Les chiens de meute de l'UE, dirigeants, ministres des finances , presse aux ordres et éditorialistes poly-stipendiés affolent les opinions publiques en leur faisant croire que la dette grecque sera payée par les contribuables de l'UE mais en oubliant systématiquement de leur préciser qu'il n'est nullement question que son remboursement éventuel serait en leur faveur et créditerait leurs comptes!
Les abandons de souveraineté en faveur de la FINANCE depuis la loi Rothschild/Pompidou/VGE pour la France et le statut de la BCE tel qu'il est conçu par la Bundesbank et ses cerbères aussi arrogants que nos énarques, trouve une avancée supplémentaire dans les prétentions exorbitantes de la canaillerie de la droite allemande et de ses complices plus ou moins dissimulés.
Le sauvetage des banques est le seul souci de ces messieurs-dames avec la volonté absolu de cacher le caractère virtuel des flux financiers et de la création monétaire à l'usage d'une extrême minorité.
Il n'est donc pas question pour eux de laisser la Grèce en instruire le reste du monde et surtout les peuples abusés...
QUI SOUTENEZ-VOUS EXACTEMENT ?
BY YANNIS YOULOUNTAS · 12/07/2015
A) TSIPRAS QUI S’OBSTINE À VOULOIR SIGNER LE MÉMORANDUM « HOLLANDE », AU PRIX DE SACRIFICES INNACCEPTABLES ?
B) SYRIZA QUI RISQUE D’EXPLOSER, SI CE MÉMORANDUM EST SIGNÉ, EN VOYANT S’ÉLOIGNER SES MEILLEURS ÉLÉMENTS AU PROFIT DES ANCIENS DU PASOK ?
C) LE PEUPLE GREC QUI A DIT OXI À 61% ET QUI DIT MAINTENANT OXI À CE MÉMORANDUM À 79% ?
Tsipras est actuellement mené en bateau par trois types ennemis :
1- la troïka qui secoue sous ses yeux une liasse de billets empoisonnés, comme une gourde d’eau devant un assoiffé.
2- Hollande, Sapin et Moscovoci qui font croire à leur soutien, à grand renfort de médias dominants et de mise en scène, alors qu’ils sont les pires ennemis de Syriza et qu’ils l’ont déjà montré en soutenant la droite grecque contre Syriza en mai 2012 et en janvier 2015.
3- Certains de ses conseillers et ministres qui sont des anciens responsables du Pasok, qui ont même, parfois, travaillé pour la commission européenne et qui soutiennent cette option en poussant, eux aussi, Tsipras vers l’austérité et les privatisations.
Ce soir, si le sommet des chefs d’états de la zone euro confirme la décision des ministres des finances de l’eurogroupe, Alexis Tsipras aura jusqu’à mercredi pour faire voter des lois et des réformes profondément impopulaires, condition préalable à l’ouverture de négociations sur un nouveau plan d’aide, déjà surnommé mémorandum « Hollande ». Trois types de mesures :
1 – adoption de lois.
2 – conditions dures sur les réformes du marché du travail, des retraites et de la TVA
3 – mise en place de nombreuses privatisations.
Ce paquet de mesures très impopulaires devra être approuvé par le gouvernement et par le parlement grecs, avant toute autre négociation.
CE SOIR OU DEMAIN, VOUS VOULEZ SOUTENIR TSIPRAS ? TRÈS BIEN. MAIS VOUS VOULEZ LE SOUTENIR POUR FAIRE QUOI ?
A) DANS SON OBSTINATION À SIGNER LE MÉMORANDUM « HOLLANDE » ?
B) OU BIEN EN L’ALERTANT SUR LA NÉCESSITÉ, AU CONTRAIRE, DE NE PAS SIGNER CE PROJET IMPOPULAIRE, QUI NE ROMPT PAS AVEC LES GOUVERNANCES PRÉCÉDENTES ET QUI SECRÈTE LA CONVERSION DE SON MOUVEMENT POLITIQUE À L’IDÉOLOGIE DOMINANTE ?
Dites à vos camarades et, pour certains, à vos partis, d’arrêter de soutenir la démarche de Sapin, Hollande, Moscovici et Junker. C’est un piège, une grave erreur politique. Ne croyez pas le théâtre médiatique en France et à Belgique.
La France ne vient pas à la rescousse de la Grèce.
C’EST TOUT LE CONTRAIRE : LA MANŒUVRE DES DIRIGEANTS DU PS FRANÇAIS EST EN TRAIN DE POUSSER L’AILE DROITE DE SYRIZA, NOTAMMENT DES ANCIENS DU PASOK (DONT CERTAINS QUI ONT TRAVAILLÉ À BRUXELLES) SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE POUR FAIRE LA MÊME POLITIQUE QU’EN FRANCE ET SE RECOMPOSER AVEC DES LIBÉRAUX.
Les soutiens les plus emblématiques de Tsipras s’éloignent les uns après les autres : économistes (Milios, Lapavitsas…), philosophes (Stathis Kouvelakis), résistants au nazisme (Glézos) et à la dictature des Colonels (Lafazanis, Papachristos…), avocats anti-corruption (Zoé Konstantopoulou, la présidente du parlement qui portait l’audit de la dette avec Eric Toussaint et le cadtm). Les meilleurs sont sur le départ et ce n’est malheureusement pas fini.
Ne tombez pas dans le piège. Il est temps d’arrêter tout cela. Pour la dignité. Pour la liberté. Pour toutes celles et ceux qui ont écrit ou prononcé ce mot avec nous, partout dans le monde, le 5 juillet 2015. Pour refuser le piège en nous rappelant celui de 2005 en France, une fois de plus, avec la majorité du peuple grec, disons OXI.
OXI à la soumission politique.
OXI à l’austérité économique et sociale.
OXI à la privatisation du bien commun.
Monsieur François Hollande, le OXI n’est pas à vendre. Gardez votre mémorandum et votre politique : nous n’en voulons plus ni en Grèce, ni en France.
Yannis Youlountas
L’un des sondages qui confirme la profonde impopularité de ce projet de mémorandum (79% des Grecs sont contre et 74% considèrent qu’il est en contradiction avec le OXI).
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greek crisis: Non-sens
Gesticulations indigestes. Seul le vent strictement égéen est un peu tombé. Été, toujours et largement grec. Le peuple par contre, ne décolère pas. Sentiment largement partagé devant l’accord qui se profile, le mémorandum... du ‘NON’ serait en gestation entre nos Tsipriotes et les Troïkans. “
Tout cela alors pour rien ?”,lance un vieillard dans un café. La mouvance Gauche de SYRIZA prend ses distances. Chaos et attentismes.
Seul le vent de la météo est incontestablement tombé. Dans la presqu’île de Méthana, les restaurateurs dénoncent la diminution drastique des rotations des ferrys depuis le Pirée. Les rotations effectuées en semaine ont été toutes supprimées, celles entre vendredi et dimanche ont été maintenues uniquement. “
Manque de carburant” avancent alors les armateurs sauf que personne n’y croit. Les rumeurs courent, “
Hellenic Seaways aurait vendu ses bateaux par surprise, entend-on au café du petit port. Rumeurs, chaos et attentismes.
Vendredi matin (10 juillet), on croit savoir davantage du nouveau plan proposé par le gouvernement grec. “‘Un programme sérieux et crédible’. C’est en ces termes que le président de la République François Hollande a qualifié vendredi 10 juillet le nouveau plan de réformes proposé jeudi 9 juillet par la Grèce à ses créanciers. ‘Ils montrent une détermination à rester dans la zone euro, les discussions doivent reprendre avec une volonté de conclure’, a-t-il ajouté”, d’après le reportage de la presse européiste (Le Monde du 10 juillet).
Panagiótis Lafazánis (ministre de la Restructuration de la production, de l’Environnement et de l’Énergie) de la mouvance Gauche de SYRIZA, ne s’est pas associé au texte adopté hier (jeudi) au Conseil des ministres. De même que Panos Kamménos (parti souverainiste ANEL et ministre de la Défense). “Toute tentative d'annulation de la volonté populaire afin de renverser l'austérité et le mémorandum, relève de l'Hybris, au sens grec ancien du terme”, peut-on lire dans un texte de Státhis Kouvelákis, publié sur le site internet de la mouvance Gauche de SYRIZA.
Le texte de l’Hybris... et de ce nouveau mémorandum III, lequel devrait durer trois ans, sera discuté en urgence au Parlement, avant ce dimanche. La logique... chronométrique de cette décision relève plutôt de l’ultimatum renouvelé des Troïkans (et des élites de l’Allemagne), et non pas, de celui du peuple grec (et de nombreux autres peuples en Europe il faut le souligner).
Costas Arvanítis, au micro de la radio 105,5 (SYRIZA), précise... à sa manière certaines positions: “Je ne suis pas un partisan du retour à la drachme. Je n'ai jamais été favorable d’ailleurs... aux monnaies nationales” (vendredi matin 10 juillet). Pour mes amis de la mouvance Gauche de SYRIZA (Lafazánis) la situation est explosive. “Certains ministres peut-être, démissionneront”, me disent-ils. Le système complote à plein régime pour annuler l’esprit et la lettre du référendum grec et autant, pour expulser du gouvernement, Lafazánis et Kamménos, pour les remplacer par ses pions. Comme par hasard, Stávros Theodorakis, chef du parti collaborationniste (de la Rivière), initié par Bruxelles et par Berlin, est de nouveau à Bruxelles (10 juillet), où il... échange avec Jean-Claude Juncker.
L’Hybris donc. Bref rappel: “L’hybris est une notion grecque que l'on peut traduire par ‘démesure’. C'est un sentiment violent inspiré par les passions, et plus particulièrement par l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance, et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime.”.
Les hommes politiques du PASOK et de la Nouvelle démocratie, cette vraie pègre ayant gouverné depuis la fin de la dictature des Colonels, sont plus ridicules que jamais. Avant le référendum, ils hurlaient haut et fort, qu’une victoire du ‘NON’ est synonyme de GREXIT, voire, de la sortie de la Grèce de l’UE, aujourd’hui, Meimarakis - chef par intérim de la Nouvelle Démocratie après la démission de Samaras - déclare que le ‘NON’ grec est d’abord issu de la volonté grecque de rester dans l’Euro. C’est insultant, ces gens nous prennent alors pour des... cons, ils devraient être jugés sur la place publique, basta. Nous avons dit ‘NON’ jusqu’au bout et contre l’euro. Leur Europe peut alors périr !” Paroles d’une femme proférées dans un café à Méthana (9 juillet).
Yannis Miliós, économiste (démissionnaire du Comité de politique économique SYRIZA) et eurodéputé remplaçant Manólis Glézos (après sa récente démission de son mandat) au Parlement européen, ne dit presque pas autre chose dans son article “Plébéiens contre Patriciens”:
“Le référendum de 2015 était d’abord cet effort pour aller de l'avant, en raison de l'impasse de la gestion du gouvernement, et particulièrement, de la stratégie de négociation dans le cadre du néolibéralisme. Compte tenu cependant de l’existence silencieuse d'un contrat social avec les plébéiens, le référendum révèle ainsi toute cette contradiction, à savoir, le schisme au sein des sociétés modernes et autant, le refoulé de la gestion gouvernementale. C’est ainsi que cette masse populaire en ébullition a pu être engendrée sur la place de la Constitution.”
Ce cri des masses, cette affirmation alors immédiate de leur réponse, autrement-dit tout leur désespoir exprimé face à un ‘Mémorandum de gauche’ qu'ils perçoivent comme signifiant... la pierre tombale de leurs revendications sociales et de leur espoir d’avoir une vie acceptable, tout cela, libère la part ‘pas encore mûrie’ des revendications sociales, portion sociétale alors clairement exclue des négociations entre la Grèce et la Troïka
”.
“Le référendum, et autant le mouvement de la foule, ont démontré que face au gouvernement, la désintégration de son ‘l'unité nationale’ s’accélère, celle formée par... SYRIZA ‘mûri’. Les questions et les craintes sur 6 Juillet, le jour où ce texte est écrit, mais aussi celles des prochaines semaines demeurent et demeureront nombreuses. Il y d’abord la peur ressentie par les masses quant aux menaces d'effondrement, devant l’asphyxie économique du pays et, finalement, devant la probabilité d’imposer des scénarii de type Papadémos... réchauffé (Premier ministre-banquier, imposé par Angela Merkel en 2011). Mais il y également, la panique tant visible de la bourgeoisie et des gestionnaires politiques face à la ‘rue’, dans une perspective d'une réaction populaire prolongée en Grèce, puis, de la propagation du mouvement en Espagne et ailleurs”.
“En réalité, la dynamique du ‘NON’ est désormais autonome des plans et des scénarii des gouvernements. C’est une fente qui peut entraîner des effets subversifs, en dépit de l'entreprise qui consiste à minimiser les divisions sociales, cela, depuis la convocation du Conseil des chefs politiques. Ce qui nous importe, tient de l’éveil et de la mobilisation populaire, car les intérêts refoulés et frustrés des masses dites subalternes, redoivent se cristalliser à travers une stratégie de rupture frontale et efficace, contre les intérêts de l'oligarchie du pays.”
Ce vendredi soir (10 juillet), le collectif du ‘NON’ appelle à manifester de nouveau place de la Constitution. “
Ils font semblant de ne pas avoir entendu notre 'NON' de dimanche dernier Nous exigeons le respect de la décision du peuple grec. Nous exigeons le respect de la démocratie et du droit. Ils ont peu de temps devant eux pour annuler leur dernier ultimatum. Et si ces gens n’ont pas compris dimanche dernier, nous ne céderons devant aucun chantage ni menace, et nous ne rigolons pas
La grande histoire, forcement du futur, retiendra qu’Alexis Tsípras a pour la première fois réussi à reprendre le fil de la politique dans cette UE... club sandwich du totalitarisme financieriste grimpant et du continent grippé. Pour le reste, c’est peut-être moins... flagrant.
C’est certainement aussi le moment de réviser un peu son... Thucydide. D’abord il y a ce que l’on pourrait appeler le réalisme politique de Thucydide, ces questions du droit et de la force, superbement analysées dans l’œuvre de Castoriádis et de Luciano Canfora, alors lectures du rapport entre la justice et l’intérêt dans le débat de Mytilène, de Platées et surtout dans le dialogue des Méliens et des Athéniens.
QUI SOUTENEZ-VOUS EXACTEMENT ?
BY YANNIS YOULOUNTAS · 12/07/2015
A) TSIPRAS QUI S’OBSTINE À VOULOIR SIGNER LE MÉMORANDUM « HOLLANDE », AU PRIX DE SACRIFICES INNACCEPTABLES ?
B) SYRIZA QUI RISQUE D’EXPLOSER, SI CE MÉMORANDUM EST SIGNÉ, EN VOYANT S’ÉLOIGNER SES MEILLEURS ÉLÉMENTS AU PROFIT DES ANCIENS DU PASOK ?
C) LE PEUPLE GREC QUI A DIT OXI À 61% ET QUI DIT MAINTENANT OXI À CE MÉMORANDUM À 79% ?
Tsipras est actuellement mené en bateau par trois types ennemis :
1- la troïka qui secoue sous ses yeux une liasse de billets empoisonnés, comme une gourde d’eau devant un assoiffé.
2- Hollande, Sapin et Moscovoci qui font croire à leur soutien, à grand renfort de médias dominants et de mise en scène, alors qu’ils sont les pires ennemis de Syriza et qu’ils l’ont déjà montré en soutenant la droite grecque contre Syriza en mai 2012 et en janvier 2015.
3- Certains de ses conseillers et ministres qui sont des anciens responsables du Pasok, qui ont même, parfois, travaillé pour la commission européenne et qui soutiennent cette option en poussant, eux aussi, Tsipras vers l’austérité et les privatisations.
Ce soir, si le sommet des chefs d’états de la zone euro confirme la décision des ministres des finances de l’eurogroupe, Alexis Tsipras aura jusqu’à mercredi pour faire voter des lois et des réformes profondément impopulaires, condition préalable à l’ouverture de négociations sur un nouveau plan d’aide, déjà surnommé mémorandum « Hollande ». Trois types de mesures :
1 – adoption de lois.
2 – conditions dures sur les réformes du marché du travail, des retraites et de la TVA
3 – mise en place de nombreuses privatisations.
Ce paquet de mesures très impopulaires devra être approuvé par le gouvernement et par le parlement grecs, avant toute autre négociation.
CE SOIR OU DEMAIN, VOUS VOULEZ SOUTENIR TSIPRAS ? TRÈS BIEN. MAIS VOUS VOULEZ LE SOUTENIR POUR FAIRE QUOI ?
A) DANS SON OBSTINATION À SIGNER LE MÉMORANDUM « HOLLANDE » ?
B) OU BIEN EN L’ALERTANT SUR LA NÉCESSITÉ, AU CONTRAIRE, DE NE PAS SIGNER CE PROJET IMPOPULAIRE, QUI NE ROMPT PAS AVEC LES GOUVERNANCES PRÉCÉDENTES ET QUI SECRÈTE LA CONVERSION DE SON MOUVEMENT POLITIQUE À L’IDÉOLOGIE DOMINANTE ?
Dites à vos camarades et, pour certains, à vos partis, d’arrêter de soutenir la démarche de Sapin, Hollande, Moscovici et Junker. C’est un piège, une grave erreur politique. Ne croyez pas le théâtre médiatique en France et à Belgique.
La France ne vient pas à la rescousse de la Grèce.
C’EST TOUT LE CONTRAIRE : LA MANŒUVRE DES DIRIGEANTS DU PS FRANÇAIS EST EN TRAIN DE POUSSER L’AILE DROITE DE SYRIZA, NOTAMMENT DES ANCIENS DU PASOK (DONT CERTAINS QUI ONT TRAVAILLÉ À BRUXELLES) SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE POUR FAIRE LA MÊME POLITIQUE QU’EN FRANCE ET SE RECOMPOSER AVEC DES LIBÉRAUX.
Les soutiens les plus emblématiques de Tsipras s’éloignent les uns après les autres : économistes (Milios, Lapavitsas…), philosophes (Stathis Kouvelakis), résistants au nazisme (Glézos) et à la dictature des Colonels (Lafazanis, Papachristos…), avocats anti-corruption (Zoé Konstantopoulou, la présidente du parlement qui portait l’audit de la dette avec Eric Toussaint et le cadtm). Les meilleurs sont sur le départ et ce n’est malheureusement pas fini.
Ne tombez pas dans le piège. Il est temps d’arrêter tout cela. Pour la dignité. Pour la liberté. Pour toutes celles et ceux qui ont écrit ou prononcé ce mot avec nous, partout dans le monde, le 5 juillet 2015. Pour refuser le piège en nous rappelant celui de 2005 en France, une fois de plus, avec la majorité du peuple grec, disons OXI.
OXI à la soumission politique.
OXI à l’austérité économique et sociale.
OXI à la privatisation du bien commun.
Monsieur François Hollande, le OXI n’est pas à vendre. Gardez votre mémorandum et votre politique : nous n’en voulons plus ni en Grèce, ni en France.
Yannis Youlountas
L’un des sondages qui confirme la profonde impopularité de ce projet de mémorandum (79% des Grecs sont contre et 74% considèrent qu’il est en contradiction avec le OXI).