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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 10:15

1 Rennes, le mercredi 2 décembre 

LA FRANCE QU’ON AIME 

Martine AUBRY 

à Geneviève, Joël, Wali et Mustapha 

(Seul le prononcé fait foi) 

Chers amis, 

Vous venez de voir et d’entendre, dans ce film, des Français parler de la France qu’ils aiment, des valeurs qu’ils portent, et de la société dont ils rêvent. 

Ils sont venus dans ce Tour de France organisé par le Parti Socialiste pour parler de l’identité de la France avec ceux qui la font vivre, qui la construisent et qui la transforment. 

A chaque fois, des centaines de nos compatriotes ont pris le temps de venir réfléchir librement avec nous, et je les en remercie. Ils se sont souvent dépêchés de rentrer du travail. Ils ont renoncé à une soirée en famille. Pour parler de l’essentiel, de ce qui nous réunit. Des paroles fortes et souvent émouvantes. 

Bien sûr, j’ai entendu la souffrance, le mal-être, le désarroi dans une société qui marche sur la tête. Mais j’ai ressenti aussi l’énergie de celles et de ceux qui créent, qui produisent, qui sont généreux et solidaires, et qui ont l’enthousiasme des bâtisseurs d’avenir. 

Ils nous ont parlé de la France qu’ils aiment et dont ils sont fiers. Et ce dont ils parlaient d’abord avec force, ce sont des grands principes qui fondent notre République : la liberté, l’égalité, la fraternité, et beaucoup ont ajouté la laïcité. Ils nous ont dit leur attachement à ces valeurs comme leur inquiétude de les voir abîmées. 

Je le dis ici avec solennité et même gravité : l’identité de la France est un joyau trop précieux pour être soumis aux aléas des joutes électorales et aux vivats d’une propagande gouvernementale. 

L’identité de la France, ce n’est pas la droite, ce n’est pas la gauche, c’est bien plus, c’est la République. Comme idée, la République a plus de deux siècles ! Comme régime, plus de cent ans ! Comme promesse intégralement tenue, elle est encore à parfaire ! 

Liberté, égalité, fraternité, laïcité, changer les mots en actes, voilà le grand défi. Je le dis avec la force puisée dans les rencontres avec ces milliers d’hommes et de femmes d’Angoulême à la Seyne-sur-Mer, de Tourcoing à Auch, de Grenoble à Nancy en passant par Cachan et aujourd’hui Rennes. 

Voilà la France qu’on aime, celle que j’aime et dont je veux vous parler. La France qui ne doute pas de son identité. La France qui s’inquiète du recul de sa démocratie, de son modèle social et de son vivre ensemble. La France qui aspire à une nouvelle donne pour l’avenir. 

*** 

I – Une identité républicaine 

La France bien sûr, ce sont ses territoires, ses paysages naturels si divers, si beaux, ses montagnes qui l’élèvent, ses mers qui la caressent ou la giflent, ses plaines qui la posent. Ses monuments qui viennent rappeler notre passé, ses universités qui indiquent le futur. Ses écrivains, ses artistes, ses hommes de science, qui ont fait notre histoire et qui éclairent notre avenir. 

La France, c’est une langue admirable, une histoire vivante, un patrimoine remarquable, une culture dont nous héritons et que nous avons le devoir d’enrichir et de transmettre. 2 

Mais, être français, c’est d’abord et surtout partager des valeurs, être un citoyen avec des droits et des devoirs, et vouloir construire ensemble un avenir commun

Oui, la France, se définit d’abord par ses valeurs. La France est un pays qui s’apprend plus qu’il ne s’hérite

La France, ce sont les Droits de l’Homme et du Citoyen, qui portent un message de respect et de tolérance. C’est la France de Montesquieu, de Diderot, de Tocqueville, la France de la Déclaration de 1789, la France de tous ceux qui furent les défricheurs de la liberté. 

La France, c’est l’égalité, et le modèle social qui la porte : égalité par l’école publique, égalité par la protection sociale, égalité par la redistribution. C’est un système de santé parmi les meilleurs au monde, une assurance-chômage pour tous, une retraite qui doit être décente. La France, c’est un pays où on ne doit laisser personne sur le côté de la route. C’est la France du programme du Conseil national de la Résistance qui demandait « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ». Une belle phrase à méditer aujourd’hui ! Et c’est ce modèle social - héritage partagé - qui nous protège aujourd’hui face à la crise, ce modèle social avec lequel, il n’y a pas si longtemps, on nous disait qu’il fallait rompre. 

La France, ce sont des services publics, la puissance publique au service de l’intérêt général. 

La France, c’est le droit du sol, qui fait que toute personne qui naît et grandit en France est française. C’est une France accueillante et ouverte. Jules Ferry le disait avec force dans son discours d’Epinal en 1887 : « Au lieu de fermer la République, il faut l’ouvrir, l’ouvrir à tous les hommes de bonne volonté ! ». Dans le même texte, il regrettait ce « patriotisme haineux et bruyant, qui ne fait pas oeuvre d’union et d’apaisement, mais qui semble avoir pris pour programme de diviser et d’exciter les citoyens les uns contre les autres. » À plus d’un siècle de distance, cette phrase garde –ô combien- toute son actualité. 

La France, c’est la laïcité, qui accueille toutes les religions pourvu que la religion reste du domaine privé et qu’elle respecte le socle de nos valeurs communes. Comme disait Jaurès, à Castres en 1904 « démocratie et laïcité sont deux termes identiques ». Et il ajoutait : « Pas plus que le moine ou le prêtre ne sont admis à se substituer aux officiers de l’état civil dans la tenue des registres [..], pas plus ils ne peuvent, dans l’accomplissement du devoir social d’éducation, se substituer aux délégués civils de la nation, représentants de la démocratie laïque. ». C’est au nom de cette conception de la laïcité que nous avons été choqués des propos du Président de la République à Latran selon lesquels « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur parce que lui manquera toujours le sacrifice de sa vie ». De même, nous considérons que la République n’a pas à demander à des imams d’éteindre les incendies des banlieues, comme ce fut le cas au moment des violences urbaines de 2005. C’est à la République d’assurer l’ordre, non aux religieux. C’est cela la laïcité. On voudrait aujourd’hui la qualifier de positive ; nous le récusons, car qualifier la laïcité de positive, c’est déjà commencer à la disqualifier. 

La République distingue la loi et la foi, c’est pourquoi son message est un rempart à la « guerre des religions » et au « choc des civilisations » que l’internationale des intégristes souhaite déclencher. 

Mais la République protège la liberté de croyance et de conscience, et permet à chacun de l’exercer. Libre à chacun d’apporter sa réponse. Mais elle est personnelle, intime, tolérante. Elle ne saurait s’imposer aux autres consciences, ni se substituer à la loi des hommes. Préservons la laïcité, ne touchons pas à la loi de 1905 : elle n’est pas seulement le trésor de notre nation, elle est notre plus belle exportation au monde violent du 21ème siècle. 

La France, c’est l’universalisme. La France se conçoit porteuse d’une mission qui la dépasse en faveur des Droits de l’Homme, en faveur de la coopération européenne et internationale, en faveur de la justice et du développement partagé. S’affirmer français, c’est toujours en même temps se sentir européen, se sentir internationaliste. 

Etre Français, c’est en effet pour nous être européens. Il n’y a pas de continent où le dépassement des égoïsmes nationaux a été aussi fort. Ni d’autre continent où l’identité de chaque nation 3 

nourrit, enrichit, celle de tous les autres. Cela aussi, parce que nous aimons la France, nous le disons : l’Europe est notre avenir. Une Europe volontaire et solidaire, accueillante et innovante. 

Etre français, c’est vouloir construire ensemble notre avenir. Notre identité n’est pas figée et continue à se forger. Voilà pourquoi Ernest Renan – comment ne pas le citer ici, un breton ! – écrivait à propos de la nation française que « si elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le [..] plébiscite de tous les jours. ». Se réclamer chaque jour de sa devise et de ses valeurs, les faire vivre, voilà ce qu’est la France. 

C’est de cette idée simple et sublime qu’est née la République, que la Révolution française résonna dans toute l’Europe, en 1789 comme deux siècles plus tard, en 1989. Comment oublier qu’à Bucarest, la foule qui se souleva contre la terreur du régime de Ceaucescu entonnait la Marseillaise, ce même « contre nous de la tyrannie » qui avait soulevé l’armée de Valmy. 

Notre histoire 

Aimer la France, c’est accepter de regarder son histoire en face. Comme toutes les histoires, elle est riche. Elle a ses jours de gloire comme ses parts d’ombre. 

Nous sommes des citoyens responsables, pas des enfants devant des images d’Epinal. Cessons de nous décrire comme un pays constitué d’un peuple souche et rappelons nous toujours que ce qui nous unit, ce sont nos valeurs, celles qui nous ont permis le sursaut et le salut de notre pays même dans les périodes les plus difficiles. 

N’hésitons pas à dire que la France que nous aimons, c'est celle des ouvriers de 1848 sur les barricades de Paris, celle des Insurgés de 1851, pas celle du coup d’Etat de « Napoléon le petit » ; la France de la Commune, pas celle des Versaillais qui l’écrasèrent ; la France en bleu-blanc-rouge de la « Rue Montorgueuil » peinte par Monet, non le drapeau au nom duquel on réprima dans le sang les mineurs de Ricamarie ; la France de Zola qui accuse, pas celle qui condamna Dreyfus ; la France de Jaurès, pas de ceux qui l'ont assassiné parce qu'il refusait la guerre. 

La France que nous aimons, c'est celle qui a porté Léon Blum au pouvoir, pas celle des procureurs du procès de Riom qui lui imputaient je ne sais quel « abaissement national » à travers les 40 heures et les congés payés, mais qui en vérité lui reprochaient non ce qu’il avait fait, non ce qu’il avait dit, mais ce qu’il était. 

La France que nous aimons, c’est la France des Justes, pas celle des délateurs ; celle du général de Gaulle qui désobéit et ne plie pas, pas celle d’un maréchal de France aux ordres de l’occupant ; celle de l’Affiche rouge et de Manouchian qui parlait ainsi de notre triptyque : « liberté, égalité, fraternité, ces mots qui disaient la France », de Paul Eluard et de « Liberté j’écris ton nom », d’Aragon et de « la Rose et le Réséda » ; pas celle de Vichy, de ses lois scélérates, des rafles d’enfants au petit matin au Vel d’Hiv et ailleurs. 

Notre histoire a connu l’esclavage, la colonisation, l’ordre moral, le renoncement de 1940, la collaboration. Se souvenir de ces taches noires de notre mémoire, c’est d’abord être capables de mieux construire l’avenir. C’est nous rendre plus forts. 

Nous n’avons pas à craindre cet exercice de vérité avec nous-mêmes. Car nous retrouverons aussi dans notre passé l’énergie et la volonté des grands combats qui ont construit notre nation et façonné notre identité. 

Je pense à l’héritage des lumières. Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau nous ont dit combien les hommes sont d’abord des êtres de raison et comment ensemble ils sont maîtres de leur destin. 

C’est la grande leçon des philosophes du 18ème siècle qui se sont élevés contre l’ordre établi pour inventer la liberté ; pour penser un homme qui ne serait plus un sujet, mais un citoyen ; pour imaginer un homme qui ne serait plus enfermé dans sa condition, mais qui serait libre de se construire ; pour imaginer 4 

une société qui serait capable de se gouverner elle-même et de faire l’histoire ; pour proposer à l’Europe la paix et la perspective de son unification. 

La France s’est constituée en portant au plus haut cette conception. 

Je pense bien sûr aux combats de la Révolution pour la liberté et la démocratie. Comme le dit admirablement Ferdinand Buisson, le fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme : « C’est parce qu’elle est la France de 1789, le pays d’où est parti cet appel, impossible à étouffer, appel à la liberté, à la justice et à la raison, appel à l’égalité, à la fraternité, c’est parce que la France a fait cela, que nous l’aimons. [..] Un Français n’est pas seulement un homme né en France, c’est un homme né de la France qui a l’esprit formé à son esprit, qui a appris d’elle à regarder toujours plus haut, à vouloir toujours plus de lumière, toujours plus de raison, toujours plus de fraternité. » 

Je pense aussi à la Commune, qui réunit dans une même lutte les aspirations à la liberté, à la démocratie et à l’égalité sociale. 

Je pense aux combats ouvriers du XIXe et du XXe siècle. Ils ont permis l’émancipation des ouvriers et des travailleurs. Ils ont ouvert la voie à un droit du travail et à la protection sociale. 

Je pense aux combats féministes pour l’égalité des droits, les combats d’Olympe de Gouges, de Flora Tristan, d’Hubertine Auclert, de Louise Michel et de toutes celles jusqu’à aujourd’hui qui se sont élevées contre l’injustice de la condition des femmes. 

Je pense à la Résistance, fondatrice de la France moderne, et son combat pour la liberté, pour la dignité, pour l’honneur. 

Je pense aux combats pour la décolonisation, dont les traces sont encore douloureuses dans la société française et dans toute l’Afrique. On comprend ainsi les réactions scandalisées face au discours de Dakar, ou à cet amendement choquant sur les « bienfaits » de la colonisation. Sur ce point plus que tout autre, la France s’honorerait à aborder de front cette période de son histoire. 

Je pense aux combats pour la reconnaissance des droits des étrangers, qui se prolongent aujourd’hui avec les militants de RESF et les grèves des travailleurs sans papiers, et aux combats contre les discriminations de toutes sortes, qu’elles soient liées aux handicaps, au genre, à l’origine ou à l’orientation sexuelle. 

Ces références ne forment pas un catéchisme. Je les cite parce que pour nous, à gauche et bien au-delà je le sais, ce sont les moments de notre histoire dont nous sommes les plus fiers. Et à travers ces combats, se sont forgées des valeurs qui constituent le coeur et la possibilité de notre vivre ensemble. 

Des valeurs qui transforment la réalité 

La France, ce ne sont pas seulement des valeurs inscrites au fronton des mairies, mais la volonté de leur donner une réalité forte. 

Quand on pense à la France, on pense d’abord à un pays de liberté, où la justice et les médias sont indépendants, où l’on respecte la diversité des opinions. Et c’est pour cela que même pendant la crise, ce combat pour les libertés, nous le menons aujourd’hui. Le printemps des libertés, nous n’y renoncerons jamais. 

Quand on pense à la France, on pense aussi à son modèle social. Il fait rimer liberté avec égalité, parce qu’il n’y a pas de liberté réelle sans égalité. Oui, la France ne serait pas la France sans la sécurité sociale, sans la retraite par répartition, sans des services publics de qualité. La France n’est pas la France sans un Etat fort. La France n’est pas la France sans la passion de l’égalité. 

Très tôt, il y a en France cette conviction que le progrès ne vaut que s’il profite à tous. Qu’il ne saurait y avoir d’efficacité économique sans justice sociale. 

Et disons les choses simplement. Ce qui se fissure aujourd’hui, c’est d’abord ce modèle social. Et les responsables, ce sont ceux qui favorisent les égoïsmes au détriment du collectif, qui remettent en 5 

cause la protection sociale et les services publics, qui imposent le bouclier fiscal et l’injustice. Ceux qui aujourd’hui, au nom de l’identité nationale, tentent de diviser les Français au lieu de les unir. Comment ne pas rappeler cette phrase du général de Gaulle : « Il y a deux catégories de Français : ceux qui disent qu’il y a deux catégories de Français, et les autres. ». 

J’ai parlé tout à l’heure aussi de fraternité, de droits de l’homme et d’universalisme. Ces valeurs-là également, il ne suffit pas de les proclamer. Ceux qui enferment des enfants dans des centres de rétention, qui renvoient des réfugiés dans un pays en guerre, qui expulsent des lycéens et séparent des familles, ne défendent pas les Droits de l’Homme. Ceux qui ont proposé en modèle l’Amérique de Bush, ceux qui ont reçu des dictateurs en grande pompe ne défendent pas l’universalisme. 

Une femme m’a émue au cours des dernières semaines et je veux lui rendre hommage devant vous. Depuis Berlin où elle a choisi de vivre, que nous dit-elle ? Que la France où l’on poursuit les enfants jusque dans leur école n’est pas, n’est plus la France. Elle a dit sa révolte, et elle persiste malgré les intimidations de la droite la plus dure qui lui assigne un grotesque « devoir de réserve ». Cette femme, c’est Marie NDiaye. C’est l’une des plus grandes écrivaines françaises. Sa langue est superbe et parle de notre résistance à la détresse. Je le redis ce soir, ne touchez pas à Marie NDiaye. Ne touchez pas aux hommes et aux femmes de culture. 

La France que nous aimons, c’est la France où Marie NDiaye aurait envie de revenir vivre. 

Une nation métissée 

C’est aussi une France qui s’assume pleinement comme la nation métissée qu’elle est aujourd’hui. 

Au long des siècles, la population française a additionné les origines diverses. Sous l’Ancien Régime, c’était la France des provinces, la France des patois, un royaume aux multiples institutions et particularités qui sont encore bien vivantes. Puis à partir de la fin du XIXe siècle, notre pays est devenu une grande terre d’immigration. Toute cette diversité, nous la retrouvons aujourd’hui dans les patronymes. Italiens, Belges, Espagnols, Russes, Arméniens, Allemands ou Polonais sont venus s’installer en France pour travailler dans les mines et les usines. À partir des années 60, c’est le tour de l’immigration marocaine, tunisienne et algérienne, suivie de peu par les populations d’Afrique noire. Tous donnent à la France son visage d’aujourd’hui. C’est ainsi que se construit chaque jour l’identité de la France. C’est celle partagée par Camus et Césaire. 

La France que nous aimons réunit toutes les histoires. Elle doit faire toute leur place aux descendants des immigrés qui ont combattu pour notre pays et tant contribué à le reconstruire, aux réfugiés fuyant les dictatures. 

Toutes ces arrivées ont modelé nos villes et nos campagnes, nos entreprises, nos habitudes, notre vie quotidienne, nos goûts, notre connaissance des autres et du monde, nos rêves, et font la France d’aujourd’hui. C’est cette France que chantent les Reggiani, Yves Montand, Mouloudji, Barbara, Edith Piaf ou Jean Ferrat. Tous métèques, comme le chantait Moustaki, tous amoureux de la France et de sa liberté. 

A ceux qui stigmatisent l’étranger, on a envie de répondre avec les mots simples de Charles Aznavour rendant hommage aux « Emigrants » : « Comment crois-tu qu’ils sont venus ? / Ils sont venus, les poches vides et les mains nues / Pour travailler à tour de bras / Et défricher un sol ingrat / Comment crois-tu qu’ils ont souffert ? / Ils ont souffert, certains en décrivant l’enfer / Avec la plume ou le pinceau / ça nous a valu Picasso ». 

Aujourd’hui, on entend dire : « mais ils viennent d’Afrique, ils n’ont pas la même religion, les mêmes valeurs, ils ne veulent pas s’intégrer, ils continuent leurs traditions, ils ne font pas l’effort d’aller vers la culture de notre pays » ? Mais allez demander aux immigrés d’hier, Italiens ou Polonais, dont la religion était principalement chrétienne si eux-mêmes n’ont pas longtemps perpétué des traditions de leur 6 

pays d’origine. Mais surtout, ce n’est pas parce qu’on aime le pays d’où l’on vient, le pays de ses parents que l’on n’aime pas la France. 

Ces arrivées souvent plus massives hier qu’aujourd’hui, se sont faites avec des heurts et des craintes. Mais, à chaque fois, la nécessité de l’époque, le temps qui fait son oeuvre, mais aussi l’engagement des hommes et des femmes qui cherchaient à unir, à respecter les autres ont permis de continuer la France. 

Comment ne pas penser, ici à Rennes, à Mona Ozouf qui a magnifiquement parlé de cette tension permanente, de cette « composition française », de notre République unie, mais pas uniforme. 

Certains à droite nous expliquent que les immigrés n’auraient pas encore reçu les « codes d’accès » pour vivre en France. C’est bien la preuve – je le rappelle – du lien qu’elle établit entre le débat sur l’identité nationale et la question de l’immigration. C’est surtout un détournement de la vérité. Les principaux obstacles à l’intégration ne sont pas de nature culturelle. Ce sont les discriminations économiques et sociales, les échecs urbanistiques et les villes-ghettos, ou ce qui reste de racisme dans notre pays. 

Arrêtons les mensonges. Arrêtons cette stigmatisation insupportable. Dénonçons les propos sur les mariages gris comme les interdictions des minarets en Suisse. 

Je veux à ce moment vous faire partager le bonheur que j’ai eu à lire ces paroles de l’écrivain libanais Amin Maalouf : « les sociétés devraient assumer, elles aussi, les appartenances multiples qui ont forgé leur identité à travers l’histoire ». 

L’égalité se gagne ou se perd à l’école, à l’entrée de l’hôpital, dans l’accès à l’emploi, dans le regard d’un DRH ou à l’entrée d’une boîte de nuit. La fraternité se gagne ou se dissout devant la porte d’une préfecture, dans la hantise d’une expulsion de sa famille chaque fois que l’on prend le métro, dans l’injustice des contrôles d’identité au faciès dans la rue ou dans le train. 

Pour construire une identité commune, on ne commence pas par dire « la France, tu l’aimes ou tu la quittes ». On ne crée pas un ministère de l’Identité Nationale et de l’Immigration. En liant immigration et identité, on ne rend service ni aux migrants, ni à la France. Comment construire le vivre ensemble sur le refus de l’autre ? 

La France qu’on aime, c’est celle qui dit : « La France, tu l’aimes, donc tu la construis avec nous ». Il faut faire aimer la France ; aujourd’hui nos gouvernants aggravent les fractures sociales, abandonnent les banlieues, favorisent la promotion de quelques-uns et entretiennent la stigmatisation des jeunes et aussi des Français issus de l’immigration et des étrangers. 

Alors sachons définir une politique d’immigration avec des règles claires et justes, définies en partenariat avec les pays d’origine. Faisons vivre le droit d’asile dans la France, terre des Droits de l’Homme. Et comme nous l’avons demandé, donnons un avenir ici dans notre pays, en régularisant ceux qui ont montré leur capacité d’intégration depuis plusieurs années sur notre territoire, ceux qui travaillent, cotisent, paient des impôts, ceux qui ont des enfants scolarisés…C’est cela aussi l’identité de la France. 

La gauche et la nation 

Certains prétendent que la gauche aurait un problème avec la nation. C’est un classique d’une certaine droite que d’essayer d’exclure la gauche de l’identité collective en l’accusant de mal servir notre pays. Cela rappelle d’ailleurs des heures sombres. 

Il faut citer en réponse les mots de Léon Blum devant ses juges au procès de Riom, lorsque le régime de Vichy l’accusait d’être anti-français : « Je crois que vous ne pourrez pas nous chasser de l’histoire de ce pays. Nous n’y mettons pas de présomption, mais nous y apportons une certaine fierté : nous avons, dans un temps bien périlleux, personnifié et vivifié la tradition authentique de notre pays, qui est la tradition démocratique et républicaine. » 

Prolongeant ces paroles admirables de Blum, je voudrais rappeler la vérité historique. 7 

En France, ce qui a constitué la nation, c’est d’abord la Révolution. Contre les forces réactionnaires, ce sont les révolutionnaires qui ont fait de la nation, le détenteur de la souveraineté capable de se gouverner. 

Disons-le clairement : si la nation n’appartient pas à la gauche, dans notre pays, la nation est née par la gauche et par les opposants à l’ordre établi, à l’Assemblée Constituante. Elle est née d’un projet politique : le projet de l’émancipation de l’homme, le projet de la liberté démocratique, le projet de l’égalité citoyenne. Ce projet reste actuel, il est en construction permanente et il est partagé par beaucoup. 

Alors cessons les faux procès et les vraies manipulations. Et regardons en face la vraie crise qui touche la France. C’est son modèle social qui est mis à mal, c’est la société qui se fissure. C’est cela que refusent les Français. 

Les visages du tour de France 

Il n’y avait qu’à entendre les Français rencontrés dans ce tour de France. Des hommes et des femmes en difficulté parfois, mais des hommes et des femmes fiers, énergiques, chaleureux, prêts à se mobiliser pour changer leur pays. 

Vous ! 

Vous les salariés qui travaillez dur et qui gagnez peu ! Vous, les jeunes, qui galérez entre petit boulot, chômage et stage ! Vous, les parents, les familles, qui n’arrivez plus à faire face. Vous les retraités qui avez des projets et n’arrivez pas à les mener à bien. Je pense à cette dame de Nantes qui disait : « le social, ça s’en va, ça devient un peu comme les Etats-Unis, on enlève ce qui est social, on enlève même sur les allocations familiales… on touche même la famille. ». Je pense aussi ce soir à cette mère au foyer de Charente-Maritime qui disait « Mon fils a 7 mois, mon autre fils a 10 ans. Ils seront quoi ? Ils seront chômeurs. Ils sortent avec la carte de chômeur dans le ventre. Moi ça me fait peur ». Qu’on ne puisse plus entendre cela dans notre pays, voilà qui nous assigne un devoir majeur ! 

Je pense aussi à tous ceux qui servent la France et l'égalité au travers des services publics ! Vous les postiers, les cheminots qui luttez contre la privatisation, pas pour vous, mais pour que les services publics ne désertent pas les territoires déshérités. Vous les fonctionnaires, professeurs, médecins, magistrats. Comment ne pas citer les propos de cette femme qui disait, bientôt : « l’éducation ne sera plus nationale, l’hôpital ne sera plus l’assistance publique » ou cette autre femme rencontrée à Nancy : « On est en train, en supprimant des postes, des tribunaux, des transports, de supprimer cette France terrienne, rurale qui pour moi est essentielle. ». Cela, je leur dis, nous ne le laisserons pas faire, nous défendrons les services publics qui sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. 

Je pense aussi à nos chercheurs, nos ingénieurs, nos entrepreneurs, nos créateurs. Pour moi la France, c’est vous, vous les créateurs d’entreprises, les vrais entrepreneurs, les vrais créateurs d’emplois. Et vous, aujourd’hui, vous n’êtes pas aidés. « Les banques marchent sur la tête, elles nous tournent le dos alors qu’on les a aidées. » nous ont dit de multiples patrons de PME, artisans et commerçants croisés dans ce tour de France. 

Pour moi la France, c’est vous, vous qui animez bénévolement les syndicats et les associations. Vous les Français solidaires et fraternels, comme ce jeune homme rencontré à Grenoble venu nous demander ce qu’il pouvait faire pour aider à changer notre pays. 

Oui, décidément, on est Français quand on partage les valeurs de la France et quand on veut construire ensemble son avenir. 

*** 

Quelle société voulons-nous ? 

En effet, la cohésion d’une nation, c’est de partager une communauté de destin.

Le problème de la France n’est pas tant une panne d’identité qu’un présent difficile et une absence d’avenir. Ce qu’attendent les Français, c’est une nouvelle donne. C’est à nous, politiques, de redonner un sens à la société. 

Le système actuel marche sur la tête. Il faut en changer, transformer profondément notre manière de produire, de redistribuer, de consommer, mais aussi de vivre ensemble, je vais y revenir. 

Mais je voudrais auparavant me faire le porte-parole des milliers d’hommes et de femmes rencontrées dans ce tour de France en évoquant trois urgences absolues. Autant le dire clairement : les Français s’interrogent moins aujourd’hui sur leur identité …que sur leurs fins de mois ! 

 

- La première urgence, c’est l’emploi et le pouvoir d’achat. 

 

Face à la crise, le président de la République a choisi son camp : les « grands » seraient protégés et les « petits » paieraient. 

Aux premiers, il a accordé le bouclier fiscal, la suppression de la taxe professionnelle, le sauvetage des banques, ou plutôt des banquiers, car ni les PME ni les particuliers n’ont vu la couleur des milliards d’euros dont elles ont bénéficié. 

Les seconds, c’est à dire tous les autres, n’ont eu droit qu’à un plan de relance insuffisant sur l’investissement, insignifiant sur la consommation et inconséquent sur l’emploi. Et à cela, s’ajoute la farce du grand emprunt. 

Un chiffre éclaire ce lâchage présidentiel de la France du travail et quoiqu’en dise le Président de la République encore hier se félicitant de faire mieux que les autres. A la veille de la crise, en juillet 2008, la France et l’Allemagne avaient le même taux de chômage, 7,4%. Aujourd’hui, la France est à 10% et l’Allemagne à 7,6%. La condamnation est sans appel. La faute est grave. Les conséquences sont lourdes. 

Et qu’on ne nous parle pas de sortie de crise. Que les financiers soient sortis d’affaire, c’est indéniable. Les banques affichent des bénéfices insolents sans retour pour l’Etat et les français. La valse indécente des bonus, des stocks options et des parachutes dorés a repris dans les entreprises y compris celles qui se sont effondrées dans la crise. 

Mais la crise sociale est bien là et malheureusement encore largement devant nous. On annonce 500 000 chômeurs de plus dans les mois qui viennent ! La situation est fragile, l’investissement ne se redresse pas, la consommation flanche, il faut la soutenir en donnant du pouvoir d’achat, comme il faut engager les investissements pour préparer l’avenir. 

Alors je le redis au Président de la République : vous persistez et signez, la réalité vous rattrape. Prenez la mesure des difficultés et agissez. 

Les socialistes proposent quatre mesures simples : un remboursement de TVA de 200 euros à 16 millions de ménages pour relancer la consommation ; l’allongement de six mois des durées d’indemnisation du chômage et de chômage partiel pour accompagner les victimes de la crise ; la création immédiate de 150 000 emplois jeunes –premiers touchés par la crise- ; des moyens pour les collectivités locales qui réalisent les trois quart des investissements publics. 

Ces mesures peuvent être financées par la suppression de la baisse de la TVA dans la restauration qui n’a eu aucun impact ; par une augmentation de 10% de l’impôt sur les sociétés des banques ; par la suppression de la subvention absurde aux heures supplémentaires ; par le remboursement des dettes de l’Etat aux collectivités locales. 

- La deuxième urgence, c’est le logement

La crise a mis des centaines de milliers d’hommes et de femmes dans la situation de ne plus pouvoir assumer leur loyer ou les charges de remboursement. Le logement est le premier poste budgétaire dans la consommation des ménages modestes, jusqu’à 50 % du budget dans certains cas. 9 

Alors je veux aujourd’hui faire deux propositions simples : un plan massif de construction de logements et le gel des loyers pour cinq ans. Entre les locataires et les propriétaires, le balancier a franchi les limites du raisonnable. Il faut retrouver un équilibre. Et s’attaquer à la question de la précarité énergétique qui touche désormais une proportion préoccupante de la population. 

La troisième urgence, c’est de mettre fin aux rémunérations excessives et aux avantages fiscaux indus

La crise est dure, ces injustices la rendent insupportables. 

Les députés socialistes ont déposé des propositions de loi justes : l’abrogation du bouclier fiscal ; la limitation des bonus à la part fixe du salaire, la suppression des stock-options sauf pour les PME naissantes ; mais aussi la limitation de la hiérarchie des rémunérations. 

Voilà des propositions susceptibles de remettre la France à l’heure de la justice ! 

*** 

Nos compatriotes veulent des solutions concrètes et immédiates à leurs problèmes. 

Mais ils s’inquiètent aussi pour l’avenir de leur pays, pour celui de leurs enfants. 

Ils attendent de nous une vision de la société, un projet, une perspective de progrès. Ils demandent : si vous revenez au pouvoir en 2012, que ferez-vous ? Où voulez-vous conduire notre pays ? 

Je ne vais pas là bien sûr vous décliner le projet des socialistes pour 2012. Ce projet est en chantier et nous avançons fortement. Ce tour de France nous a confortés dans nos certitudes. 

La première certitude est que l’heure n’est plus à proposer quelques adaptations au système actuel, il faut en changer. La crise est globale, la réponse doit être globale. 

Deuxième certitude, il est temps de renoncer à nos renoncements. La sociale démocratie traditionnelle a accouché d’un système de protection sociale qui est une référence dans le monde. Mais elle n’a pas su répondre aux enjeux de notre temps. Il nous faut en effet réinventer les réponses aux défis de la mondialisation, des chocs démographiques, écologiques et technologiques. 

Oui, c’est une nouvelle donne que nous devrons proposer

- Une nouvelle donne économique et durable d’abord, en s’appuyant sur un Etat stratège qui régule puissamment l’économie, en oriente le cours et corrige les excès du marché ; un Etat stratège qui soutient la recherche et prépare l’avenir. 

L’Etat devra donner au moins trois directions à l’économie de notre pays : conduire la mutation écologique de notre industrie, la révolution numérique de nos services et la transformation biologique et raisonnée de notre agriculture. Ce sont les révolutions industrielles du XXI° siècle. 

A nous de nous y engager pleinement. En n’oubliant jamais que le génie français, c’est de réussir le mariage entre l’innovation et la solidarité. Le TGV et le RER, l’internet à haut débit et le prix unique du timbre, le Génopole, et les centres de santé de proximité. 

Il ne s'agit pas de renoncer au progrès, à la science, à la technologie. Il s'agit de leur assigner une direction : le développement humain dans le respect de la planète. 

Pour cela, soutenons la recherche aujourd’hui oubliée ; les créateurs, les innovateurs, les ingénieurs aujourd’hui supplantés par les financiers dans les entreprises ; les PME aujourd’hui étranglées par les banquiers. 

* 10 

- Nous voulons aussi une nouvelle donne sociale fondée sur un autre partage des richesses, sur une fiscalité profondément redistributive et une revalorisation du travail

À la crise du chômage, s’ajoutent aujourd’hui une profonde crise du travail, un travail mal rémunéré et précarisé ainsi que des conditions de travail difficiles. La souffrance et le stress au travail, les maladies professionnelles, les harcèlements, les métiers pénibles et les rythmes absurdes se développent. N’oublions pas les suicides au travail, et je sais que la Bretagne à Lannion n’a pas été épargnée par ceux de France Telecom. 

Oui, il faut revaloriser le travail, non pas par des slogans du type « travailler plus pour gagner plus », mais en retrouvant le chemin de l’emploi, de la juste rémunération du travail, de la reconnaissance des compétences des salariés. Il nous faut mettre en place de nouveaux droits adaptés à un monde où il faudra pouvoir changer d’entreprise et sans doute de métier, de nouveaux droits pour protéger contre les changements nécessaires, mais aussi pour progresser professionnellement. C’est ce que nous appelons la sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie. 

C’est par cette réelle revalorisation du travail que passe aussi l’émancipation de chaque homme et chaque femme. Elle s’adresse bien sûr aux salariés, mais aussi aux travailleurs indépendants, artisans, commerçants, créateurs de TPE ou de PME, et au monde des nouveaux métiers des services ou des technologies, qui font tous la richesse de notre pays. Renouer le fil avec et entre tous ces hommes et toutes ces femmes qui font la force de notre économie et la richesse de notre pays, c’est l’un des enjeux majeurs pour la France, auquel le socialisme du XXI° siècle doit répondre

Cette nouvelle donne sociale doit permettre l’émancipation réelle de chacun et le développement de chaque territoire. Pour ce faire, il nous faut des services publics forts, mais aussi profondément rénovés

En effet, il faut le dire, la gauche a souvent privilégié des réponses uniformes. Il nous faut aujourd’hui garder ces protections collectives que la droite veut mettre à bas, mais les adapter aux aspirations individuelles, aux difficultés et aux atouts de chacun. 

Il convient en effet de personnaliser les réponses : par exemple en accompagnant chaque personne âgée, en tenant compte de ses aspirations, de sa situation de santé et de ses moyens financiers pour qu’elle prenne toute sa place dans la société, qu’elle réalise ses projets. Nous devons aussi apporter à chaque enfant les soutiens, les méthodes pédagogiques et les rythmes scolaires dont il a besoin. Ceci nécessite, et nous le préparons, un nouveau pacte éducatif, en redonnant leur fierté et leur place aux enseignants. 

Ceci nécessite aussi de donner à chaque jeune une allocation d’autonomie pour se former, se loger et construire sa vie, quelle que soit la situation de ses parents. C’est ainsi que nous permettrons à cette jeune fille de la Seyne-sur-Mer, qui nous a tous émus, de construire sa vie. 

- Nouvelle donne économique, nouvelle donne sociale mais aussi nouvelle donne démocratique face à un président autocratique qui veut décider de tout et mettre tous les pouvoirs sous sa coupe. Il nous faudra en 2012, construire une 6ème république fondée sur un régime parlementaire fort, des contre-pouvoirs restaurés, une presse et une justice indépendante, une vraie décentralisation, une démocratie sociale renouvelée ainsi que de nouvelles formes de participation des citoyens à la vie publique. 

- Nouvelle donne internationale enfin : une France respectée dans les enceintes internationales, pour son indépendance, pour ses valeurs. Une France fer de lance d’une Europe politique, économique et sociale-écologique, porteuse d’un message universel vers le monde, un nouveau monde solidaire avec le Sud. 

Ce nouveau projet pour la France, vous l’avez compris, s’appuie profondément sur les valeurs de notre identité. 11 

Il redonne du sens à une société qui l’a perdue sous les coups de butoir du libéralisme financier et de ceux qui le soutiennent. 

Redonner du sens, c’est faire à nouveau rimer liberté et égalité, sachant que sans droits réels d’accès à l’éducation, au logement, à la santé, à l’emploi, on n’est pas libre de construire sa vie. 

Redonner du sens, c’est faire aussi des individus, des citoyens respectueux des règles et respectueux des autres. 

Pas plus qu’aujourd’hui, la droite ne peut nous donner des leçons en matière économique ou de gestion tant son échec est grand, elle ne pourra non plus nous donner à l’avenir de leçons sur la sécurité. Quand, par idéologie, on supprime des effectifs dans la justice et la police, quand on supprime la police de proximité, quand on ne s’attaque pas aux causes profondes qui engendrent la violence, et bien l’échec est patent. 

Mais donner du sens, c’est aussi demander aux Français -et ils l’attendent, ils nous l’ont dit-, de nous aider à former une société plus solidaire et plus fraternelle. 

Il nous faut construire des nouveaux liens entre les personnes, des solidarités concrètes et collectives. Il nous faut retrouver le souci de l’autre : tendre la main à un enfant qui dérape, lutter contre l’isolement des plus âgés ou des plus exclus, avoir un autre regard sur ceux qui sont différents… 

Cette société là, j’en suis convaincue, correspond à la France qu’on aime. 

Le bonheur d’une société ne se résume pas à l’accumulation de biens matériels, même si chacun doit pouvoir bénéficier de l’essentiel pour vivre. 

Le bonheur, c’est de ne pas être obligé de travailler le dimanche : on a six jours pour avoir, pour acheter, nous voulons garder un jour pour être, c'est-à-dire du temps pour soi, pour sa famille, pour les autres. 

Le bonheur c’est de vivre dans une société apaisée parce que juste, et donnant sa chance à chacun. 

Le bonheur, c’est de nouer autour de soi des relations amicales et affectives. 

Le bonheur, c’est aussi de partager les grandes émotions que nous apporte la culture. 

Dans le fond, ce que nous voulons, c’est une société qui prend soin de chacun, où chacun prend soin des autres, et où ensemble nous prenons soin de l’avenir. 

C’est cela la France qu’on aime. Nous la ferons avec vous. 

C’est cela le message de Rennes. 

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Grèves :

http://eco.rue89.com/2009/12/04/pourquoi-vous-nirez-pas-au-musee-ce-week-end-128763
Pourquoi vous n'irez pas au musée ce week-end
Les personnels sont en grève contre les suppressions de postes. Au
Louvre, la tension est montée avec des touristes.

http://www.liberation.fr/culture/0101606710-au-louvre-la-greve-tente-de-prendre-greffe
Au Louvre, la grève tente de prendre greffe
Pour le deuxième jour, une partie du personnel de la pyramide du
Louvre était en grève ce vendredi.
Catherine Rebest, du syndicat FSU-Snesup, en fait partie. «Le
problème, note cette employée de la bibliothèque du Centre Pompidou,
c'est que chez nous, par exemple, la moitié du personnel a plus de 50
ans. Donc avec une pyramide des âges telle que celle-là, je ne vois
pas comment on va pouvoir faire si on ne remplace qu'une personne sur
deux. Ce n'est pas réaliste.»

 Le projet est de casser les conditions statutaires d'emploi des personnels en les remplaçant par des précaires; faire des grandes institutions culturelles des "établissements" a été le premier pas... 


http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/musees-franciliens-reouverture-partielle-malgre-la-greve-05-12-2009-734375.php
Musées franciliens : réouverture partielle malgré la grève

http://www.liberation.fr/culture/0101606894-les-portes-des-musees-se-rouvrent
Les portes des musées se rouvrent
Le personnel de certains établissements sont en grève, protestant
contre les suppressions de postes.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/05/preavis-de-greve-deposes-a-la-sncf-pour-le-12-decembre_1276720_3224.html
Préavis de grève déposés à la SNCF pour le 12 décembre

Educ :

http://www.liberation.fr/societe/0101606858-un-appel-d-universitaires-pour-la-defense-de-l-histoire-geographie
Un appel d'universitaires pour la défense de l'histoire-géographie
Ces chercheurs, principalement des historiens, dénoncent la décision
«à courte vue» de rendre optionnelle l'histoire-géographie en
terminale scientifique, dans le cadre de la réforme du lycée.

Après Jacques Sapir, un nouveau bataillon se mobilise... Mais Sarkozy, Chatel et leurs sbires se moquent et de l'élévation du niveau des qualifications pour TOUS les jeunes et de l'apprentissage de la citoyenneté! Ces " gens là" ne sont nullement démocrates, encore moins républicains.


http://www.lemonde.fr/savoirs-et-connaissances/article/2009/12/05/des-universitaires-s-indignent-de-la-suppression-de-l-histoire-geo-en-terminale-s_1276660_3328.html
Des universitaires s'indignent de la suppression de l'histoire-géo en
terminale S

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Sauver-l-histoire!-155826/
Sauver l’histoire!
La réforme des lycées, présentée jeudi devant le Conseil supérieur de
l’Education, propose de rendre optionnelle l’histoire-géo en terminale
S.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/04/les-maths-en-quete-de-mathematiciens_1276210_3244.html
Les maths en quête de mathématiciens

Supérieur :

http://www.liberation.fr/societe/06011484-grippe-a-les-etudiants-infirmiers-en-ont-ras-la-piqure
Grippe A: les étudiants infirmiers en ont ras la piqûre
Manque d'organisation et de matériel, charges de travail trop
lourdes... quelques centaines d'étudiants, réquisitionnés par le
ministère de la Santé pour la campagne de vaccination, ont montré leur
désaccord, ce vendredi à Paris.

Identité Nationale :


http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/12/les-profs-sont-ils-de-bons-fran%C3%A7ais-.html
Les profs sont-ils de bons Français ?
Luc Chatel, sarkozyste zélé et ministre de l'Education, avait annoncé
que l'école participerait au grand débat sur l'identité nationale.
Vérification faite, il ne se passe rien, ni consigne, ni débat. Bon
élève côté cour, le ministre a préféré jouer la prudence côté jardin.

Chatel ne connaît rien aux conditions de fonctionnement d'un établissement scolaire, pas davantage  aux conditions de travail des professeurs; il a pris dans les revendications ultra corporatistes du SNPDEN (syndicat UNSA des chefs d'établissement) tout ce qui lui permet d'avoir des exécutants zélés et des managers formatés. Rien de ce qui pourrait permettre que les établissements scolaires deviennent, mieux qu'ils ne sont déjà, par delà leur mission de transmission des savoirs et des méthodes, des lieux d'exercice et d'apprentissage de la citoyenneté et des solidarités collectives...


http://www.liberation.fr/societe/0101606559-nous-exigeons-la-suppression-du-ministere-de-l-identite-nationale-et-de-l-immigration
«Nous exigeons la suppression du ministère de l’Identité nationale et
de l’Immigration»
«Libé» publie l’appel de vingt chercheurs «contre ce rapt nationaliste
de l’idée de nation».


Bonne initiative...La nation est un concept trop sérieux pour qu'on la laisse trahie par les nationalistes et autres imposteurs... Car enfin la pire des choses pour la Nation, n'est-ce pas déjà la mise  en oeuvre du traité de Lisbonne? 


http://www.libelyon.fr/info/2009/12/identit%C3%A9-nationale-lexasp%C3%A9ration-de-fran%C3%A7ais-issus-de-limmigration.html
Identité nationale : l'exaspération de Français issus de l’immigration

http://www.20minutes.fr/article/368720/France-Jean-Yves-Camus-L-UMP-opere-un-virage-a-droite-voulu-mais-qui-n-est-pas-maitrise.php
«L'UMP opère un virage à droite, voulu, mais qui n'est pas maîtrisé»

http://www.libemarseille.fr/henry/2009/12/identit%C3%A9-nationale-%C3%A0-avignon-on-y-pense-on-y-pense.html
«Identité nationale»: à Avignon, on y pense, on y pense

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/04/01002-20091204ARTFIG00620-sur-la-laicite-un-peu-de-douceur-m-le-president-.php
«Sur la laïcité, un peu de douceur, M. le président !»
Le président du Mouvement républicain et citoyen, Jean-Pierre
Chevènement regrette la tournure prise par le débat sur l'identité
nationale.

http://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Actualite/Jamel-On-perd-notre-temps-a-parler-d-identite-nationale-155725/
Jamel Debbouze : "On perd notre temps à parler d’identité nationale"

Climat Social :

http://www.liberation.fr/economie/0101606913-les-chomeurs-defilent-pour-manifester-leur-ras-le-bol
Les chômeurs défilent pour manifester leur «ras-le-bol»
Entre 1.400 et 5.000 personnes ont manifesté samedi à Paris, à l’appel
des associations de chômeurs et de salariés précaires pour dénoncer
leurs difficultés quotidiennes, tracasseries administratives et manque
de ressources, sur fond de pénuries d’emploi.

http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2009/12/05/une-marche-des-chomeurs-pour-denoncer-leurs-difficultes-quotidiennes_1276695_3224.html
Une marche des chômeurs pour dénoncer leurs difficultés quotidiennes

Les élèves qui auront eu un enseignement d'histoire sauraient mieux décrypter la signification de telles manifestations...



http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-Lait-les-cles-pour-comprendre-six-mois-de-crise-_3640-1180095_actu.Htm
Lait : les clés pour comprendre six mois de crise
Les prix du beurre et de la poudre s'envolent. Mais la crise a laissé
des traces chez les producteurs qui continuent à se déchirer.

Travail :

http://www.libeorleans.fr/libe/2009/12/contre-le-suicide-et-la-d%C3%A9pression-professionnelle-une-association-tente-le-conseil-et-l%C3%A9coute.html
Contre le suicide et la dépression professionnelle, une association
tente le conseil et l'écoute


Un vrai respect du Code du Travail au lieu de son démantèlement et des créations de postes d'inspecteurs du travail seraient plus efficaces, mais rien n'est à négliger...



http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-A-Brest-et-Nantes-contestations-autour-de-l-ouverture-d-Ikea-dimanche_39382-1180730_actu.Htm
A Brest et Nantes, contestations autour de l'ouverture d'Ikea dimanche

Taxe Professionnelle :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/05/raffarin-critique-de-nouveau-sur-la-reforme-de-la-taxe-professionnelle_1276716_823448.html
Raffarin critique vertement la réforme de la taxe professionnelle

http://www.leparisien.fr/politique/taxe-professionnelle-raffarin-ne-mache-pas-ses-mots-05-12-2009-734457.php
Taxe professionnelle : Raffarin ne mâche pas ses mots

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/05/01002-20091205ARTFIG00699-taxe-professionnelle-raffarin-monte-au-creneau-.php
Taxe professionnelle : Raffarin monte au créneau

http://www.lesechos.fr/info/france/020251520674--c-est-la-fin-de-la-crise-entre-le-gouvernement-et-les-elus-locaux-.htm
GÉRARD LARCHER PRÉSIDENT DU SÉNAT « C'est la fin de la crise entre le
gouvernement et les élus locaux »

 Il est probable qu'une partie de l' attitude de Raffarin s'explique précisément par ces déclarations de Larcher, le concurrent, issu du RPR et non de l'UDF... Mais JPR est un libéral cohérent et ce qui peut s'analyser comme une recentralisation au moins partielle dans la forme, et encore davantage dans le fond, lui paraît en contradiction avec ce qu'il avait lui-même fait avancer en 2003 et 2004... Au demeurant un "girondin" prudent est un moindre mal par  rapport à un éhonté pillard "bonapartiste"

Facebook pour Mobiliser :

e/0101606818-du-blog-a-la-rue-l-effet-boule-de-neige-du-no-berlusconi-day">http://www.liberation.fr/monde/0101606818-du-blog-a-la-rue-l-effet-boule-de-neige-du-no-berlusconi-day
Du blog à la rue : l’effet boule de neige du «No Berlusconi Day»
Alertés via Facebook, plusieurs dizaines de milliers d’Italiens sont
attendus samedi à Rome pour défiler et appeler à la démission du
Cavaliere.

http://www.20minutes.fr/article/368784/A-la-Une-Plus-de-350-000-personnes-manifestent-a-Rome-contre-Berlusconi.php
Plus de 350.000 personnes manifestent à Rome contre Berlusconi
Ça chauffe pour Silvio. Echarpes, banderoles et pull-overs violets,
des centaines de milliers de manifestants ont défilé samedi dans le
centre de Rome, à l'initiative de blogueurs, pour dire «non» au chef
du gouvernement italien Silvio Berlusconi qu'ils ont appelé à
démissionner pour être jugé.
Les organisateurs du «No Berlusconi Day» ont estimé avoir gagné leur
pari en réunissant dans la capitale «plus de 350.000 personnes». Ils
étaient même entre 400.000 et 500.000, selon un photographe de l'AFP.

http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Berlusconi-pris-dans-la-toile-155804/
Berlusconi pris dans la toile
Plusieurs dizaines de milliers d'Italiens ont défilé dans les rues de
Rome ce samedi dans le cadre du "No Berlusconi Day". Un projet initié
sur Facebook.

Et le No Sarkozy day, c'est pour quand??

http://www.20minutes.fr/diaporama/207
Comment réussir sa manifestation en 12 leçons ?

http://www.libeorleans.fr/libe/2009/12/%C3%A0-deux-jours-de-copenhague-des-flash-mob-pour-le-climat.html
À deux jours de Copenhague, des Flash mob pour le climat

Droits et Libertés :

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/libertes_sous_pression/20091204.OBS9688/un_collectif_soppose_aux_nouveaux_fichiers_de_police.html
Dénonçant "le fichage des mineurs dès 13 ans", et le fichage de
l'"origine géographique", le collectif "Non à Edvige" a déposé des
recours contre les deux nouveaux fichiers de police créés par décrets
le 18 octobre, après le retrait d'Edvige.



 Curieux que ces initiatives policières du gouvernement n'apparaissent pas dans les débats préfectoraux sur l'identité nationale...

http://www.liberation.fr/societe/0101606640-a-nice-les-moins-de-13-ans-soumis-a-un-couvre-feu
Couvre-feu: les policiers ne veulent pas jouer les «nounous»
A Nice, un arrêté prévoit que les moins de 13 ans dehors après 23
heures devront être raccompagnés chez eux par la police. Qui fait
savoir par voie syndicale qu'elle a d'autres chats à fouetter.


 Estrosi  démago, ce n'est pas nouveau...


http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/03/l-arrivee-d-un-enfant-accroit-les-inegalites-entre-hommes-et-femmes_1275400_3224.html
L'arrivée d'un enfant accroît les inégalités entre hommes et femmes

Medias :

http://www.liberation.fr/medias/0101606620-bernard-de-la-villardiere-en-quete-d-exclusivite
Bernard de la Villardière en quête d’exclusivité
Télé. L’éviction du rédacteur en chef du magazine de reportages de M6,
à la demande du présentateur, déclenche une fronde sans précédent chez
les journalistes de la chaîne.

Le pognon, vous dis-je...



Développement Durable :

http://www.lefigaro.fr/environnement/2009/12/04/01029-20091204ARTFIG00504-changement-climatique-une-facture-tres-salee-.php
Changement climatique : une facture très salée
Pour l'économiste britannique Nicholas Stern, le réchauffement
climatique pourrait coûter dans les dix prochaines années au minimum
5.500 milliards d'euros. Voire le double.


Soit mais quelle est la facture des galipettes des banquiers et autres traders jouant au Monopoly pour s'en mettre plein les poches ? 

Hadopi :

http://www.20minutes.fr/article/368754/Culture-Trois-ans-de-prison-pour-avoir-enregistre-quelques-minutes-de-Twilight.php
Trois ans de prison pour avoir enregistré quelques minutes de «Twilight»

Au Château :

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/05/01002-20091205ARTFIG00246-emmanuelle-mignonveut-etre-utile-a-sarkozy-autrement-.php
Emmanuelle Mignon veut être utile à Sarkozy «autrement»


 Faudrait peut-être épurer le Conseil d'Etat!


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Mignon-quitte-l-Elysee-155868/
Mignon quitte l'Élysée

Le Plan :

http://www.humanite.fr/Le-Plan-de-Ris-Orangis-a-25-ans
Le Plan de Ris-Orangis a 25 ans
Salle mythique du rock fondée par trois passionnés, militants de la
culture alternative et éducateurs auprès des programmes judiciaires de
réinsertion de la jeunesse. L’association a profondément changé,
évoluant avec le public. La mairie de Ris Orangis a décidé d’en faire
un grand centre culturel, en projetant la construction d’un nouveau
complexe entre 2011 et 2013._______________________________________________

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