sans haine ni discriminations

Appel pour un avenir solidaire sans haine ni discriminations.
Le monde de l'Education, de l'Education populaire, de l'ESR, de la Culture, de la PJJ se mobilis
e.




Aujourd’hui, les attaques contre le bien commun se multiplient.
Nous, enseignant-e-s, chercheur-se-s, forma-teur-trice-s, travailleur-se-s sociaux, artistes, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, militant-e-s associatif-ve-s, responsables de centres sociaux, et syndicalistes, des Bouches-du-Rhône ou de l'académie d'Aix-Marseille, appelons tous les habitants de notre région au rassemblement pour agir ensemble sur le terrain de l’égalité des droits et des libertés, contre toutes les discriminations, pour redonner tout son sens à la devise républicaine qui exprime ces valeurs : « Liberté, Egalité, Fraternité ».


Inquiets, nous le sommes devant l’offensive qui s’amplifie contre l'égalité, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’égalité des droits quelle que soit l’orientation sexuelle des personnes, l'égalité des familles dans leur diversité. Inquiets nous le sommes toujours face à la croissance du racisme et de l'antisémitisme, du chômage, des inégalités sociales et des discriminations.
Inquiets, nous le sommes plus que jamais face à l’offensive antirépublicaine qui s’accompagne de la banalisation des idées d’extrême droite.


Cette situation dangereuse est aussi alimentée par des difficultés économiques et sociales croissantes, par des politiques qui nourrissent un sentiment d’injustice et d’abandon et par une succession de politiques qui depuis trente ans semblent indifférentes ou impuissantes à résoudre les problèmes d’emploi, de justice sociale et d’urgence écologique. Dans un tel contexte, l’extrême droite multiplie les discours simplificateurs, les promesses abusives, et les solutions aussi illusoires que dangereuses.


C’est pourquoi nous appelons à faire barrage à la xénophobie, à toutes les discriminations, à combattre les propos racistes et antisémites, les discours anti-Roms, anti-musulmans, les comportements sexistes ou homophobes.
Parce que la République est laïque dans sa constitution, nous refusons de voir banalisées les agressions, pour des motifs politiques ou religieux, contre la liberté de création et d’expression qu’elles visent la pédagogie, la littérature, le théâtre, le cinéma, ou Internet, la liberté de la presse et la liberté de pensée.


Nos pratiques professionnelles, nos sujets d'étude et de recherche, le contenu des programmes sur lesquels nous travaillons, les échanges que nous initions dans nos quartiers et villes vont à l'encontre de cette dérive de la société.
Nos espoirs naissent d’une conviction partagée : la société mobilisée pour plus de justice doit pouvoir faire reculer les idéologies d'exclusion.


Nous lançons un appel à la mobilisation pour agir, toutes et tous, sur le terrain de l’égalité, de l'égalité des droits. Dans nos villes, dans nos quartiers et nos villages, faisons-nous entendre ! Nous sommes des millions à vouloir porter un coup d’arrêt à l'instrumentalisation des inquiétudes. Soyons des millions à le dire.
En tant qu'acteurs de l'éducation publique dans les écoles, collèges et lycées, éducateurs, chercheurs, universitaires, artisans de l'éducation populaire, responsables de structures sociales, artistes, lycéens, étudiants, nous appelons à la mobilisation citoyenne, pédagogique, culturelle.


Tous ensemble nous pouvons créer une dynamique. Nos expériences sont multiples, nous voulons les fédérer, les mettre en lumière, redonner un sens collectif à l'engagement de chacun.
Les signataires de cette charte s'engagent à échanger sur leurs pratiques, à favoriser les rencontres et la mutualisation des expériences, à mobiliser les énergies pour des alternatives progressistes au repli sur soi et à l'exclusion .




Ce texte s'inscrit dans la démarche du collectif national « Liberté Egalité Fraternité » dont l'appel est en ligne : http://avenirsolidaire.org/


Il est à l'intiative de toutes les organisations associatives et syndicales concernées. Il est soumis à l'adhésion et à la signature de tou-te-s les acteur-trice-s de ces champs professionnels pédagogique, social et culturel et de tou-te-s les citoyen-ne-s.


Les premiers signataires se donnent pour objectif l'organisation d'une rencontre à Marseille avant l'été, d'un grand rassemblement cet automne. La signature en ligne permet à des milliers de citoyen-ne-s d'adhérer à cette plate forme.
Un site internet participatif, dédié à ce partage d'expériences sera mis en place.
Les signataires se coordonnent afin de faire le point régulièrement sur l'avancée de ce projet.


Contact : avenir-solidaire.13@orange.fr






300 Premier-e-s signataires :
au 24/04/2015


Alain Barlatier (professeur Marseille 13ème FSU13), Esther Fouchier (fondatrice du Forum Femmes Méditerranée), Bernard Giner (fonds de solidarité vie associative), Virginie Limousin (Fonds de solidarité et promotion de la vie associative PACA), Frédéric Rosmini (président fédération régionale Léo Lagrange), Marie Ducaté (plasticienne, SNAP-CGT), Jean Philippe Garcia (président FCPE13), Séverine Mathieu (Réalisatrice), Alain Beitone (professeur Président Université Populaire et Républicaine à Marseille), Danielle Stefan (comédienne, Syndicat Français des Artistes CGT), Martine Durand (présidente Céramistes et Artistes Lilith), Suzanne Guilhem (Ligue de l'enseignement Bouches du Rhône), Jean Baptiste Clerico (CEMEA PACA), Pierre Benhalla (Francas PACA), Jean Pierre Brundu (Aubagne Président du Repaire d'Aubagne Fondateur de l’Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l'Etoile), Horiya Mekrelouf (présidente MRAP13), Dany Cohen (avocat Marseille), Alain Fourest (Rencontres Tsiganes), Claire Billès (directrice d’école Arles SNUipp-FSU), Tom Orrofino (Etudiant UNEF Aix-Marseile), Clara Jaboulay (lycéenne Aix UNL13), Laurent Tramoni (professeur Marseille 7ème SNES-FSU Aix Marseille), Gilles Prou Gaillard (animateur socioéducatif), Vincent Gomez (CPE Marignane UNSA Education PACA), Christian Connaulte (professeur SGEN-CFDT Provence Alpes), Sébastien Fournier (PE La Busserine 13014 SNUipp FSU), Emmanuel Arvois (PLP Marseille 15ème SDEN CGT), Jean-Paul Mignon (conseiller éducation populaire EPA-FSU), Karima Berriche (militante associative Marseille 14ème), Samia Chabani, Déléguée générale - Ancrages Centre de Ressources Histoire et Mémoires des migrations en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Mohamed Bensaada (Quartiers Nord Quartiers Forts), Catherine Lecoq (comédienne-chanteuse SFA CGT), Christian Geschvindermann (scénographe syndicat national des des professionnel-les du théâtre et de l'activité culturelle Synptac CGT ), Union régionale fédérale des syndicats CGT du spectacle du Cinéma, de l'Audio-Visuel et de l'Animation Culturelle, Jimmy Cerdan (technicien spectacle Synptac CGT), Florimond Guimard (PE Marseille 13001, RESF13), Anne Gautier (RESF13), Danielle Benedettini (INDECOSA CGT13), Ivan Romeuf (Directeur artistique Theatre le Lenche et de la Cie L'Egregore), Judith Martin-Razi, Caroline Mauriat (enseignante-chercheuse Aix Marseille Université SNESup FSU), Samy Johsua (professeur émérite Aix Marseile Université), Djamila Mostefa ( Délégué des parents du groupe scolaire Busserine 13014 Marseille) , Bernard Eynaud (Directeur MECS, Maison d’enfants), Yarka Pantic (Agent de laboratoire lycée Arles, SNUACTE FSU), Nicole Thuet (militante droits des femmes) J-P Lapébie (formateur ESPE SNESup FSU), Philippe Langevin universitaire, Bruno Bourgine (PLP Marseille SNUEP-FSU), Agnés Colazzina (secrétaire EN Marseille, SNASUB-SU), Marianne Suner (Chanteuse auteure, collectif Marseille 13/14), Alain Brémond (Professeur retraité FGR-FP), Nadine Chapuis (Gestionnaire LP Marseille 15ème), Odile Lhéritier (professeure Marseille 3ème), Nacira Abrous (ingénieur d'études CNRS Aix), Marion Cavallo (formatrice SNPES PJJ-FSU), Eliane Duval-Malara (professeure Marseille 13ème), Renée Aillaud (militante pacifiste), Charlotte Bourgougnon (PE Marseille), Stéphane Rio (professeur Marseille 15ème, SNES-FSU), Annie Sandamiani (professeure Istres), Caroline Chevé (professeure Marseille 15ème),Gérard Perrier (professeur Fondateur l’UPR à Marseille), Yves Fravega (metteur en scène), Philippe Isnard (Laïques et Ufal, Laïcité l'Observatoire PACA), Imane Gahar (Forum Femmes Méditerranée), Christophe Doré (directeur d’école Vitrolles SNUipp-FSU), Julien Santamaria (professeur Vitrolles), Dominique Frohring (professeure EPS Gap SNEP-FSU), Andjelko Svrdlin (professeur EPS Martigues SNEP-FSU), Olivier Vincent (PLP Marseille 8ème), Isabelle Martin (PE Marseille 14ème), Corinne Marquerie (proviseure Marseille SNUPDEN-FSU), Philippe Sénegas (professeur Martigues), Chrisitine Mead( militante féministe), Boris Gralak (chercheur CNRS Marseille, SNCS-FSU), Joelle Cerezo (infirmière scolaire SNICS-FSU), Christian Reymonet (universitaire), Bruno Canivenc (formateur ESPE), J-C Dumax-Baudron (professeur EPS Lambesc), Dany Colombo (PE vice-pte Collectif 13 droits des femmes), Christine Balzanno (directrice d'école Coudoux), Séverine Vernet (professeure Marseille 13ème), Renaud Gallimard (agent territorial SDU-FSU), R Mariamou (formateur Marseille), Corinne Vialle (directrice d’école Marseille), Frédéric Grossetti (professeur Marseille 13ème), Valérie Akliouat (directrice d'école à Salon de Provence), Etienne Bastide (journaliste Radio Galère), Christine Lemassu (professeure EPS Martigues), Josiane Korobeinik (psychopédagogue CMPP), Roland Zanganelli (directeur d’école Aubagne), Clémentine Fardoux (professeure La Ciotat), Nadine Cesari (professeure Aubagne, responsable Compagnie ici et en Corse), Elise Trompette (directrice d’école Arles), Hélène Nicolas (PE Arles CGT Educ'action), Antoine Hollard (professeur Marseille 13ème), Freddy Mika (directeur d’école Berre), Christiane Bonnardel (PE retraitée), Eric Gauthier (professeur Alpes de Haute Provence), Anita Freudiger (enseignante), Mounir Ouri( professeur Marseille 13ème), Nathalie Boyer (retraitée éducation Vaucluse), Stéphanie Cotta (professeure Marseille 3ème), J-J Mesguen (professeur UPR Marseille), J-P Leroux (professeur Gap), Armelle Rioualen (professeure Marseille 14ème), Julien Weisz (professeur Marseille 14ème, Francesca Pedretti (professeure Marseille 13ème), Julien Marec (professeur Marseille 15ème), Magali Bailleul (professeure Gardanne), P-M Ganozzi (professeur Marseile 13ème), Julie Baudinaud (professeure Marseille13ème), J-P Beauquier (professeur retraité SFR-FSU), Gilbert Jean (syndicaliste), A-C Marigot (directrice d'école Marseille 13ème), F Blanc( chercheur EHESS), Nadine Cesari (professeure Aubagne), Messaoud Mahnane(professeur Marseille 13ème), Luc Alessio (directeur d'école St Martin de Crau), Christiane Ferlay (professeure retraitée), Olivier Guéritaine (professeur Marseille 13ème), J-M Paoli (professeur, responsable d'association), Régine Peyron (Professeure retraitée), Souleymanne Diop (professeur Marseille 13ème), Eric Fonvielle (professeur Marseille 13ème), Maria Ignacio (professeure Marseille 13ème), M Lombardo (professeur retraité), Clara Petey (professeure Marseille 13ème), Michel Badia (professeur Marseille 13ème), Christophe Léger,chercheur CNRS, SNCS-FSU, Mireille Ansaldi, chercheuse CNRS, Bernard Fontaine, chercheur émérite CNRS, Frédéric Magnin, chercheur CNRS, Jean Kergomard, chercheur CNRS, Christelle Baunez chercheuse CNRS, Christine Assaiante chercheuse CNRS, Vincent Méjean, chercheur CNRS, M Massias-Millot (professeure retraitée), Josiane Dragoni (professeure), Falleri P (professeur retraité), Claudie Roussel (CO-Psy), Danielle Reymonet (professeure retraitée), JP Nail (professeur retraité), C Mazzoni (professeur honoraire de philosophie Aix-en-Provence), Maguée Cheinet (professeure), MN Hopital (CO-Psy), Monique Gehrig (professeure), Chantal Locher (professeure), Laurence Baussant (PE Rased La Penne/Huveaune), Mireille Darthuy Giraud et Guy Gras (professeurs) Danielle Casanova Gavino (directrice maternelle SNCF St Barthélémy 13014), B Zaneboni (retraité éducation nationale, président APAJH 05), Paulette Bernardi (professeure), Louis Bernardi (professeur), Alain Barbot (Universitaire), Jeannete Reynaud (enseignante), JP Reynaud (enseignant), Maryse Loiget (professeur), Mariann Chrétien (professeure La Ciotat), Gérard Leidet (instituteur, historien), Bernard Toque (professeur EPS Sausset), Alain Carcenac (professeur EPS), Félix Blanc (ATER), Raymond Demurger (professeur), Patrick Abati (professeur Marseille 13ème), Jean Marcel Michel (professeur), Marion Chopinet (professeure Marseille 13ème), Claude Milesi (professeur), Karine Saada (formatrice ESPE, universitaire), Faroudja Davidian (bénévole Forum femmes Méditerranée), Christine Félix (maître de conférence ESPE Marseille), Renée Dray Bensousan (historienne), Michèle De Pascale (professeur Marseille), Micheline Abours (professeur Marseille), Alice Frantz (PE Marseille 14ème), Hélène Lestage (PE Marseille 14ème), Tristan Gilles (PE Marseille 14ème), Alice Bonnard (directrice d'école Marseille 13ème), Pascal D'estaing (PE Marseille 14ème), Rebiha Meddour (PE Marseille 13ème), Mustapha Filali (PE Marseille 14ème), Carole Allione (PE Marseille 14ème), Ollivier Dracius (directeur école busserine Marseille 14ème), Jean-Philippe Battini (PE Marseille 14ème), Elsa Vanoni (PE Marseille 3ème), Jean Jover (Graphiste indépendant - Marseille 4ème), Martine Bosc (formatrice ESPE Aix Marseille), Chan Thry (professeure franco-canadienne), Blandine Tomas (féministe), Sophie Kardous, Emmanuel et Sandrine Neulet (professeurs EPS), Marie Louise Turlot, Corinne Albaladelo (agent territoriale), Pascale Amiel Masse (psychologue Marseille), Isabelle Desmas, Alain Legardez (universitaire), Annick Soubiraa (professeure), Benoit Longagnani (professeur La Ciotat), Gilles Rodia (professeur EPS La Ciotat), Hélène Le Bret (professeure), Monique Rabatel (professeure), Vincent Massari (éducateur PJJ), Zineb Ali-Benali Université Paris 8, Alain Santacroce (directeur d'école), Barbara Miret (PE Marseille 7eme), Marianne Suner ( musicienne), Nathalie Rohart professeur d’EPS Martigues, Mohamed Arfaoui (professeur Marseille 13ème), René Verlhac, Kheira et Nacéra Berrahma (Présidente des Perseéides Aix), Vincent Peyrot (universitaire AMU), Valérie Andrieu Ponel (universitaire AMU), Ivan Lillamand (universitaire AMU), Michel Provensal (universitaire AMU), Rodolphe Dodier (universitaire AMU), Gérard Amy ( universitaire AMU), Mireille Bastien (universitaire AMU), Hélène Baldizzone (professeure lycée hôtelier Marseille), Montanaro Miquèu (compositeur/musicien Var), Emilie Tournesac (professeure Marseille 13ème), Christel Villette (directrice d'école Mallemort), Frank Villette (agent de maîtrise), Adik El Habnouni (PLP Marseille), Bernadette Wagner (professeure Marseille), Michel Wagner (professeur Marseille13ème), Farid Messaoudi (professeur Marseille13ème), Isabelle Martin-Béguery (professeur EPS Carpentras), Violaine Chevrier ( professeur SES), Gilbert Martinache (directeur d'école retraité), Jean Claude Souchaud (PE retraité), Françoise Laroche (éducatrice PJJ), Magali Salivet (PE Marseille 14ème), Céline Tavera (PE Marseille 14ème), Marion Goudard (PE Marseille 14ème), Mireille Baudez (PE Marseille 14ème), Frédéric Bertet (directeur d'école Marseille 3ème), Eileen Slezak(IUT Marseille Dept Informatique), Dominique Bianchi (musicienne), Anne Chanteau Bibliothécaire, Anne Mesliand (IUT Aix), Francois Vuillet, Judith Debard-Bertet, parent d'élève Marseille, Florence Marly (gestionnaire en collège Marseille), Pascal Gravier (directeur d'école à Marseille 14ème), Jocelyne François (professeure Gémenos), Roger Garcia, Elisabeth Olivieri (agent de laboratoire Lycée Marseille), Zoé Mamo (lycéenne Marseille), Mathias Nieps (lycéen Marseille), Pascal Pons (PE Marseille 16ème), Mireille Constantin (Assistante sociale Education Nationale Lycée Montgrand), Sandra d'Alessio (secrétaire direction régionale jeunesse et sports DRJSCS), Badra Delhoum (chargée de mission DRJSCS CGT), Jean Luc Laffont (conseiller d'éducation populaire), Emmanuelle Joshua (PLP L'estaque), Josiane Jacquot (conseillère éducation populaire), Richard Reboul (formateur CREPS Paca, SEP UNSA), Vincent Siano (conseiller d'éducation populaire DDCS 84), Nourdina Nana (cadre associatif La Seyne), Marie-Françoise Deltrieux (gestionnaire collège Salon de Provence), Christian Maurel (sociologue, collectif national "Education populaire et transformation sociale"), Odile Rouault (professeure lycée hôtelier Marseille)
...




Partager cet article
Repost0
24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 08:57

Ci-dessous un communiqué de la SD-FSU 84, département que le FN espérait gagner aux dernières élections départementales; on n'ose croire que c'est cette circonstance qui a conduit le Préfet et le DASEN à un tel déni de démocratie et à un tel mépris des "valeurs de la République" que ces assises sont censées défendre et promouvoir.

Que cette décision d'exclusion soit de leur fait ou procède d'une consigne gouvernementale, elle est dans les deux cas intolérable pour tout citoyen " normal". Elle éclaire le degré de confiance qu'on peut avoir dans le discours officiel et, en vérité, purement et simplement manipulateur des "autorités".

==================================================

FSU Aix Marseille

Communiqué de la FSU Vaucluse, le 22 avril 2015
« Assises de l'Ecole et de ses partenaires... » :
l'Ecole ne doit pas être instrumentalisée par le gouvernement


Voulues par le gouvernement, à la suite des attentats de janvier dernier, des « assises de l'Ecole et de ses partenaires pour les valeurs de la République » doivent se tenir sur l'ensemble du territoire.

Ecole dont, selon les termes de l'instruction ministérielle (du 9 février dernier) « le rôle et la place dans la République sont inséparables de sa capacité à faire vivre et à transmettre la laïcité ».
Des réunions en soirée ont ainsi eu lieu dans quelques établissements du Vaucluse, à un niveau
« infradépartemental ».


Hier soir, pour le niveau départemental, des Assises étaient organisées par M. le Préfet et M. le Directeur Académique. Sans que l'on sache comment les participants, sans préjuger en rien de leur qualité, avaient été choisis et sur quelles bases de représentativité.

La FSU Vaucluse déplore le fait que cette réflexion ne prévoit pas explicitement au niveau national, une représentation des personnels de l'EN, incluant notamment les organisations syndicales. Elle déplore également le fait qu'au niveau du département, les représentants syndicaux des personnels, élus, ont été exclus de ces « assises ».


Selon le ministère les assises départementales doivent se faire avec « la communauté éducative, les parents d’élèves, les élèves, les élus locaux, des représentants des services départementaux de l’État, les sections départementales des associations complémentaires de l’école et des associations de jeunesse et d’éducation populaire, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, les acteurs économiques départementaux. »


L'interprétation de ce qu'est la représentation de la « communauté éducative » est donc aux mains de l'Administration, non des acteurs eux-mêmes et non des agents du service public.

On se demande en outre en quoi des « acteurs économiques », en tant que tels, seraient légitimes pour débattre des valeurs de la république et de la laïcité à l'Ecole. Cela est même le contraire de l'esprit de laïcité, en terme de distinction et de séparation de ce qui relève de la sphère privée et de la sphère publique.
Ainsi, réalisées en quelques heures, selon des modalités relevant du bon vouloir de l'Administration et non de règles institutionnelles transparentes, ces assises ne permettront pas de développer une analyse, un débat et des propositions sérieuses et légitimes sur le sujet soulevé.
Il est alors difficile de voir là autre chose qu'un objet de communication politique, qu'une instrumentalisation de l'Ecole par le gouvernement.
Concernant les valeurs de la République et leur transmission par l'Ecole, il y aurait pourtant des vraies questions à mettre en débat.
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » (art. 1Er de la Constitution).
Que devient l'indivisibilité face au développement des inégalités territoriales et dans le cadre d'unedécentralisation incontrôlée ?

Que devient la laïcité quand elle est en permanence instrumentalisée à des fins électorales, pour stigmatiser l'islam et hors des fondements qui la définissent ?

Que devient la démocratie quand les alternances politiques conduisent pour l'essentiel aux mêmes politiques, libérales et orthodoxes sur le plan économique ?

Que devient alors la république sociale quand les régressions sociales s'accumulent, quand domine une politique d'austérité ?

Partager cet article
Repost0
23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 20:45

À propos de la situation politique grecque



Les événements qui se produisent en Grèce nous concernent directement car ils relèvent de l’insupportable politique néolibérale et de la première expérience en Europe d’une résistance à cette politique.

​L’arrivée de Syriza au gouvernement résulte d’une mobilisation populaire prolongée, mais cette arrivée se produit dans un contexte politique extrêmement défavorable marqué par l’unanimité des autres gouvernements en Europe à poursuivre la politique d’austérité impulsée par le gouvernement Merkel.

Certains mouvements populaires apparaissent affaiblis, comme en Grèce, ou inexistants, comme en France, et plus rarement dynamiques, comme en Espagne.

Par contre, dans de nombreux pays, des mouvements nationalistes, xénophobes se développent. Il découle de cette situation de fortes tensions sur le continent : crispation de la part des dirigeants sur une vision politique qui a fait la preuve de son échec, volonté de la part de nombreux Européens de s’affranchir des contraintes qui pèsent sur leurs conditions de vie et des élites qui méprisent leur volonté (1)

Quels enseignements pouvons-nous tirer aujourd’hui ?

​La question que je pose est la suivante : La lutte d’émancipation des travailleurs doit-elle s’opposer à un gouvernement qui donne des gages de résistance à la politique du capital, alors même que ce gouvernement n’a pas pour objectif cette émancipation ?
​Sans que l’histoire se répète, on a des chances de se retrouver dans ce type de situation à l’issue d’un mouvement populaire victorieux portant au pouvoir une force de gauche ayant une orientation antilibérale.

L’exemple grec démontre que ce type de gouvernement peut très difficilement mener au bout ses objectifs face à la puissance du capitalisme financier mondialisé. Les interventions unanimes des dirigeants mondiaux sont là pour le montrer.
Le développement de la lutte des classes paraît la seule issue réaliste dans cette configuration. Si le mouvement populaire ne s’arrête pas au moment de la mise en place de ce gouvernement, mais se renforce et acquiert une puissante autonomie, alors il devient possible d’accéder au dépassement du pouvoir politique en place et peut-être se diriger vers l’expropriation du capital.
Inversement, signer a priori l’échec de ce gouvernement ne pourrait pas être compris par la majorité qui l’aurait porté au pouvoir. Par contre, saisir toutes les opportunités pour avancer des revendications, élargir le domaine de la démocratie, organiser le mouvement populaire pour défendre les mesures acquises, expérimenter des activités coopératives forment un ensemble de conquêtes qui, inévitablement, porteront les germes d’une société alternative.
Autant je pense qu’il est indispensable pour la Grèce de sortir de l’euro qui est un contresens économique, autant il est indispensable de s’affranchir des traités européens qui soumettent les peuples aux lois du néolibéralisme et les dépossèdent du peu de pouvoir démocratique qu’ils ont conquis. Le cas de la Grèce est exemplaire à ce niveau.

En attendant, que faire ?

Si aujourd’hui Stathis Kouvelakis parle « de l’espoir d’un espoir », l’échec rapide de Syriza porterait un profond désespoir. Alors, face à la tyrannique oppression de la troïka, dans une situation de faiblesse du mouvement populaire et d’un sentiment nationaliste qui reste fort, Aube dorée saurait avancer ses pions. Et cette réaction pourrait être extrêmement violente.
​Notre soutien au peuple grec passe par le soutien au gouvernement Syriza-ANEL et par la solidarité internationale que nous devons organiser. Pour autant, nous ne pouvons pas applaudir à toutes ses décisions et actions et nous devons apporter nos critiques. Je continue à penser que le choix originel qui consiste à « lutter contre l’austérité ET rester dans l’euro » est une contradiction insurmontable : la suite des événements tranchera. Il reste que, jusqu’ici, l’exercice du pouvoir par ce gouvernement est le seul moyen d’expression du peuple grec face aux extraordinaires contraintes qui pèsent sur lui.

Michel Bonnard, 23 avril 2015

(1) ​Junker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Partager cet article
Repost0