Revue de presse
Retraites:
http://www.lesechos.fr/info/france/020521526511-retraites-cgt-cfdt-fsu-unsa-et-solidaires-manifesteront-fin-mai.htm
La CGT, la CFDT, la FSU, l'Unsa et Solidaires, qui se retrouvent
aujourd'hui, devraient décider d'une nouvelle initiative fin mai.
Rien ne va, faites vos jeux...:
http://www.leparisien.fr/politique/69-des-francais-jugent-le-bilan-de-sarkozy-mauvais-apres-trois-ans-06-05-2010-911534.php
Pour ses trois ans de présidence, Nicolas Sarkozy se serait bien passé de ce
genre de sondage, ou du moins de ce genre de résultats. Pour 69% des
Français, son bilan est mauvais. C'est ce qui ressort d'un sondage* BVA pour
la «Matinale» de Canal + diffusé jeudi matin. Pour un cadeau d'anniversaire,
on fait mieux.
http://www.rue89.com/2010/05/05/trois-ans-de-sarkozy-les-contreverites-du-bilan-de-lelysee-150228
Nous avons voulu vérifier l'honnêteté de ce bilan. Certaines de ces actions
sont réelles. Mais force est de constater que de nombreuses mesures sont
présentées sous un jour biaisé, quand elles ne sont pas mensongères.
http://www.liberation.fr/politiques/0101633862-fillon-annonce-des-decisions-difficiles
François Fillon a préparé mercredi les esprits à des «*décisions difficiles*»
qui seront mises en oeuvre dans le budget 2011 pour conforter la situation
économique et financière de la France et éviter un scénario à la grecque.
Si les Français sont comme les Grecs, ils manifesteront...
Éducation:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/06/les-personnels-des-creches-appeles-a-faire-greve-ce-jeudi_1347228_3224.html
Le gouvernement s'apprête à publier un décret qui abaisse le niveau de
qualification d'une partie des personnels des crèches et leur permet,
ponctuellement, d'accueillir plus d'enfants. Le but : aider les familles à
faire garder leurs enfants dans un contexte général de pénurie de places.
*
http://www.liberation.fr/societe/0101633731-quatre-ecoliers-sur-dix-ont-de-graves-lacunes
*Niveau moyen des écoliers en chute libre, aggravation des inégalités,
rythmes scolaires aberrants... C'est un constat alarmiste que dresse
l'Institut Montaigne, think-tank de tendance libérale qui réunit notamment
universitaires et dirigeants d’entreprise, dans une étude qu'il publie ce
mercredi sur l'école primaire.
*
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/04/01016-20100504ARTFIG00673-difficulte-de-l-enseignement-du-fait-religieux.php
*Depuis le rapport rédigé par Régis Debray en 2002, l'enseignement du fait
religieux s'est imposé dans les programmes scolaires comme un élément de la
culture commune. À ce titre, il est intégré depuis juillet 2006 au socle
commun de connaissances et de compétences. La théorie est donc là, mais la
pratique paraît moins évidente.
Discours sur les violences scolaires:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/un-discours-de-cafe-du-commerce_1347122_823448.html
J'en retiens surtout le ridicule des formules, le tropisme permanent sur la
sanction, la répression... C'est un discours électoraliste, fait de propos
de café du commerce. Il est totalement à l'encontre de ce que nous défendons
et ne réglera en rien la question de l'échec scolaire. *Frédérique Rollet
est secrétaire nationale du SNES-FSU*
http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/sarkozy-presente-son-plan-pour-juguler-les-violences-scolaires-815236+815569
Bernadette Groizon, secrétaire générale de la FSU : "il faut raccrocher les
élèves au savoir et à la culture"
http://www.leparisien.fr/politique/violences-scolaires-sarkozy-veut-etre-intraitable-05-05-2010-910865.php
Plaidant pour «une école de la sérénité, du respect, de la confiance», le
Président a présenté mercredi une série de mesures destinées à juguler les
violences et l'absentéisme scolaires, affirmant qu'il serait «intraitable»
sur ces questions, dans un discours à l'Élysée devant les préfets,
procureurs généraux et recteurs d'académie.
http://www.liberation.fr/societe/0101633778-un-diagnostic-de-securite-dans-tous-les-etablissements-scolaires
Concernant *«les élèves décrocheurs»,* il a évoqué le «no man's land» entre
16 ans (fin de l'obligation scolaire) et 18 ans. *«Il faut un outil puissant
de partage des informations pour qu'on ne perde pas ses jeunes décrocheurs
de vue. Sinon, comment les aider ?»
*
Crise:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/05/05/04016-20100505ARTFIG00671-bruxelles-redoute-l-impact-de-la-crise-sur-la-croissance.php
La croissance de la zone euro fera mieux que prévu cette année, mais ensuite
les choses risquent de se corser pour les maillons faibles - Grèce et
Portugal notamment -, qui continuent d'affoler les marchés avec leurs
problèmes d'endettement.
http://www.lesechos.fr/info/france/020517508864-un-etat-peut-il-mourir-de-sa-dette-.htm
Les Etats peuvent-ils mourir ? Leur niveau d'endettement a rarement été
scruté avec autant d'inquiétude par les marchés. Et les mots *«
faillite »*voire
*« disparition »* ne sont plus tabous. La question du crédit des personnes
publiques n'est pas nouvelle.
Curieusement on ne se pose pas la question du crédit des personnes privées alors que le "marché" ne peut fonctionner que dans un cadre accepté par une société réglée..
http://www.lesechos.fr/info/france/020521080508-commission-carrez-la-gravite-de-la-situation-des-departements-sous-evaluee.htm
La commission Carrez a achevé l'état des lieux sur les facteurs d'évolution
de la dépense locale. « L'assainissement des finances publiques va
contraindre l'Etat à revoir à la baisse l'évolution des concours financiers
versés aux collectivités », indique la première partie du rapport, dont les
« Echos » ont obtenu copie.
Grèce:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/06/les-syndicats-grecs-appellent-a-la-poursuite-du-mouvement_1347254_3214.html#ens_id=1268560
Les principaux syndicats ont appelé à de nouveaux rassemblements jeudi à 18
heures, heure locale (17 heures, heure française) à Athènes, notamment
devant le Parlement où sera examiné le plan d'austérité sans précédent
décidé par le gouvernement socialiste en contrepartie de l'aide financière
internationale, au lendemain de la mort de trois personnes dans des
violences en marge d'une manifestation.
http://www.leparisien.fr/economie/l-incendie-grec-risque-d-embraser-l-europe-06-05-2010-911299.php
La dérive de la crise grecque en déflagration sociale risque-t-elle
d’embraser l’Europe ? Le consensus européen obtenu dimanche sur le plan
d’aide massif à la Grèce n’aura pas suffi à calmer les inquiétudes et la
colère du peuple grec.
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/05/trois-employ%C3%A9s-de-banque-tu%C3%A9s-par-des-%C3%A9meutiers-%C3%A0-ath%C3%A8nes.html
Mon analyse des manifestations contre le plan de rigueur qui se sont
terminées par la mort inexcusable de trois employés de banque est ici, en
audio. Quelques photos aussi.
http://www.humanite.fr/Solidarite-avec-le-peuple-grec
Le peuple grec, menacé par le plan d’austérité de l’UE et du FMI, résiste.
Les manifestations et la grève générale d’aujourd’hui (la cinquième en
l’espace de quelques semaines) devraient donner la mesure de sa colère et de
sa volonté de ne pas se laisser empoisonner sans réagir.
Droits et libertés:
http://www.liberation.fr/politiques/0101633915-voile-integral-fillon-exclut-un-recours-a-la-procedure-d-urgence
Alors que la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, planche sur le projet
de loi d’interdiction du voile intégral, François Fillon a clairement
écarté, mercredi sur TF1, l’idée d’un recours à *«l’urgence»* pour l’examen
de ce texte.
http://www.rue89.com/explicateur/2010/05/05/decheance-de-nationalite-qui-stigmatise-t-on-150209
Les deux ministères, assistés de la place Vendôme au plan juridique,
planchent actuellement sur les moyens d'élargir les possibilités de déchoir
quelqu'un de sa nationalité. Ce qui requiert un aménagement de l'article 25
du code civil.
http://www.liberation.fr/societe/0101633775-sept-membres-d-une-filiere-d-immigration-afghane-interpelles
Sept personnes, considérées comme les principaux responsables d'une
importante filière clandestine d'immigration afghane, ont été interpellées
lundi à Paris, révèle mercredi PPrama la lettre hebdomadaire de la
préfecture de police (PP).
http://www.rue89.com/2010/05/05/stages-non-remuneres-dans-le-social-une-solution-de-facilite-150177
Bouffée d'oxygène pour le secteur social ou brèche ouverte dans les
(fragiles) droits des stagiaires ? Une proposition de loi, adoptée par le
Sénat le 29 avril, fait polémique : elle vise à favoriser l'accès aux stages
dans le social en supprimant la gratification obligatoire.
http://www.humanite.fr/Ma-fiche-aux-renseignements-generaux
Les démocrates ont souvent pour vertu et faiblesse d’être naïfs. Ils se font
des illusions sur ce que l’on appelle communément la « démocratie »,
particulièrement celle prétendue de la Ve « République » atteinte de
diverses pathologies lourdes.
Clin d'œil:
http://www.libelyon.fr/info/2010/05/des-moutons-comme-tondeuses-pour-des-particuliers.html
Dans le petit bois d’une résidence, en périphérie lyonnaise, des petits
moutons broutent. Pas très grands, très jolis. Efficaces. De vraies
tondeuses sur pattes. Les habitants les louent depuis vendredi, pour un
mois, pour entretenir le jardin commun.
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Communiqué de presse de la FSU
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Le CSE du 6 mai doit étudier le projet d’arrêté « portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation pour l’exercice de leur métier » signé par les 2 ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Ce référentiel était annexé au cahier des charges de la formation de 2006 que les ministres ont décidé d’abroger. Ils ont fait le choix de ne plus publier de cahier des charges et proposent seulement une circulaire d’application, qui ne donne aucun cadrage national de la formation disciplinaire et professionnelle des futurs enseignants. Par ailleurs ce projet de circulaire pose de multiples problèmes sur la définition du métier qu’elle induit, sur les stages, non obligatoires en MASTER et sur l’encadrement de ceux-ci. La définition et l'organisation de l’année de stage post concours maintiennent toutes les insuffisances et dangers dénoncés et les formes de mise en œuvre contestées par la FSU.
La suppression du cahier des charges confirme l’éclatement du cadre national de la formation et le renvoi aux académies et départements d'une part importante de la formation après le concours.
La FSU dénonce une fois de plus le manque d’ambition pour la formation des enseignants, le désengagement du Ministère de l'Éducation Nationale qui renvoie toute responsabilité de la formation aux universités et aux rectorats, en fonction des possibilités locales. Elle rappelle sa volonté que soit mis en place un véritable cadrage national de la formation des enseignants.
A ce jour, tout reste à faire pour améliorer la formation des professeurs, documentalistes et CPE partout sur le territoire, l’objectif étant l’amélioration et la démocratisation de l’accès aux savoirs et la réussite des élèves et des étudiants de la maternelle à l’université. Maintenant et plus que jamais s’impose l'abandon et la remise à plat de cette réforme qui constitue, en l’état, une importante régression du système éducatif. La FSU rappelle son exigence du maintient des Iufm.
Devant une opposition de la communauté éducative à un niveau rarement atteint, il est temps de sortir du labyrinthe qu’est devenue la formation des enseignants pour les étudiants, les nouveaux recrutés et pour leurs formateurs.
A quatre mois de la rentrée scolaire, il est temps de mettre un terme à deux années d’improvisation et de mépris. L’avenir de la jeunesse est en cause.
La FSU appelle tous les personnels à participer à une journée nationale décentralisée le jeudi 20 Mai sur la formation des enseignants.
La sous-estimation de la nature pernicieuse de la politique gouvernementale dans le domaine éducatif dissimule le consentement à un projet de société sans ambition démocratique...
La réponse commune à la FSU, ci-dessous, de deux fédérations, non majoritaires à elles-deux, de l'éducation montre que la nature de la politique conduite par la droite depuis 2007, mais avec des préalables lisibles bien avant, ne fait pas l'objet d'une analyse commune dans le monde syndical.
L'UNSA et le Sgen-Cfdt omettent , on veut croire sciemment, la dimension institutionnelle de l'école publique, sa participation incontournable à la qualification à la fois la plus élevée possible et différenciée de la population dans son intégralité.
Les deux fédérations, tordant le cou à la réalité historique, présentent la loi de 1989 sur l'unification des niveaux de recrutement comme le résultat d'une bataille commune sur des objectifs communs alors que les luttes de l'année scolaire 88/89, furent essentiellement conduites par le second degré sous l'impulsion du SNES contre les déclarations du premier ministre de l'époque, Michel Rocard, et leurs conséquences négatives sur les politiques de formation, d'élévation et de revalorisation, déjà, du métier, conditions de travail et définitions du service comprises.
L'octroi par le gouvernement du recrutement des instituteurs à la licence et la création du corps de professeur des écoles pour les remplacer fut une décision de technocrates, bien décidés à unifier au plus vite pour stopper une demande d'élévation générale des qualifications dans le second degré avec ses suites prévisibles en termes de rémunération, plutôt qu'une réponse à une revendication des syndicats du premier degré, nonobstant le projet d'école fondamentale de la FEN, dont la dimension stop and go pour éviter précisément le décrochage premier/second degré sautait aux yeux!
Les honnêtes gens se souviennent que le Sni-pegc (Fen) fut devant cette décision de Jospin comme une poule devant un couteau... et son caractère dilatoire pour l'avenir de la profession enseignante immédiatement démontré par les chipotages qui suivirent dans la rédaction des conditions précises de la revalorisation des corps...
Les critiques émises dans l'opinion à propos de pratiques décalées, au moins dans le langage, dans les IUFM à leurs débuts, montrent également et paradoxalement que le principal souci du gouvernement fut d'accorder à plusieurs composantes de sa clientèle sociologique et électorale des motifs, fussent-ils symboliques, de satisfaction, tout en s'efforçant de repenser globalement les missions et les moyens à mettre en oeuvre pour un service public d'éducation apte à répondre aux défis de ce que certains déjà appelaient une économie de la connaissance mais au moindre coût et assurément pas pour tout le monde...
Les divisions ainsi introduites dans le monde de l'EN et mises en évidence par le putsch de la FEN contre sa propre composante second degré qui aboutit à la création de la FSU, ont dispensé les gouvernements suivants de prolonger la politique de revalorisation de la fonction enseignante dont les acquis, réels pour tous de 1989, furent progressivement remis en cause, gommés, par les nouvelles méthodes de gestion des personnels et des établissements que la FEN, puis l'UNSA et le Sgen ont systématiquement soutenues...
La réponse des deux secrétaires généraux met en évidence qu'un projet de société sans perspective de démocratisation véritable du service public d'éducation, y compris dans son fonctionnement interne, favorise davantage les démarches d'appareil que la construction des mobilisations unitaires que réclament les citoyens en souffrance d'un pays en crise sociale, économique et institutionnelle... y compris dans l'institution scolaire et universitaire !
Le rapprochement UNSA/Sgen relève de ces manoeuvres et l'expérience historique est là pour rappeler que le peuple n'a rien à en attendre de positif...
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