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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 17:35

Dans l’édition du 22 décembre de Libération, Claude Debons, Raoul Marc Jennar et Yves Salesse défendaient la nécessité d’une « recomposition du paysage politique à gauche », l’œuvre des collectifs antilibéraux et la volonté de poursuivre leur action, malgré les blocages (justement dénoncés) de la LCR et du PCF, pour « faire du neuf à gauche » (l’expression intitulant leur article).

La question n’est pas tant de faire du neuf à gauche que de remettre le citoyen au centre du débat. Pour cela, le devoir d’une gauche recomposée serait de lui proposer des alternatives et un discours clairs, distincts et audibles, c’est-à-dire une direction politique, qui corresponde à des besoins sociaux et économiques et à la nécessité de l’approfondissement démocratique. Pense-t-on que « faire du neuf », consiste à accorder la priorité à la constitution d’une nouvelle offre politique, comme si l’antilibéralisme et les 127 propositions des collectifs antilibéraux étaient une base doctrinale et programmatique suffisante et viable ?
Pour proposer quelque chose de nouveau, il faut être capable de trouver, d’analyser et de dépasser les blocages (organisationnels et intellectuels) d’hier, tout en identifiant des acquis doctrinaux et pratiques et des inspirations pour demain. On ne peut pas dire que nos trois auteurs et les collectifs antilibéraux aient suffisamment et ouvertement fait, avant de se présenter au peuple, cet effort.

Un passage de l’article en question paraît à ce titre significatif : « La tâche est ambitieuse. Nous héritons des conséquences d’un siècle tragique. Les guerres capitalistes et les oppressions coloniales l’ont ravagé. Et les diverses tentatives d’émancipation humaine ont échoué. L’espérance révolutionnaire s’est enlisée dans le cauchemar bureaucratique et policier du stalinisme. Les expériences de transformations progressives du capitalisme se sont achevées en capitulations social-libérales. »

Tout d’abord, ce passage donne la (mauvaise) impression d’une analyse timorée de la faillite des régimes communistes. Car c’est de cela qu’il s’agit quand il est question d’une « espérance révolutionnaire », dont l’échec est présenté comme une dérive liée au stalinisme. Ce qui semble un peu court ; en évitant de prononcer le mot communisme qui, peut-être fâcherait, on s'interdit d'approfondir l'analyse.
Si l’on considère le communisme en tant que mouvement politique, partisan et doctrinal, et pas simplement comme un mot ou chez Marx, un concept, alors il faut reconnaître qu’il est apparu et ne s’est distingué, dans l’ensemble du mouvement ouvrier, qu’en 1917 car il est issu du léninisme. Or ni la division du mouvement ouvrier, venue de l’adhésion ou non à la nouvelle Internationale que créaient les communistes russes et dont ils exigeaient la direction, ni la théorisation au préalable, et pas comme adaptation aux contraintes du moment, de la dictature du prolétariat comme celle d'un parti unique limité à une avant-garde, ni l'élimination des autres socialistes russes, ni la direction bureaucratique et étatiste de l’économie ne sont liées à la dérive staliniste. Elles sont dans le communisme même, définies par Lénine et Trotsky.
Cela n’empêche en rien de reconnaître, de saluer et de revendiquer l’apport des communistes et du PCF à l’histoire politique et sociale de notre pays, entre autres, mais ne justifie pas que l’on nie les racines intrinsèques au communisme dans l’échec des « tentatives d’émancipation » et que l’on limite maladroitement, l’illustration des tragédies du 20ème siècle à des guerres capitalistes (de quoi s’agit-il d’ailleurs ?) et à l’oppression coloniale.

D’autre part, pour alimenter cette faible critique de « l’espérance révolutionnaire » (pour ne pas dire l’espoir dans le communisme et l’URSS), il faut bien en même temps caricaturer l’histoire de l’autre partie du mouvement ouvrier, issue du socialisme démocratique, du travaillisme ou de la social-démocratie, qui pudiquement ne sont pas non plus nommés ici.
Leur conversion majoritaire à l’essentiel de l’orthodoxie économique libérale est grave. Mais peut-on condamner si facilement les « expériences de transformations progressives » ? Peut-on se contenter de dénoncer une dérive fatale vers le social-libéralisme, concept bien mal défini, repoussoir facile et substitutif à toute réflexion sérieuse sur le rapport entre adaptation au réel et transformation du réel, entre utopie mobilisatrice et conditions de sa réalisation ? Comme si la construction (à laquelle les communistes ont participé en France) d’un Etat dit « providence », « social » ou « de bien-être », malgré ses insuffisances, son affaiblissement et ses remises en cause ne comptait plus et n’était ni un acquis historique, ni un cadre théorique essentiels, et finalement assez récents.

Si l’on veut s’adresser au citoyen, il faut respecter sa réflexion, sans commencer par s’imposer des tabous, par « oublier » des faits plus ou moins évidents et par nier la réalité. Pas pour faire des débats historiques (il y a des spécialistes pour cela), mais pour que les alternatives, en terme d’organisation et de propositions (économiques, sociales, institutionnelles) ne soient pas plombées par une vision du monde, des modes d’analyse et des grilles de lecture dépassées. Introduire des organisations (partis, collectifs, etc.) supplémentaires dans le « paysage politique », même si elles reprennent des termes et des thèmes nouveaux (antilibéralisme, altermondialisme, écologisme etc.), n’est pas une garantie de modernité.
Et si nos trois auteurs ont raison de refuser une recomposition autour du PCF, croient-ils qu’un pôle néo-communiste, à peine dépoussiéré et mis au goût du jour, serait beaucoup plus utile et beaucoup plus « neuf » ?
Un projet politique, un peu comme la nation d’Ernest Renan (et après tout la nation, seul cadre actuel de la citoyenneté, est bien le premier terrain de la politique) est le résultat d’une mémoire commune, d’une histoire que l’on décide collectivement de s’approprier et une volonté de construire pour l’avenir. Il faut alors être au clair avec le passé. C’est ensuite de re-naissance que l’on devrait parler.

De nombreuses périodes de l’histoire ont été caractérisées par l’impuissance des hommes à répondre aux besoins du moment, à trouver la bonne réponse à un défi, à ouvrir la voie à un changement salvateur ; la dimension internationale d’une crise, l’épuisement d’une classe dirigeante, la perte de repères fondateurs, l’absence d’une génération, le trop grand poids d’une autre, la banalisation d’un discours démagogique, le miroir d’une société d’individus, consommateurs en compétition, la misère sans espoir, autant de raisons cumulables pour ces rendez-vous manqués.
La France a déjà connu de tels accidents. Mais l’unité sans principes n’est pas la bonne voie et il faut reparler de la République.

Il ne suffit pas de dire, à juste titre, que parmi ceux qui aujourd’hui mettent en avant le républicanisme, la dimension universaliste des Lumières n’est pas réellement assumée, il faut en rappeler les fondements. L’idée d’une émancipation intellectuelle, au sens où Jacques Rancière définit l’« émancipé » comme celui qui exerçant une capacité qu’il reconnaît à chacun, travaille à la vérifier, est féconde car aujourd’hui, l’effort de repenser les conditions historiques actuelles n’est pas fait dans la perspective d’offrir droits et devoirs à tous également.
Les think tanks ne travaillent l’universel que pour assujettir, sous des formes qui peuvent avoir des apparences démocratiques, si l’on subsume la démocratie dans l’élection, à un système qui n’est guère interrogé de l’intérieur. Ce que l’on écrit par exemple de l’économie de la connaissance, du capitalisme cognitif ne pourrait contribuer à ouvrir les voies de la liberté, de l’égalité et de la fraternité que si les questions de la liberté, de l’égalité et de la fraternité sont effectivement retraitées comme des objectifs.
A l’opposé, le déni de la réalité ou le manque de réflexion sur les conditions (économiques, institutionnelles, internationales) de l’action, tels qu’on peut les ressentir dans les collectifs antilibéraux, ne permettent pas de construire une pensée cohérente. La critique et les luttes n’engendrent pas, à elles seules, des principes positifs. Sans projets forts et précis pour réformer les institutions françaises, européennes et internationales, la transformation sociale ne sera pas possible. Il en ira de même si s’installe une forme de simplisme économique, qui reposerait sur l’idée que l’économie étant l’expression d’un rapport de force social, c’est uniquement par lui qu’on la fera changer.
L’économie n’est pas directement le résultat d’un rapport de force, mais d’abord le fonctionnement d’un système productif, technique et d’échange. Les rapports de force et les conflits sociaux le font évoluer. Mais si l’on a une ambition programmatique, on ne peut les construire indépendamment des effets qu’ils auraient sur la capacité de ce système à améliorer le bien-être de tous. En outre, les rapports de force n’agissent pas seuls sur l’économie.
Le marché s’il exprime une demande sociale, le progrès technique et l’innovation, les institutions, les dispositions idéologiques et éthiques sont aussi à l’œuvre et interagissent avec les luttes sociales. Prospérité, citoyenneté ou démocratie et progrès social sont liés. La démocratie athénienne et la République romaine l’avaient compris ; seulement elles faisaient reposer leur prospérité sur la domination et l’exploitation d’empires. Le défi est toujours de lier toutes les dimensions de l’émancipation, du progrès et du développement.
Et l’on revient à la citoyenneté, qui englobe tous les aspects, en termes d’utilité, d’éthique et de politique, de la motivation et de l’action humaines.

De ce point de vue là, l’antilibéralisme n’est pas un programme et n’est pas davantage une utopie constructive.
Nous devons proposer des valeurs positives dans un monde qui certes change vite, mais dans lequel penser que la politique est seconde par rapport aux besoins d’une économie mondialisée ou aux intérêts privés de ses gérants, est une affirmation politique à combattre.
La question du pouvoir politique est toujours celle de sa légitimité : son exercice est dans l’intérêt général, il est donc opposable à tout autre, sa base est le suffrage universel libre et non faussé, il est donc contestable.
Les conditions d’octroi de cette légitimité passent aujourd’hui par des partis et par les media. Or la démocratie d’opinion, thème commode d’une campagne qui pour n’être pas celle du vide, n’est pas celle d’un peuple mobilisé, cette démocratie là est un oxymore car les conditions de formation de l’opinion publique ne sont pas de meilleure qualité que les modalités de désignation d’un candidat dans un parti ou un mouvement au corpus théorique affaibli ou hétéroclite, ou que le conditions d’accès du citoyen lambda aux media.

Un éditorialiste des Echos (05/12/06) a cru devoir polariser l’attention sur le préambule de la constitution de 1946, inspiré, il est vrai, à la fois de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 et par la logique des responsabilités de l’Etat-Providence.
Rappelons deux choses : la meilleure justification de l’Etat c’est qu’il garantit les principes d’une vie commune dans la sécurité, le bien-être et le respect de tous, qu’il agit pour l’ensemble des citoyens réunis dans un projet politique commun, englobant l’ensemble des « choses humaines ». Le meilleur Etat, c’est l’Etat-Providence, ou Etat social ou Etat de bien-être (welfare state), et son apparition historique doit être inscrite dans le cheminement des progrès de l’humanité et non pas dans quelque circonstance de hasard. La deuxième chose à avoir en tête c’est qu’une Constitution n’est pas un jouet. Or la nôtre en 30 ans a connu presque autant d’amendements que la Constitution américaine en deux siècles et aucun autre Etat d’Europe n’a bouleversé son pacte fondamental comme nous le nôtre. La République vraie n’a que faire d’un régime présidentiel, mais ce hochet qu’est devenue la Constitution entre les mains de nains politiques montre qu’il n’est pas possible de construire une démocratie parlementaire avec ceux qui ont tout bradé. Un vieux tyran vient de mourir impuni. Comment espérer sanctionner les élus subalternes d’une démocratie usée et qui ne voudrait se renouveler que dans la « com »?
Ce n’est pas dans la démarche des collectifs antilibéraux et de leurs chefs de file que l’on peut trouver, pour le moment, une réponse à cette question, trop exigeante pour en rester à une réflexion incomplète.
Les élections de 2007 sont l’occasion d’un renouveau républicain. Pour commencer, revenons à la source. La République est une idée assez permanente, riche et adaptable pour nous inscrire dans la modernité. 

JPB et SB

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commentaires

P
EXCELLENTE IDEE QUE CE BLOGFélicitations à ses auteurs et à mon ami Jean-Paul dont je reconnais la précision des idées, la pédagogie de l’expression, le réalisme sur la réalité du moment, dans un contexte historique à plus long terme.Les considérations sur les collectifs et leur immaturité me paraissent justes. Mais ce retour à la source revendiqué dans le blog se heurte aux barrières policières, médiatiques et aux conditionnements, la prison de nos têtes dans laquelle le mode de vie nous a enfermés, dans laquelle nous nous sommes en partie auto-enfermés. N’avions nous pas une capacité de résistance à cet enfermement et ne l’avons-nous pas quelque part abandonnée ? Cet abandon était-il inévitable ? La dégradation de cet « état providence » ne découle-t-elle pas de cet abandon, partiel mais réel ? La participation à la vie de cet « état providence » n’a-t-elle pas été, dès son origine en partie confisquée, sa gestion mutilée et « élitisée » ? Cette confiscation ne pourrait-elle pas expliquer ces abandons ?Au-delà de la réalité actuelle de ces collectifs, n’y a-t-il pas en eux un embryon qui revendique une autre façon de gérer, une autre façon de concevoir le pouvoir et son fonctionnement. Si l’on ne peut nier le rôle d’un pouvoir dans une construction, une reconstruction, une création, peut-on construire sans dépasser ce qui s’est fait selon des modèles conçus pas des classes dominantes et privilégiées ? Je ne dis pas détruire, je ne dis pas conserver. Je dis créer en continuité des moyens de production mais en rupture politique du mode de production.POUR RENDRE COMPLEMENTAIRE ET NON OPPOSER :Toute ma vie de militant, de mes 16 ans à mes 63 ans d’aujourd’hui, j’ai vu opposer « politiques » et « gestionnaires », « luttes ouvrières » et « réflexions théoriques », « action quotidienne » et « projet de société »….Exclusions et échecs en sont issus, la dernière mise en opposition entre les uns et les autres, au lieu de les faire travailler ensemble, vient de se manifester sur la question de la tentative de candidature unitaire issue du NON au référendum.La tâche urgente, s’il en est une, c’est de faire vivre dans ce pays, dans les divers mouvements (en particulier ceux, syndical et politique, se réclamant du monde du travail), des courants de pensée qui ne s’opposent pas mais, en représentant des idées et des actions multiples issus de milieux divers, se rendent complémentaires et efficaces.Pour cela il ne faut pas une note d’une partition et une note d’une autre partition, ça ne peut donner qu’une cacophonie, et une cacophonie ce n’est pas une création originale.Il faut un chant, un accompagnement, ou pour être plus « musique moderne », de toute façon, un ensemble de sons organisés.Sans courants de pensée, il ne peut y avoir qu’un consensus mou ou au contraire autoritaire. Mais des courants, ça demande des règles de fonctionnement, sans lesquelles tout consensus pourtant nécessaire sera de l’ordre du vœu pieux,  un « accord » sans cohérence. Et dans un monde où la cohérence s’est affaiblie, une cohérence de l’opposition au libéralisme serait d’une grande efficacité, d’une efficacité qui pourrait contrebalancer la faiblesse de moyens des mouvements populaires progressistes.A nous de les inventer. Ni tendances stérilisantes, ni mono tendance « à l’écoute ».Après cela, nous aurons non un nouveau "parti", mais une renaissance du « parti du travail », un, des outils pour analyser et répondre à la réalité en fonction des besoins humains, qu’on ne peut pré définir arbitrairement, mais que la vie expérimente.Un outil, ça ne veut pas dire qu’avec on fait ce qu’on veut, mais ce qu’on peut.Il faut pour pouvoir, que la réalité offre des possibilités, que des conditions aient mûries, avec notre intervention.Mais pour ce qui est du mûrissement des conditions, il semble à peu près évident que le système social dans lequel nous vivons est arrivé à épuisement sans que nous sachions si un autre arrive où quand il arrivera à déhiscence (maturité). Il faut en tout cas l’intervention humaine dans les deux cas, et tenir les deux bouts, sans les opposer, mais en jugeant lequel prend le plus d’importance dans un moment historique. Tenir les deux bouts, agir sur ce qui est possible dans les conditions du moment (y compris par la « moindre chose » qui soit), et pour intervenir sur le devenir (en « incluant » cette « moindre chose » dans le projet global).Espérons qu’une construction de l’organisation de résistance, de construction et de libération  du travail (production, échanges, salaires, prix, organisation du travail) prenne de vitesse celles du libéralisme mondialisé. « …Le courage,  c’est d’être tout ensemble et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe... ». Ainsi parlait Jean Jaurès dans un discours à la jeunesse en  1903. L’actualité de ce discours est devenue brûlante. Tachons de nous y chauffer.CE BLOG POSE DES QUESTIONs ET PROPOSE UN CERTAIN NOMBRE D’IDEES ET D’ACTIONS DONT ON ENTEND PEU PARLER OU DONT ON A OUBLIE LES VALEURS. IL POURRA CONTRIBUER A LES FAIRE EPANOUIR.
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