Abritons nous derrière l'une des rares autorités intellectuelles de notre planète, reconnue pour telle du moins pour ceux qui s'efforcent encore de penser le réel... Dans la revue Esprit du mois d'août 2010, Jürgen Habermas écrit :" (...) la génération au pouvoir(...) est sans principes normatifs; elle s'en laisse compter par une société qui, du fait de sa complexité croissante, la conduit à aborder poussivement des problèmes qui surgissent de jour en jour. Voyant sa latitude d'action se réduire, elle se donne de moins en moins de buts et abdique tout dessein politique...". Le philosophe allemand parle de la classe politique allemande, mais, à l'exception de la "poussivité", encore cela se discuterait-il si l'on voulait se donner la peine d'aller au fond, l'analyse s'applique assez bien à nos politiciens français, Sarkozy compris.
L'article de la revue portant sur l'Europe, la comparaison entre les niveaux de corruption n'est pas faite... On peut douter cependant qu'elle soit à l'avantage des Français même si l'Allemagne a connu quelques beaux cas d'anciens chanceliers peu regardants ...
Il ne suffit pas de prétendre "réhabiliter" le politique pour en apporter la preuve et les décisions des élus sont rarement liées à un projet politique explicite ou avouable, ce qui serait pourtant la moindre des choses pour faire valider, ce qui va de soi en démocratie, les principes normatifs qui justifieraient les choix de citoyens dûment informés.
Nos élus se contentent de faire croire qu'élus, ils sont légitimes, et que ce qu'ils font correspond à ce pourquoi ils ont été élus; erreur dans les deux cas et en outre tromperie sur la marchandise dans la prétendue application d'un programme validé par la sanction citoyenne.
Il n'est évidemment pas vrai que choisissant Sarkozy, l'électeur moyen a validé le bouclier fiscal pour refiler 30 millions à Mme Bettancourt, pour tenter de placer fiston à la tête de l'EPAD, pour se balader sur un yacht déclaré dans un paradis fiscal et appartenant à une "société" purement formelle, pour faire adopter par un Parlement, méprisant ce faisant l'avis populaire, un traité de Lisbonne, copie à peine édulcorée du TCE rejeté par une majorité plus massive que celle qui avait élu le chantre de la rupture.
Trahir le peuple n'est pas franchement une rupture dans la pratique des politiciens au service d'une minorité de citoyens; certains si peu citoyens, qu'ils préfèrent résider "fiscalement" à l'étranger!
Continuons de laisser parler Habermas: "Que le capitalisme soit dorénavant incapable de se reproduire des ses propres forces, c'est là un fait bien établi dans la conscience des citoyens qui ont dû répondre en tant que contribuables de la faillite du système".
Les citoyens oui.... Mais les politiciens dont le principal souci semble être de profiter de ce système aussi longtemps et autant que faire se pourra, de Sarkozy à Woerth, de Wauquiez à Blanc, de Bachelot à Kouchner, d'Accoyer qui trouve inévitable la réforme des retraites à Alliot-Marie, qu'on n'entend pas dans un scandale auprès duquel celui de Panama passera pour une amusette, tous ces politiciens dont l'histoire ne conservera pas le nom continuent de tondre la laine sur le dos des contribuables pour permettre à leurs vrais mandants de se dispenser des solidarités qui fondent une société civilisée.
Un nouveau scandale pointe à l'horizon immédiat, celui du rapport de Valérie Rosso-Debord sur la dépendance: obligation de souscrire une assurance à partir de 50 ans, auprès d'une assurance privée ou d'une mutuelle...
Refus de créer un 5 ème risque (alors que c'était un engagement de la campagne présidentielle) ou d'intégrer la perte d'autonomie à la maladie, moyennant si besoin une cotisation spécifique, mais le patronat n'en veut pas...
Un fort pourcentage de personnes meurent sans être passées par la case dépendance, et cet état ne devient majoritaire qu'au delà de 90 ans (d'après les assureurs et avec des critères distinguant les niveaux de dépendance)...
Autrement dit pour un pourcentage faible de la population totale et sans garantie que la majorité des Français atteignent cet âge, l'impact des délabrements déjà imposés au système de santé en France n'étant pas mesurable d'ici vingt ans: l'assurance obligatoire c'est donc d'abord du pognon pour les gestionnaires privés; qui le redistribueront à leurs actionnaires, à leurs bénéficiaires des stock options... L'arnaque du siècle sous couleur de solidarité!!
La casse continue des principes fondateurs de la Sécurité sociale et le casse majeur ou du cash assuré pour AXA et quelques autres... Car les rentes prévues n'excéderont pas 1000 € par mois, soit dans le meilleur des cas, la moitié du séjour en EHPAD; les salariés sans patrimoine ou avec des patrimoines faibles sont d'ores et déjà certains de ne rien laisser en héritage à leurs enfants: on peut parfaitement concevoir une société sans transmission de patrimoine, mais il est évident que pour la clique de margoulins qui nous gouverne, il ne s'agit pas de toucher aux patrimoines qui permettent à des générations successives de vivre dans l'état enviable de rentier; les affaires en cours, Bettencourt, Wildenstein,Peugeot et les expatriés fiscaux sont là pour rappeler ces simple vérités aux naïfs
La privatisation de la protection sociale à la faveur de la crise... Mais quel économiste intellectuellement honnête oserait dire ou serait tenté de démontrer que cela ne pourrait être fait par un service public puisque précisément ON obligerait à souscrire?
Or obliger à souscrire pour le privé, comment appeler cela sinon une exaction?
Et une exaction, n'est ce pas ce qui caractérise tout prélèvement dans une république bananière?
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SYNDICAT NATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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Fax : 0142462656
Courriel : sg@snesup.fr
« MASTERISATION » :
LE CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) REFUSE DE CAUTIONNER UNE PARODIE D’HABILITATION
Motion présentée par le SNESUP-FSU et adoptée à l’unanimité moins deux abstentions
(17 POUR, 0 contre, 2 abs)
Un mois après le départ de la quasi-totalité des organisations représentées au CNESER,
décidées à suspendre leurs travaux sur la formation des enseignants, le ministère poursuit
son travail de sape de cette instance. Il multiplie les obstacles à l’exercice des mandats des
conseillers du CNESER. Bien qu’il ait clairement annoncé, il y a plusieurs semaines, qu’il
disposait de toutes les maquettes de master « enseignement », les membres du CNESER n’ont
reçu aucune garantie que la totalité des maquettes leur a été communiquée. De plus, certains
projets, ainsi que les avis de la DGESIP sont encore inaccessibles. Fin juillet, outre ce que le
CNESER considère toujours comme un simulacre d’habilitation, s’ajoute un ordre du jour
comportant nombre pléthorique de dossiers importants, parfois incomplets et transmis dans
des délais outrageusement courts, rendant impossible un examen sérieux.
Le CNESER proteste vigoureusement contre cette méthode et exige d'en changer afin de
pouvoir travailler normalement. Cela implique notamment de reporter au mois de septembre les
textes non urgents ou dont les documents ont été tardivement communiqués.
Concernant le prétendu examen des masters "enseignement", le CNESER condamne la manœuvre qui témoigne de la volonté du gouvernement d’entraver la construction d’une vision territoriale claire de la formation des enseignants en proie à une pseudo-réforme porteuse d’une rupture d’égalité sans précédent du service public.
En sus du caractère lacunaire des formations présentées, le CNESER déplore que les informations
mises à disposition des conseillers excluent les très nombreux masters existants, profondément
remaniés par l’ajout à la hâte de parcours liés aux métiers de l’enseignement.
Cette vision partielle ne permet pas de garantir l’accès et les conditions de réussite aux concours d’enseignement de la fonction publique d’Etat sur l’ensemble du territoire. Par exemple, si l’agrégation de Mathématique ne voit de master correspondant qu’à Metz et Nancy, celle d’Histoire-Géographie est tout simplement omise des formations présentées au cours de ce CNESER.
A la rentrée, nombre d’académies ne disposeront pas de formation permettant de préparer certaines disciplines de concours. Parmi les maquettes soumises au CNESER, aucune ne traite des problématiques des disciplines professionnelles de concours des CAPLP les plus importants (hôtellerie, conducteur routier,…).
Certains CAPES de langues (chinois, japonais, …), d’arts plastiques n’ont de formation associée que dans un nombre très limité d’académies.
Le CNESER dénonce ce maillage territorial désastreux de la formation des enseignants et la concurrence entre établissements qui en résulte.
Il s’alarme pour l’avenir des UFR et des IUFM, et de la recherche en général, Il s’inquiète des effets d’une formation professionnelle et disciplinaire insuffisante des nouveaux lauréats du concours sur la qualité du système éducatif et par conséquence, l'avenir des jeunes. Il condamne une contre-réforme catastrophique que le gouvernement doit retirer, ainsi que les décrets et textes promulgués.
En outre, les récentes annonces concernant le nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement représentent un coup sévère et brutal pour le service public d’éducation et pour les
étudiants, candidats se préparant depuis plusieurs années à ces concours. La baisse de 24% des postes mis au concours externe –essentiellement au concours PE– constitue une véritable double-peine : d’une part le gouvernement à allongé le cursus d’une année sans réelle élévation du niveau de qualification ni aide financière, d’autre part il réduit de plus de la moitié les chances de réussir le concours pour devenir professeur des écoles !
Dans un contexte de restrictions budgétaires sans précédent dans la fonction publique, le CNESER dénonce un processus qui conduirait à accélérer la réduction du nombre de fonctionnaires.
Le 22 juin dernier, M. le Directeur Général de la DGESIP Patrick Hetzel a dû prendre acte de la demande de confirmation par écrit « d’évolutions notables de la situation des étudiants titulaires d’un master ayant échoué aux concours en ouvrant la possibilité de maintenir les préparations aux concours financées dans le système SYMPA ».
Or à ce jour, nous attendons toujours cette confirmation.
Le CNESER dénonce le mépris exprimé à son égard. Il n’entend pas poursuivre ses travaux concernant la formation des enseignants dans ce qui n’est qu’une parodie chargée de masquer la totale improvisation gouvernementale aux conséquences dramatiques.
SNESUP-FSU, FSU, CGT, UNSA, CFDT, SGEN-CFDT, UNEF
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Obama: petit rappel...
When you hear about the new health reform law these days, too much talk is focused on the political.
What I've found is that most Americans just want to know how this new law helps their families stay healthy -- and how it reduces their costs.
The first thing I tell people who ask about the Affordable Care Act is that, for moms like me, it makes our lives easier. It gives families control over their own care. And it gives us the comfort of knowing that our insurance will be there when we need it most -- especially if we get sick. Then I tell them that it gets better, but there's a lot to know. To help, this administration has set upHealthCare.gov, where folks can see customized information about how care will improve for their families.
So much of what makes this law great is its emphasis on preventive care -- right now, too many people aren't getting the check-ups or the screenings they need to stay healthy. Twelve percent of kids haven't seen a doctor in the past year. And 59 million adults -- and 11 million children -- depend on an insurance plan that does not cover basic immunizations.
Health reform is changing that. Under this new law, all new private plans will provide basic preventive services -- things like childhood immunizations and checkups, mammograms, colonoscopies, cervical screenings, and treatment for high blood pressure -- absolutely free of charge. No copay. No deductible. No co-insurance needed.
And, on HealthCare.gov, you can not only learn what preventive steps will help keep your family healthy, but also what insurance coverage options are available based on your needs.
A focus on prevention will help us to combat diabetes, heart disease, and high blood pressure -- chronic illnesses that right now lead to seven of ten deaths in the United States and 75 percent of our national health care costs.
And it will help us tackle an issue that is dear to my heart -- childhood obesity. As some of you know one of my top priorities as First Lady is the Let's Move! campaign, where we have made it our goal to put a stop to the challenge of childhood obesity within a generation, so children who are born today grow up at a healthy weight.
Each of us needs to take responsibility for our own health and the health of our families, and the new health reform law can help. That's why I'm writing today -- to make sure you and Americans across the country know how their health plans are getting better day by day under reform.
Please visit HealthCare.gov and find out more about your care:
www.healthcare.gov
Thank you,
Michelle Obama
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