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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 12:49

Réformisme : système politique selon lequel la transformation de la société, en vue d’une plus grande justice sociale, peut s’effectuer dans le cadre des institutions existantes, au moyen de réformes législatives successives, et sans recours à la révolution. (Dictionnaire Larousse)

 

La messe est dite: à en croire les commentateurs de l’actualité politique, les acteurs de la majorité et malheureusement aussi la plupart des rhéteurs de l’opposition, en élisant Sarkozy, les Français auraient non seulement élu un président mais validé ad libitum un programme.

Cette coquecigrue politique est, évidemment, complaisamment reprise par les media du monde audio-visuel et par les experts brevetés conformistes qui ont envahi  les plateaux des spectacles auxquels se résument les émissions de débat. Il est certes regrettable, pour le respect de l’esprit humain, que certains d’entre eux, universitaires par ailleurs, éditorialistes et idéologues de service, ne trouvent rien de mieux que de dénigrer à longueur de tirades la fonction publique statutaire, l’exception française, le préambule  de la Constitution, le Code du travail et d’encenser le libéralisme, la flexibilité, la précarité et la rémunération du mérite illustrée, sans doute, par les stock-options. Le tout sans prendre le risque pour eux-mêmes de travailler sans filet !

Si une élection politique dans ce pays avait jamais eu pour objet de faire adopter la totalité du programme d’un candidat, y compris les éléments précisés après l’élection, ce serait à la fois su et connu de tout le monde mais surtout historiquement prouvé ; or il n’en est rien et sans remonter à une époque où le suffrage universel n’existait pas, l‘approbation massive, un peu aidée ici ou là, d’un homme et de ce qu’il incarnait, pas nécessairement de ce qu’il portait, ne s’est rencontrée que deux fois dans l’histoire de notre pays, sous Louis-Napoléon Bonaparte, devenu après coup et dans le même « enthousiasme » Napoléon III, et sous Charles De Gaulle, que le Canard Enchaîné un peu injustement, a quelquefois caricaturé sous la défroque du précédent. Nous ne comparerons pas les deux personnages, l’Histoire a su leur donner  la place qui revient à chacun. Mais dans les deux cas cependant, il est utile de rappeler qu’il s’agissait de mettre fin à une crise de régime et de compenser l’incapacité d’une « classe politique » à répondre aux défis du temps, à satisfaire les intérêts des possédants ou à donner une réponse appropriée et collectivement acceptable à un blocage institutionnel et politique.

Rien de tout cela en 2007, sauf peut-être le caractère non crédible d’un autre choix. Réussir à se faire désigner comme candidat à une fonction, ne signifie pas nécessairement qu’on peut  l’exercer et tenir le rôle qui par une espèce de schizophrénie politique l’accompagne.

Mais c’est une incarnation et non un programme qui a été élue, cette fois encore ; les deux candidats ont d’ailleurs à peu près tout joué dans cette épiphanie du sauveur, et leur campagne à tous deux, au second tour, a parfaitement illustré le césarisme médiatique qui caractérise la dérive de la vie politique avec une élection d’un chef de l’exécutif au suffrage universel, sans équilibre des pouvoirs constitués.

Dans un tel contexte, à quoi rime un discours qui attribuant au président élu une légitimité indéniable, 53 % des suffrages exprimés avec un taux de participation de 84%, ne pose pas la question pourtant fondamentale de la nature de cette légitimité ? C’est pourtant ce que fit encore, Pierre Moscovici, qui n’est peut-être pas le meilleur possible des premiers secrétaires du PS possibles, mais assurément pas le pire envisageable, au Grand Jury-RTL/LCI/Le Figaro le dimanche 20 avril 2008.  S’il s’agit de ne pas toucher aux institutions, on comprend mieux, mais on est assez loin de la perspective d’un renforcement des pouvoirs du Parlement en France ou d’un approfondissement de la démocratie, participative ou non.

 

Le totem de la réforme

Par un curieux retournement, la droite, en France, s’est faite héraut de la réforme, oubliant la phrase de Niklas Luhmann : « les conservateurs commencent par la déception » ; à moins que la rigidité de père Fouettard de François Fillon, ne soit que le courage d’assumer cette formule !

Depuis que le Medef a théorisé la refondation sociale par la remise en cause de la totalité du compromis véritablement organique de 1945, ce que certains d’ailleurs continuent d’appeler le compromis gaullo-communiste, les partis politiques de droite, mais hélas, pas seulement eux, se sont ralliés en termes pratiques à son postulat de départ : la France est bloquée, pas dans le siècle, empêchée d’agir au mieux de ses intérêts dans la compétition mondialisée ; il faut donc déconstruire les bases de son fonctionnement actuel comme système social.

Il va de soi que les intérêts en question ne sont pas précisés, et il faut disposer effectivement de tous les moyens des techniques modernes de communication pour arriver à faire croire que les intérêts d’une minorité de privilégiés sans grand talent, encore moins de génie, puissent être, par une espèce de transsubstantiation, forcément mystérieuse, ceux du plus grand nombre.

La formule la plus célèbre en est : « Travailler plus pour gagner plus » alors que chacun sait au moins depuis Guizot de manière certaine, que ce n’est pas par le travail et par l’épargne qu’on peut espérer devenir véritablement riche.

Il va de soi également que la dimension historique de la construction du système social français est mise de côté, le peuple n’étant, par définition, pas un acteur de son histoire, pour un conservateur digne de ce nom, a fortiori pour  un idéologue zélé au service des dirigeants de l’économie…

Il va de soi, enfin, que la difficulté de la tâche, ce foutu peuple étant capable de réveils, sera grandement atténuée si la gauche est divisée ou ralliée à l’idée que rien d’autre n’est possible dans une fin de l’histoire désirée, au moins par ceux qui préfèrent, et pour cause, raconter des histoires que la faire ou la subir.

Il faut avouer qu’entre une extrême-gauche qui n’a tiré aucune leçon du renvoi dans l’utopie du communisme, en tant que société en acte, sinon comme processus pratique de libération humaine, et un parti socialiste qui pense pouvoir proposer une alternance sans alternative et convaincre sans un corps de doctrine, la droite en France, ou en Italie, ne pouvait rêver mieux.

 

Nous pensons que les institutions ne sont ni gratuites, ni inopérantes et que certains choix, à certains moments, ont des conséquences sur leur évolution et, plus largement, sur la vie politique en général.

Il est assez facile de reprocher au Parti Socialiste de n’avoir plus produit d’idée neuve depuis longtemps.

Pourquoi ne pas essayer de dater cette stérilisation progressive d’un intellectuel collectif dont la mission, au moins pour que sa revendication de l’exercice du pouvoir, ait un embryon de légitimité, est précisément de produire des idées ?

A tort ou à raison, il nous semble que la gratuité du choix, ou l’absence de choix fondamental, ou le refus de proposer une alternative à la gestion tranquille et « loyale » du capitalisme, remonte en France, de manière délibérée, parce qu’il s’agissait bien d’une interprétation de la Constitution, de la remise en cause des intentions de son initiateur et d’un jeu politique induit ainsi banalisé, à 1986 et à la première « cohabitation ».

Ce qui a pu être présenté comme une pacification du débat politique en introduisant après une alternance, une complication (comme on parle de montres à complication) dans la relation entre l’exécutif et le législatif et au sein de l’exécutif, fut en fait une banalisation du politique au niveau de la gestion.

Dans ce nouveau contexte, expérimenté de manière symétrique par deux présidents différents, ce qui n’était plus en débat, du moins plus en débat pour l’opinion, c’est l’intérêt de proposer des politiques réellement alternatives.

Dans une certaine mesure, c’est V. Giscard d’Estaing, annonçant qu’il laisserait l’Assemblée nationale élue en 1973, 1 an avant sa propre élection, aller à son terme qui avait montré la voie; dans « 2 français sur 3 », il donnait d’ailleurs la clé de son attitude. Mitterrand a mis ses pas dans les siens.

C’est peut-être choquant pour certains, mais quelles autres motivations qu’un accord de fond sur l’essentiel invoquer ?

La conséquence, c’est évidemment que le mot « Réforme » est désormais abusivement employé et dans tous les cas de figure : adapter les institutions aux besoins à court terme des actionnaires ou sous la pression d’un modèle néolibéral indéfini, ou au contraire, mais est-ce bien le contraire car il faut toujours admettre une contractualité centrale, renforcer les possibilités d’intervention d’un Etat régulateur, ce n’est plus de la réforme, c’est de la gestion au quotidien.

Mais comme le discours politique biaise généralement avec le réel, on préfère utiliser le mot, même si certains, plus provocateurs, ont adopté pour se faire élire, celui, plus juste dans un certain nombre de domaines, de rupture.

De la rupture à la révolution, il n’y a qu’un pas, et en voulant  tuer 1945, c’est presqu’à la « révolution nationale » que renvoie le programme du Medef, la dimension « nationale »  en moins. Casser le Code du Travail, réduire la fonction publique pour privatiser au maximum l’espace public et marchandiser la quasi totalité des activités humaines, y compris la garde des prisonniers condamnés, ce qui est le comble de la régression, c’est bien une révolution, à rebours certes !

Parler de réforme à droite, c’est donc, tout simplement et toujours, mentir, soit parce qu’on est dans une « gouvernance » mieux adaptée aux besoins, intérêts ou modes (ne négligeons pas le dérisoire) du moment, soit parce qu’on est effectivement dans la rupture ou la tentation de la rupture, et qu’il faut éviter, pour la paix civile, que les citoyens prennent le mot au sérieux.

 

Le tabou de la révolution 

Le mot  n’est plus dans la nouvelle déclaration de principes du Parti Socialiste, et cela fait la joie des fermes soutiens du « Système »  mais le concept n’en est pas pour autant totalement évacué, au grand dam, de quelques-uns de nos idéologues de service évoqués plus haut. On peut lire en effet comme la définition d’une perspective de révolution dans l’expression « projet de transformation radicale », et la précision utile : «  qui ne se décrète pas » et qui « résulte d’une volonté collective forte assumée dans le temps, prenant en compte, l’idéal, les réalités et l’histoire » ; la deuxième partie de la phrase, cependant, est littéralement ce qu’on appelle de la bouillie pour les chats, car une transformation sociale radicale passe par un seuil de crise dont la durée peut être plus ou moins longue, mais assurément pas faire l’objet d’une théorisation a priori pour en éviter les hypothétiques dégâts collatéraux.

Ce qui explique sans doute cette définition embrouillée, c’est qu’il manque dans cette déclaration un concept  qui n’est plus guère opérationnel il est vrai, mais qui demeure beaucoup plus combattu, car plus réel, plus sensible et toujours pertinent  dans la vie sociale, qui est celui de classe sociale. On ne saura pas si les auteurs de cette déclaration ont lu le livre de Peter Sloterdijk Colère et temps (traduction française, Paris, 2007), et c’est dommage car on y trouve des analyses intéressantes sur l’histoire et la réalité du concept et sur ses corollaires, la conscience de classe et la lutte des classes.

On n’est pas pour autant obligé d’en conclure que définir l’appartenance à une classe aboutit à désigner ceux qu’il sera légitime de tuer.

Il manque un autre mot, une autre précision : s’il est question de capitalisme, on ne trouve rien à dire sur le capital, or le capital est un être animé, en perpétuel mouvement ; c’est un acteur de l’histoire et se refuser à le définir, c’est se refuser à construire sur des bases crédibles « une société nouvelle « qui dépasse les contradictions du capitalisme », elles-mêmes non précisées.

« Aller à l’idéal et comprendre le réel », selon la formule de Jaurès, ne semble guère facilité par ce texte en l’état.

On relèvera enfin une série d’à-peu-près et de formules ambiguës, voire rédhibitoires.

Que signifie l’expression, reprise plus loin, du préambule : « il fait siennes les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité proclamées par la Révolution française» ? L’intention est peut-être bonne, mais la traduction en est calamiteuse : qui en France peut penser que le PS n’est pas inscrit dans cet héritage et cette continuité ? Mais pourquoi revendiquer « l’héritage » de la République ? N’y serions nous plus ?

Le parti socialiste évoque, pour le récuser, le fonctionnement spontané de l’économie et de la société ; mais cela revient à accréditer malgré tout  l’idée totalement fausse qu’une société sans règles, une économie sans cadres peuvent fonctionner ; dans l’état sauvage du plus fort ou du mieux armé sans doute, mais dans nos sociétés du XXIème siècle, sauf dans une science-fiction décrivant un retour à la barbarie, tout fonctionne selon des règles et c’est même cela qui justifie l’existence d’une société politique, de partis et de politiciens.

Il n’est pas davantage convenable qu’un parti qui se propose de « contribuer à changer la vie « décrive notre société » comme une « société duale où certains tireraient leurs revenus de l’emploi et d’autres seraient enfermés dans l’assistance » ; faut-il voir dans cette simplification abusive une conséquence de l’absence de définition du capital ? L’emploi, sans autre précision, n’est nullement la source des revenus des patrons du CAC 40, des traders, des stars du monde la culture ou des sports, ou des héritiers ! Cela fait peu de monde, certes mais quelques-uns possèdent l’équivalent du PIB d’un état. Nier la réalité, n’est peut-être pas le meilleur moyen de la changer.

Enfin, si le parti socialiste s’affirme républicain, il est singulier que les citoyens soient liés par « un contrat entre citoyens libres et responsables » et accomplissent « aussi » leurs devoirs vis-à-vis de la collectivité, comme si cette deuxième caractéristique de la condition de citoyen pouvait être en débat ; il est tout aussi singulier qu’à propos de la laïcité, ne soit pas fait le rappel de l’obéissance à la loi commune.

La République est une et indivisible !

La conception de la citoyenneté gagnerait donc à être précisée pour que « sa pratique dans tous les domaines et sous toutes ses formes » n’aboutisse pas à un furieux désordre ou à une regrettable confusion.

 

Tous les principes  qui redéfinissent les bases idéologiques du Parti Socialiste sont résumés dans l’article du Larousse cité en exergue ; il est vrai que pour l’accepter tel quel, il faut partir d’un héritage social-démocrate historiquement fondé et inscrit dans une continuité de la philosophie politique occidentale, alors qu’aujourd’hui cet héritage est nié et remplacé par du storytelling,

La planète s’en remettra mais la politique n’est pas affaire de séduction, elle est affaire de pensée, de doctrine et de conviction. C’est ce qui fait la vraie force des néo-libéraux !

 

JPB

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