LA CES REFUSE LA DÉFAITE ANNONCÉE DU SOMMET DE COPENHAGUE
Bruxelles, le 17 novembre 2009
Face aux atermoiements des gouvernements et des institutions internationales vouant le Sommet de Copenhague à la chronique d’une défaite annoncée, la Confédération européenne des syndicats (CES) rappelle l’importance de maintenir les objectifs du Sommet sur le climat. Un engagement politique fort et ambitieux doit être trouvé.
La CES s’inquiète des annonces politiques selon lesquelles le Sommet de Copenhague de décembre prochain n’aboutirait àaucun traité juridiquement contraignant sur le changement climatique. Freiner la signature d’un traité dont on parle depuis des mois, serait un mauvais signal politique pour la planète et graverait lourdement les générations futures.
Joël Decaillon, Secrétaire confédéral de la CES a déclaré : « Il est essentiel de maintenir les objectifs qui ont été fixés pour le Sommet de Copenhague. L’absence d’un accord reviendrait à rater une occasion extrêmement importante, notamment dans un contexte de crise qui impose une autre conception du développement. La tenue d’un tel Sommet n’aurait pas été aussi cruciale il y a encore une décennie. Aujourd’hui, il y a urgence à réduire les gaz à effets de serre et à limiter la hausse globale des températures à 2° maximum. D’autre part, les syndicats européens rappellent que le changement climatique peut et doit avoir l’ambition de devenir un moteur de croissance durable et de progrès social de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales. »
Lien vers la vidéo « Vers le sommet de Copenhague - Intervention de John Monks »: http://www.etuc.org/a/6678
La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 82 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.
Note sur le sommet de Copenhague (Claudie Martens pour la FSU )
La 15 ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques se tiendra à Copenhague du 7
au 18 décembre. Elle devra se prononcer sur les mesures à prendre pour la période 2013-2020 pour ne pas
dépasser une augmentation de deux degrés en 2100, objectif aujourd’hui partagé par tous les Etats. Au
delà, les conséquences seraient telles sur les provisions en eau et produits alimentaires qu’il serait
impossible de subvenir aux besoins de l’humanité. Cet objectif implique la diminution d’au moins de
moitié des émissions de CO2 à l'échelle mondiale d'ici à 2050, 80% devant être réalisés dans les pays
industrialisés. La concertation devra dépasser les antagonismes de 192 pays aux intérêts économiques très
différents, inégalement exposés, et intégrer les éléments d’un nouveau dialogue Nord/Sud. Le contexte
économique et politique pourrait cependant limiter dramatiquement les ambitions de la convention. Mais
quelle que soit l’issue finale, les politiques nationales en termes de développement, d’emploi, de fiscalité,
d’aménagement du territoire seront largement contraintes par la question écologique. Cela signifie que le
syndicalisme doit l’appréhender comme un élément incontournable dans sa réflexion, et l’articuler
pleinement avec des problématiques plus familières.
I Protocole de Kyoto: rappel et bilan
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, fut adopté en 1997 dans un contexte international très
différent de celui de 2009. L'économie de l'ancien monde industriel de l’Est est en plein effondrement,
quelques pays comme la Chine entament une phase de fort développement mais sans que cette émergence
ne change encore fondamentalement le jeu international. Le protocole s’inscrit dans un monde dual avec
d'un coté les pays industrialisés et économies en transition (= bloc de l'Est) classés «pays de l’annexe » et
de l'autre coté tous les autres. L’accord se fonde sur le principe de responsabilité commune mais
différenciée, les pays développés par leur responsabilité historique devant être à l’avant-garde de la lutte
contre le réchauffement.
Les pays « non annexe » n'ont pas d'engagement contraignant mais simplement l'obligation de
communiquer les informations sur leurs émissions de GES et leurs politiques de lutte contre ces
émissions. Les pays de l'annexe qui ont ratifié le protocole, se sont engagés sur une réduction globale de -
5,2% par rapport à leur niveau d'émission de 1990. Chaque pays s'est aussi engagé sur un objectif propre
en lien avec ses projections de croissance. Pour réaliser ces engagements, le protocole prévoit, en
complément des politiques et mesures qu'ils devront mettre en oeuvre au plan national, trois mécanismes
dits " de flexibilité " :
- les permis d'émission permettant de vendre ou d'acheter des droits à émettre entre pays industrialisés ;
- la mise en oeuvre conjointe (MOC) qui permet, entre pays développés de procéder à des investissements
visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier
des crédits d'émission générés par les réductions ainsi obtenues ;
- le mécanisme de développement propre (MDP), proche du dispositif précédent, à la différence que les
investissements sont effectués par un pays développé, dans un pays en développement. Autrement dit, sont
récompensés par des crédits d'émission (« offsets ») les projets dans les PED. Très contestable, le MDP
permet ainsi aux pays développés de réaliser au Sud à moindre coût l'effort qu'ils ne réalisent pas sur leur
propre territoire (Le paquet énergie climat européen prévoit de réaliser 40% de l’effort de réduction par
les offsets). Rien ne garantit que les réductions réalisées par les offsets s'additionnent bien à ce que les
PED auraient réalisé de toute façon.
L’Union européenne qui a arrêté un objectif de -8% est la seule en passe aujourd’hui de respecter ses
engagements. Le Japon, engagé à - 6% est à + 13%, le Canada engagé à -7% est à +35%.... En théorie le
protocole prévoit des sanctions: les états qui n’ont pas rempli leurs engagements devraient rendre sur la
prochaine période d’engagement un montant de quotas d’émission égal à 1.3 le montant qui n’a pas été
rendu en 2008-2012.
II Depuis Kyoto, quelles évolutions du coté des plus gros émetteurs ?
Les trois principaux émetteurs sont aujourd’hui les Etats-Unis (non signataires de Kyoto), la Chine et
l’Union Européenne.
1 Le paquet énergie climat européen
L’objectif était de réaliser 20% d’économie d’énergie, porter la part des énergies renouvelables dans la
consommation énergétique à 20 %, diminuer de 20% les émissions de GES. L’accord conclu en décembre
2008 est très en retrait par rapport à ces ambitions en particulier concernant la réduction des émissions.
Les Etats membres vont désormais vendre aux enchères les droits à polluer qu’ils attribuaient jusqu’à
présent gratuitement aux industriels. Lorsque les Etats auront vendu aux enchères tous leurs quotas, les
industriels devront, en cas de besoin, en acquérir d’autres sur le marché secondaire, auprès d’entreprises
disposant de droits à polluer inutilisés. A partir de 2013, 88 % des droits sera réparti entre les Etats sur la
base de leurs émissions de 2005. Les enchères ne seront appliquées que pour 70 % des émissions des
entreprises en 2020 et 100% en 2027 mais dès 2013 à 100 % pour les producteurs d’électricité. Une
entreprise devra payer une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise au-delà de ses droits.
Mais outre le fait que le prix de la tonne de CO2 est particulièrement volatile, deux exemptions
décrédibilisent le dispositif: possibilité donnée aux Etats membres de réaliser jusqu’à 50 % de leurs
réductions d’émissions en dehors du territoire européen, permis gratuits aux industries démontrant une
exposition au commerce non européen au-delà de 10% et pour qui l’achat de permis augmente ses coûts
de plus de 5% (ce qui représente des pans entiers de l’industrie européenne).
Les recettes des enchères devraient rapporter un chiffre proche de 30 milliards d’euros par an si le prix de
la tonne était de 30 euros. Les Etats souhaitent en utiliser la moitié pour les politiques climatiques mais ont
refusé d’affecter une partie de ces moyens aux pays en développement.
Le coût global du plan pour les entreprises européennes devrait atteindre 360 milliards d’euros.
2 La nouvelle donne américaine
L’élection de Barak Obama marque bien sur un tournant par rapport à l’administration Bush. Le 26 juin
2009, la chambre des représentants a adopté la loi « American Clean Energy and Security Act » mais avec
des ambitions revues à la baisse et loin d’être à la hauteur des enjeux. Alors que les États-Unis sont le
deuxième pollueur du monde (un cinquième des émissions mondiales), que leurs émissions sont de 40 %
supérieures à celles de l’UE et qu’elles ont augmenté de 17 % depuis 1990, le projet de loi propose une
réduction de seulement 17 % entre 2005 et 2020 (1% sur le territoire des Etats Unis , le reste par MDP
hors territoire des Etas Unis).
Cette loi constitue cependant la seule chance de voir émerger une politique américaine de lutte contre le
changement climatique. Le texte est suspendu au vote final du Sénat, improbable et qui n’interviendra
qu’après Copenhague. L’administration Obama s’emploie aujourd’hui à donner des gages aux
Républicains et des assurances économiques aux Démocrates pour arracher ce vote.
3 La Chine
La Chine est aujourd’hui le premier pays émetteur de GES en valeur absolue mais les émissions de gaz à
effet de serre d'un Chinois ne représentent que la moitié de celles d'un Européen et un quart de celles d'un
Américain. Le Programme chinois de 2007, mis à jour en 2008, fixe des objectifs d'amélioration de
l'efficacité énergétique (-20% d'énergie par point de PIB d'ici à fin 2010 par rapport à 2006) et
d'accroissement du "mix énergétique" au profit des énergies non fossiles (15% en 2020). Il impose à 1000
grandes entreprises d'Etat de procéder des réductions draconiennes de leurs émissions de GES, de fermer
les sites de production trop énergivores (certaines cimenteries, des petites centrales électriques, des
aciéries...) En outre, Pékin a décidé d'étendre la couverture forestière de son territoire jusqu'à atteindre
20% de la superficie nationale. L'approche chinoise est diversifiée et intègre à la fois des objectifs et des
quotas, des normes industrielles et d'équipements, des taxes sur l'énergie et des incitations financières. En
2008, elle a doublé sa capacité en matière d'énergies renouvelables. Toutefois elle le fait d’autant plus
facilement qu’elle est le premier bénéficiaire du MDP, véritable subvention à un concurrent aux yeux des
Etats Unis.
III Les enjeux de Copenhague
1 la répartition des efforts
Le pourcentage de réduction d’émissions de GES sur lequel les Etats sont prêts à s’engager constitue le
premier enjeu du sommet. Le statut dérogatoire des pays émergents et en particulier celui de la Chine est
de plus en plus critiqué. Les États-Unis suggèrent que l’accord distingue trois catégories de pays – et non
plus seulement deux – selon un critère « objectif » de développement qui pourrait être le PIB. À l’horizon
2020, les pays développés seraient astreints à des objectifs de réduction absolus, les pays émergents
devraient adopter des stratégies nationales d’atténuation adossées à des objectifs définis et les PED
devraient adopter des initiatives d’atténuation sans objectif contraignant.
L 'ONU, l'UE et les ONG, les pays en développement (PED) prônent une méthode « par le haut » comme
dans le protocole de Kyoto. Le traité fixe un objectif chiffré commun, des efforts différenciés, un
calendrier. Cette méthode cohérente et efficace n’a aucune chance de faire l’accord. Les pays émergents
comme le Brésil et l’Inde persistent à réclamer la fixation d’un objectif à 2020 pour les seuls pays
développés avant tout engagement de plus long terme afin de ne pas compromettre leur développement
économique. Et les maigres résultats du traité de Kyoto ne constituent pas un point d’appui solide pour les
défenseurs de la méthode « par le haut ». Les Etats-Unis sont opposés à un accord international
contraignant. Pour Washington, "la contrainte de l'engagement s'exerce au niveau national", l'accord
international devant uniquement refléter les efforts collectifs. Quant aux engagements chinois, ils
dépendront de l’ampleur des efforts des États-Unis d’une part, et de leur accès à des transferts financiers
et technologiques conséquents d’autre part.
Plus séduisante pour les pays émergents, et les Etats Unis, la méthode "patchwork" calquée sur le modèle
des négociations de l‘OMC. Chaque pays fait une offre d’engagements puis ajuste sa proposition sur la
base des offres des autres pays. Plus pragmatique car seule susceptible de permettre un accord, elle est
moins lisible, s'inscrit sur le court terme et ne permet pas le niveau d'efforts nécessaire pour atteindre
l'objectif partagé: la somme des mesures annoncées aujourd'hui par les pays industrialisés aboutit à une
réduction de 10 à 24% pour 2020 alors que la communauté scientifique recommande une fourchette de 25
à 40%.
2 Vers de nouveaux rapports Nord Sud ?
Quelle que soit la méthode, les mesures à prendre, extrêmement couteuses posent la question du
financement. Derrière les discussions se joue la reconnaissance de la dette écologique des pays du Nord
envers le reste de la planète qui confère aux pays développés la responsabilité d’aider les PED à mener à
bien un développement écologiquement soutenable par des transferts technologiques et financiers et à
financer l’adaptation au changement climatique dans les zones les plus touchées (équatoriales et
tropicales pour l'essentiel).
- Concernant le financement des mesures de réduction, est mise en débat une réforme des MDP
essentiellement portée par les pays développés, élargissant les champs des offsets notamment à la lutte
contre la déforestation. Le Brésil et nombre de pays forestiers très engagés dans la lutte contre la
déforestation, y sont très opposés, refusant toute ingérence dans la gestion de la forêt amazonienne. Le
Brésil propose la mise en oeuvre d’un fonds abondé par les pays développés. qui récompenserait les
politiques de préservation forestières en dehors des mécanismes de marché.
- Les transferts technologiques vers les PED se heurtent à la question des droits de propriété intellectuels :
les pays détenteurs de technologie veulent préserver un avantage compétitif, alors que de nombreux PED
demandent une contractualisation internationale du coût des brevets.
- En ce qui concerne les transferts financiers, le coût de l’adaptation au changement climatique est
considérable pour les pays les plus touchés qui sont aussi parmi les plus pauvres (entre 29 et 67 milliards
de dollars pour les seuls PED). L'Afrique menace de quitter les discussions si un effort significatif n'est
pas fait pour abonder le fond d’adaptation. Mais le contexte de crise économique incite plutôt les pays
contributeurs à revoir à la baisse leurs engagements. L’un des défis de Copenhague tient dans la fondation
d’un nouveau fonds multilatéral qui élargirait la liste des donateurs ; un relatif consensus pourrait prendre
corps autour du « green fund » proposé par le Mexique. Ce mécanisme collecterait et reverserait les fonds
entre les États suivant l’évolution de leurs émissions, de leur intensité énergétique et de leur poids
économique. Si tous les pays ont vocation à l’alimenter et à en bénéficier, le dispositif réserverait toutefois
30 % des contributions des pays industrialisés aux pays les plus vulnérables. Sa principale faiblesse est de
reposer sur une aide publique incertaine en période de récession économique mondiale. La Norvège a
ainsi proposé d’allouer aux PED une fraction des bénéfices issus de la vente des quotas d’émissions taxés
à hauteur de 2 %.
Au final, l’hypothèse la plus probable est qu’il n’y aura pas de traité signé à Copenhague. L’ultime
rencontre préparatoire de Bangkok s’est achevée avec le relevé de 2500 désaccords! Sont
aujourd’hui recherchées les voies d’un accord minimum permettant aux négociateurs de se
remettre au travail à la fin du somme dans la perspective d’un éventuel accord en 2010 à Mexico
La conséquence est la remise en débat de mécanismes d’ajustements frontaliers. La Commission
européenne doit transmettre ses propositions au Parlement d’ici à juin 2010, la Chambre des
Représentants américaine réclame de son coté l’inclusion de dispositions d’ajustement frontalier
dans le régime international post-2012, et la Chine propose de comptabiliser – et donc de taxer – les
émissions sur le lieu de consommation des produits exportés.
IV Syndicats, réseaux associatifs : quelles implications?
Dans tous ces débats le mouvement syndical au plan international et national est pour l’instant peu visible
même si toutes les organisations intègrent aujourd’hui dans leur réflexion ou pour le moins dans leur
discours la dimension environnementale. Les politiques d’atténuation à mettre en oeuvre avec leur
conséquences par exemple au plan industriel, les implications sur l’emploi la rendent incontournable.
Pour exemple, la CES réunissait début octobre une conférence sur « Les dérèglements climatiques, les
nouvelles politiques industrielles et les sorties de crise ». La CSI et la CES seront présents à Copenhague
et devraient participer aux actions du 12 décembre. Du coté des associations environnementales, 450
ONG sont regroupées dans le réseau international Climate Action Network (CAN) principal interlocuteur
des gouvernements dans les négociations « climat » . Sa déclinaison française est le collectif Ultimatum
climatique (Greenpeace, fondation Hulot, les amis de la terre, médecins du monde, WWF, les amis de la
terre, secours catholique…) Mais celui ne prend pas véritablement position sur les aspects économiques
et sociaux et n’inclut pas d’organisation syndicale ou politique. Pour cette raison un second réseau
« Climate Justice Now ! » a été constitué en 2007, regroupant plus de 160 réseaux internationaux à partir
d’ONG et de mouvements sociaux. Il inscrit l’urgence climatique au coeur de la crise du modèle de
production et de consommation dominant et des politiques néolibérales. En France, le collectif « Urgence
climatique - Justice sociale » auquel participe la FSU est lié à ce réseau international et regroupe des
associations, des syndicats et des partis politiques*.
Du coté des confédérations françaises, CGT, CFDT travaillent ces questions dans le cadre de la CES mais
également au plan national. La CFDT a publié en avril dernier un guide syndical du changement
climatique très documenté. Le grenelle de l’environnement suivi du grenelle de la mer a été l’occasion de
tisser des liens avec des organisations comme la fondation Hulot, France Nature Environnement par
exemple. A noter en se promenant sur leurs sites que les deux confédérations cherchent visiblement à
promouvoir des expressions communes avec ces associations (sur le site de la CGT une vidéo du porte
parole de FNE, des interviews croisées, du coté de la CFDT des déclarations communes CFDT FNE …)
Et la CGT à quelques jours de Copenhague en fait la une de son site. Force aujourd’hui de constater que la
FSU n’apparait pas particulièrement en avance sur ce terrain. L’initiative du 2 décembre avec Solidaires
doit être une des occasions de combler ce retard.
Claudie Martens
*Fsu, Solidaires, Confédération paysanne, Attac, Amis de la terre, Copernic, LDH, Mouvement de la paix, réseau
sortir du nucléaire, Agir ensemble contre le chômage, les Verts, Parti de Gauche, NPA, Gauche unitaire,…
Sources
Note de veille n°149 du centre d’analyse stratégique
Le changement climatique – Aurélie Vieillefosse – 2009- la Documentation Française
Questions internationales N°38
Lettre de l’OFCE du 15 juin Eloi Laurent Jacques Le Cacheux
Rapport P. Duharcourt Conseil économique et social
Educ :
http://www.humanite.fr/2009-11-20_Societe_Lycee-la-reforme-deja-contestee
Lycée : la réforme déjà contestée
« Le ministre a fait de très mauvais choix, estime Gérard Aschieri,
son secrétaire général. Cette réforme continue de vouloir faire plus
avec moins, ce n’est qu’un palliatif à de vraies mesures. » Les
organisations lycéennes ne sont pas plus satisfaites. « À quoi sert le
suivi individualisé lorsque l’on n’arrive pas à suivre les bases du
cours dans une classe à près de 40 élèves ? », interroge la FIDL.
L’UNL, elle, a déjà appelé à se joindre à la journée de manifestation
de mardi prochain.
cf. sur ce blog, les commentaires d'hier.
http://www.lemonde.fr/societe/chat/2009/11/20/une-reforme-du-lycee-pour-quoi-faire_1270027_3224.html
Une réforme du lycée pour quoi faire ?
Débat en direct avec Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale,
jeudi 26 novembre 2009 à partir de 11h00
http://www.rue89.com/derriere-le-barreau/2009/11/20/droits-de-lenfant-interdit-de-fesser-permis-dincarcerer
Droits de l'enfant : interdit de fesser, permis d'incarcérer
Il n'y a que les crétins "utiles" qui n'y voient aucune contradiction...
Travail :
http://eco.rue89.com/2009/11/20/lechelle-magique-de-france-telecom-danger-pour-les-employes-126726
L'échelle « magique » de France Telecom, un nouveau danger ?
France Télécom Orange est en passe de révolutionner le secteur de…
l'échelle. Après trois années de cogitations, l'entreprise a mis en
production chez Tubesca une « échelle magique » en ce sens qu'elle
permet de faire intervenir un seul technicien au lieu de deux.
http://www.lesechos.fr/info/france/afp_00203485-stress-au-travail-darcos-contre-la-multiplication-des-dispositifs-d-enquete-.htm
Stress au travail : Darcos contre la "multiplication des dispositifs
d'enquête"
Ben oui, quoi... on ne va pas ennuyer les patrons avec la réglementation sur l'hygiène, la sécurité et les conditions de travail... Ne pas pénaliser le droit droit des affaires;;;C'est ce que veut le patronat... et les accidents, c'est la faute à Pas de chance! Et il paraît que Darcos est un humaniste! Imaginez les autres...
Climat Social :
http://www.liberation.fr/economie/0101604181-les-salaries-d-un-centre-d-appel-brouillent-la-tele
Les salariés d’un centre d’appel brouillent la télé
Une centaine d'employés de Téléperformance, leader sur son secteur,
ont occupé le hall de Canal Plus. Ils dénoncent les suppressions
d'emploi alors que le groupe est bénéficiaire.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/21/des-ex-salaries-de-l-unm-bloquent-le-terminal-croisieres-du-port-de-marseille-fos_1270128_3224.html
Des ex-salariés de l'UNM bloquent le terminal croisières du port de
Marseille-Fos
http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-SKF-ferme-%C3%87a-fait-mal-au-coeur-de-voir-ca-_3634-1162103_actu.Htm
SKF fermé : « Ça fait mal au coeur de voir ça »
Le fabricant suédois de roulements à billes a clos définitivement les
portes de son usine vendéenne, hier.Une dernière journée chargée en
émotion pour les salariés.
Retraites :
http://www.lefigaro.fr/retraite/2009/11/19/05004-20091119ARTFIG00700-retraite-une-revision-totale-du-systeme-testee-.php
Retraite : une révision totale du système testée
Le Conseil d'orientation des retraites étudie la pertinence de
calculer les pensions selon l'espérance de vie.
Autrement dit d'entrer dans la logique assurancielle et plus du tout dans les principes de la solidarité collective et intergénérationnelle.!
La retraite par comptes notionnels est une retraite par capitalisation, certes "virtuelle" puisqu'il est bien évident pour tout le monde que les pensions versées le sont avec les capitaux disponibles hic et nunc, mais qui lie le niveau de la pension à la faculté d'épargne de l'individu et à son espérance de vie. On sort de la logique de traitement continué et dans tous les cas de rémunération du travail tout au long d'une vie. On revient au XIX ° siècle époque où les salariés non fonctionnaires travaillaient jusqu'à leur mort ou vivotaient de leurs économies ou de la charité publique!
C'est AXA qui pilote le COR ou quoi? Et il paraît que certains "syndicalistes" trouveraient cela acceptable!
Ils feraient mieux de relire les débats et les travaux d'historiens sur la mise en place des retarites... en France, cela n'a guère que cent ans!
Il est vrai que la réforme des lycées dispensera les bacheliers de toute culture historique qui aurait pu les inciter à un comportement de citoyen à part entière!
Sans Papiers :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/20/les-travailleurs-sans-papiers-determines-a-etre-regularises_1269543_3224.html#ens_id=1237707
Les travailleurs sans papiers déterminés à être régularisés
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/20/besson-pas-de-raison-quantitative-d-encourager-l-immigration_1270115_823448.html#ens_id=1237707
Besson : "Pas de raison quantitative d'encourager l'immigration"
Penser que ce gugusse est ministre de la République française est littéralement affolant!
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/20/les-sans-papiers-chinois-ont-rejoint-le-mouvement_1269678_3224.html#ens_id=1237707
Les sans-papiers chinois ont rejoint le mouvement
M'étonne que l'UMP ne préconise pas leur retour en Chine, après son accord avec le PCC!
Droits et Libertés :
http://www.liberation.fr/societe/0101604111-80-des-francais-jugent-les-discriminations-repandues
80% des Français jugent les discriminations «répandues»
75% approuvent l'idée d'ériger la lutte contre les discriminations
comme grande cause nationale, selon un sondage Ifop publié ce vendredi
par SOS Racisme.
AZF :
http://www.lesechos.fr/info/industrie/afp_00203364-proces-azf-le-parquet-fait-appel.htm
Procès AZF : le parquet fait appel
Encore heureux vu les réquisitions ...
http://www.libetoulouse.fr/2007/2009/11/lappel-qui-vient-au-secours-des-victimes-dazf.html
L'appel qui vient au secours des victimes d'AZF
http://www.20minutes.fr/article/365078/France-Gerard-Ratier-sur-AZF-Cela-fait-huit-ans-que-nous-nous-battons-j-y-ai-laisse-une-partie-de-ma-sante.php
Gérard Ratier sur AZF: «Cela fait huit ans que nous nous battons, j'y
ai laissé une partie de ma santé»
Le président de l'Association de familles endeuillées, qui regroupe 21
familles de victimes, et père d'Alain Ratier, décédé le 21 septembre
alors qu'il intervenait pour son entreprise sur le site de l'usine
AZF, répond à «20 Minutes»...
Au Château :
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Bongo-comme-si-de-rien-n-etait-152036/
Bongo, comme si de rien n'était
Invité à déjeuner à l'Elysée vendredi, le nouveau président gabonais,
élu dans la confusion en octobre dernier, et dont la famille tiendrait
une place de choix dans l'affaire des "biens mal acquis", a assuré
être en parfaite harmonie avec Paris.
Qu'est-ce que Sarko1 pourrait bien reprocher à Bongo 2 après l'affaire de l'EPAD?
D'avoir triché aux élections? Mais il s'apprête à faire la même chose et en grand avec le nouveau sysrème prévu pour les collectivités territoriales!
Medias :
http://www.20minutes.fr/article/365106/Media-Oprah-Winfrey-un-empire-des-medias-a-elle-toute-seule.php
Plus riche que J.K Rowling, Madonna et Céline Dion réunies, Oprah
Winfrey, un empire des médias à elle toute seule
Ce qui prouve bien que ce n'est pas en "travaillant", comme a osé le dire Christine Lagarde, qu'on gagne de l'argent... Il existe ce qu'on appelle un système... et il va de soi qu'il ne peut pas être profitable à tout un chacun!
http://www.20minutes.fr/article/365098/People-Oprah-Winfrey-tire-sa-reverence.php
Oprah Winfrey tire sa révérence
La reine du talk-show américain a décidé d'arrêter l'émission qui l'a
rendue célèbre. En 2011...
http://www.lefigaro.fr/medias/2009/11/20/04002-20091120ARTFIG00716-le-fin-d-oprah-cree-un-immense-desenchantement-.php
Le fin d'Oprah «crée un immense désenchantement»
Vous avez bien lu: Désenchantement! La connerie est partout...
http://www.tvmag.com/programme-tv/article/mercato/48540/la-papesse-de-la-tv-us-arrete-en-2011.html?sat=4&sac=0&saf=1&sj=00&sm=00&sa=0&sq=&page=1&vid=0
Histoire d'un succès Oprah Winfrey a révolutionné le talk-show aux
Etats-Unis
Foot :
http://www.20minutes.fr/article/365090/Sport-Raymond-Domenech-empoche-862-000-euros-pour-la-qualification-au-Mondial.php
Raymond Domenech empoche 862.000 euros pour la qualification au Mondial
Bof... à tous les sens du terme!
http://www.e24.fr/loisirs/article155371.ece/Thierry-Henry-la-main-de-la-raison.html
Si l'on applique la théories des jeux de la science économique,
Thierry Henry a fait le choix le plus rationnel et optimal en laissant
traîner sa main sur le ballon lors du match France-Irlande.
Une bonne analyse!
http://www.rue89.com/2009/11/20/main-dhenry-cest-pas-fini-cette-langue-de-bois-126708
Main d'Henry : c'est pas fini cette langue de bois ?
http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/f5356046-d5dc-11de-b6b8-2a8dd448be04/La_main_de_Thierry_Henry_suscite_un_d%C3%A9bat_sur_l%C3%A9thique_du_sport
La main de Thierry Henry suscite un débat sur l'éthique du sport
cf. dans ce blog le communiqué du SNEP (hier, 20.11)
commenter cet article …