Si le parquet ou l'un des plaignants fait appel, on saura une fois de plus que la Cour européenne des Droits de l'Homme a raison de considérer les parquetiers comme des semblants de magistrats... ou Sarko comme une "peinture" d'homme d'Etat. Pas un scoop...
Or la gauche a besoin de débats et de doctrine pour proposer une autre politique que celle que les gérants héréditaires ou achetés du capital sont capables de conduire, et cela avec d'autant plus de facilité que le relais politique des mouvements sociaux qui occupent le terrain n'a pas de crédibilité suffisante.
Les marches et contre-marches sur les retraites sont une assez belle illustration de délabrement idéologique. Et, hélas, s'ajoutent depuis bientôt 3 ans à beaucoup d'autres dont quelques unes ont facilité la tâche de l'actuel occupant de l'Elysée.
L'alternance de politiciens n'est pas un choix alternatif, et nier qu'une alternative soit possible, c'est nier la légitimité profonde du politique.
Il serait dommage qu'un candidat de gauche puisse être élu en 2012, simplement sur une question de casting... et qu'un candidat de droite soit élu pour le même motif, fût-il cette fois inversé!
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1er Communiqué de Martine AUBRY
La déclaration de Georges Frêche parue ce jour dans l’Express concernant Laurent Fabius est indigne d’un élu de la République et constitue une insulte aux valeurs de la gauche. Je suis indignée par de tels propos. Je saisirai mardi prochain le Bureau National du Parti Socialiste pour décider des suites à leur donner
2nd Communiqué de Martine AUBRY,
Première secrétaire du Parti socialiste
Après la nouvelle indignité dont s’est rendu coupable Georges FRECHE, je proposerai au Bureau national du 2 février de demander à Hélène MANDROUX, de conduire une liste de rassemblement de la gauche et des écologistes en Languedoc-Roussillon.
L’honneur de la gauche est en cause. Pour la République, pour leur région, devant les Français et devant leur conscience, tous les socialistes, tous les militants et sympathisants de gauche, tous les écologistes en Languedoc-Roussillon doivent construire cette alternative derrière Hélène MANDROUX. C’est une femme de convictions et d’engagement, appréciée de ses concitoyens et qui a montré ses compétences à la tête de la mairie de Montpellier.
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=================================================================Communiqué FSU, Les Lilas, le 27 Janvier 2010
RETRAITE : Une réforme « big crunch » n’est pas la solution !
Le COR s’apprête à remettre au Parlement son rapport sur la faisabilité d’une réforme en profondeur de tous les régimes de base, faisant évoluer ceux-ci vers un régime en points ou en compte notionnels sur le modèle suédois.
Le rapport montre qu’il n’existe pas de réforme « miracle » pouvant régler à elle seule tous les problèmes, dont celui du financement. Si le COR convient que, techniquement, tout est possible, il rappelle également que les choix relatifs à l’architecture du système et aux objectifs que l’on souhaite atteindre sont d'abord des choix politiques.
Les régimes en annuités tels que nous les connaissons ont, malgré leur diversité, un objectif commun, parfaitement lisible: assurer un revenu de remplacement à la cessation d’activité en prenant en compte la diversité des carrières. La retraite est à la fois un élément du contrat salarial, un élément du pacte social entre les générations et au sein d’une même génération en opérant des redistributions.
Le passage à un régime par points ou en comptes notionnels aura pour principale conséquence d’individualiser les droits en faisant disparaître les références collectives à un âge de départ ou à une durée de cotisation, rendant le système dans son ensemble plus contributif. Le régime serait dégagé de toute obligation en matière de taux de remplacement et de niveau de vie des retraités, chaque individu étant renvoyé à sa responsabilité individuelle pour construire sa retraite. Or les choix individuels sont contraints par des situations inégales d'emploi, de pénibilité du travail et de revenus, ce qui conduit à accroître les inégalités de retraites.
Le rapport du COR souligne la complexité des règles actuelles qui nuit à la confiance que les Français, et parmi eux les plus jeunes générations, accordent à notre système de retraite. Mais, sur ce point, le rapport omet la responsabilité des dernières réformes dans cette opacité et dans cette perte de confiance.
L’objectif de rendre le système plus lisible avec une réforme systémique n'est pas clairement démontré à travers les travaux du COR. La phase de transition d'un système à l'autre peut s’avérer extrêmement complexe pour les salariés concernés. Par ailleurs, les simulations montrent que des règles en apparence identiques peuvent avoir des effets variés et complexes dès qu’on les applique à des situations inégales.
L'esquive du débat démocratique que permettrait l'ajustement mécanique des prestations servies ne peut conduire qu’à une baisse du niveau des pensions et écarterait la question essentielle du financement. L'exemple de la Suède qui a du débrancher le pilote automatique en raison de la crise pour ne pas provoquer une baisse importante des retraites en 2010 montre la nécessité d'un pilotage politique.
Le dernier rapport du COR rappelle que l’équilibre financier repose, quel que soit le système, sur trois grands leviers : le niveau des ressources, le niveau des pensions et l’âge moyen effectif de départ à la retraite. Le problème ne tient pas à l’architecture du système lui-même. Ce qu’on observe en Europe, c’est que, quelque soit cette architecture, les réformes conduisent, avec une incitation forte à l’épargne, à une baisse du niveau des pensions publiques. Par exemple, la baisse du taux de remplacement suite aux réformes entreprises est équivalente en France et en Suède. C’est ce mouvement de baisse des pensions qu’il faut d’abord arrêter.
Si on veut maintenir le niveau de vie des retraités, il faut nécessairement accroître les moyens de financement des régimes de retraite. Les débats sur la réforme systémique et sur le report de l'âge de départ en retraite occultent cette réalité et font le choix de la baisse des pensions, sans oser assumer politiquement ce choix vis à vis de l'opinion.
La FSU est porteuse de propositions pour une réforme juste et solidaire. Son congrès réuni la semaine prochaine sera l'occasion de les exprimer.
Retraites : les positions des différentes organisations
La CGT
La Cgt propose que soit confortée l’ouverture du droit à la retraite à 60 ans avec, pour une carrière complète qui intégrerait les années d’études et les périodes de précarité subies, un taux de remplacement d’au moins 75 % du salaire de référence (dernier salaire dans le public, 10 meilleures années dans le privé). Les travailleurs ayant effectué des travaux pénibles bénéficieraient d’un départ anticipé.
En ce qui concerne le financement, elle propose un élargissement de l’assiette de cotisation à tous les revenus du travail, aux revenus financiers des entreprises, ainsi qu’une modulation de l’assiette de cotisation en fonction notamment du ratio valeur ajoutée/masse salariale.
Elle propose enfin la création d’une maison commune des régimes de retraite qui aurait pour mission de solidariser les différents régimes en définissant et en promouvant des mesures de progrès social.
La CFDT
Le secrétaire général de la CFDT dit souhaiter que tous les sujets soient abordés «sur le fond» : âge de départ à la retraite, pénibilité au travail, emploi des seniors, durée de cotisation. Il estime que «les éléments de la réforme de 2003 ne sont plus contestés et la France n'a pas besoin d'un conflit sur ce sujet ».Pour la CFDT, la borne de 60 ans est «déjà dépassée» car dans les faits la liquidation intervient en moyenne à 61 ans. Elle doit toutefois rester une «référence» pour les salariés ayant commencé à travailler jeune (les «carrières longues»).
Sur les retraites dans la fonction publique qui devront être abordées dans ce rendez -vous. «Il serait incompréhensible qu'on régénère des différences entre public et privé, selon la CFDT qui souhaite « un rapprochement» des règles «progressivement». François Chérèque a cependant démenti avoir évoqué la règle des 6 derniers mois.
La CFDT débattra à son congrès de Juin des régimes par points mais s’est déjà exprimée plutôt favorablement sur cette question.
La CFTC :
Pour le leader de la CFTC, le gouvernement aborde ce débat de manière «malhonnête» en ne voulant faire bouger qu'un seul paramètre, celui de l’âge de la retraite. Il faut tout mettre sur la table et poser la question des ressources nouvelles pour financer le système.»
La CFTC propose une hausse des cotisations patronales et salariales pour les régimes complémentaires et juge «inéluctable» une augmentation de la CSG «avec application rapide» pour les régimes de base. Pour dégager des ressources nouvelles, la CFTC propose de taxer plus lourdement les revenus du capital et de revenir sur les nombreuses exonérations de charges actuelles.La CFTC se prononce clairement contre «une réforme systémique» qui conduirait à une fusion des régimes de base et complémentaires qu’elle juge préjudiciable pour les salariés. Elle privilégie une «réforme paramétrique». Opposée à une augmentation de la durée de cotisations au-delà de 41 annuités actuelles d'ici à 2012, la CFTC souhaite la fixation de deux âges pivots, à 60 et 65 ans, estimant que ce sont des «garanties sociales importantes pour chaque salarié», les seules qui permettent de parvenir à une «retraite à libre choix». Tout salarié doit pouvoir partir à la retraite à 60 ans «sous réserve de l'obtention de la durée d'assurance requise». La liquidation de la pension de retraite doit ensuite être envisagée à 65 ans «sans abattement et quelle que soit la durée d'assurance obtenue».
FO :
FO s'oppose aux systèmes par points ou notionnel. FO dit exclure également une hausse de la durée de cotisation, une baisse du niveau de pension et un report de l'âge légal de départ (60 ans). Mais la position de FO a évolué sur la durée de cotisations. Depuis le dernier congrès, le retour à 37,5 ans de cotisations n'est plus exigé à court terme. Jean-Claude Mailly répète depuis 2008, que « l'urgence est de bloquer le compteur » mais celui-ci est passé à 40,5 ans depuis le 1er janvier et atteindra 41 ans en 2012. Pour FO : « La priorité est de (...) ne pas aller à 42 ou 43 ans. » Pour la Fonction publique, FO précise par ailleurs qu'une refonte du calcul de la retraite des fonctionnaires serait « une remise en cause inacceptable ».
FO préconise de relever de 1 point les cotisations vieillesse, de taxer (à 5 %) les bénéfices non réinvestis et d'assujettir la participation, l'intéressement et les stock-options aux cotisations sociales
CGC
Elle écarte toute réforme systémique (« Les systèmes par points et notionnel ne régleraient pas les problèmes de financement et entraîneraient une forte baisse des pensions » mais elle se dit favorable à une réforme profonde du système. La CGC n’est pas opposée à un report de l'âge légal de départ (60 ans), tout en précisant que « le paramètre déterminant est bien sûr l'évolution de la durée de cotisation. » En contrepartie, elle souhaite des « garanties sur l'avenir du dispositif carrières longues » et, pour les jeunes, « la prise en compte dans la durée de référence des périodes de stages et d'alternance ». La CGC se dit prête à envisager un rapprochement des régimes privé et public, à condition de ne pas pénaliser les pensions des fonctionnaires.
UNSA
L’Unsa s’est peu exprimée. Elle dit vouloir défendre « le maintien de la retraite par répartition et la sauvegarde d’un bon taux de remplacement ».l’Unsa s’est positionnée en faveur d’un régime par points, mais son congrès n’ a semble -t-il pas débattu de cette question
SOLIDAIRES
Aucun communiqué récent sur le sujet. Mais L’union syndicale Solidaires qui avait combattu les réformes précédentes, a dénoncé le risque de « nouvelles mesures régressives ».
Une réunion de l’intersyndicale à 8 est prévue le 8 février sur les retraites.
Notes prises par E.L. (fsu)
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Obama et l'état de l'Union:
I just finished delivering my first State of the Union, and I wanted to send you a quick note.
We face big and difficult challenges. Change on the scale we seek does not come easily. But I will never accept second place for the United States of America.
That is why I called for a robust jobs bill without delay. It's why I proposed a small businesses tax credit, new investments in infrastructure, and pushed for climate legislation to create a clean energy economy.
It's why we're taking on big banks, reforming Wall Street, revitalizing our education system, increasing transparency -- and finishing the job on health insurance reform.
It's why I need your help -- because I am determined to fight to defend the middle class, and special interest lobbyists will go all out to fight us.
Help me show that the American people are ready to join this fight for the middle class -- add your name to a letter to Congress today:
http://my.barackobama.com/SOTU
We have finished a difficult year. We have come through a difficult decade. But we don't quit. I don't quit.
Let's seize this moment -- to start anew, to carry the dream forward, and to strengthen our union once more.
President Barack Obama
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