Le voile, une nouvelle loi problématique
30 Novembre 2009 Par Benjamin Stora
Intervention devant la commission sur le port du voile intégral, le 18 novembre 2009 à l'Assemblée nationale.
M. André Gerin, président.
«Nous avons le plaisir d'accueillir M. Benjamin Stora, professeur des universités enseignant l'histoire du Maghreb et de la colonisation française, fondateur de l'Institut Maghreb-Europe.
Vous avez consacré l'essentiel de votre vie de chercheur, Monsieur le Professeur, à l'histoire du Maghreb, en particulier de l'Algérie, ainsi qu'à la colonisation française : c'est votre point de vue de connaisseur du monde arabe et de ses relations avec l'Occident qui nous intéresse aujourd'hui. En effet, nous ne pouvons pas occulter l'impact de l'environnement géopolitique sur la pratique du port du voile intégral. L'état des lieux que nous avons entrepris tend à suggérer que cette pratique trouve en partie ses origines dans les bouleversements que connaît le monde arabo-musulman depuis plus d'un siècle et dans les relations qu'entretiennent les sociétés de part et d’autre de la Méditerranée.
Les éventuelles séquelles de la décolonisation peuvent-elle, selon vous, expliquer ce qui peut apparaître comme une crispation identitaire ? L’échec de l’intégration, les événements politiques et religieux récents ou plus anciens survenus au Maghreb, sont-ils d’autres facteurs explicatifs ?»
M. Benjamin Stora. Permettez-moi d’apporter une précision qui n’est pas inutile, puisqu’elle éclaire le point de vue depuis lequel je me place. Je suis Professeur dans deux universités, enseignant l’histoire du monde arabe à l’Inalco (langues orientales) et l’histoire du Maghreb contemporain à Paris XIII-Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis. Pour en avoir discuté avec des centaines d’étudiants, pour m’être trouvé devant des amphithéâtres où étaient assises une vingtaine de jeunes filles voilées, je crois connaître ce problème. Les réflexions que je vous livrerai ne sont donc pas seulement celles de l’historien ; elles sont aussi inspirées par mon vécu et ma pratique universitaire.
En guise d’introduction, il convient de rappeler que les populations d’origine ou de culture musulmane vivant en France proviennent dans leur grande majorité du Maghreb. Les statistiques établissent leur nombre entre cinq et six millions.
Les voiles dont il est ici question – burqa ou niqab – n’appartiennent pas à la tradition du Maghreb. Dans ces pays, c’est le haïk qui faisait figure de voile traditionnel jusqu’à la fin des années 1970, de couleur blanche à Alger ou noire à Constantine, masquant le visage ou lejilbab, vêtement qui recouvre entièrement le corps.
L’indépendance a été une formidable séquence d’émancipation, notamment pour les femmes qui ont participé à la guerre. Mais elle a placé le rapport au voile dans une grande ambivalence, puisque le voile était à la fois une marque de défi à l’égard de la présence coloniale française et une oppression dont il s’agissait de se libérer une fois l’indépendance obtenue. Dans les années 1970, notamment en Tunisie sous l’influence d’Habib Bourguiba, ces vêtements appartenant à la tradition religieuse, culturelle et patriarcale avaient pratiquement disparu.
Les voiles que nous connaissons aujourd’hui se sont implantés pendant les années 1980, en rapport à des événements historiques très précis. Cette décennie s’ouvre avec la révolution iranienne en 1979 et se clôt en 1989, qui n’est pas seulement l’année de la chute du Mur, mais aussi celle du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan et de la naissance officielle du Front islamique du salut (FIS) en Algérie. Pendant cette période décisive, un renversement de tendance se produit, qui permettra aux révolutions conservatrices religieuses de l’emporter et ouvrira la voie à de nouvelles idéologies.
Les vêtements « afghans », portés aussi bien par les hommes que par les femmes, deviennent l’expression de cette radicalité politique. Ils sont une sorte d’armure, le signe d’appartenance à des groupes en situation de guerre. Ils vont alors traverser la Méditerranée pour s’installer en France : 1989, c’est aussi l’affaire de Creil.
Vingt ans après, la situation est encore différente. Le voile est aujourd’hui la marque d’un ressourcement identitaire, ce qu’il n’était pas auparavant. Si la burqa ou le niqab n’ont pas trouvé leur place au Maghreb, le hijab a progressivement envahi l’espace public et est désormais porté par près de 90 % des Algériennes et des Marocaines. Il est souvent perçu comme un instrument d’émancipation, dans la mesure où il permet aux femmes de s’approprier la rue et d’y circuler sans crainte du regard masculin.
Certains groupes politiques ont instrumentalisé le voile. Ils ont fait de cet accessoire, qui symbolise de manière évidente la différence et la séparation, une marque de défi à l’encontre des États arabes et des pays européens. Mais dans la durée, ce défi s’est peu à peu transformé en croyance : le port du voile a alors été revendiqué par d’autres factions comme une pratique religieuse consentie.
De fait, c’est à l’intérieur de l’espace religieux – l’islam est la deuxième religion de France – que le combat se livre, alors que les groupes qui ont enfourché ce cheval de bataille sont des idéologues, qui poseront ensuite la question des services publics ou de l’enseignement, et visent, au-delà, l’instauration d’un système de société. C’est la raison pour laquelle je ne pense pas que ce combat puisse être mené uniquement d’un point de vue juridique ou religieux : il doit l’être sur un plan idéologique, culturel et politique.
Le port du voile intégral me semble inacceptable dans deux situations : à l’hôpital, où le médecin doit savoir qui il soigne, et lors des examens universitaires, où le principe d’égalité entre citoyens doit être respecté. Ainsi, en tant que Professeur, je refuse de faire passer un examen à une femme si je ne peux pas vérifier son identité. Je dois noter que la plupart de mes étudiantes ont accepté d’ôter ponctuellement leur vétement qui couvre complètement le visage ; par ailleurs, je constate que celles qui portaient le voile intégral en 2004 ont changé de tenue vestimentaire lorsqu’elles sont entrées en master.
Incidemment, lorsque je leur fais remarquer que le voile intégral ne les aidera pas à trouver un emploi, ces femmes me répondent qu’elles iront travailler au sein de quartiers communautarisés. L’apparition de « secteurs » réservés aux croyants, hors des lois de la laïcité et de la République, avec commerces et institutions scolaires ad hoc constitue l’un des problèmes auxquels nous serons confrontés dans les vingt prochaines années.
Partant de ces situations, fréquentes dans les milieux hospitalier et universitaire, nous devons pouvoir énoncer des règles simples, pratiques et évidentes. J’avoue, par contre, ne pas voir la nécessité de concevoir une grande loi qui peut heurter la sensibilité de l’ensemble de la communauté musulmane.
M. Éric Raoult, rapporteur. Vous faites partie des grands connaisseurs du Maghreb. Mme Habchi, que nous avons auditionnée, nous a rapporté en des termes très émouvants la situation qu’avaient vécue ses cousines en Algérie pendant la guerre civile. Pouvez-vous nous en dire davantage ? Par ailleurs, il nous semble que le voile intégral est une façon, pour les jeunes femmes issues de l’immigration et récemment converties, d’exprimer leur zèle et de combler l’absence de repères linguistiques ou culturels. Faites-vous ce constat en Seine-Saint-Denis ?
M. Jean Glavany. La professeure Anne Levade, que nous venons d’auditionner, part du principe que le port du voile intégral est le signe d’une appartenance religieuse et qu’en conséquence, une loi pourrait porter atteinte à la liberté religieuse. Votre démarche est différente, puisque vous estimez qu’il s’agit de l’expression d’une radicalité politique. L’historien que vous êtes peut-il nous indiquer quels sont les fondements de cet asservissement des femmes et pourquoi cette radicalité a trouvé dans le voile intégral un moyen d’expression ?
M. Jacques Myard. Après avoir rencontré à Damas une Marseillaise mariée à un Koweïtien et portant le voile intégral, je m’interroge sur les motivations de ces femmes. Votre pratique d’enseignant vous permet-elle de nous donner des éléments sur la liberté dont elles jouissent, où à l’inverse, sur les pressions sociales dont elles peuvent faire l’objet ?
M. André Gerin, président. Vous avez parlé du retentissement des événements de 1979 et de 1989. Quelle est l’incidence des deux guerres du Golfe et, tout particulièrement en France, de la guerre civile algérienne ?
M. Benjamin Stora. Effectivement, les femmes – enlevées, forcées à des mariages de jouissance, assassinées – ont payé un tribut terrible à la guerre civile algérienne des années 1990, cette décennie noire qui a failli emporté l’Algérie. Mais il faut savoir aussi que cette question a servi d’alibi au pouvoir en place, de faire-valoir pour légitimer la répression. Depuis, le statut des femmes datant de 1984 n’a pas été modifié et la charia, dont l’instauration n’est pas le fait des islamistes puisqu’elle remonte à 1963, est toujours en vigueur. Et si l’on met l’accent sur l’islamisme radical, on oublie souvent que c’est l’État qui a encouragé le développement de l’islam comme religion d’État.
Bien sûr, les jeunes femmes voilées qui apprennent l’arabe à l’Inalco sont souvent des Françaises converties ou des « beurettes » qui ne connaissent pas le pays de leurs parents et n’en parlent pas la langue. Le voile renforce certainement leur sentiment d’appartenance identitaire et les installe dans une posture victimaire, soulignant les persécutions dont elles imaginent faire l’objet. Elles croient souvent à l’existence d’une continuité entre la France coloniale et la France d’aujourd’hui. Cette représentation imaginaire d’une société française qui perpétuerait l’esprit colonialiste, qu’on le veuille ou non, s’est installée dans les banlieues et chez beaucoup de jeunes.
Ce constat en amène un autre, que je me permets de vous soumettre : l’absence de chaires universitaires sur le monde arabe, sur l’histoire du Maghreb ou sur la langue arabe explique les lacunes de la transmission mémorielle. Il faut y voir une des raisons pour lesquelles beaucoup vont chercher dans les formes les plus radicales de la religion ou les plus théoriques du nationalisme arabe – dans sa version laïcisée mais islamiste – des outils de référence. Il est donc heureux que des jeunes femmes voilées assistent à mes cours sur l’histoire des rapports entre le Maghreb et la France – la façon dont le nationalisme algérien s’est inspiré des principes de la République par exemple –, plutôt qu’elles aillent écouter des discours essentialistes et religieux, faisant des guerres de décolonisation exclusivement un jihad livré contre l’Occident.
Je ne peux pas traiter ici de la question, bien trop large, des fondements historiques de l’inégalité entre les hommes et les femmes en islam. Je ferai simplement remarquer que ces sociétés patriarcales, rurales et méditerranéennes n’ont pas bénéficié du mouvement de réforme, amorcé au XIXe en Égypte, qui visait à séculariser les sociétés musulmanes et, par voie de conséquence, à instaurer l’égalité politique. LaNahda a été interrompue, sauf dans les sociétés s’orientant vers le « kémalisme » et du « baasisme ». Mais ces deux dernières idéologies ont basculé dans des conduites autoritaires du pouvoir, favorisant l’émergence de courant oppositionnels religieux.
L’absence de laïcisation des États issus des indépendances, le choc de la dépersonnalisation culturelle en rapport avec le temps colonial, le problème de la dépossession identitaire par l’intermédiaire de la langue sont autant de phénomènes qui se cumulent et doivent être analysés. Pour autant, ils n’expliquent pas la situation qui prévaut depuis 1979, quand la « révolution iranienne » a donné un coup d’accélérateur à l’histoire. Depuis trente ans, le problème du ressourcement et de la recherche d’une personnalité authentique face à un Occident considéré comme dominateur, ont permis à l’islam politique de s’inscrire comme une idéologie à part entière. À nous d’en rechercher les théories, d’analyser ses programmes, de comprendre ses visées.
Les motivations qui peuvent conduire une jeune femme à se recouvrir d’un voile sont multiples : ressourcement identitaire ; défi lancé aux parents ; défi lancé à l’école ; volonté de se séparer d’une société considérée comme injuste ; sentiment de revanche par rapport à des grands-parents immigrés, condamnés à une relégation sociale et culturelle. Il faut prendre la mesure de cette réalité pour mieux l’affronter et ne pas se limiter à des considérations abstraites sur l’islam.
Le rapport que ces personnes entretiennent avec la France procède à la fois d’une fascination et d’un sentiment de rejet. Nous vivons dans la société multiculturelle la plus riche d’Europe. Si celle-ci est attirante, elle ne fait pas toute sa place à cette immense jeunesse qui aspire à y entrer.
À cet égard, il me paraît essentiel que nous puissions à la fois combattre le rejet de l’autre – ces vieux démons de l’islamisme que sont la misogynie, l’homophobie, l’antisémitisme et la xénophobie prospèrent dans certains quartiers – et en même temps adresser un message qui rappelle l’impératif d’accueil, de générosité et d’égalité citoyenne. Sans cela, vos lois seront toujours perçues comme allant dans le même sens, celui de la stigmatisation et de l’assignation à résidence identitaire perpétuelle.
M. André Gerin, président. Je vous remercie.
Grèves :
http://www.liberation.fr/culture/0101605891-8e-jour-de-greve-au-centre-pompidou
8e jour de grève au Centre Pompidou
Le personnel a reconduit «à l’unanimité» la grève engagée lundi 23
novembre, pour s’opposer aux réductions d’effectifs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/01/01011-20091201FILWWW00404-appel-a-la-greve-des-salaries-routiers.php
Grève des salariés routiers dès le 13/12
http://www.lesechos.fr/info/comm/300393618-la-redaction-en-greve-pas-de-parisien-en-kiosques-demain.htm
La rédaction en grève, pas de "Parisien" en kiosques demain
Sur 254 votants, 160 journalistes se sont prononcés en faveur d'un
arrêt de travail de 24h reconductible.
Le dialogue social dans le groupe Amaury ne s'est pas amélioré avec l'accès aux commandes des héritiers...
Syndicats :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/bernard-thibault-procede-a-un-renouvellement-inedit-de-la-direction-de-la-cgt_1274511_3224.html#ens_id=1258942
Bernard Thibault procède à un renouvellement inédit de la direction de
la CGT
La personnalisation médiatique finirait par laisser croire aux lecteurs que la CGT est gérée comme l'UMP... Il n'en est pourtant rien!
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/sfr-attaque-sud-trop-revolutionnaire-a-son-gout_209113.html
SFR attaque Sud, trop révolutionnaire à son goût
SFR service clients conteste en justice la représentativité de Sud au
motif notamment que le syndicat ne respecterait pas les valeurs
républicaines. Ce dernier qualifie ce geste d'attaque sans précédent
de la liberté syndicale.
Qu'une entreprise en France, n'importe laquelle, ose attaquer sur le terrain des valeurs républicaines, totalement manipulées et subverties par la clique au pouvoir, est d'un grotesque achevé; un tribunal digne de ce nom, dans un Etat qui connaîtrait la séparation des pouvoirs en quelque sorte, lui vaudrait une lourde condamnation pour procédure abusive et outrage à magistrat!
Educ :
Communiqué intersyndical sur la réforme de la formation des enseignants
Enseigner est un métier qui s’apprend !
Nous refusons la réforme actuelle de la formation des enseignants
et exigeons d’autres choix !
Les conditions de formation et les modalités de recrutement des enseignants actuellement en débat engagent l’avenir de notre système éducatif dans un contexte de renouvellement important de la profession. Cette réforme intéresse la société dans son ensemble : quels sont les besoins de notre système éducatif, quelles sont les conditions d’exercice de métiers essentiels pour l’avenir du pays mais aujourd’hui trop peu valorisés, quelles sont les besoins des élèves et des jeunes, quelle sera la formation pédagogique de ceux qui auront la responsabilité de former des millions de jeunes demain ? Enseignants, étudiants, parents, élèves : nous sommes tous concernés !
Pourtant, malgré l’importance de ce dossier qui constitue un véritable choix de société, le gouvernement a fait le choix d’une réforme controversée et du passage en force. Au lieu de profiter du report d’un an de l’application complète de la réforme obtenu par la mobilisation de l’an dernier pour mettre en place une réelle concertation destinée à l’élaboration d’une réforme partagée, Luc Châtel et Valérie Pécresse ont rendu leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (étudiants, lycéens, parents, enseignants, enseignants-chercheurs, IUFM, universités…). Nous dénonçons l’absence de réelle concertation et le mépris du dialogue social dont font preuve les ministres.
Nos organisations jugent inacceptables en l’état les orientations présentées le 13 novembre dernier qui confirment la mise en place d’une réforme régressive pour la formation des futurs enseignants et bouleverse l’organisation de l’offre de master dans les universités. Ces orientations vont à l’encontre d’une démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et s’opposent à l’amélioration de la qualité de la formation :
- la formation professionnelle des futurs enseignants est réduite à portion congrue alors qu’elle nécessiterait d’être renforcée afin de préparer les futurs enseignants à la diversité des missions qui leur sont confiées. Des lauréats au concours peuvent se retrouver devant des élèves sans avoir bénéficié de stages ni de formation professionnelle.
- l’articulation proposée entre concours et masters va non seulement rendre ingérable l’année de master 2 pour les étudiants (qui devront mener de front préparation des épreuves, mémoires de recherche, validation du master et éventuellement stage en responsabilité), mais elle s’oppose également à l’élévation du niveau de qualification en rendant impossible toute formation professionnelle et disciplinaire pendant l’année de M2
- les IUFM sont cantonnés à l’éventuel encadrement des stages alors qu’ils constituent une composante essentielle de l’université au rôle, à l’expertise et aux compétences avérées, sur la formation initiale et continue des enseignants
- aucun dispositif ambitieux d’accompagnement financier des étudiants n’est mis en place pour compenser l’allongement de la durée des études et le décalage du concours, écartant ainsi de nombreux étudiants issus des catégories sociales les moins favorisées de ces métiers.
Les organisations signataires exigent la remise à plat de la réforme impliquant le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés et l’ouverture indispensable de réelles négociations. Elles revendiquent la mise en place d’une réforme de la formation des enseignants qui réponde aux besoins du système éducatif et permette une véritable formation professionnelle des futurs enseignants. En conséquence, elles demandent :
- une réelle amélioration de la formation de tous les enseignants et la reconnaissance de celle-ci par l’obtention d’un master
- de revenir sur la place des épreuves d’admissibilité au cours du cursus actuellement prévue par la réforme afin de garantir une place des futurs concours compatible avec la conception de masters de qualité intégrant les dimensions disciplinaires et professionnelles nécessaires à l’exercice du métier et permettant la réussite des étudiants et une réelle réorientation de ceux ayant échoués aux concours.
- une évolution du contenu des épreuves des concours fixées nationalement en concertation avec les organisations représentatives permettant d’évaluer les futurs enseignants sur l’ensemble de leurs compétences disciplinaires et professionnelles indispensables à leur métier
- un recrutement des futurs enseignants au même niveau pour tous les concours (PE, CPE, PLP, CAPET, CAPES, CAPEPS)
- un cadrage national des masters dits « intégrés » garantissant l’articulation entre une professionnalisation progressive et la formation disciplinaire, assortie d’une carte nationale des formations garantissant l’égal accès de tous sur le territoire à la préparation des concours. L’acquisition des compétences professionnelles doit progressivement se renforcer avec l’avancée dans le cursus universitaire.
- une année de fonctionnaire stagiaire post-concours qui comporte au moins un mi-temps pour la poursuite de la formation professionnelle
- des garanties réelles sur le rôle, les fonctions et les moyens humains et financiers des IUFM dans la formation initiale et continue des futurs enseignants au sein des universités
- la mise en place de dispositifs d’accompagnement financier renforcés et pérennes pour les étudiants afin de garantir la mixité sociale du recrutement des futurs enseignants
- des modalités adaptées pour les candidats des PLP des disciplines professionnelles et les non titulaires (VAE, cycle préparatoire…)
Face à une situation qui semble aujourd’hui bloquée et à des arbitrages présentés comme définitifs, nous affirmons notre détermination à imposer par l’action des choix que le gouvernement nous refuse depuis 18 mois. Nous demandons que l’année scolaire en cours ne soit pas à nouveau gâchée par des bricolages successifs mais permette l’ouverture de réelles négociations. Si de profondes inflexions ne sont pas rapidement apportées au projet de réforme, le gouvernement prépare les conditions d'une situation explosive dans les universités et les établissements scolaires lors de la mise en œuvre de la réforme à la rentrée 2010.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les organisations signataires appellent à une journée nationale de mobilisation mardi 15 décembre dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur (notamment dans les IUFM) pouvant se traduire par des initiatives de grèves, des rassemblements, des assemblées générales de débat, des manifestations, afin de dénoncer le projet régressif du gouvernement pour la formation des enseignants et d’exiger une réforme répondant aux besoins du système éducatif, permettant une vraie formation professionnelle et garantissant une réelle élévation de la formation des futurs enseignants conforme aux attentes de la société.
Signataires :
- UNEF
- FSU, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNUEP-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU
- Fédération UNSA Education, SE UNSA, Sup Recherche UNSA, A et I UNSA, SNPTES UNSA, SI.EN UNSA
- SGEN CFDT
- FERC Sup CGT, CGT Educ’Action
- FCPE
- UNL
- FIDL
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/01/les-enseignants-europeens-reclament-plus-de-formation-continue_1274737_3214.html#ens_id=1229424
Les enseignants européens réclament plus de formation continue...
En France, ils auront pour tout potage un renforcement des chiens de garde locaux...
Santé :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/premier-recensement-des-agents-de-l-education-touches-par-l-amiante_1274514_3224.html#ens_id=1274606
Premier recensement des agents de l'éducation touchés par l'amiante
L'éducation nationale compte aussi ses victimes de l'amiante. Selon un
premier recensement réalisé par le ministère, ils sont même nombreux à
y avoir été exposés.
Ce document confidentiel, que Le Monde s'est procuré, établit un état
des lieux à partir de 6 125 questionnaires remplis par des agents nés
en 1949 et avant.
Qu'en pense Allègre?
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
COMMUNIQUE DE PRESSE
Amiante : dans l’éducation nationale aussi !
Après un retard très important pour reconnaître que l’amiante était un problème majeur qu’il fallait prendre à bras le corps, l’Education Nationale a depuis 3 ans pris des mesures pour qu’une information soit faite auprès des personnels. Mais il a fallu de longs mois, et la détermination des organisations syndicales, pour qu’une brochure informative sur l’amiante soit élaborée puis diffusée dans les écoles et les établissements d’enseignement, sans que l’on soit certain encore aujourd’hui que tous les personnels en aient bien été destinataires. Les représentants du personnel en Comité Central Hygiène et Sécurité, au premier rang desquels la FSU, ont ensuite bataillé pour qu’une enquête d’exposition soit menée auprès de l’ensemble des personnels : la demande que nous avons portée était que tous les personnels puissent être destinataires de cette enquête avant leur départ en retraite. Le choix gouvernemental a été de cibler les personnes « à risque »en raison de leur profession et lieu de travail, et de laisser aux autres la responsabilité de remplir d’eux mêmes un questionnaire sur les sites académiques. Nous le regrettons car nous savons que des collègues non répertoriés « à risque » ont été victimes de l’amiante et en subissent aujourd’hui les conséquences. Aujourd’hui, les premiers résultats pour l’enquête menée auprès des personnels nés en 1949 ou avant, montre la gravité de la situation. Les réponses donnent un peu plus de 2% d’expositions fortes et près de 7% d’expositions intermédiaires: ce sont plusieurs centaines de collègues qui vont devoir être suivis, et le ministère organise maintenant le suivi des personnes concernées. Pour autant les collègues en exposition faible ne doivent pas être négligés. Les enquêtes vont se poursuivre pour les personnels nés en 1950, 1951 etc. donc pendant des années. Cela suppose une organisation rigoureuse et des personnels : il faut faire vite !
Le scandale de l‘amiante n’a pas fini de faire parler de lui ! La FSU exige qu’une information plus offensive et plus dynamique soit faite afin que tous les personnels soient bien informés, et que tous les collègues puissent remplir les questionnaires avant de partir en retraite. Elle exige qu’une recherche soit faite pour les personnels déjà partis en retraite et qui n’ont pu être suivis. Pour la FSU, minimiser les chiffres reviendrait à évacuer le problème et « oublier » les collègues qui sont victimes de l’amiante, quel que soit leur nombre.
Les personnels de l'éducation, qui subissent de plein fouet les risques psychosociaux et les TMS, peuvent être aussi des victimes de l'amiante. Leur employeur doit leur accorder toute l’attention, le temps et les moyens nécessaires. Dans l'enseignement supérieur (qui n'est pas concerné par ce recensement) l'amiante est également présente dans de nombreux établissements des années 60, ce qui a conduit au long chantier non achevé de Jussieu et à des décès de collègues dus à l'amiante.
La FSU rappelle qu’elle vient de signer l’accord sur la santé et la sécurité au travail et qu’elle entend bien le faire respecter. Cet accord contient un projet de suivi postprofessionnel pour les risques différés qu’il convient de traduire rapidement dans les actes.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
http://www.20minutes.fr/article/367738/France-Suicides-chez-France-Telecom-la-direction-donne-ses-chiffres.php
Suicides chez France Télécom: la direction donne ses chiffres.
Ceux des rémunérations du haut encadrement?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/selon-la-direction-32-salaries-de-france-telecom-se-sont-suicides-depuis-2008_1274745_3224.html#ens_id=1268114
Selon la direction, 32 salariés de France Télécom se sont suicidés
depuis 2008
Cela fait en effet beaucoup moins que dans les prisons... Pas de quoi s'en vanter.
Travail :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/12/01/la-rupture-du-contrat-de-travail-par-consentement-mutuel-se-banalise_1274544_3234.html
La rupture du contrat de travail par consentement mutuel se banalise.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/toute-la-gauche-unie-contre-la-taxation-des-accidentes-du-travail-01-12-2009-730641.php
Toute la gauche unie contre la taxation des accidentés du travail.
Ne pas oublier en effet que la prise en charge d'un accidenté du travail dispense l'employeur de certaines contributions sociales... Taxer les indemnités c'est une fois de plus faire passer les charges sociales de l'entreprise aux ménages, dans ce cas au ménages blessé! On peut certes envisager encore plus odieux...
http://www.20minutes.fr/article/367708/France-Les-ados-jugent-le-travail-de-leurs-parents-stressant-et-fatigant.php
Les ados jugent le travail de leurs parents stressant et fatigant
C'est ce que révèle une enquête de l'Observatoire de la parentalité en
entreprise...
Ajouter à cela le peu de confiance envers l'employeur et la hiérarchie... et les ados en concluront que le discours sur le travailler plus pour gagner plus est vraiment un piège à...
http://www.lefigaro.fr/entreprise/2009/12/01/05011-20091201ARTFIG00541-les-ados-n-ont-pas-une-bonne-image-du-travail-des-parents-.php
Les ados n'ont pas une bonne image du travail des parents
Plus des deux tiers des adolescents jugent l'activité de leur parents
«stressante, fatigante», voire «très dure», contre 20% seulement qui
la considèrent «épanouissante».
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Faut-il-payer-le-merite-_3633-1175620_actu.Htm
Faut-il payer le mérite ?
« Le mérite, dit le philosophe et fondateur de l'Université de tous
les savoirs,Yves Michaud, semble devenu une sorte de droit à
récompense financière, en tout cas quelque chose qui doit payer »
Cela ne règle pas la question principielle de la définition du mérite, de son évaluation et de la qualité propre de ses évaluateurs!
Logement :
http://ministeredelacrise.blogs.liberation.fr/logement/2009/12/quand-les-mallog%C3%A9s-font-plus-confiance-%C3%A0-jeudinoir-quau-115-il-y-a-un-probl%C3%A8me-.html
Jeudi Noir ou pas, les murs ne sont pas extensibles
Si même les services sociaux ne sont plus en capacité de répondre aux
plus démunis, et renvoient vers des collectifs, comme Jeudi Noir, en
procès avec menace de milliers d’euros d’amende, il est peut-être
temps de s’interroger sur l’absurdité d’une telle situation.
http://www.20minutes.fr/article/367726/France-Dalo-Nous-sommes-obliges-de-manger-dehors-parce-que-nous-n-avons-pas-le-droit-de-cuisiner-dans-les-chambres.php
Dalo: «Nous sommes obligés de manger dehors, parce que nous n'avons
pas le droit de cuisiner dans les chambres»
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/logement-un-droit-opposable_1274521_3224.html
Logement : un droit opposable ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/christophe-robert-ce-ne-sont-pas-les-juges-qui-construisent_1274522_3224.html
Christophe Robert, directeur des études à la Fondation Abbé-Pierre
"Ce ne sont pas les juges qui construisent"
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/01/philippe-dallier-l-egalite-de-traitement-remise-en-cause_1274523_3224.html
Philippe Dallier, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis. "L'égalité de
traitement remise en cause"
C'est sans doute pour cela que les sénateurs de droite ont voté comme un seul homme, la suppression de la taxe professionnelle...
Droits et Libertés :
http://www.lepost.fr/article/2009/12/01/1819317_le-site-d-eric-besson-devient-un-defouloir-de-racistes-en-goguette.html#xtor=ADC-218
Identité nationale: les racistes bienvenus sur le site d'Eric Besson?
http://www.liberation.fr/politiques/0101605960-pret-a-tout-pour-etre-sur-la-photo
Prêt à tout pour être sur la photo
D’expulsions en «grand débat», Besson est partout. Comme Sarkozy…
http://www.liberation.fr/politiques/0101605958-il-n-a-aucun-etat-d-ame-et-il-le-revendique
«Il n’a aucun état d’âme et il le revendique»
Pour les associatifs, le passé de gauche du ministre explique son excès
de zèle.
Etienne Pinte : «Je pense qu’il doit subir des pressions de Sarkozy
afin de contrer une éventuelle poussée de l’extrême droite aux
régionales, mais j’ai aussi l’impression que les convertis sont
souvent amenés à en faire plus qu’on leur en demande. Certains peuvent
devenir de vrais ayatollahs.»
Le maire de Versailles a des références... le zèle fanatique des néo convertis est en effet une constante historique.
http://www.liberation.fr/politiques/0101605987-besson-suit-la-voie-de-son-maitre
Besson suit la voie de son maître
Omniprésent, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale a
réussi à devenir une pièce maîtresse de la stratégie élyséenne. En
double de Nicolas Sarkozy.
Même la voix...
http://www.liberation.fr/politiques/0101605959-travail-illegal-la-surenchere-avec-darcos
Travail illégal : la surenchère avec Darcos
http://www.liberation.fr/politiques/0101605990-variations-sur-le-theme-de-la-traitrise
Variations sur le thème de la traîtrise
Deux ans après son revirement spectaculaire, l’ex-député socialiste
suscite des réactions violentes au PS, à la hauteur de son reniement.
http://www.liberation.fr/politiques/0101606014-fillon-remplace-sarkozy-a-un-debat-sur-l-identite-nationale
Fillon remplace Sarkozy à un débat sur l’identité nationale
Think tank libéral fondé par Claude Bébéar, l’Institut Montaigne se
défend d’avoir voulu participer à la campagne sur l’identité
nationale. Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, participera
également aux travaux.
Pauvre Montaigne... récupéré par des prédateurs sans vergogne qui ne font même pas l'effort compensatoire de verser dans la philanthropie et la générosité charitable!
http://www.ledauphine.com/emigration-deux-jeunes-turcs-de-21-et-24-ans-en-voie-d-tre-expulses-quel-sort-pour-mustafa-et-eyup-ergen--@/index.jspz?comnumcom=84007&article=229023
LE PONTET Quel sort pour Mustafa et Eyup Ergen, expulsés à 21 et 24 ans ?
http://www.libemarseille.fr/henry/2009/12/les-assises-pour-le-gendarme-de-draguignan-qui-avait-tu%C3%A9-un-fuyard-menott%C3%A9.html
Les assises pour le gendarme de Draguignan qui avait tué un fuyard menotté.
Il aura sans doute du mal à plaider la légitime défense ou la réponse proportionnée... Mais un procès d'assises provoque toujours des surprises...
Développement Durable :
http://www.liberennes.fr/libe/2009/12/algues-vertes-condamnation-de-letat-confirm%C3%A9e-en-appel.html
Algues vertes: condamnation de l’Etat confirmée en appel
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Algues-vertes-l-Etat-plus-lourdement-condamne-en-appel_39382-1174656_actu.Htm
Algues vertes: l'Etat plus lourdement condamné en appel
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Prefailles-refuse-de-nettoyer-sa-cote-souillee-_39382-1175625_actu.Htm
Préfailles refuse de nettoyer sa côte souillée
Le nettoyage des galettes de fioul sur le littoral est à la charge des
communes. À Préfailles, vous refusez de le faire, pourquoi ?
http://www.liberation.fr/terre/0101606233-incident-a-la-centrale-nucleaire-du-cruas-en-ardeche
Incident à la centrale nucléaire du Cruas en Ardèche
L'arrêt d'un réacteur après une perte de refroidissement n'a pas eu de
conséquence pour l'environnement, assure l'Autorité de sûreté
nucléaire.
http://www.20minutes.fr/article/368052/France-Un-reacteur-nucleaire-mis-a-l-arret-apres-une-perte-du-refroidissement.php
Un réacteur nucléaire mis à l'arrêt après une « perte du refroidissement»
http://www.libestrasbourg.fr/actu/2009/12/linra-fait-appel-du-saccage-de-sa-vigne-transg%C3%A9nique.html
L'Inra fait appel du saccage de sa vigne transgénique
Quand on songe qu'un parti politique va faire l'essentiel de sa campagne sur de tels sujets, que d'autres se sentent tenus de rajouter du vert à leurs discours, on peut se dire que le débat politique se refuse à traiter les problèmes selon une saine hiérarchie des catégories de la pensée...
Medias :
http://www.lesechos.fr/journal20091201/lec2_communication/020245060513.htm?
Reprise du site Le Post : le tandem Bergé-Rosselin se porte candidat
Trois repreneurs sont en lice pour la vente du site participatif Le
Post, détenu par Le Monde Interactif : un fonds d'investissement,
RentabiliWeb et Pierre Bergé avec Jacques Rosselin autour d'un groupe
d'investisseurs.
Finalement on pardonne à Pierre Bergé d'avoir dit sans nuance une vérité...
http://www.libetoulouse.fr/2007/2009/12/toulouse-1-d%C3%A9c-2009-afp---le-projet-de-r%C3%A9organisation-de-france-3-pr%C3%A9voyant-de-regrouper-les-13-directions-r%C3%A9gionales.html
France 3 déshabillerait Toulouse la socialiste pour Bordeaux l'UMP.
Pour le plus grand profit d'une télé locale et privée?
http://www.liberation.fr/medias/0101606094-le-parisien-aujourd-hui-en-greve-ne-paraitra-pas-mercredi
«Le Parisien-Aujourd'hui», en grève, ne paraîtra pas mercredi
Réunis en assemblée générale, les salariés des quotidiens, qui ont
réaffirmé leur «opposition à toute suppression nette d'emploi», ont
cessé le travail ce mardi après-midi. Leur mouvement est
reconductible.
http://www.liberation.fr/medias/0101605731-propublica-l-info-au-long-cours
ProPublica, l’info au long cours
Presse . Lancée par deux milliardaires californiens, la fondation
finance une rédaction de journalistes d’investigation dont les
enquêtes de fond sont ensuite mises à la disposition des télévisions
et journaux américains.
On est assuré que tous n ' utiliseront pas ces résultats...
Suisse :
http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2009/12/02/chappatte-je-renvoie-au-suisse-une-image-peu-reluisante-de-lui-meme_1274759_3214.html
Chappatte : "Je renvoie au Suisse une image peu reluisante de lui-même"
http://www.20minutes.fr/article/367770/A-la-Une-Nicolas-Sarkozy-livre-son-sentiment-sur-l-interdiction-des-minarets.php
MINARETS INTERDITS EN SUISSE
Sarkozy : «Les gens ne veulent pas que leur pays soit dénaturé»
Dénaturé? Il est vrai qu'avec Sarko, la France sait de quoi il s'agit...
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/30/suisse-les-affiches-de-choc-de-la-droite-populiste-decryptees_1274290_3214.html
Suisse : les affiches chocs de la droite populiste décryptées
http://www.leprogres.fr/fr/article/2410555,177/Minaret-a-Saint-Etienne-comment-le-projet-a-evite-la-polemique.html
Minaret à Saint-Etienne : comment le projet a évité la polémique
Prévu dans les premiers plans à une hauteur de 21 mètres, il perdra 7
mètres lors de l'instruction du dossier par les services
administratifs.
L'architecte explique que la construction d'une
mosquée doit « s'inscrire dans un projet de ville »
Un projet de "ville"? L'intégration d'une religion? Beaucoup de repères ont été vraiment perdus...
commenter cet article …