Retour sur l'oral de Sarko:
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/06/01002-20090206ARTFIG00014-sarkozy-tend-la-main-aux-syndicats-.php
Le chef de l'État, qui recevra les partenaires sociaux le 18 février, a ouvert des pistes de réflexions en faveur de l'amélioration du pouvoir d'achat.
http://www.liberation.fr/politiques/0601624-media
C'est le duel du jour entre Laurent Joffrin (Libération) et Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point). Avec France Info.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/06/mesures-sociales-les-pistes-de-m-sarkozy-leur-cout-leurs-chances-d-aboutir_1151583_823448.html#ens_id=1151389
Ce n'est pas une relance par la consommation, mais une concession sociale à la dureté des temps. Pressé par la gauche et les organisations syndicales, au lendemain du succès des manifestations du 29 janvier, de rééquilibrer son plan de relance en soutenant le pouvoir d'achat, Nicolas Sarkozy <http://www.lemonde.fr/sujet/6ba2/nicolas-sarkozy.html> a proposé, jeudi 5 février, de mettre 1,4 milliard d'euros au pot pour financer des "mesures sociales" et évoqué des baisses d'impôt en faveur des contribuables les plus modestes.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/05/01002-20090205ARTFIG00707-le-ps-pointe-l-entetement-et-l-incoherence-de-sarkozy-.php
Alors que Fillon salue la «lucidité» du président de la République, la gauche et les syndicats trouvent le président «à côté de la plaque» et expriment leur «déception». Tour d'horizon complet.
http://www.liberation.fr/politiques/0101317466-aubry-sarkozy-ne-sait-pas-ou-il-va
Déception» pour François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT: «Il n'y a pas beaucoup de mesures concrètes, donc il ne peut y avoir que de la déception. Les attentes sont énormes, on l'a vu le 29 janvier et pour l'instant les réponses ne sont pas à la hauteur». Et de glisser: «il y a des pistes ouvertes. C'est aux syndicalistes d'essayer d'en tirer le maximum».
http://www.rue89.com/2009/02/05/sarkozy-et-la-crise-un-doigt-de-social-et-beaucoup-de-flou
Il n'a pas dit "I screwed up" ("j'ai foiré") comme Barack Obama <http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20090204.FAP2535/le_gouvernement_obama_confronte_a_la_realite_politique.html> , ce n'est pas son style. Il a voulu montrer aux Français qu'il y avait bien un pilote dans l'avion pour conduire la France au travers de la crise "la plus grave depuis un siècle" (euh... et 1929?), même si le cap n'est pas clairement défini.
http://www.humanite.fr/Ce-que-les-Francais-attendent-de-Sarkozy
Rien sur les salaires, rien sur l'emploi, le président offre un nouveau cadeau au MEDEF ! Jean-Paul Piérot, chef du service Politique à l'Humanité, revient sur la prestation de Nicolas Sarkozy durant son intervention radio-télévisée IL y avait bien davantage à redouter, qu'à espérer de l''intervention télévisée du chef de l'Etat. Comment allait-il répondre aux syndicats à l'origine de la mobilisation exceptionnelle du 29 janvier ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/economie/20090206.OBS3412/le_medef_mene_huit_milliards_a_zero_selon_la_cgt.html
"Huit milliards, c'est la suppression de la taxe professionnelle" pour les entreprises, déclare le secrétaire général de l'organisation syndicale, Bernard Thibault. Il appelle à "poursuivre la mobilisation" avant le rendez-vous du 18 février. Pour sa part, l'Association des maires de France souligne que "le montant de la taxe professionnelle s'élève à près de 28 milliards".
http://www.rue89.com/2009/02/06/a-ceux-qui-ne-comprennent-pas-la-greve-des-universitaires
La grève des universitaires qui s'intensifie de jour en jour n'est pas toujours bien comprise. Comme on pouvait s'y attendre, le gouvernement exploite au maximum la méconnaissance que l'opinion a du dossier, pour faire assaut de démagogie: il désigne à la vindicte d'une population confrontée à des problèmes bien réels un nouveau bouc émissaire, le professeur d'université, présenté comme un privilégié profitant honteusement de l'argent public. Que cette communication grossière soit relayée telle quelle par certains journalistes suscite étonnement et indignation.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/05/01016-20090205ARTFIG00500-journee-de-manifestation-dans-l-enseignement-superieur-.php
A l'appel des enseignants-chercheurs, rejoints par les étudiants, des milliers de personnes ont manifesté jeudi. Déterminée à ne pas retirer son projet modifiant le statut des chercheurs, Valérie Pecresse réunit mercredi prochain la communauté universitaire pour bâtir une «charte de bonne conduite».
http://www.leparisien.fr/societe/enseignants-et-etudiants-defilent-main-dans-la-main-05-02-2009-400070.php
La grogne se poursuit de plus belle contre le projet de réforme de l'université voulu par Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur. Jusqu'à présent à l'écart du mouvement, les étudiants ont massivement rejoint jeudi les enseignants-chercheurs très mobilisés contre les réformes universitaires du gouvernement.
http://www.humanite.fr/Universites-La-greve-est-lancee-Pecresse-ne-plie-pas
La ministre de l'Enseignement supérieur annonce la mise en place d'une charte d'application de ses réformes pour « rassurer » les enseignants-chercheurs.
Au lendemain du début de la grève illimitée déclenchée par les enseignants-chercheurs, Valérie Pécresse a tenté de répondre, hier, lors d'une conférence de presse, à la colère des facs.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/06/01016-20090206ARTFIG00382-un-an-d-exclusion-demande-contre-le-juge-burgaud-.php
Le ministère de la Justice dénonce les «manquements» du magistrat dans l'instruction de l'affaire de pédophilie d'Outreau. La décision du Conseil supérieur de la magistrature sera mise en délibéré dans la journée.
http://www.liberation.fr/societe/0101317499-le-ministere-de-la-justice-demande-un-an-d-exclusion-du-juge-burgaud
Le Conseil supérieur de la magistrature, qui auditionne Fabrice Burgaud depuis une semaine pour son instruction de l'affaire Outreau, mettra sa décision en délibéré.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/05/le-syndicat-de-la-magistrature-defend-le-juge-burgaud_1151275_3224.html#ens_id=1149498
Le Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, a pris la défense de l'ancien juge d'instruction Fabrice Burgaud <http://www.lemonde.fr/sujet/2da7/fabrice-burgaud.html> , estimant que le magistrat n'était pas le seul responsable du "désastre d'Outreau" et qu'il était la "victime expiatoire d'un système judiciaire condamnable". Pour la présidente du SM, Emmanuelle Perreux <http://www.lemonde.fr/sujet/4f03/emmanuelle-perreux.html> , il n'est "pas concevable de reprocher à un seul homme" la faillite d'Outreau.
http://www.liberation.fr/societe/0101317501-la-martinique-bloquee-a-son-tour
Alors que la Guadeloupe est paralysée depuis 18 jours par une grève générale contre la vie chère, les Martiniquais sont descendus massivement dans la rue jeudi.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090206.OBS3360/la_greve_generale_est_reconduite_en_martinique.html <http://tempsreel.nouvelobs..com/actualites/social/20090206.OBS3360/la_greve_generale_est_reconduite_en_martinique.html>
Après les Guadeloupéens, ce sont les Martiniquais qui ont manifesté jeudi contre la vie chère et pour l'emploi. Les syndicats à l'origine de ce mouvement ont annoncé la reconduite de la grève ce vendredi. Après les Guadeloupéens, ce sont les Martiniquais qui ont manifesté jeudi contre la vie chère et pour l'emploi. Fort du succès de la grève générale de jeudi, les douze organisations syndicales martiniquaises à l'origine de ce mouvement ont annoncé, jeudi 5 février dans la soirée à Fort-de-France, la reconduite de la grève ce vendredi.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090205.OBS3336/affaire_de_tarnac__isa_devant_le_tgi_vendredi.html
Le comité de soutien aux mis en examen dans l'affaire de Tarnac se mobilise pour tous ceux qui sont sous le coup d'un régime judiciaire d'exception, et appelle à un rassemblement de soutien à la jeune femme.
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Formation des maîtres : pour une formation professionnelle universitaire digne de ce nom !
Concours de recrutement : des postes, des pré-recrutements et des aides financières à la hauteur des besoins !
Les dernières informations apportées par les ministres sur la mise en œuvre de la réforme de la formation des enseignants et des CPE et le maintien des suppressions d'emplois confirment la volonté d'imposer une réforme à marche forcée qui est avant tout motivée par une logique d’économie budgétaire. En l’état, elle sacrifie la qualité de la formation disciplinaire et professionnelle et écarte une grande partie des étudiants de la possibilité d’accéder aux métiers de l'enseignement.
Les délais irréalistes fixés par le ministère, la communication tardive et incomplète des informations et les exigences contradictoires imposées aux Masters « métiers de l’enseignement » sont tels que de très nombreuses universités ne seront pas en mesure de déposer des maquettes de Master le 15 février. Il en résultera de grandes inégalités selon les régions et les universités.
Le gouvernement fait des étudiants les victimes de cette réforme en refusant le report complet de la réforme d’une année et en proposant des mesures transitoires qui laissent de côté une grande partie d’entre eux.
Pour que les étudiants ne soient pas lésés, il est indispensable que:
- la préparation aux concours 2010 soit assurée dans les mêmes conditions que celle du concours 2009, et que les concours soient maintenus sous leur forme actuelle pour la session 2010, de façon à prendre le temps d'élaborer et de mettre en place toutes les formations nécessaires et les maquettes des nouveaux concours.
- le nombre de postes ouverts au concours ne soit pas amputé pour répondre aux besoins : le ministère a annoncé en janvier (!) qu’il n’ouvrira que 6000 postes de professeurs des écoles cette année alors qu’il en avait ouvert 10 000 l’an dernier et il ne remplace pas, loin de là, tous les départs en retraite dans le second degré !
- Le nombre de postes ouverts aux concours soit programmé sur cinq ans : les étudiants qui envisagent les métiers de l’enseignement ont besoin de connaître les possibilités de débouchés de ces masters : il est impensable qu’après cinq ans d’études ils découvrent juste avant le concours le nombre de postes ouverts !
- De véritables pré-recrutements soient mis en place et qu'ils permettent de prendre en compte la durée des études, notamment pour la retraite et la carrière.
- les aides financières accordées aux étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement soient suffisantes pour qu’ils puissent se consacrer pleinement à leurs études, attendu que les exigences du master sont telles qu’il est impossible de mener un travail en parallèle. Les aides financières mises en place devraient prendre en compte l'allongement de la durée des études, en particulier pour les retraites.
- des mesures soient prises pour permettre aux étudiants titulaires d’un master ou ayant déjà tenté les concours de bénéficier d’une préparation aux concours.
- La place des maîtres formateurs soit confirmée dans le cadre des masters et de l’année de stage.
Le report du premier nouveau concours en 2011 doit permettre d’ouvrir sans attendre des discussions sur l’ensemble des questions concernant la formation et notamment sur :
- L’articulation master-concours (place et contenus des concours, cadrage national des masters).
- Les contenus de formation et l’accompagnement des stages pendant le master et après le concours.
- La prise en compte de l’expérience des IUFM et le potentiel de formation qu'ils constituent ; favoriser les coopérations et non les concurrences entre les établissements universitaires concernés.
Sur cette base, une négociation doit s'ouvrir dans des délais très brefs pour une formation universitaire des enseignants qui améliore réellement leur professionnalité.
Pétition : pour le report de la réforme, l’augmentation des postes aux concours.
Les soussignés considèrent que l'élévation du niveau de qualification des enseignants est une des conditions de l'amélioration du système éducatif.
Ils dénoncent la volonté du gouvernement d’imposer à marche forcée une réforme de la formation des enseignants, avant tout motivée par une logique d’économies budgétaires, qui affaiblit la formation scientifique et professionnelle et qui va écarter de nombreux étudiants de la possibilité d’accéder à ces métiers.
Ils réclament des recrutements qui couvrent réellement les besoins, sur des emplois statutaires et revalorisés, une programmation sur cinq ans des postes ouverts aux concours, la mise en place de véritables pré-recrutements et des aides financières pour les étudiants.
Ils exigent le maintien des concours en 2010 sous leur forme actuelle et l’ouverture d’une réelle négociation sur une toute autre réforme de la formation des enseignants et notamment sur l’articulation master-concours (place et contenus des concours, cadrage national des masters), les contenus de formation et l’accompagnement des stages pendant le master et après le concours, le rôle des IUFM et de leur potentiel de formation, la coopération des universités concernées, les mesures transitoires à mettre en place.
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