
Haïti, avant...
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Succès de la mobilisation du 21 janvier dans la Fonction publique :
Les agents et les citoyens doivent être entendus !
A l’évidence, ce 21 janvier constitue une nouvelle étape importante de mobilisation dans la Fonction publique.
A l’initiative de la FSU, de SOLIDAIRES et de la CGT, cette journée d’actions, de grève et de manifestations a connu un large succès. Dans de nombreux territoires, dans plusieurs professions, d’autres organisations syndicales avaient appelé à se joindre au mouvement.
Les taux de grévistes ridicules annoncés par les autorités participent d’évidence d’une entreprise de désinformation.
Avec près de 130 manifestations et rassemblements sur toute la France, ce sont largement plus de 100.000 manifestants qui ont, en descendant dans la rue, réaffirmé leur opposition à la politique de démantèlement tous azimuts menée dans les 3 versants de la Fonction publique. Nos organisations constatent notamment une mobilisation conséquente dans les communes de petite et moyenne importance, ce qui atteste d’un fort attachement aux services publics. En dépit d’inégalités parfaitement compréhensibles, les taux de grévistes ont été également particulièrement significatifs (25 à 30 % sur l’ensemble de la Fonction publique).
La journée du 21 janvier et celles qui l’ont précédée ont été l’occasion de multiples initiatives de sensibilisation en direction des usagers. Les échanges entre agents publics et usagers ont confirmé que ces derniers, dans leur immense majorité, désapprouvent la politique gouvernementale de casse de la Fonction publique.
Le Président de la République, le Premier ministre, le ministre en charge de la Fonction publique ne peuvent demeurer sourds aux légitimes exigences exprimées à nouveau aujourd’hui, et soutenues par la majorité des citoyens.
Ce sont de toutes autres orientations, conformes aux besoins de toute la population et à l’intérêt général, qu’il faut immédiatement mettre en œuvre.
Si, de manière urgente, les salariés et les usagers n’étaient pas entendus, nos trois organisations en tireraient toutes les conséquences et prennent déjà date pour, dans l’unité la plus large, renforcer encore le mouvement en n’excluant aucune forme d’action. Elles appellent, en ce sens, les personnels à se réunir pour envisager les suites éventuelles.
Elles soutiennent les initiatives d’ores et déjà programmées qui s’inscrivent dans le processus de mobilisation.
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Bruxelles, le 19 janvier 2010
La pauvreté et l’exclusion sociale restent un mal ancré dans l’Union européenne. Avec la crise, la situation n’a fait qu’empirer. Parce que la Confédération européenne des syndicats (CES) est mobilisée de longue date dans les domaines de la pauvreté et de l’exclusion sociale, elle participera à « L’année européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale », décidée par l’exécutif européen et mise en œuvre par la Commission.
La Stratégie de Lisbonne a échoué à éradiquer la pauvreté en Europe, objectif qu’elle s’était fixée pour 2010. La CES estime qu’une mobilisation forte et un engagement déterminé sont plus que jamais nécessaires pour combattre la pauvreté. Cette mobilisation doit être menée simultanément sur deux fronts : la protection sociale et l’emploi.
Józef Niemiec, secrétaire confédéral a déclaré : « Lutter contre la pauvreté, ce n’est pas seulement fournir des remèdes, mais c’est soigner en amont en confortant et en améliorant les systèmes de protection sociale. C’est aussi assurer à tous, des revenus décents, quelle que soit la situation sociale, professionnelle et personnelle. C’est encore, développer des services sociaux et de santé de qualité, accessibles à tous et abordables financièrement ».
La participation de la CES à cette campagne européenne se fera par le biais de toute une série d’événements. La CES travaillera également avec les acteurs de la société civile, afin que la pauvreté et par conséquent, l’exclusion sociale, soient éradiquées au sein de l’Union européenne. La CES et ses organisations entendent également saisir l’opportunité de cette campagne européenne, pour inscrire leurs initiatives dans la dynamique de la campagne de mobilisation sur l’emploi qu’elle mènera en 2010.
La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 82 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.
Pour plus d'informations :
Patricia Grillo.
Responsable de la Communication et de la Presse
Tél: + 32 (0)2 224 04 30 - GSM: + 32 (0)477 77 01 64
E-mail : Pgrillo@etuc.org
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Campagne :
"Travailler tue en toute impunité : pour combien de temps encore ?"
Ensemble, le 29 janvier 2010 a 18h30 au CRDP 31 boulevard d'Athenes a Marseille 13001 nous dirons les accidents du travail et les maladies professionnelles « çà suffit » !
Le constat est sans appel : le travail rend malade et tue tous secteurs et toutes catégories professionnelles confondues. Le nombre officiel des maladies professionnelles reconnues a explosé : 13 658 en 1996, 52979 en 2005. Le nombre d’accidents du travail graves et mortels reste très élevé : 537 décès en 2006, soit 13% de plus en un an. Ces chiffres officiels sont – on le sait – grandement sous-estimés en raison notamment d’une importante sous-déclaration. Les suicides directement liés au travail sont estimés à 400 par an, pour la plupart non reconnus comme accidents du travail. Plusieurs millions de salariés sont exposés, sans aucune protection, à des produits connus pour être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, contribuant ainsi grandement aux inégalités sociales face au cancer : un ouvrier a dix fois plus de risque de mourir du cancer avant 65 ans qu’un cadre supérieur.
Sénatoriale post Kennedy...
Cette situation ne tombe pas du ciel : elle est le résultat de politiques d’entreprises, tant privées que publiques, pour lesquelles les coûts sociaux doivent être toujours plus compressés. Ces politiques ont privilégié et généralisé la sous-traitance, et intensifié le travail comme jamais depuis de nombreuses décennies. Et l’inspection du travail comme la médecine du travail n’ont toujours pas les moyens d’assurer leurs missions.
La lutte opiniâtre des victimes, de leurs associations et syndicats a permis des avancées, mais la course au profit sans entrave sème toujours la maladie et la mort.
Alors que le simple voleur de sac à main est condamné à 6 mois de prison ferme devant le moindre tribunal correctionnel en comparution immédiate, l’employeur coupable d’homicide dit involontaire à l’égard de son salarié, après des années d’instruction, est condamné - quand il est déclaré coupable - à quelques mois de prison avec sursis.
La mise en danger délibéré d’autrui par des choix de politique économique bénéficie dans ce pays d’une incroyable mansuétude. Les employeurs ne sont pas considérés comme de véritables délinquants. Trop souvent les procédures relatives à des accidents mortels du travail sont classées sans suite. Trop souvent les condamnations – lorsqu’elles interviennent - ne touchent que les employeurs en bout de chaîne de sous-traitance et sont symboliques. Les grands donneurs d’ordre y compris l’Etat, dont la responsabilité dans l’organisation du travail est pourtant essentielle, ne sont qu’exceptionnellement concernés et les indemnisations largement insuffisantes.
L’amiante est emblématique de ce que nous dénonçons : alors que le risque est connu depuis des décennies, que des milliers de personnes ont perdu leur vie et vont la perdre dans les prochaines années du fait de l’incurie manifeste des entreprises concernées, voire de leurs choix délibérés, Justice n’est toujours pas faite.
L’inégalité des armes entre le salarié et son employeur est patente et scandaleusement disproportionnée : l’égalité devant la loi est devenue une pure fiction.
Cette injustice se nourrit du silence collectif.
Les soussigné-e-s entendent dénoncer ici et maintenant cette situation inadmissible et intolérable.
Ils et elles exigent que la délinquance patronale soit enfin sanctionnée : la loi pénale doit être pleinement appliquée aux employeurs.
Ils et elles exigent que des moyens humains et financiers soient dégagés pour que la justice puisse réellement faire son travail.
Aucune amélioration de la santé et de la sécurité au travail n’est possible tant que la justice fonctionne à deux vitesses.
Aucune avancée n’est possible tant que les donneurs d’ordre pourront s’abriter derrière les règles du droit commercial pour s’exonérer de leurs responsabilités.
Tous et toutes ensemble nous disons : ça suffit ! Et nous agirons pour que cela cesse.
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Yesterday's disappointing election results show deep discontent with the pace of change. I know the OFA community and the President share that frustration. We also saw what we knew to be true all along: Any change worth making is hard and will be fought at every turn. While it doesn't take away the sting of this loss, there is no road to real change without setbacks along the way. We could have simply sought to do things that were easy, that wouldn't stir up controversy. But changes that aren't controversial rarely solve the problem. Our country continues to face the same fundamental challenges it faced yesterday. Our health care system still needs reform. Wall Street still needs to be held accountable. We still need to create good jobs. And we still need to continue building a clean energy economy. The President isn't walking away from these challenges. In fact, his determination and resolve are only stronger. We must match that commitment with our own. But it won't be easy. Real change never is. ================================================================================= Ce soir, Attention... Merveilles! Aède productions et Film flamme présentent Dernière soirée d'écoute pour la Septième Semaine du son dans la salle de projection du Polygone étoilé transformée pour l'occasion en Cinéma pour l'oreille... Polygone étoilé 1 rue Massabo 13002 Marseille - 04 91 91 58 23
Jeudi 21 janvier 2010 |
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